Ally06 Posté(e) 11 mars 2009 Posté(e) 11 mars 2009 Effectivement, ce sujet provoque le débat.Je pense qu'il y a un peu de vrai partout. Effectivement, quand on passe Cafipemf, il y a cooptation par l'IEN. A partir du moment où l'on est PEMF (ou IMF) on est amené à travailler avec les circo, les conseillers pédas etc. Donc, il est évident que ceux-ci aient leur mot à dire. Ensuite c'est loin d'être suffisant. L'épreuve est difficile et nécessite de la préparation. Le Cafipemf valide surtout des capacités d'analyse et de recul sur les pratiques pédagogiques. Et là, on peut supposer qu'avec 5 ans d'ancienneté l'examen est accessible (mais si à y regarder de plus près, les candidats de cette ancienneté sont rares...) Je pense aussi que la préparation à l'examen, pour peu qu'elle soit sérieuse, permet d'apprendre beaucoup sur sa pratique de classe. C'est un examen qui ne laisse pas indemne dans le sens où on a pris du recul sur pas mal d'éléments la classe et on a pu approfondir différents domaines. Je pense que l'examen risque d'évoluer car si l'on demande des mémoires universitaires aux futurs enseignants, il est évident qu'à l'avenir, les mémoires de Cafi vont devenir eux-aussi universitaires... de master I ou II Le Cafipemf ouvre aussi sur des postes de conseillers péda. Et là, je ne suis pas trop d'accord avec ce que j'ai lu plus haut. Si un conseiller péda "s'assoit sur ses convictions" c'est qu'il n'est pas à sa place. C'est l'IEN le garant de l'institution et des textes... Pas le CP ! Il n'a qu'à laisser son boulot à l'IEN même si ce n'est pas toujours facile. Mais son rôle n'est pas d'aller prêcher la bonne parole ministérielle à tout prix! Donc, passer le Cafipemf, oui, il faut y aller. Il faut s'y préparer. Un bon début est déjà d'être MAT pendant quelques années histoire de voir si cela nous plaît d'être observé, disséqué, et d'expliquer sa pratique. je partage tout à fait ton avis
lili607 Posté(e) 15 mars 2009 Posté(e) 15 mars 2009 Effectivement, ce sujet provoque le débat.Je pense qu'il y a un peu de vrai partout. Effectivement, quand on passe Cafipemf, il y a cooptation par l'IEN. A partir du moment où l'on est PEMF (ou IMF) on est amené à travailler avec les circo, les conseillers pédas etc. Donc, il est évident que ceux-ci aient leur mot à dire. Ensuite c'est loin d'être suffisant. L'épreuve est difficile et nécessite de la préparation. Le Cafipemf valide surtout des capacités d'analyse et de recul sur les pratiques pédagogiques. Et là, on peut supposer qu'avec 5 ans d'ancienneté l'examen est accessible (mais si à y regarder de plus près, les candidats de cette ancienneté sont rares...) Je pense aussi que la préparation à l'examen, pour peu qu'elle soit sérieuse, permet d'apprendre beaucoup sur sa pratique de classe. C'est un examen qui ne laisse pas indemne dans le sens où on a pris du recul sur pas mal d'éléments la classe et on a pu approfondir différents domaines. Je pense que l'examen risque d'évoluer car si l'on demande des mémoires universitaires aux futurs enseignants, il est évident qu'à l'avenir, les mémoires de Cafi vont devenir eux-aussi universitaires... de master I ou II Le Cafipemf ouvre aussi sur des postes de conseillers péda. Et là, je ne suis pas trop d'accord avec ce que j'ai lu plus haut. Si un conseiller péda "s'assoit sur ses convictions" c'est qu'il n'est pas à sa place. C'est l'IEN le garant de l'institution et des textes... Pas le CP ! Il n'a qu'à laisser son boulot à l'IEN même si ce n'est pas toujours facile. Mais son rôle n'est pas d'aller prêcher la bonne parole ministérielle à tout prix! Donc, passer le Cafipemf, oui, il faut y aller. Il faut s'y préparer. Un bon début est déjà d'être MAT pendant quelques années histoire de voir si cela nous plaît d'être observé, disséqué, et d'expliquer sa pratique. je partage tout à fait ton avis Je suis quand même rassurée de lire une vision optimiste de la fonction d'IMF. J'ai fait mes débuts cette année en tant qu'IMF alors évidemment quand on débute et que l'on assume une fonction qui nous plait vraiment, tout est tout beau, tout rose (j'entends déjà ceux qui répliquent: on en reparlera dans 5 ou 10 ans!!!). J'ai passé le cafipemf l'an passé, oui, il faut l'avouer, c'est une année très difficile où l'on met entre parenthèses sa vie de famille et ses loisirs mais quelle richesse! La formation dispensée était variée, les intevenants de qualité, dans mona cadémie il faut pouvoir y consacrer ses mercredis mais ce sacrifice (enfin pour ma part, c'était surtout un sacrifice pour les enfants) en vaut la peine. Mon poste a provisoirement évolué en poste d'IMF pour me permettre d'assumer ces fonctions cette année, cela répondait aux besoins de la circo et me convenait tout à fait. Certes, je ne sais pas si je pourrais continuer l'an prochain mais je ne regrette pas cette année de stress, cela m'a permis d'analyser mes pratiques de classe et d'enrichir les situations proposées aux élèves. Nous devenons très critiques et ceci au profit des élèves. Alors je n'aurais qu'un mot, si cela te tente vraiment, fais-le car l'enrichissement est énorme!
