FannyW Posté(e) 17 mars 2009 Posté(e) 17 mars 2009 En effet, chacun choisit... Que certains (sûrement les mêmes qui disent (éhontément) que le privé et le public, c'est kif-kif) soient choqué(e)s vis à vis des messages de ceux qui s'avouent honnêtement choqués, ne me choque pas plus que cela. Les arguments peuvent être légitimes dans le message initial, mais soulèvent quand même un point gênant (mis en exergue par une intervenante (avec l'inénarrable métaphore de la descente du nuage)) : laissons aux autres les stigmates d'une école publique bafouée par les suppressions de classes (là ou le privé, quant à lui, peut se permettre de maintenir les siennes dans des conditions identiques voire pires)... C'est cela qui me choque! Il faut se battre pour que le privé cesse de tirer les marrons du feu au détriment de l'école publique! Ensuite, on parlera d'égal à égal. Maintenant, sur mon humble avis (que beaucoup ont déjà compris, je présume), je fais confiance en l'école publique et NOUS nous battrons pour que l'école de la république et sa merveilleuse laïcité puisse accueillir tous les enfants et donc les nôtres dans un parfait mélange lié à la société. Mais faut aller jusqu'au bout : Faudra pas venir pleurer quand ton poste sautera (dans les pires conditions, tant qu'à faire) parce que certains parents penseront "Regardez, ma bonne dame, même l'instit (les gens ont du mal à dire P.E) met ses enfants dans le privé, c'est dire sa confiance en le système public" et au moindre "pet de travers" ou "consumérisme" ou "appelez cela comme vous voulez", ils opteront pour un choix identique sans aucun remord (si tant est qu'ils puissent en avoir un).
Betba Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Je connais même plusieurs enseignants ne scolarisant pas leurs enfants Toujours sur le coup, Betba ! :bleh: nan mais c'est vrai en plus, c'est assez "interrogeant" d'ailleurs
gihem Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Maintenant, sur mon humble avis (que beaucoup ont déjà compris, je présume), je fais confiance en l'école publique et NOUS nous battrons pour que l'école de la république et sa merveilleuse laïcité puisse accueillir tous les enfants et donc les nôtres dans un parfait mélange lié à la société. Mais faut aller jusqu'au bout : Faudra pas venir pleurer quand ton poste sautera (dans les pires conditions, tant qu'à faire) parce que certains parents penseront "Regardez, ma bonne dame, même l'instit (les gens ont du mal à dire P.E) met ses enfants dans le privé, c'est dire sa confiance en le système public" et au moindre "pet de travers" ou "consumérisme" ou "appelez cela comme vous voulez", ils opteront pour un choix identique sans aucun remord (si tant est qu'ils puissent en avoir un). Je suis dans le même état d'esprit que toi.
matelot Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 En effet, chacun choisit...Que certains (sûrement les mêmes qui disent (éhontément) que le privé et le public, c'est kif-kif) soient choqué(e)s vis à vis des messages de ceux qui s'avouent honnêtement choqués, ne me choque pas plus que cela. C'est flou...
matelot Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Les arguments peuvent être légitimes dans le message initial, mais soulèvent quand même un point gênant (mis en exergue par une intervenante (avec l'inénarrable métaphore de la descente du nuage)) : laissons aux autres les stigmates d'une école publique bafouée par les suppressions de classes (là ou le privé, quant à lui, peut se permettre de maintenir les siennes dans des conditions identiques voire pires)...C'est cela qui me choque! Il faut se battre pour que le privé cesse de tirer les marrons du feu au détriment de l'école publique! Ensuite, on parlera d'égal à égal. Connais-tu le fonctionnement des suppressions de postes?... Qui est moins égal que l'autre?...
Betba Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Ce qui me trouble c'est qu'il est notoirement connu (et prouvé) que les enfants d'enseignants sont ceux qui contournent le plus la carte scolaire... je vis dans un quartier populaire de Lille, les écoles ont un niveau trés bas et étrangement, TOUS les enseignants que je connais - à l'exception d'une maitresse de CM2 - qui vivent dans ce quartier n'y scolarisent pas leurs enfants, soit qu'ils les laissent dans le public mais ailleurs, soit qu'ils les mettent dans le privé pour éviter les écoles (et surtout le collège) du quartier. Alors crier au loup quand un enseignant du public inscrit ses enfants dans le privé me parait un peu facile quand vos propres enfants ne sont pas dans les écoles craignos (bon, là ce n'est pas la raison de l'inscription dans le privé mais ça existe aussi)
Breizhonig Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 En effet, chacun choisit...Que certains (sûrement les mêmes qui disent (éhontément) que le privé et le public, c'est kif-kif) soient choqué(e)s vis à vis des messages de ceux qui s'avouent honnêtement choqués, ne me choque pas plus que cela. Les arguments peuvent être légitimes dans le message initial, mais soulèvent quand même un point gênant (mis en exergue par une intervenante (avec l'inénarrable métaphore de la descente du nuage)) : laissons aux autres les stigmates d'une école publique bafouée par les suppressions de classes (là ou le privé, quant à lui, peut se permettre de maintenir les siennes dans des conditions identiques voire pires)... C'est cela qui me choque! Il faut se battre pour que le privé cesse de tirer les marrons du feu au détriment de l'école publique! Ensuite, on parlera d'égal à égal. Maintenant, sur mon humble avis (que beaucoup ont déjà compris, je présume), je fais confiance en l'école publique et NOUS nous battrons pour que l'école de la république et sa merveilleuse laïcité puisse accueillir tous les enfants et donc les nôtres dans un parfait mélange lié à la société. Mais faut aller jusqu'au bout : Faudra pas venir pleurer quand ton poste sautera (dans les pires conditions, tant qu'à faire) parce que certains parents penseront "Regardez, ma bonne dame, même l'instit (les gens ont du mal à dire P.E) met ses enfants dans le privé, c'est dire sa confiance en le système public" et au moindre "pet de travers" ou "consumérisme" ou "appelez cela comme vous voulez", ils opteront pour un choix identique sans aucun remord (si tant est qu'ils puissent en avoir un). J'ai du lire au moins quatre fois ta deuxième phrase pour la comprendre Je suis plutôt d'accord même si je n'ai pas encore d'enfants (donc c'est facile d'avoir des principes ).
