audrey1983 Posté(e) 28 février 2009 Posté(e) 28 février 2009 "Reconnaître et utiliser les degrés de l'adjectif et de l'adverbe (comparatif et superlatif) " programmes CM2.... Sur quoi s'appuyer ? que travailler ? je n'ai rien trouvé dans tous mes manuels....
dhaiphi Posté(e) 28 février 2009 Posté(e) 28 février 2009 En vocabulaire : beau, superbe, magnifique, etc... En grammaire :adverbe de quantité (très, trop, assez, etc...)
persiflette Posté(e) 1 mars 2009 Posté(e) 1 mars 2009 "Reconnaître et utiliser les degrés de l'adjectif et de l'adverbe (comparatif et superlatif) "programmes CM2.... Sur quoi s'appuyer ? que travailler ? je n'ai rien trouvé dans tous mes manuels.... L'adjectif, employé "tel quel", est au degré positif. Cet enfant est beau. Le comparatif de l'adjectif prend 3 formes (plus que, aussi que, moins que) Comparatif de supériorité : Cet enfant est plus beau que son frère. Comparatif d'égalité : Il est aussi grand que moi. Comparatif d'infériorité : Il est moins bête qu'il n'y paraît. Cela vaut pour l'adverbe : Il court vite (plus vite, aussi vite, moins vite que moi) Le superlatif de supériorité est "Le plus de" François est le plus grand de la classe" (ou le plus petit, ce n'est pas le sens qui est en jeu, mais la tournure grammaticale, il a le degré de petitesse plus élevé) Le superlatif d'infériorité est le moins de : Ce livre est le moins intéressant de tous ceux que j'ai lus. Intéressons-nous à présent au degré dit absolu. Il peut être "haut, moyen, bas" avec des nuances. Ce livre est intéressant. Positif Ce livre est très (fort, extrêmement) intéressant (haut degré, encore appelé superlatif absolu) Ce livre est assez intéressant (degré moyen) Ce livre est peu intéressant (bas degré) degrés intermédiaires : assez peu, pas très Il y a encore un degré excessif : trop difficile, trop peu difficile. Certains adjectifs ou adverbes ont des comparatifs et superlatifs irréguliers. Bon, meilleur, le meilleur mauvais, pire, le pire Petit, moindre, le moindre (coexistant avec plus petit) Bien, mieux, le mieux (etc) Voilà ce que recouvrent les termes "degrés de l'adjectif"
Neoprof Posté(e) 1 mars 2009 Posté(e) 1 mars 2009 Persiflette a été très claire et synthétique. Je peux ajouter que parmi les textes qui regroupent plusieurs degrés de l'adjectif, il y a cet extrait de Chrétien de Troyes (Yvain ou le chevalier au lion), et qui peut servir d'exercice : [Le Roi Arthur veut aller dans la forêt Brocéliande pour affronter et vaincre le chevalier Esclados. Mais le chevalier Yvain veut accomplir cet exploit seul. Il part donc avant le roi...] Puis il alla jusqu’à la fontaine. Là il vit tout ce qu’il voulait voir. Sans s’arrêter ni s’asseoir, il versa sur le perron toute l’eau du bassin. Aussitôt, le vent et la pluie se levèrent. Il fit le temps qu’il devait faire, et quand Dieu ramena le soleil, les oiseaux vinrent sur le pin et firent entendre au-dessus de la fontaine périlleuse, leur grande joie. Mais avant qu’ils aient terminé, le chevalier ennemi vint, plus ardent que la braise, avec le même bruit que s’il chassait un cerf. Dès que les deux chevaliers s’aperçurent, ils s’approchèrent et ils donnèrent l’impression de se haïr à mort. [...] Jamais deux chevaliers ne furent si avides de hâter leur mort. [...] La durée de cette bataille si violente et si difficile est incroyable. Mais tous les deux sont si courageux qu’à aucun prix l’un ou l’autre ne cèderait du terrain avant d’avoir tué son adversaire. Ils ont agi avec d’autant plus de noblesse qu’ils n’ont jamais blessé ni mis à mal leurs chevaux, car ils ne le voulaient pas et trouvaient cela indigne. Ils se tinrent toujours à cheval et n’en descendirent jamais, ce qui rendit le combat encore plus beau. A la fin, Yvain brisa le heaume du chevalier. Le coup étourdit et affaiblit celui-ci, qui eut peur, car il n’en avait jamais reçu de si violent. Sous son casque, il a la tête fendue jusqu’à la cervelle : les mailles de son haubert blanc en sont teintées, ainsi que de son sang. Il ressentit une douleur si grande qu’il faillit défaillir. Il a raison de vouloir fuir car il se sent blessé à mort, il est donc inutile de se défendre. Aussi dès qu’il a repris ses esprits, il s’enfuit vers sa demeure. Le pont levis est baissé, la porte grande ouverte. Yvain éperonne de toutes ses forces. Comme le gerfaut qui poursuit rapidement la grue, il s’approche tout près du chevalier. Il croit le tenir mais ne le touche pas : celui-là fuit et celui-ci est tellement proche de lui qu’il peut presque le prendre dans ses bras. Si Yvain ne parvient pas à le rattraper, il est si près de lui qu’il peut l’entendre se plaindre. Mais le chevalier cherche toujours à fuir tandis que l’autre s’évertue à le rattraper [...] Yvain a suivi le chevalier jusqu’à la porte de son château. Ils y sont entrés ensemble. Dans les rues, ils n’ont trouvé ni homme ni femme. A toute bride ils arrivent tous les deux jusqu’à la porte du palais. Celle-ci est haute et large, mais elle a une ouverture si étroite que les deux hommes sur leurs chevaux ne pourraient, sans ennui ni sans grand mal, y entrer en même temps. [...] Le passage était aussi étroit qu’un sentier. Le chevalier s’y est enfoncé avec prudence. Yvain, follement, lui court après à vive allure et il s’approche de si près qu’il s’accroche à l’arçon de derrière. [...] Comme un diable de l’enfer, la herse descend, atteint par derrière la selle et l’animal et tranche tout en deux. Mais, dieu merci, elle ne toucha pas Yvain, si ce n’est qu’elle le griffa au ras du dos et qu’elle trancha les deux éperons ensemble au ras des talons. Il tomba tout effrayé. Le chevalier blessé à mort lui échappa de cette façon : derrière il y avait une autre porte pareille à la première. Le chevalier s’enfuit par là et la porte retomba après lui. Yvain fut prisonnier. [...] Mais sa plus grande douleur était de ne pas savoir de quel côté était allé le chevalier.
gedai Posté(e) 22 novembre 2009 Posté(e) 22 novembre 2009 Je rajoute un document fait pour des élèves allemand/français ou que allemand, bref... la leçon du début peut servir ainsi que les premiers exercices. http://www.wolfgangsteveker.de/dec/dec3_2ab_steveker.pdf
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