Aller au contenu

Les évals de CM2 (merci aux maitres qui n'ont pas de CM2 de voter blanc)  

255 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Posté(e)
[

Qu'est-ce que c'est que ce ton que vous employez, là, Lets go, Namas et les autres ?

Qu'est-ce que vous avez tous à vouloir mettre Namas dans le même panier que Let's Go et les autres?

D'accord ses interventions sont courtes ...mais claires et pleines de bon sens. Et de ton pédant, je ne vois point.

Et puis, je pense que Let's Go sera d'accord pour lui octroyer une carte au club-bulle.

  • Réponses 163
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • LetsGo

    21

  • elsa.uzy

    13

  • dhaiphi

    10

  • nanou69

    10

Posté(e)
qu'on cite Lucie Aubrac, qui a prononcé sa phrase dans un contexte bien différent, soit ...

Voici le contenu d'une dépêche AFP publiée à l'occasion du décès de Lucie Aubrac le 15 mars 2007 :

"Dans l'un de ses derniers engagements, début 2007, Lucie Aubrac, qui fait l'objet d'un hommage unanime jeudi au lendemain de son décès, appelait à "résister à l'ordre établi", notamment au libéralisme et à une classe politique ayant "le plus grand intérêt à ce que rien ne change".

Dans la droite ligne de l'appel qu'elle avait signé en 2004 avec plusieurs figures de la Résistance pour que les jeunes générations réagissent face à la destruction du "socle des conquêtes sociales de la Libération", Mme Aubrac, âgée de 94 ans, a soutenu l'initiative baptisée "l'Autre campagne", lancée par des chercheurs et des acteurs du monde associatif de gauche dénonçant "la vacuité" des programmes politiques avant les élections présidentielle et législatives.

Un soutien matérialisé par une préface signée par le couple Aubrac dans l'ouvrage "L'Autre campagne, 80 propositions à débattre d'urgence", publié en janvier 2007 et regroupant notamment des textes de Susan George, d'Etienne Balibar ou d'associations comme Droit au Logement (DAL).

Dans ce texte intitulé "pour un autre programme", Lucie Aubrac, qui s'est aussi engagée aux côtés des sans-papiers, saluait "une audace réconfortante" et "une utopie réaliste" qui "exprime la possibilité de résister à l'ordre établi".

Elle dénonçait "dans une société pourtant si riche (...) le repli sur soi, la peur et le mépris de l'autre, le déni de l'intérêt général au bénéfice de quelques particuliers, bref le recul de la démocratie."

Le couple de résistants entrevoyait la nécessité "d'une autre forme de lutte, contre des adversaires et des obstacles qui ne sont plus, heureusement des forces armées ou des polices mais qui ne sont pas, pour autant, faciles à surmonter".

Parmi les obstacles recensés : "l'implantation solide, dans notre pays, de forces politiques, sociales et financières qui ont le plus grand intérêt à ce que rien ne change" et "disposent d'un large éventail de moyens matériels et psychologiques".

Mais aussi "l'emprise mondiale des forces financières, avec la constante accumulation d'énormes masses de capitaux...qui cherchent partout des placements rentables financièrement et/ou politiquement et ont "elles aussi, le plus grand intérêt à ce que rien ne change".

"Résister, c'est créer", concluait le texte signé Lucie et Raymond Aubrac, créer notamment, selon eux, "les conditions d'un combat victorieux". "

Source : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1133

Va pour la résistance alors.

Je pense effectivement qu'il faut sortir de sa coquille de fonctionnaire pour refuser ce qui me semble aller dans le mauvais sens pour l'Ecole, la République et l'avenir de nos enfants.

J'aurais refusé de faire passer ces évals telles quelles et adhéré à une décsion d'école de ne pas faire remonter les résultats.

Ce que je récuse c'est la comparaison des "suiveurs "avec les non-nommés (mais fortement insinués quoi qu'on en dise) collaborateurs de jadis. Les enjeux, quoique très importants, ne sont quand même pas de même nature ...

C'est un peu dela même veine que ceux qui , du temps des élections présidentielles comparaient Sarkozy à Hitler ....

Posté(e)
Ce que je récuse c'est la comparaison des "suiveurs "avec les non-nommés (mais fortement insinués quoi qu'on en dise) collaborateurs de jadis. Les enjeux, quoique très importants, ne sont quand même pas de même nature ...

