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Posté(e)
J'adore les cycle 3 et les multi-niveaux, j'aimerai beaucoup avoir un CE2/CM1/CM2.

J'ai des maternelles, je fais avec, j'y trouve de bons côtés, mais je suis loin de m'éclater.

Je n'ai pas eu le choix.

Alors la vie est vraiment mal faite ! Et je ne ferais pas de commentaires sur la mauvaise foi de certains quant à la quantité de travail.

J'aime beaucoup le cycle 3, mais depuis que j'ai des enfants, je trouve que mon métier me prend toute ma vie. S'y remettre tard le soir après les avoir couchés, le mercrdie, le samedi et le dimanche...Franchement, on tient le rythme les 3 premières années mais après on commence à s'en lasser !

Je pense qu'il faut avoir enseigné et tenu ce rythme depuis déjà pas mal d'année pour juger les collègues "fainéants" qui râlent pour le mercredi matin.

D'ailleurs, c'était bien mieux quand le conseil d'école décidait avec les parents et la mairie, avant que M. Darcos ne mette son nez là dedans. Nous étions à 4 jours, rattrapions fin août et tout le monde était content...Là je vais me taper encore de la nourrice à payer en plus, 60 km de plus par semaine ...et tout le monde dans le RPI mécontent...

Mais si vous dites que le mercredi matin est mieux pour les enfants, je me couche...au propre comme au figuré !

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Posté(e)
Je supporte simplement difficilement d'entendre des instits se plaindre de devoir se lever un 5eme jour par semaine. J'ai en général du mal à supporter les enseignants qui se plaignent d'être totalement débordés. Il n'y a aucun de ses instits qui ont des amis dans le privée, des amis commerçants, des frères et soeurs???

Bref, dès qu'on s'attaque à notre grand confort, on râle.

Nous sommes un des rares métiers où parler de nos conditions de travail apparaît comme choquant à certains de nos collègues (une réminiscence inconsciente du temps où l'enseignement était confié aux "frères" et aux bonnes soeurs ?). Pour ma part, je tiens à ma "coupure" du mercredi, je l'ai actuellement et je ne tiens pas à la perdre. A suivre ce raisonnement, on pourrait également prendre en charge bénévolement "l'accompagnement éducatif" de 2h00 quatre fois par semaine, pour l'intérêt des enfants, et aussi faire des animations le samedi matin pour les "désoeuvrés", et pendant les vacances pourquoi pas... L'unique motivation à faire ce boulot n'est-il pas de subvenir à ses besoins (quoi qu'en disent certains, si vous connaissez des instits qui n'ont pas besoin de leur salaire, présentez-les moi, je n'en ai jamais rencontrés), ce qui n'empêche pas qu'on puisse aimer ce boulot et s'y engager très fortement et très consciencieusement. Mais qu'on arrête de présenter certaines revendications "au nom des enfants" (c'est ce que fait d'ailleurs Darcos quand il prétend développer l'aide aux enfants en difficulté par l'aide personnalisée qui justement lui permet de supprimer les RASED !). Assumons nos revendications de travailleurs et ne nous laissons pas laminer sur l'autel de "l'intérêt de l'enfant".

D'autre part, la comparaison avec "le privé" ou "les commerçants" est plutôt mal venue. En 1950, les obligations de service d'un instit étaient de 30h hebdomadaires et la durée moyenne du travail hebdomadaire était de 45h: en 2009, ces temps sont respectivement de 27h (-10%) et de 35h (-22%).

De plus, par rapport à 1950, le boulot d'instit "hors présence élèves" s'est considérablement accru: préparations démentielles, projets incessants, réunionnite. Je ne parle pas de nos salaires, qui ont subi une érosion phénoménale depuis 30 ans. Et enfin, de nos retraites qui ne sont même plus une motivation qui faisait passer plus facilement les dernières années (baisse assurée de 30%, en route pour les 50%)... Bref, une sacrée dégradation en quelques décennies.

Examinons donc les travailleurs du privé, ayant le même niveau de qualification et de responsabilité que les profs des écoles: regardez autour de vous et comparez objectivement (c'est-à-dire pas au niveau du "discours", car l'herbe est toujours plus verte ailleurs, mais au niveau des salaires, des conditions de travail, des divers avantages annexes...) pour voir lesquels sont les mieux lotis.

Parlez de notre "grand confort", c'est vraiment se ficher du monde !

Posté(e)
Je supporte simplement difficilement d'entendre des instits se plaindre de devoir se lever un 5eme jour par semaine. J'ai en général du mal à supporter les enseignants qui se plaignent d'être totalement débordés. Il n'y a aucun de ses instits qui ont des amis dans le privée, des amis commerçants, des frères et soeurs???

Bref, dès qu'on s'attaque à notre grand confort, on râle.

