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Posté(e)

Je ne vois pas pourquoi les ZIL n'iraient pas faire de remplacements en SEGPA. Ce sont des élèves en difficulté, si en plus leurs enseignants ne sont pas remplacés, ils ne risquent pas de progresser. Ce n'est pas parce qu'ils sont difficiles qu'ils n'ont pas le droit à leur chance.

Je sais bien que c'est un poste difficile, et je suis heureuse pour pititesofy de voir quelle a pu quitter un poste qui lui déplaisait tant.

Cependant, il y a des gens qui sont faits pour ce genre de postes et d'autres pas. Une autre remplaçante aurait pu se sentir comme un poisson dans l'eau en étant à ce poste, qui sait?

Je ne comprends donc pas pourquoi il ne faut pas mettre de ZIL à ces postes.

Posté(e)
Je ne vois pas pourquoi les ZIL n'iraient pas faire de remplacements en SEGPA. Ce sont des élèves en difficulté, si en plus leurs enseignants ne sont pas remplacés, ils ne risquent pas de progresser. Ce n'est pas parce qu'ils sont difficiles qu'ils n'ont pas le droit à leur chance.

Je sais bien que c'est un poste difficile, et je suis heureuse pour pititesofy de voir quelle a pu quitter un poste qui lui déplaisait tant.

Cependant, il y a des gens qui sont faits pour ce genre de postes et d'autres pas. Une autre remplaçante aurait pu se sentir comme un poisson dans l'eau en étant à ce poste, qui sait?

Je ne comprends donc pas pourquoi il ne faut pas mettre de ZIL à ces postes.

A mon avis, la question n'est pas là : la question est surtout de savoir pourquoi on envoie des gens non formés et qui n'en ont pas envie vers ces publics qui demandent une approche professionnelle.

Mais voilà, les moyens ne suivent pas, alors on comble comme on peut et tout le monde trinque !!!

Amaurie

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Et moi ce que je veux dire, c'est que je suis d'accord que certains aiment et d'autres pas, mais tant qu'on n'a pas essayé, on ne peut pas savoir.

Il y a des besoins, qu'on comble comme on peut, chez certaines personnes, ça ne passe pas, et c'est compréhensible. Chez d'autres, ça provoque une vocation.

Je suis en SEGPA alors que je suis LC, et j'espère vivement faire ma carrière dans l'enseignement adapté, comme quoi...

Je répète que je comprends tout à fait que ce soit dur et que ça ne plaise pas, mais au moins, certains s'y attachent finalement, alors qu'ils n'avaient pas demandé ce milieu, alors, je trouve qu'au final, le bénéfice est supérieur à la difficulté.

Posté(e)
Et moi ce que je veux dire, c'est que je suis d'accord que certains aiment et d'autres pas, mais tant qu'on n'a pas essayé, on ne peut pas savoir.

Il y a des besoins, qu'on comble comme on peut, chez certaines personnes, ça ne passe pas, et c'est compréhensible. Chez d'autres, ça provoque une vocation.

Je suis en SEGPA alors que je suis LC, et j'espère vivement faire ma carrière dans l'enseignement adapté, comme quoi...

Je répète que je comprends tout à fait que ce soit dur et que ça ne plaise pas, mais au moins, certains s'y attachent finalement, alors qu'ils n'avaient pas demandé ce milieu, alors, je trouve qu'au final, le bénéfice est supérieur à la difficulté.

J'y suis depuis 31 ans (perf puis clad), mais je pense qu'il vau(drai)t mieux avant d'attaquer un remplacement avoir découvert un minimum le monde de la "récalcitrance scolaire ou aux apprentissages"... C'est un autre monde... Un autre métier ou on doit faire "au mieux", comme "on peut", avec ce qu'on a comme "clientèle"... Bref tout un programme, mais souvent sans "les programmes", car l'individualisation obligatoire des parcours des élèves et donc la proposition d'activités adaptées ne va certainement pas de soi pour des "débutants"... Qui devront aussi apprendre à "traiter l'erreur", ce qui nest une autre paire de manche lorsqu'on découvre que les "détours" d'esprit des clients n'est pas toujours de l'ordre de l'entendement commun... Sans compter sur les "blèmes "de comportement qui sont encore autre chose...

Pas simple, pas simple... Faut essayer, mais avoir la possibilité de "se tirer" avant d'exploser...

JBB

Posté(e)

Je suis tout à fait d'accord, il faut essayer, qui sait, ce sera peut-être une heureuse découverte.

Posté(e)
Je suis tout à fait d'accord, il faut essayer, qui sait, ce sera peut-être une heureuse découverte.