C'est un peu dela même veine que ceux qui , du temps des élections présidentielles comparaient Sarkozy à Hitler ....

Un peu du même ordre, ce texte que j'ai commis dans la dernière "bouteille à l'encre"

Texte tout personnel n'engageant que mon très humble et misérable avis, mais comme il se trouve que c'est l'avis auquel je fais le plus souvent référence...

La mise en œuvre des soutiens, dans le cadre des 108 heures annualisées se fait de manière très différente d’une école à l’autre.

Là où le dispositif échoue, c’est bien dans les écoles où des gens qui ne voient guère d’élèves ont voulu imposer les schémas de fonctionnement. IA, IEN, conseillers péda, il ne manque pas de gens pour nous expliquer comment faire ce qu’ils ne font pas…

Par contre, dans les écoles qui ont tenu bon et conservé une certaine réflexion dans la mise en œuvre de ces 108 h, on voit que ça peut parfois marcher. Bien entendu, cela ne permet pas, loin s’en faut, de prendre en charge l’ensemble des difficultés scolaires, pas plus que les élèves en échec prononcé.

Un exemple parmi d’autres dans lequel se situe, à mon avis, toute la différence avec les « refus », « résistances » et autres « désobéissances » qui fleurissent de ci, de là… Différence entre la simple réaction et l’action, marge entre le collectif et l’individuel.

Au niveau individuel, je reconnais un courage certain aux collègues, dirlos, comme adjoints, qui s‘engagent dans ce genre de combats.

Au niveau collectif, par contre, il y a pas mal de petits trucs qui me gênent…

- le lexique en tout premier. Citer à tort et à travers Lucie Aubrac et Jean Moulin ne relève pas d’un tic de langage, mais bien d’un choix délibéré. A user et abuser de références historiques 39-45, on ne fait jamais que signifier que l’Autre est non seulement l’ennemi, mais le nazi, le mal absolu. Ce qui justifie par avance tout acte, quel qu’il soit. Puisqu’ils sont les méchants, nous sommes donc les gentils ! Et tout est permis aux gentils pour battre les méchants… Mais à penser en mode binaire, on en devient vite bipolaire. Bush comme Ben Laden ne raisonnent pas autrement…

- La rupture avec le collectif… Si l’on lit attentivement les déclarations de ces collègues, si on parcourt sites et blogs à leurs enseignes, on retrouve assez souvent une grande défiance envers les appareils syndicaux d’une part, la masse des enseignants de l’autre. Les uns sont jugés trop mous, peu réactifs, la masse est définie par avance comme inerte. On a l’impression que ces actes individuels participent non seulement d’une volonté d’agir contre Darcos, mais aussi de contraindre les syndicats à passer en sur-vitesse, mais encore de frapper au cœur, à la sensibilité, la masse des collègues… Voir à ce lien http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1035091.html

- Le choix du martyre. Choix revendiqué par les uns, subi par les autres, malsain dans le second cas. Si un collègue, parfaitement au fait des risques qu’il prend et des sanctions qu’il peut encourir, prend le risque d’aller au bout de sa démarche, il fait un choix qu’il assume. Quoi que l’on pense de ce choix, on ne peut que respecter son courage. Mais, au souvenir des retenues de salaire contre les dirlos, ces dernières années, je crains que tous ceux qui s’engagent dans ce genre d’actions n’imaginent pas obligatoirement les suites à craindre. On pense que l’IA n’osera pas, qu’on est nombreux, qu’on va gagner… et on finit par se retrouver seulabre dans ses pompes. « Armons-nous et Partez ! » Air connu…

- L’efficacité n’est pas évidente. A multiplier ces actes, je crains qu’on ne fasse que donner du grain à moudre aux bonnes âmes du ministère. Ceux-ci disposent de tous les relais médiatiques pour bien présenter ces collègues comme de tristes enragés, de piètres fonctionnaires refusant de faire leur travail et d’aider les gamins en souffrance. Pas de quoi nous réconcilier avec l’opinion publique…

