JOE Posté(e) 24 janvier 2009 Posté(e) 24 janvier 2009 1- références culturelles Léonard de Vinci avait déjà vu l’importance du concept dans l’art. Mais il ne remettait pas en question l’existence physique de l’œuvre. Art conceptuel : l’artiste préconise une attitude artistique qui ramène l’idée de l’esthétique à un choix mental plutôt qu’à une forme matérielle. Marcel Duchamp en est le précurseur. Son « porte bouteille » correspond à cette forme d’art qui propose une réflexion artistique à partir d’un objet banal. Le Ready-made donne la primauté de l’idée et conduit les artistes à considérer la formulation d’idées sur l’art comme un acte artistique à part entière. Duchamp vit à New York et est devenu la coqueluche des jeunes artistes. Les rapports entre l’art et la société sont de diverses natures : économiques, culturels, idéologiques. L’art est une marchandise qui fait l’objet d’un marché et de spéculations à l’intérieur d’un circuit « artiste/marchand/galerie/collectionneur/musée ». Joseph Kosuth demande que l’art ne soit plus traité comme une marchandise mais qu’il soit un soutien dans la société en tant qu’acte d’information et soit une valeur intrinsèque pour l’esprit humain. La mise en cause de la société conduit à la mise en cause de la nature et de la fonction de l’rat dans cette société. Les artistes conceptuels prennent de la distance par rapport à l’objet dans l’œuvre d’art ; cela aboutit à une activité artistique où l’utilisation du langage et de ses dérivés finit par être la condition nécessaire et suffisante à l’existence de l’œuvre. L’art se développe à l’intérieur de frontières de plus en plus indéterminées. Les minimalistes avaient déjà préparé le terrain en présentant un objet artistique neutre débarrassé de préoccupations esthétiques d’ordre plastique. L’objet dématérialisé dérive directement de la sculpture minimaliste et des noms résonnent dans les deux camps : Robert Morris, Daniel Buren, Sol LeWitt. 2- caractéristiques picturales - seul compte le concept présenté le plus objectivement possible - refus de l’esthétisme - les idées se présentent sous forme de déclarations, citations ou exposés : mots écrits sur les murs de galeries, textes illustrés, petits livres - mise en scène du corps de l’artiste dans le happening, évènement éphémère sollicitant le public. 3-œuvres de référence - On kawara (1932…) série d’aujourd’hui, 1966 - Robert Morris (1931…) card file -Joseph Kosuth (1945…) une et trois chaises (1965) 4-pistes de travail Quand le mot fait figure : relever les couleurs d’un paysage de haut en bas sur une carte postale ou dans un livre de géographie. Peindre ces couleurs en bandes régulières de 3 cm de large. Répéter plusieurs fois le même ensemble de couleurs. Séparer par un trait noir à la règle. Ecrire au feutre sur els bandes peintes, une phrase relative à l’élément de paysage représenté par la couleur (bleu=ciel…) De la forêt au concept de forêt : ramasser un rondin d’arbre, des feuilles d’arbres. Laisser sécher les feuilles. Prélever par frottage l’empreinte du rondin. Faire des tampons avec des feuilles pour faire des empreintes. Dessiner dessus des empreintes d’animaux. Ecrire des mots suggérés par la forêt avec l’ordinateur, les imprimer sur transparent et poser le transparent sur le dessin.
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