delboé Posté(e) 23 mars 2009 Posté(e) 23 mars 2009 Bonjour à tous, Voici un site pour lequel vous devriez avoir de l'intérêt... http://cafipemf59.free.fr MON SITE Bon courage à ceux qui se dirigent dans cette voix et pas de quoi en faire un fromage, vous pourrez continuer votre vie d'avant. Quelques heures à y consacrer, mais rien d'abominable: cette année, j'ai passé le CAFIPEMF, créé ce site, prépare mon mariage, gère mon site de classe, fais mes travaux à la maison (car le bébé arrive en Juin), continue à voir mes amis et... promets de reprendre le sport tous les jours ... et je fais mes 10 heures de sommeil! Peut-etre ai-je fait une croix sur le petit film du soir mais bon... de temps en temps, je me donne quelques libertés. Tout est une question d'équilibre, comme dirait Francis! à bientôt et bons projets! Grégory Pour estimation et c'est très personnel: préparation de l'admissibilité: environ 20 heures préparation du mémoire: - lectures et recherches: environ 50 heures - écritures et ré ré ré écritures: idem préparation de la critique de leçon (à la maison, car le CP vous emmène un peu partout vous balader): comptez 20 heures pour avoir des billes. Voilà... rien de généralisable mais ça permet de relativiser. En cumulant et en ramenant à la semaine sur une année d'école soit 36 semaines, ça représente environ 4HOO de boulot par semaine (je vous laisse faire le calcul pour le quotidien). N'écoutez pas ceux qui vous diront que l'on ne vit plus l'année du CAFIPEMF... c'est juste une question d'organisation. On m'a fait le même coup à chaque fois que j'ai passé un exam: les anciens sont là pour vous rappeler que leur place vaut chère, qu'ils se sont saignés au quatre veines pour en arriver là... . C'est vieux comme le monde! Restent la motivation, les capacités, la disponibilité évidemment... à bientôt
Cédric45 Posté(e) 26 mars 2009 Posté(e) 26 mars 2009 Oups! Je suis surpris... Je ne sais pas comment tu as fait. Pour ma part, quand je l'ai passé, j'ai bossé énormément. Je dirais que mon rythme hebdo tourne déjà à 40-45 heures, donc je travaillais bien 20 heures de plus... Toutes les semaines, y compris les vacances, pendant une année civile... Enfin, après c'est une question personnelle. J'ai pris cette année comme une année de formation. J'ai approfondi beaucoup de domaine au niveau théorique, vérifié les aspects pratiques dans ma classe etc. Bref, je n'ai rien laissé au hasard. Mais, il est vrai qu'on entend tout. Cela dépend de la capacité de travail, de l'organisation, du vécu pédagogique, du stress...