- L’éthique même de ce mouvement. Je sais bien qu’éthique est un grand mot, mais il existe cependant… Ce mouvement de « résistance pédagogique » a des fondements philosophiques, entre Thoreau, Gandhi et John Rawls. Mais il repose, à l’école, sur une base faussée. Là où ces penseurs imaginaient et faisaient vivre une démarche citoyenne, ces collègues, consciemment ou inconsciemment, mettent en œuvre une appropriation de l’école. Ce n’est pas le citoyen qui s’oppose, mais le fonctionnaire qui désobéit. Entre « faucheurs volontaires » et « résistants pédagogiques », il y a cette brèche, qui n’est pas mince. Le premier risque procès, amendes et prison pour un combat global, le second affirme, par ses actes, que l’école lui appartient… Affirmation qu’il pense être en bon droit de tenir : après tout, des deux bouts du spectre syndical, cela a été maintes fois affirmé. Le « rester maîtres à l’école » du SNE et le « conseil des maîtres décisionnaire » du SNUipp ne disent pas autre chose… A suivre cet exemple, on peut être fondé à croire que l’école appartient à ses instits, que toute réforme, de droate ou de gôche, doit absolument recevoir l’aval des enseignants, que nous sommes seuls juges de ce que doit être l’Ecole Publique, seuls à même de juger programmes, semaine scolaire, soutiens, etc…, seuls capables de dire le Bien ou le Mal, le bon ou le mauvais…

Seul petit problème : l’Ecole Publique ne nous appartient pas, et remplacer le combat du citoyen par la désobéissance du fonctionnaire ne me semble pas le bon plan…

Thierry Fabre

Ecole de La Millière – Marseille (13)

Posté(e)
Ce que je récuse c'est la comparaison des "suiveurs "avec les non-nommés (mais fortement insinués quoi qu'on en dise) collaborateurs de jadis. Les enjeux, quoique très importants, ne sont quand même pas de même nature ...

C'est un peu dela même veine que ceux qui , du temps des élections présidentielles comparaient Sarkozy à Hitler ....

Un peu du même ordre, ce texte que j'ai commis dans la dernière "bouteille à l'encre"

Texte tout personnel n'engageant que mon très humble et misérable avis, mais comme il se trouve que c'est l'avis auquel je fais le plus souvent référence...

La mise en œuvre des soutiens, dans le cadre des 108 heures annualisées se fait de manière très différente d’une école à l’autre.

Là où le dispositif échoue, c’est bien dans les écoles où des gens qui ne voient guère d’élèves ont voulu imposer les schémas de fonctionnement. IA, IEN, conseillers péda, il ne manque pas de gens pour nous expliquer comment faire ce qu’ils ne font pas…

Par contre, dans les écoles qui ont tenu bon et conservé une certaine réflexion dans la mise en œuvre de ces 108 h, on voit que ça peut parfois marcher. Bien entendu, cela ne permet pas, loin s’en faut, de prendre en charge l’ensemble des difficultés scolaires, pas plus que les élèves en échec prononcé.

Un exemple parmi d’autres dans lequel se situe, à mon avis, toute la différence avec les « refus », « résistances » et autres « désobéissances » qui fleurissent de ci, de là… Différence entre la simple réaction et l’action, marge entre le collectif et l’individuel.

Au niveau individuel, je reconnais un courage certain aux collègues, dirlos, comme adjoints, qui s‘engagent dans ce genre de combats.

Au niveau collectif, par contre, il y a pas mal de petits trucs qui me gênent…

- le lexique en tout premier. Citer à tort et à travers Lucie Aubrac et Jean Moulin ne relève pas d’un tic de langage, mais bien d’un choix délibéré. A user et abuser de références historiques 39-45, on ne fait jamais que signifier que l’Autre est non seulement l’ennemi, mais le nazi, le mal absolu. Ce qui justifie par avance tout acte, quel qu’il soit. Puisqu’ils sont les méchants, nous sommes donc les gentils ! Et tout est permis aux gentils pour battre les méchants… Mais à penser en mode binaire, on en devient vite bipolaire. Bush comme Ben Laden ne raisonnent pas autrement…

- La rupture avec le collectif… Si l’on lit attentivement les déclarations de ces collègues, si on parcourt sites et blogs à leurs enseignes, on retrouve assez souvent une grande défiance envers les appareils syndicaux d’une part, la masse des enseignants de l’autre. Les uns sont jugés trop mous, peu réactifs, la masse est définie par avance comme inerte. On a l’impression que ces actes individuels participent non seulement d’une volonté d’agir contre Darcos, mais aussi de contraindre les syndicats à passer en sur-vitesse, mais encore de frapper au cœur, à la sensibilité, la masse des collègues… Voir à ce lien http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1035091.html