Tout à fait d'accord...J'ai moi-même découvert certains postes "difficiles" où je me suis bien plu...Toutefois, ce n'est pas la majorité...Je discutais hier avec une collègue de maternelle qui me racontait son premier poste : SEGPA...Elle m'a dit avoir vécu un véritable enfer !! A la limite de la démission...absolument rien à voir avec son poste actuel "C'est carrément un autre métier !" :blink:

Posté(e)

c'est sur c'est un autre métier!

je suis tombée de tres haut quand l'annonce est faite au mois de juin: ZIL dans l'ASH, exactement ce que je ne voulais surtout pas...

et pour couronner le tout, je débute l'année dans la SEGPA la plus hard du nord du département (de la zone ASH quoi) enfin celle là et sa copine de l'autre coté de la rue. donc bref, pour se faire une idée il y a d'autre SEGPA mieux j'imagine!

je suis d'accord que ça peut permettre à certaines personnes de trouver leur voie, je le conçois, il y en a! sauf que là ca a été une souffrance depuis le our ou on ma annoncé ou j'allais remplacer jusqu'au dernier jour de classe avec eux avant l'abandon! ils le savaient tres bien... sauf que pour eux, tant que je tiens sans trop les embeter, ben on la laisse c'est toujours ca de pris! maintenant il y a une autre remplacante qui apparemment galere pas mal aussi avec cette classe!

bref maintenant je suis en IME, ça me plait, ça ne me dérangerait pas d'y retourner une autre année!!

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

j'ai passé le concours avec l'idée de plus tard me spécialiser. J'avais travailllé en imp et impro et j'avais adoré ça.

Cette année je suis T1 et j'ai été affectée le 18 sept sur un poste en itep.

J'ai connu (et connais encore) d'immenses moments de doute, colère (face à la gestion des personnels), de douleur (la violence et la douleur psy de ces élèves m'ont beaucoup remuée).

Je me suis arrêtée à plusieurs reprises quelques jours, par nécessité de me reposer et de me couper de tout ça.

Aujourd'hui, il y a toujours des moments très difficles mais je les vis moins mal. Je suis par contre en permanence épuisée. Fatigue physique car beaucoup de route et travail sur 5 jours. Fatigue "morale" car cela m'épuise de me blinder face aux violences, à cause du stress permanent et de l'impossibilité de faire son boulot.

Certains de mes élèves sont attachants et font quelques progrès, mais je ne redemanderai pas ce poste l'année prochaine et ce principalement à cause des dysfonctionnements de l'institution.

Posté(e)

bonjour à chacun/e,

je suis das la même situation que Pittocha et a le malheur de partager avec elle ce sentiment d'impuissance, de frustration face à des élèves ITEP qui refusent de se donner la chance de réussir.

Que feront-ils s'ils ne progressent pas(surtout au niveau social) à la fin de leur prise en charge? Ils n'ont pas de si grosses difficultés scolaires finalement ( je parle pour mes élèves) mais ce doit être pareil aussi pour les autres élèves ITEP sinon ils seraient en IME( non?).

Depuis septembre, c'est ma première année, et tous les jours je pars la boule au ventre de la maison:cry: pour eux et pour moi aussi(sentiment d'insécurité psychologique voire physique: coup déjà portés à un collègue de la part d'un élève). Je n'ai pas choisis ce poste moi aussi. La relation pédagogique est ultra délicate: leur donner un travail "trop facile" ( selon eux) serait les prendre pour des imbéciles ( encore selon "eux"), leur donner un travail supérieur à leur niveau les rebute, car ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas capables d'assumer ce niveau.Pourtant ce dernier choix pédagogique semble le plus constructif car cela les met en face devant leur propres difficultés.

Je galère toujours autant depuis le début de l'année avec les devoirs ( non rendus, évidemment) et depuis quelques temps j'ai mis en place une sanction: l'heure de retenue pour devoirs non rendus. Je pense pouvoir ici créer du lien en venant surveiller cette heure de retenue, leur faire voir que je suis présente comme eux à cette "colle" ( surtout un vendredi soir de 16hh00 à 17h00: c'est pas rigolo!!! :sad: ). On y croit à la relation pédagogique, à la valorisation, à l'estime de soi et à la confiance en soi: de beaux concepts durs à faire emerger dans leur tête pourtant ils en sont capables. Le plus troublant dans cette histoire c'est qu'ils nous font vivre ce qu'ils vivent eux: dévalorisation professionnelle, perte de confiance, sentiment d'impuissance....A nous de trouver la bonne réponse au bon moment!!!

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de ce qu'il en est par rapport à cette fameuse heure de colle que je vais vivre avec eux et dans laquelle je place tant d'espoir ( peut-être trop)... A suivre :wub:

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