delboé Posté(e) 28 mars 2009 Posté(e) 28 mars 2009 Salut Cédric, Plus de 1000h. pour préparer le CAFIPEMF... A mon tour d'être étonné. Les maîtres qui passent le CAFIPEMF sont a priori des bosseurs. En tous cas des collègues reconnus pour une pratique pédagogique et didactique de qualité, qu'ils ont accumulée au fil du temps. Le CAFIPEMF ne me semble pas être une formalité mais demande : - pour les séances en classe, d'avoir bien ficelé la progression et la séance présentée... rien de bien plus important que d'habitude... Personnellement, j'ai présenté une séance Ermel en maths (que j'avais personnalisée: contextualisation, différenciations) et une séance d'EPS (sport co: ultimate). Il faut évidemment être calé d'un point de vue didactique. J'ai donc relu et retenu l'essentiel de la didactique des décimaux au cycle III (et non 20 bouquins de didactiques toutes matières et tous cycles confondus) en me référant au guide Ermel et quelques sites Internet. Puis, même démarche en sports co. J'ai évidemment relu les IO (mais spécifiquement pour les séances citées). à mon sens, rien ne sert de s'éparpiller. Donc, oui, environ 20 heures réellement pour le CAFIPEMF, le reste, c'est du travail habituel. - pour le mémoire, c'est plus compliqué. On passe notre temps à recadrer le sujet, faire des allers/retours... etc.. donc oui, ça mérite bien une bonne centaine d'heure tout compris. - Pour la soutenance, pas grand chose à faire si on a bien préparé le mémoire. Il reste en effet à anticiper les questions du jury éventuellement et dans la mesure du possible. - Pour la critique de leçon (oh !que je n'aime pas cette expression...): Le niveau et la discipline sont annoncés! Il convient de se préparer une grille d'analyse, de lire les IO et quelques aspects didactiques. La pédagogie est transférable à mon sens. Alors je veux bien que la quantité de travail soit à individualiser mais trop de boulot tue le boulot, trop d'infos tue l'info si vous voulez mon avis. Les enfants, les stagiaires,les collègues, le jury ont besoin d'avoir en face d'eux des gens équilibrés, bien dans leur peau, plutôt qu'un puit de savoir. Alors, lancez-vous sans dramatiser! Ca n'est qu'un certificat d'APTITUDE et non de certitude... Point de super-héros, juste des référents, des collègues qui me permettent de réfléchir à mes propres pratiques, capables de m'écouter et éventuellement de me donner des pistes... à bientôt Greg (Mon site)
Cédric45 Posté(e) 30 mars 2009 Posté(e) 30 mars 2009 Alors je veux bien que la quantité de travail soit à individualiser mais trop de boulot tue le boulot, trop d'infos tue l'info si vous voulez mon avis. Les enfants, les stagiaires,les collègues, le jury ont besoin d'avoir en face d'eux des gens équilibrés, bien dans leur peau, plutôt qu'un puit de savoir.Alors, lancez-vous sans dramatiser! Ca n'est qu'un certificat d'APTITUDE et non de certitude... Point de super-héros, juste des référents, des collègues qui me permettent de réfléchir à mes propres pratiques, capables de m'écouter et éventuellement de me donner des pistes... Oui, mais, il est vrai que je me suis attardé sur pas mal de trucs... Bon, un peu par pur plaisir parfois, mais j'y ai appris beaucoup de choses et je ne regrette pas!! D'un autre côté, si on veut pouvoir répondre au mieux aux attentes des collègues, il me semble qu'il est aussi intéressant d'avoir des connaissances élargies. Ce n'est pas pour autant qu'on les étale à tout va (je crois que c'est plus lié au caractère de chacun), mais on les distille à qui en a besoin et en fonction des demandes. Je pense que c'est se méprendre sur le travail de formateur (PEMF ou CPC) que de croire que tout vient comme cela. On est obligé de se mettre constamment à la page et de pouvoir justement, faire le lien entre la théorie et la pratique concrète, avec de vrais élèves et de vrais problèmes. Quand on se retrouve face à des PE2 ou des NT1 qui sont dans l'urgence, il faut parfois donner du concret, du tout prêt, "éteindre l'incendie pour mieux rebâtir la maison"... Et là, sans les connaissances, difficile de réagir. Quant à l'examen, je suis d'accord, il faut y aller en étant bien au clair sur soi et en forme. C'est une épreuve où en général, le jury teste les aptitudes du candidat à réagir (mais là, il semble que d'un département à l'autre les exigences soient différentes...)