- Le choix du martyre. Choix revendiqué par les uns, subi par les autres, malsain dans le second cas. Si un collègue, parfaitement au fait des risques qu’il prend et des sanctions qu’il peut encourir, prend le risque d’aller au bout de sa démarche, il fait un choix qu’il assume. Quoi que l’on pense de ce choix, on ne peut que respecter son courage. Mais, au souvenir des retenues de salaire contre les dirlos, ces dernières années, je crains que tous ceux qui s’engagent dans ce genre d’actions n’imaginent pas obligatoirement les suites à craindre. On pense que l’IA n’osera pas, qu’on est nombreux, qu’on va gagner… et on finit par se retrouver seulabre dans ses pompes. « Armons-nous et Partez ! » Air connu…

- L’efficacité n’est pas évidente. A multiplier ces actes, je crains qu’on ne fasse que donner du grain à moudre aux bonnes âmes du ministère. Ceux-ci disposent de tous les relais médiatiques pour bien présenter ces collègues comme de tristes enragés, de piètres fonctionnaires refusant de faire leur travail et d’aider les gamins en souffrance. Pas de quoi nous réconcilier avec l’opinion publique…

- L’éthique même de ce mouvement. Je sais bien qu’éthique est un grand mot, mais il existe cependant… Ce mouvement de « résistance pédagogique » a des fondements philosophiques, entre Thoreau, Gandhi et John Rawls. Mais il repose, à l’école, sur une base faussée. Là où ces penseurs imaginaient et faisaient vivre une démarche citoyenne, ces collègues, consciemment ou inconsciemment, mettent en œuvre une appropriation de l’école. Ce n’est pas le citoyen qui s’oppose, mais le fonctionnaire qui désobéit. Entre « faucheurs volontaires » et « résistants pédagogiques », il y a cette brèche, qui n’est pas mince. Le premier risque procès, amendes et prison pour un combat global, le second affirme, par ses actes, que l’école lui appartient… Affirmation qu’il pense être en bon droit de tenir : après tout, des deux bouts du spectre syndical, cela a été maintes fois affirmé. Le « rester maîtres à l’école » du SNE et le « conseil des maîtres décisionnaire » du SNUipp ne disent pas autre chose… A suivre cet exemple, on peut être fondé à croire que l’école appartient à ses instits, que toute réforme, de droate ou de gôche, doit absolument recevoir l’aval des enseignants, que nous sommes seuls juges de ce que doit être l’Ecole Publique, seuls à même de juger programmes, semaine scolaire, soutiens, etc…, seuls capables de dire le Bien ou le Mal, le bon ou le mauvais…

Seul petit problème : l’Ecole Publique ne nous appartient pas, et remplacer le combat du citoyen par la désobéissance du fonctionnaire ne me semble pas le bon plan…

Thierry Fabre

Ecole de La Millière – Marseille (13)

Voilà ce que je voulais dire ....en beaucoup mieux dit ! :applause:

Là où je me démarquerais quand même un peu de ton discours c'est que si nous ne sommes pas les seuls à même de juger programmes, semaine scolaire ...nous sommes quand même les mieux placés.

Et il me semble que la concertation minimale n'ait pas eu lieu dans ce qui nous est " balancé" depuis la rentrée à une vitesse vertigineuse (pour nous assommer ?)

. La grande majorité des enseignants est quand même contre ou tout partie de ces réformes, et ce n'est pas parce qu'ils sont toujours contre tout comme l'insinue notre Ministre mais bien parce que quand 'Ecole est en danger .....ils le sentent bien, ils sont aux premières loges ...

Alors, oui à la résistance, non à la diabolisation de l'"ennemi", non au vocabulaire guerrier et injurieux envers ceux qui n'ont pas le même courage.

Posté(e)

"humble" et "misérable" avis peut-être mais j'y adhère totalement !

Posté(e)
qu'on cite Lucie Aubrac, qui a prononcé sa phrase dans un contexte bien différent, soit ...