Nous sommes un des rares métiers où parler de nos conditions de travail apparaît comme choquant à certains de nos collègues (une réminiscence inconsciente du temps où l'enseignement était confié aux "frères" et aux bonnes soeurs ?). Pour ma part, je tiens à ma "coupure" du mercredi, je l'ai actuellement et je ne tiens pas à la perdre. A suivre ce raisonnement, on pourrait également prendre en charge bénévolement "l'accompagnement éducatif" de 2h00 quatre fois par semaine, pour l'intérêt des enfants, et aussi faire des animations le samedi matin pour les "désoeuvrés", et pendant les vacances pourquoi pas... L'unique motivation à faire ce boulot n'est-il pas de subvenir à ses besoins (quoi qu'en disent certains, si vous connaissez des instits qui n'ont pas besoin de leur salaire, présentez-les moi, je n'en ai jamais rencontrés), ce qui n'empêche pas qu'on puisse aimer ce boulot et s'y engager très fortement et très consciencieusement. Mais qu'on arrête de présenter certaines revendications "au nom des enfants" (c'est ce que fait d'ailleurs Darcos quand il prétend développer l'aide aux enfants en difficulté par l'aide personnalisée qui justement lui permet de supprimer les RASED !). Assumons nos revendications de travailleurs et ne nous laissons pas laminer sur l'autel de "l'intérêt de l'enfant".

D'autre part, la comparaison avec "le privé" ou "les commerçants" est plutôt mal venue. En 1950, les obligations de service d'un instit étaient de 30h hebdomadaires et la durée moyenne du travail hebdomadaire était de 45h: en 2009, ces temps sont respectivement de 27h (-10%) et de 35h (-22%).

De plus, par rapport à 1950, le boulot d'instit "hors présence élèves" s'est considérablement accru: préparations démentielles, projets incessants, réunionnite. Je ne parle pas de nos salaires, qui ont subi une érosion phénoménale depuis 30 ans. Et enfin, de nos retraites qui ne sont même plus une motivation qui faisait passer plus facilement les dernières années (baisse assurée de 30%, en route pour les 50%)... Bref, une sacrée dégradation en quelques décennies.

Examinons donc les travailleurs du privé, ayant le même niveau de qualification et de responsabilité que les profs des écoles: regardez autour de vous et comparez objectivement (c'est-à-dire pas au niveau du "discours", car l'herbe est toujours plus verte ailleurs, mais au niveau des salaires, des conditions de travail, des divers avantages annexes...) pour voir lesquels sont les mieux lotis.

Parlez de notre "grand confort", c'est vraiment se ficher du monde !

je n'enseigne que depuis 3 ans et je suis bien d'accord avec toi. Je n'ai pas signé pour entrer dans les ordres en entrant au MEN. OK pour faire le maximum mais hors de question de continuer à bosser tous les jours pour l'école. Le WE et le mercredi ne sont pas un luxe mais un besoin vital vu mes conditions de travail (école en ZEP). Les élèves valent la peine qu'on se décarcassent mais pas qu'on se tue à la tâche.

Mon conjoint, pourtant agrégé, pense à démissionner et à changer de voie. Pourtant il ne doit assurer que 16h devant les élèves... oui mais entre les préparations, les corrections, les réunions, le trajet pour aller au lycée (aussi en ZEP), etc., sa vie est devenue un enfer. Notre vie de "privilégiés" est plus que pénible. On arrive à oublier vraiment le travail que pendant les vacances... ce n'est pas normal!!

Posté(e)
La 1ere année, je devais tourner aux 70h/semaine de boulot et maintenant, j'en suis loin.

Et bien après une quinzaine d'années de métier, je n'en suis pas bien loin. Direction + multiniveaux ==> ça "occupe" bien et certaines semaines sont très chargées. Alors privilèges, confort..... pas d'accord, même si bien entendu, je sais que certains ont des situations moins "enviables" que la notre.

Posté(e)

Franchement, l'école le mercredi, c'est vraiment bofbof.....

Et a mon avis, si le système se généralise (et ca va se faire malheureusement selon moi), je pense que beaucoup regretteront leur mercredi....

Pour avoir connu les deux systemes, je peux dire que travailler 5 jours de 8h30 a 3h00 est plus que beaucoup plus fatiguant a mon sens pour les enfants.

C'est un système en place notamment aux us....et ben, je ne pense pas que ca soit une reussite.....La pause dejeuner est plus courte, ce qui favorise l'obesite des jeunes......Les gamins ont 25 minutes pour manger et 15 minutes pour s'oxygéner....ce n'est pas assez....Ils rentrent en classe pour digérer....

Le vendredi arrive et ils sont sur les rotules, n'en peuvent plus.....tout comme les profs....Une coupure en milieu de semaine me semble vraiment benefique pou tous...

En plus, on parle pour l'enfant et d'alléger sa journee mais quels sont les parents qui pourront se liberer pour aller chercher leurs enfants des la sortie de 15h30 ? Pas beaucoup...Les autres resteront a l'étude et auront toujours une journee aussi longue au sein de l'école....