FredSXM Posté(e) 31 mars 2009 Posté(e) 31 mars 2009 Salut a tous, Difficile, pour moi oui: deux annees a bosser, meme si je faisait deja partie de l'equipe de circo (mission PRESTE), Interet: Enorme! Il nous donne du recul sur notre pratique et le systeme en general. Utilite: oui et non. Oui parce que j'ai ete PEMF aupres de mon IEN et j'avais des missions tres interessantes. Non parce que je pensais que ca me faciliterai la tache pour trouver des postes a l'etranger et on s'appercoit que le diplome et necessaire mais pas reconnu a sa juste valeur. Par exemple je postule actuellement pour etre coordonnateur pedagogique aupres du consulat de France en Louisiane, et meme si les missions correspondent a celle d'un PEMF et bien, il est indique clairement qu'on preferera un professeur certifie. Dommage . Bilan Passez le je pense que ca vaut le coup. A+ Fred
delboé Posté(e) 2 avril 2009 Posté(e) 2 avril 2009 Bonjour Cédric, Je partage ton point de vue. La différence, c'est que je me suis préparé à tout ça sur la durée, une sorte d'auto-formation continu. Rares sont les candidats sérieux qui décident de réfléchir du jour au lendemain... C'est une démarche qui fait souvent partie de soi depuis longtemps, qui aboutit et demande une formalisation. Pour ceux qui se disent "tiens, je ferais bien autre chose!", il y a d'autres parcours possibles, non? Quant aux disparités selon les départements, ça me semble tout à fait discutable. Les jurys sont présidés par un IA ou un IA adjoint, personnel très mobile ayant souvent connus plusieurs départements. Je ne vois pas en plus ce qui justifierait de telles différences. Mais c'est bien connu, tous les ch'ti sont limités, les corses terroristes et les parisiens prétentieux. Quant à moi qui habite le pas-de-calais, en plus d'être ch'ti, je conduis comme un pied! Allez, soyons sérieux... à plus Grégory NB: Je pense que le sujet initial a un peu dévié... Mon point de vue est SIMPLE sur le sujet: Celui qui réfléchis à ces pratiques, y mêle comme dit Cédric théorie et pratique, doit réussir dans ce projet CAFIPEMF. Il devra néanmoins avoir une approche plus formelle, pour se concentrer sur les exigences de l'examen. Cela demande du temps (un peu) et de la motivation.
Kikie Posté(e) 5 avril 2009 Posté(e) 5 avril 2009 Je me permets de me joindre au débat car j'ai pour projet de passer le CAFIPEMF l'an prochain. j'aurai alors 6 ans de pratique. Plusieurs choses, pourtant, pourraient jouer contre moi : - Je n'ai été inspectée qu'une seule fois (en T2) et à ce moment-là je ne pensais pas à cet examen. L'idée m'est donc venue toute seule, sans qu'elle me soit soufflée par un IEN. - Je ne suis pas une dingue du travail. j'ai toujours privilégié ma vie perso même si je me donne beaucoup de mal pour arriver à ce que je veux dans ma pratique de classe. J'ai très peu de temps pour lire des ouvrages théoriques et quand je le fais, j'ai toujours cette impression que tout n'est que question de bon sens... En lisant vos réactions, j'ai l'impression que le CAFIPEMF est réservé à des personnes très organisées, très rigoureuses, qui ne laissent rien au hasard. Je ne me reconnais pas dans ces descriptions car pour moi, cet examen est avant tout un projet professionnel né d'une envie personnelle d'aider et de conseiller de jeunes enseignants ayant connu les mêmes doutes et les mêmes questionnements que moi. Certes, je ferai ce qu'il faut pour y arriver, même si je ne réussis pas du premier coup, mais je préfère penser que cette mission est ouverte à tous ceux qui sont passionnés et en ont la volonté, quelle que soit leur méthode de travail.