Voici le contenu d'une dépêche AFP publiée à l'occasion du décès de Lucie Aubrac le 15 mars 2007 :

"Dans l'un de ses derniers engagements, début 2007, Lucie Aubrac, qui fait l'objet d'un hommage unanime jeudi au lendemain de son décès, appelait à "résister à l'ordre établi", notamment au libéralisme et à une classe politique ayant "le plus grand intérêt à ce que rien ne change".

Dans la droite ligne de l'appel qu'elle avait signé en 2004 avec plusieurs figures de la Résistance pour que les jeunes générations réagissent face à la destruction du "socle des conquêtes sociales de la Libération", Mme Aubrac, âgée de 94 ans, a soutenu l'initiative baptisée "l'Autre campagne", lancée par des chercheurs et des acteurs du monde associatif de gauche dénonçant "la vacuité" des programmes politiques avant les élections présidentielle et législatives.

Un soutien matérialisé par une préface signée par le couple Aubrac dans l'ouvrage "L'Autre campagne, 80 propositions à débattre d'urgence", publié en janvier 2007 et regroupant notamment des textes de Susan George, d'Etienne Balibar ou d'associations comme Droit au Logement (DAL).

Dans ce texte intitulé "pour un autre programme", Lucie Aubrac, qui s'est aussi engagée aux côtés des sans-papiers, saluait "une audace réconfortante" et "une utopie réaliste" qui "exprime la possibilité de résister à l'ordre établi".

Elle dénonçait "dans une société pourtant si riche (...) le repli sur soi, la peur et le mépris de l'autre, le déni de l'intérêt général au bénéfice de quelques particuliers, bref le recul de la démocratie."

Le couple de résistants entrevoyait la nécessité "d'une autre forme de lutte, contre des adversaires et des obstacles qui ne sont plus, heureusement des forces armées ou des polices mais qui ne sont pas, pour autant, faciles à surmonter".

Parmi les obstacles recensés : "l'implantation solide, dans notre pays, de forces politiques, sociales et financières qui ont le plus grand intérêt à ce que rien ne change" et "disposent d'un large éventail de moyens matériels et psychologiques".

Mais aussi "l'emprise mondiale des forces financières, avec la constante accumulation d'énormes masses de capitaux...qui cherchent partout des placements rentables financièrement et/ou politiquement et ont "elles aussi, le plus grand intérêt à ce que rien ne change".

"Résister, c'est créer", concluait le texte signé Lucie et Raymond Aubrac, créer notamment, selon eux, "les conditions d'un combat victorieux". "

Source : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1133

Pauvre Mme Aubrac, elle se "retournerait "dans sa tombe si elle lisait les messages de certains sur ce forum. Mais, en écrivant ce qu'elle a écrit en 2004 et 2007, elle montre que le verbe "résister" peut s'employer au présent sans idée de lutte contre un envahisseur mais bien contre une société qui marche sur la tête.

Quant à elsa.uzy, une instite qui ne veut pas s'intéresser à la société qui l'entoure me semble plus grave que le contraire.

Comme toi, j'ai autre chose à faire que perdre mon temps avec quelqu'un qui souhaite rester dans l'ignorance. Quant aux autres membres du club-bulle, je ne vous ai jamais comparé à des collabos mais à des gens ne prenant pas en compte l'environnement social existant d'où le terme de bulle. Par contre, vous, vous refusez que nous soyons un certain nombre à employer le verbe "résister" et ça, c'est un manque de vocabulaire.

Allez ! Amusez-vous bien à critiquer ceux qui sont engagés dans une lutte qui ne vous concerne pas. Perso, je vais justement être bien occupée... alors @+ !

Posté(e)
Ce que je récuse c'est la comparaison des "suiveurs "avec les non-nommés (mais fortement insinués quoi qu'on en dise) collaborateurs de jadis.

En ce qui me concerne, je ne me permets pas non plus ce genre de comparaison. J'ajoute que je n'ai pas lu d'assez près tous les messages de ce fil de discussion pour pouvoir dire si certaines interventions laissaient entendre ou pas que leurs auteurs faisaient, eux, ce genre de comparaison.

Mon intervention n'avait qu'un but : rappeler que Lucie Aubrac ne s'était pas seulement engagée dans la résistance durant l'occupation mais qu'elle avait tout au long de sa vie et jusqu'à sa mort à 94 ans mené de nombreux combats (pour défendre les droits de l'Homme, les droits des femmes, les sans-papiers, etc.) et qu'elle utilisait bien le mot résistance quand elle appelait à lutter contre le système libéral actuel.