Posté(e)

Je pense que notre métier nous demande beaucoup d'investissement, en temps, en stress, en responsabilités diverses, en charge affective également. A l'IUFM, une formatrice nous avait conseillé de garder un ivestissement raisonnable et à ne pas sacrifier notre vie personnelle pour garder un certain équilibre...

Et oui, notre métier est aussi un métier de passion...et qui dit passion...dit envahissement !

La maladie professionnelle des enseignants est la dépression, car à force de toujours vouloir faire pour le mieux et à nous demander l'impossible, il est fréquent de tomber dans une spirale de perpétuelle insatisfaction et un sentiment d'échec dangereux. On n'a pas de retour flagrant de l'efficacité de notre travail, on est souvent dans le doute. Certains parents nous enfoncent, l'Inspection ne nous soutient que rarement...et l'opinion publique n'en parlons pas !

L'échec de nos élèves n'est pas toujours notre responsabilité, contrairement à ce qu'on veut prouver aujourd'hui, mais aussi à un ensemble de facteurs sociaux, sociologiques et psychologiques complexes. Et ceux qui pensent que leur rôle est d'une haute importance, qu'il faut qu'ils se donnent à 200% et qu'ils sont irremplaçables sont des orgueilleux ! D'ailleurs, les inspections jouent bien avec cet orgueil lorsqu'ils nous notent, nous évaluent, ... nous comparent !

La réalité : à force de vouloir trop en faire, attention à garder la santé : nous ne sommes en fait que de pauvres fonctionnaires !

Pour moi, un enseignant efficace est un enseignant heureux d'être en classe, reposé et disponible ! :D

Posté(e)
Pour moi, un enseignant efficace est un enseignant heureux d'être en classe, reposé et disponible ! :D

Bien dit :smile: !

Posté(e)
Et oui, notre métier est aussi un métier de passion...

Je pense que l'on peut tout à fait faire son métier très convenablement sans pour autant que ce soit une passion. Il suffit d'être consciencieux. Donc je fais environ 45 h par semaine (en temps de présence des élèves + travail perso) mais je n'en ferai pas plus. Pour autant je ne pense pas être tire-au-flanc.

Or si l'on me rajoute le mercredi matin, il est absolument certain que je dépasserai ces heures et que ce sera du temps pris sur mon temps privé (le soir, avec mes filles et mon mari). Rien de confortable à cela.

Et pour des personnes qui ont plusieurs décennies de ce boulot sur le dos, j'imagine qu'entendre parler de leur "grand confort" doit les remplir d'aise !!! :devil_2:

Posté(e)

Je suis d'accord avec toi : une journée plus courte serait vraiment plus évidente pour nos élèves.

Même en cycle 3, je les trouve fatigués et inattentifs à la fin de la journée. Mais j'ai aussi expérimenté le mercredi matin et on était tous bien fatigués le vendredi après-midi...

Mon mari, qui est collège, trouve que le vendredi après-midi les élèves n'écoutent plus : il sont claqués ! (En d'autant plus si ils ont des activités le mercredi après-midi !)

Alors comment récupérer nos heures ? Au risque de déclencher foudres et polémiques...sur nos vacances ! Les amputer de deux ou trois jours à chaque fois pour supprimer le mercredi matin et avoir aussi des journées plus courtes serait pour moi un bon équilibre. Même si j'aime beaucoup mes vacances !

Mais là, pour les professionnels du tourisme ou beaucoup d'enseignants, ce n'est pas gagné ! :bleh:

Posté(e)
D'ailleurs, pourquoi doit-on attendre 10 ans avant de réussir à avoir un poste en maternelle ? Parce que beaucoup de gens les demandent...

Ca dépend où. Ne généralisons pas.

C'est marrant parce que personne ne voulait de mon poste.

Deux classes, trois niveaux, 52 bulletins en fin d'année, 2 fois plus de rendes-vous avec les parents. Tranquille Emile !

Posté(e)
Alors comment récupérer nos heures ? Au risque de déclencher foudres et polémiques...sur nos vacances ! Les amputer de deux ou trois jours à chaque fois pour supprimer le mercredi matin et avoir aussi des journées plus courtes serait pour moi un bon équilibre. Même si j'aime beaucoup mes vacances !

Mais là, pour les professionnels du tourisme ou beaucoup d'enseignants, ce n'est pas gagné ! :bleh:

Je serais plutôt du même avis que toi. Mais je n'ai aucun avis sur le mercredi matin, même si je crois volontiers que ça n'est pas miraculeux...

Posté(e)
Ca dépend où. Ne généralisons pas.

C'est marrant parce que personne ne voulait de mon poste.

Deux classes, trois niveaux, 52 bulletins en fin d'année, 2 fois plus de rendes-vous avec les parents. Tranquille Emile !

Je ne comprends pas trop. Tu as 2 classes entières ? :blink:

Ou alors, tu es sur 2 classes, 2 mi-temps ? Si c'est ça tu as donc la moitié de 52 bulletins à remplir et la moitié des rendez-vous à partager avec ta collègue. Non ?

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