delafosse Posté(e) 6 avril 2009 Posté(e) 6 avril 2009 Je me permets de me joindre au débat car j'ai pour projet de passer le CAFIPEMF l'an prochain. j'aurai alors 6 ans de pratique. Plusieurs choses, pourtant, pourraient jouer contre moi :- Je n'ai été inspectée qu'une seule fois (en T2) et à ce moment-là je ne pensais pas à cet examen. L'idée m'est donc venue toute seule, sans qu'elle me soit soufflée par un IEN. - Je ne suis pas une dingue du travail. j'ai toujours privilégié ma vie perso même si je me donne beaucoup de mal pour arriver à ce que je veux dans ma pratique de classe. J'ai très peu de temps pour lire des ouvrages théoriques et quand je le fais, j'ai toujours cette impression que tout n'est que question de bon sens... En lisant vos réactions, j'ai l'impression que le CAFIPEMF est réservé à des personnes très organisées, très rigoureuses, qui ne laissent rien au hasard. Je ne me reconnais pas dans ces descriptions car pour moi, cet examen est avant tout un projet professionnel né d'une envie personnelle d'aider et de conseiller de jeunes enseignants ayant connu les mêmes doutes et les mêmes questionnements que moi. Certes, je ferai ce qu'il faut pour y arriver, même si je ne réussis pas du premier coup, mais je préfère penser que cette mission est ouverte à tous ceux qui sont passionnés et en ont la volonté, quelle que soit leur méthode de travail. Bonjour à tous Je me permets de te répondre Kikie rassure toi tu peux réussir en étant T6 et pas trop organisé attention à l'être quand même un peu pour passer l'épreuve.En effet j'ai passé l'admissibilité cette année ( je suis t6) et j'ai reporté à l'année prochaine l'admission , tout faire en une année me semblait difficile et le calendrier dans l'ain est très resséré. Si tu es motivée lance-toi!!Surtout que pour le moment on peut encore passer cet exam. Bon courage
delboé Posté(e) 6 avril 2009 Posté(e) 6 avril 2009 Bonjour, A mon avis, en terme d'organisation, il faut l'être davantage pour le fonctionnement de la classe que pour cet exam. Lors d'une inspection classique, l'IEN regarde les documents administratifs, professionnels, les cahiers d'élèves.. etc.. Pour l'admissibilité, cela ne demande que 2 prep et 2 progressions... Donc, à mon sens, l'organisation n'est pas la qualité première d'un candidat au CAFIPEMF. Par contre, il me semble difficile d'en rester au simple "bon sens", qui est une qualité essentielle j'en conviens (mais tellement subjectif...). L'analyse et les propositions d'un EMF, d'un conseiller péda doivent être fondées: - sur des pratiques, et là l'expérience et le bon sens peuvent être des points d'appui - sur la théorie, car elle permet des généralisations qui fondent les propos et évite les "moi je..." - sur les instructions officielles, car le formateur est avant tout un représentant de l'institution. Penser qu'il existe un bon sens laisse entendre qu'il y aurait un mauvais sens, non? Le bon sens s'apprendrait-il dans ce cas? Le MAT partage des expériences et son bon sens, ainsi que son expérience. Le formateur de métier (car c'est bien un nouveau métier!) doit aller plus loin à mon sens (peut-etre mauvais???). Personnellement, mes lectures m'ont permis des remises en question, une meilleure analyse, et au final de mieux connaître et construire ma "personnalité pédagogique". J'ai croisé des collègues qui avaient loupé l'exam. Ils sont arrivés devant le jury avec trop de certitudes et ont adopté une attitude de défense car leur argumentation s'appuyait exclusivement sur leur "bon sens". Ils n'attendent pas des supermen de la péda et de la didactique, mais plutôt un collègue capable de mettre en place une séance s'appuyant sur des fondements théoriques (dida) et institutionnels. Aussi connaitra t-il les limites de sa démarche, évaluera pour chacun l'atteinte de son objectif à l'issue de sa séance, fera des propositions... Un minimum de culture du métier est donc requis, et de bonnes compétences relationnelles, de communication. Pour les lectures, dirige-toi vers les auteurs qui font autorité (Meirieu, Astolfi, Marie Bart, Perrenoud...) et commence par des articles, des synthèses de conférences, moins lourds à lire et qui résume souvent la pensée de leurs auteurs. Je peux également te conseiller le bouquin de J. Houssaye qui propose une série d'articles, d'auteurs différents. Le corpus est organisé en 3 chapitres, construit sur la base du triangle pédagogique. Une référence! (voir sur le site cafipemf59) Si tu as 6 ans de métier, il semblerait que la deuxième inspection approche... Il peut être intéressant de savoir que tu as le soutien de ton IEN, qui fera partie du jury et l'influencera nécessairement. Voilà... et comme je le disais plus haut, tu pourras continuer à avoir d'autres priorités en assimilant bien ce que l'on attend de toi. à bientôt Grégory
Kikie Posté(e) 29 avril 2009 Posté(e) 29 avril 2009 J'ai décidé de préparer le CAFIPEMF dès la rentrée prochaine, sans attendre ma seconde inspection... Mon IEN est en arrêt maladie pour le moment de toute façon et on ne sait pas s'il sera toujours là l'an prochain. Bref, tout est toujours tellement alléatoire...autant se lancer tant qu'on se sent encore "prêt" ! Du coup, je me dis que mon inspection pourrait arriver en tout début d'année, justement avant les dates d'inscription au CAFIPEMF, pour que l'IEN en place voit un peu le travail que je peux fournir et donner son avis. C'est vrai que je me prendrais une grande claque si on me disait à ce moment-là qu'il serait bon pour moi d'attendre un peu !!!
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