Voir aussi cette biographie de Lucie Aubrac sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_Aubrac

Début de cette biographie :

"Fille de viticulteurs bourguignons, elle réussit de brillantes études et passe avec succès le concours de l'École normale d'institutrice pour entrer dans l'enseignement. Par refus des contraintes et de l'uniforme de l'internat, elle décide pourtant de « monter » à Paris dès ses 17 ans pour gagner sa vie comme plongeuse dans un restaurant."

Posté(e)
Ce que je récuse c'est la comparaison des "suiveurs "avec les non-nommés (mais fortement insinués quoi qu'on en dise) collaborateurs de jadis.

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Mon intervention n'avait qu'un but : rappeler que Lucie Aubrac ne s'était pas seulement engagée dans la résistance durant l'occupation mais qu'elle avait tout au long de sa vie et jusqu'à sa mort à 94 ans mené de nombreux combats (pour défendre les droits de l'Homme, les droits des femmes, les sans-papiers, etc.) et qu'elle utilisait bien le mot résistance quand elle appelait à lutter contre le système libéral actuel.

Voir aussi cette biographie de Lucie Aubrac sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_Aubrac

Début de cette biographie :

"Fille de viticulteurs bourguignons, elle réussit de brillantes études et passe avec succès le concours de l'École normale d'institutrice pour entrer dans l'enseignement. Par refus des contraintes et de l'uniforme de l'internat, elle décide pourtant de « monter » à Paris dès ses 17 ans pour gagner sa vie comme plongeuse dans un restaurant."

Merci Dominique, c'est vrai que lorque l'on parle de Lucie Aubrac, beaucoup ont tendance à rapporter ses actions à 39-40, pourtant sa résistance a commencé bien avant et s'est terminée bien après. je l'avais rencontrée, lorsque j'étais au collège, j'en garde encore aujourd'hui un souvenir qui me restera à jamais.

Citer à tort et à travers Lucie Aubrac et Jean Moulin ne relève pas d’un tic de langage, mais bien d’un choix délibéré.

Oui, mais pas celui que tu penses... En tout cas en ce qui me concerne. Je ne m'identifie pas, mais je garde en mémoire ce qu'elle nous avait dit, lors de son passage dans mon collège, et qui avait révélé en moi, l'envie de lutter contre l'injuste, le contraire aux droits de l'homme... Ce n'est pas pour autant que je diabolise l'ennemi, que je suis dans une optique binaire, comme tu sembles le prétendre.

Lorsque je me bats aux côtés de RESF, je me me bats pour le respect des droits de l'homme et pas contre quelqu'un en particulier, lorsque je me bats pour l'école, je me bats contre les inégalités, contre un système à deux vitesses, contre tellemnt de choses en fait et surtout pour mes élèves, pour mes enfants et un jour petits enfants...

Je ne sais pas si je suis claire.

Posté(e)
[

Qu'est-ce que c'est que ce ton que vous employez, là, Lets go, Namas et les autres ?

Qu'est-ce que vous avez tous à vouloir mettre Namas dans le même panier que Let's Go et les autres?

D'accord ses interventions sont courtes ...mais claires et pleines de bon sens. Et de ton pédant, je ne vois point.

Et puis, je pense que Let's Go sera d'accord pour lui octroyer une carte au club-bulle.

Merci :wink:. Let's go, je veux ma carte !

Posté(e)

Est-ce que c'est grave ce qui se passe dans l'éducation Nationale ? OUI

Est-ce que c'est à nous de décider de l'école à la place du gouvernement ? OUI, lorsque celui-ci n'en est pas capable !

J'ai passé 2 ans à l'IUFM à ma tortiller le cerveau à réfléchir à des choix pédagogiques. Analyse d'exercice, fabrication de fiche de prép...Au point où je me demandais parfois s'il ne fallait pas que je fabrique mes manuels.

Et là ? Passage d'évaluations CM2... Mon cerveau s'agite, utilise les réflexes de pédagogue longuement travaillés...Et là ? BUG !!!

