JOE Posté(e) 21 janvier 2009 Posté(e) 21 janvier 2009 L’abstraction lyrique (1945-1960) Ou l’art informel 1- références culturelles 1910-1920 = époque héroïque de l’histoire de l’art abstrait. 1920-1930 = phase expérimentale de l’application pratique des acquisitions précédentes mais l’art abstrait s’enlise. 1930-1940 = période de régression : systématisation de l’abstraction géométrique : elle a perdu sa valeur de quête d’absolue qu’elle avait avant avec Mondrian, Kandinsky ou Malevitch. Les artistes des années 30 n’ont vu que le côté géométrique sans en deviner le contenu. L’abstraction n’a alors plus de sens en art et en France, les peintres de l’après-guerre optent pour une expression plus libre, au graphisme inspiré qui s’oppose au formalisme géométrique. 1950= peinture abstraite gestuelle, pulsionnelle, calligraphique ou informelle qui rejettent le contrôle de la conscience. Ce mouvement né sous l’impulsion de Michel Tapié qui réunit des artistes dont la peinture possède des empâtements successifs : Jean Fautrier, Jean Dubuffet (hautes pâtes), Wols, Georges Mathieu, Hans Hartung. Et l’expression d’art lyrique est inventée par Georges Mathieu : c’est la mise en évidence de la tache, du signe et les artistes soulignent la notion de vitesse comme élément décisif de leur œuvre. Le geste pictural est un acte pur. Les œuvres ont donc une spontanéité du geste, refus de la figuration explicite et emploi d’une matériologie expressive. Subconscient et modernité vont de pair. 2- caractéristiques picturales - réaction contre l’abstraction géométrique - peinture gestuelle - Importance de la matière - Eclaboussure, l’accident deviennent éléments plastiques et garantissent la spontanéité - refus de la figuration explicite 3-œuvres de référence - Georges Mathieu (1921-…) Les Capétiens partout - Pierre Soulages (1919…) Peinture de 1956 - Hans Hartung (1904-1989) Peinture T54-16 4-pistes de travail - l’éclaboussure retravaillée : écraser le tube de peinture sur le canson noir et réaliser plusieurs taches. Retravailler la tache avec les doigts ou outils proposés (cure dents, coton tiges, pipettes…). Les taches sont travaillées par étirements rapides comme des flammes. Dessiner des graphismes rapides à l’aide de pipettes remplies de peinture blanche sur els éclaboussures obtenues. - pastels en liberté : réaliser une composition aux pastels qui occupe l’espace de la feuille. Tracer d’un geste ample et souple et exécuter le plus rapidement possible. Ne pas préméditer les formes. - la peinture noire dans tous ses états : •Le monotype pour débloquer le geste : étaler la peinture noire épaisse sur la plaque de verre. Poser une feuille de papier machine dessus avant séchage de la peinture. Réaliser avec un outil large une trace dans l’espace de la feuille sans lever l’outil. •La calligraphie à l’éponge : pour délier et amplifier le geste : réaliser sur une canson une trace à l’éponge mouillée et trempée de peinture noire. Inventer une signature avec leurs initiales. •Les trouées lumineuses : gouacher une feuille de bleu, rouge ou jaune. Laisser sécher. Recouvrir de gouache noire épaisse (ajouter du produit vaisselle à la peinture noire pour retarder lez séchage) et avant séchage, strier avec un petit carton rigide dans l’épaisseur de la pâte pour obtenir des trouées lumineuses.
Baltique Posté(e) 28 janvier 2009 Posté(e) 28 janvier 2009 Georges Mathieu, Les Capétiens partout : http://farm4.static.flickr.com/3138/265350...fd307eb.jpg?v=0 Georges Mathieu, La victoire de Derain : Pierre Soulage, 14 avril 1956 : Pierre Soulage, 10 août 1956 : Hans Hartung, T1954-18 :
MAF Posté(e) 6 février 2009 Posté(e) 6 février 2009 franchement, si je tombe sur une de ces oeuvres je ne saurais vraiment pas quoi en dire. Quelle interprétation avoir de ces tableaux? si quelqu'un peut me décoincer!
dindedu69 Posté(e) 7 février 2009 Posté(e) 7 février 2009 franchement, si je tombe sur une de ces oeuvres je ne saurais vraiment pas quoi en dire. Quelle interprétation avoir de ces tableaux?si quelqu'un peut me décoincer! A mon avis, ta réponse doit alors porter sur la technique, la matière même si ça ne se voit pas trop sur les photos (j'avais vu une expo Soulages, il ya quelques années et tu avais comme un jeu de rainurage pour accrocher la lumière) , le concept je dirais "l'art pour l'art" (voir titre du tableau de Hartung qui ne renvoit à rien) ... En fait, je pense pas que ce soit vraiment une interprétation qu'on te demanderait mais plutôt de voir si tu comprends ce qui est original, nouveau dans ce type d'oeuvre et la réflexion que ça apporte sur l'art. enfin je sais pas si ça t'aide...
MAF Posté(e) 9 février 2009 Posté(e) 9 février 2009 je vois ce que tu veux dire mais , sincèrement, j'espère ne pas avoir une oeuvre comme celles-ci. J'eesaie du coup de créer une séquence à partir "la victoire de dhérain" et j'avoue qu'elle me prend bien plus de temps que les précédentes! en tout cas, merci pour ton apport en art visuel qui est bien enrichissant!
dindedu69 Posté(e) 10 février 2009 Posté(e) 10 février 2009 Après je te comprends.. Malgré une formation en histoire de l'art, j'ai du mal avec l'art contemporain...
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