Comment un enseignant digne de ce nom ne peut pas s'insurger contre une telle incohérence ? Il ne faut pas avoir de conscience professionelle pour ne pas s'insurger devant un tel document.

C'est comme si on demandait à un comptable d'utliser un logiciel qui fait des erreurs de calcul pour dresser le bilan comptable d'une entreprise !

Alors, devant de tels chefs incapables, il ne nous reste bien qu'une seule chose : prendre les choses en main car c'est d'enfants qu'il s'agit !

En tant que parent d'élève, je suis très contente que la maîtresse désobéisse afin de donner des gâteaux maison aux enfants, des bonbons régulièrement (malgré la directive passée sur les enfants obèses), les fasse sortir par temps de neige pour se lancer des boules même si elle prend le risque d'avoir un accident scolaire sur le dos et des représailles !

Mais tout ça n'est pas aussi simple...

:cry: Je pense aussi que beaucoup n'ont pas les épaules assez larges et aussi le temps pour s'investir dans la lutte.

Les conditions ne sont pas toujours faciles non plus. Mon inspectrice est une vraie furie : elle prend parfois le téléphone pour nous incendier et se venge en nous humiliant dans les inspections. Bon nombre de mes collègues se sont faire ratatiner en inspection parce qu'elles avaient ouvert leur g.... Et comme par hasard, elle inspecte tout le monde tous les 3 ans ! Des collègues ont muté rien que pour changer de circonscription !

Quant à l'Inspecteur d'académie, même le conseiller pédagogique dit que c'est un c...

Les collègues ? Dans une école éclatée de campagne, ce n'est pas facile de résister....Nous avons toutes moins de 35 ans et des enfants en bas âge qui nous prennent beaucop de temps.

Les parents ? Ils s'en fichent comme de leur première chemise de tout ça, ils ne savent même pas ce qu'est un RASED et ne savent même pas comment fonctionne une école ! Et ce n'est pas faute de discuter ! C'est seulement cette année que 3-4 semblent s'investir !

Finalement, les parents d'élèves ont le choix entre croire les enseignants (qui ont déjà mauvaise réputation) ou croire le gouvernement. Et il n'est pas facile de croire qu'un gouvernement soit aussi incompétent...surtout quand certains ont voté pour !

Le seul point positif est qu'avec cette histoire d'évaluation, un peu plus de parents vont peut-être enfin virer de notre côté en comprenant les abérrations générées par ce ministre.

Posté(e)

Je vous le disais plus tôt, j'étais la seule dans 2 écoles à boycotter. mais à force d'en parler, voici le coup de théâtre d'aujourd'hui, je suis tellement contente!!!

Je vous copie colle le mail envoyé par la directrice, j'enlève juste les noms des personnes figurant dans le mail :

Bonsoir, Des news de notre réunion avec les parents de CM2. Nous avons présenté les faits, la date des évaluations, le fait que beaucoup d'exercices concernent des notions pas encore vues. Ils nous ont demandé notre avis: nous avons proposé de ne faire passer que les exercices dont les leçons ont été faites et les autres en mai.Ils étaient apparemment déjà sensibilisés à ce sujet: une maman a même dit que les éval (et leurs corrections avec) sont sur Internet! Effectivement j'ai tout trouvé sur le site suivant: http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article63 Après réflexion entre eux, ils nous ont demandé de les reporter au mois de mai.Ils vont faire une lettre individuelle à l'IEN pour lui notifier leur refus de voir leurs enfants mis en difficulté. Ils vont nous en donner une copie pour info.Voilà: demain j'appelle Mme xxxxxxpour lui annoncer leur refus.à suivre doncBonne soirée

xxxxxxxx

Posté(e)
[

Qu'est-ce que c'est que ce ton que vous employez, là, Lets go, Namas et les autres ?

Qu'est-ce que vous avez tous à vouloir mettre Namas dans le même panier que Let's Go et les autres?

D'accord ses interventions sont courtes ...mais claires et pleines de bon sens. Et de ton pédant, je ne vois point.

Et puis, je pense que Let's Go sera d'accord pour lui octroyer une carte au club-bulle.

Merci :wink:. Let's go, je veux ma carte !

desolée c'est moi la présidente à qui tu dois faire la demande..

nanoue ce combat etant important pour toi je suis contente pour toi que tu aies réussi à faire changer d'avis ta collegue :wink:

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...