Merlinette Ozyamski Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Ce qui me trouble c'est qu'il est notoirement connu (et prouvé) que les enfants d'enseignants sont ceux qui contournent le plus la carte scolaire... je vis dans un quartier populaire de Lille, les écoles ont un niveau trés bas et étrangement, TOUS les enseignants que je connais - à l'exception d'une maitresse de CM2 - qui vivent dans ce quartier n'y scolarisent pas leurs enfants, soit qu'ils les laissent dans le public mais ailleurs, soit qu'ils les mettent dans le privé pour éviter les écoles (et surtout le collège) du quartier. Alors crier au loup quand un enseignant du public inscrit ses enfants dans le privé me parait un peu facile quand vos propres enfants ne sont pas dans les écoles craignos (bon, là ce n'est pas la raison de l'inscription dans le privé mais ça existe aussi) tout à fait vrai libre à ceux qui pensent qu'on doit suivre ses choix de foi laïque jusqu'au bout... mais ne tirez pas sur ceux qui veulent autre chose chose qu'un niveau CE1 en CM1 pour leurs enfants parce que tous les enfants d'un milieu favorisé ont déserté l'école publique du village... moi aussi j'avais ces convictions là avant d'être maman.... inénarrablement vôtre, merly
FannyW Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Ce qui me trouble c'est qu'il est notoirement connu (et prouvé) que les enfants d'enseignants sont ceux qui contournent le plus la carte scolaire... je vis dans un quartier populaire de Lille, les écoles ont un niveau trés bas et étrangement, TOUS les enseignants que je connais - à l'exception d'une maitresse de CM2 - qui vivent dans ce quartier n'y scolarisent pas leurs enfants, soit qu'ils les laissent dans le public mais ailleurs, soit qu'ils les mettent dans le privé pour éviter les écoles (et surtout le collège) du quartier. Alors crier au loup quand un enseignant du public inscrit ses enfants dans le privé me parait un peu facile quand vos propres enfants ne sont pas dans les écoles craignos (bon, là ce n'est pas la raison de l'inscription dans le privé mais ça existe aussi) tout à fait vrai libre à ceux qui pensent qu'on doit suivre ses choix de foi laïque jusqu'au bout... mais ne tirez pas sur ceux qui veulent autre chose chose qu'un niveau CE1 en CM1 pour leurs enfants parce que tous les enfants d'un milieu favorisé ont déserté l'école publique du village... moi aussi j'avais ces convictions là avant d'être maman.... inénarrablement vôtre, merly Ce genre d'argument est purement fallacieux et ne permet simplement que de conforter les uns dans certaines justifications. Sur le fond, les gens qui travaillent dans l'école publique et qui ont un tel schéma de pensée "oublient" les valeurs républicaines véhiculées par l'école publique, laïque et républicaine. En gros, ce schéma de pensée est : "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais" (ça me fait penser à l'église et son fondement là ). moi, ça passe pas! Refuser la mixité sociale et abandonner le combat (pour faire en sorte que l'école soit un lieu pour TOUS) me fait fortement douter de l'intérêt que portent ces personnes à leur mission. Au mieux des doutes et au pire un certain mépris. Voilà ce que m'apporte cette façon de penser. Bien évidemment, certain(e)s iront prétexter du pire qui peut arriver dans l'établissement (drogue, vol, agression, racket...). J'ai fais toute ma scolarité dans l'école publique (elle m'a permis de prendre l'ascenseur social qu'on fait marcher à la force des bras et de la tête ). J'ai côtoyé des bourges, des enfants de familles pauvres, des enfants de la classe moyenne, des voleurs, des fumeurs, des buveurs, des gens biens, des gens pas bien, des personnes remarquables, des C..s,... Bref la vie quoi! Je ne suis pas devenue bourge. Je ne suis plus pauvre. Je n'ai jamais volé, il m'arrive de fumer, de boire avec modération, de bien me considérer (même si, certain(e)s, ici, seront persuadé(e)s du contraire ) et je continue à côtoyer des gens remarquables et des c..s... Bref, la vie continue C'est pour cette richesse d'expériences et MA CONFIANCE en l'école républicaine que mes enfants vont à l'école publique de mon village et iront au collège public du coin (qui n'est pas henry IV) avec ses problèmes parfois lourds (épisodiquement). Non pas parce que je suis utopiste, mais parce que je considère que mon boulot est fait du mieux que je peux et que je fais confiance à celui de mes collègues. Sauf peut être si j'apprenais que les "collègues" en question mettaient leurs enfants au privé, là j'aurai sérieusement de quoi douter... De toutes façons, dans le privé c'est pas mieux!
del140330 Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Je partage le point de vue de pas mal d'entre vous sur ce que je considère comme notre rôle de défense de l'enseignement public. Et effectivement même si nous n'avons pas à justifier nos choix de vie, il n'en demeure pas que nous sommes observés car devant "être irréprochable". Toutefois , la question posait n'était pas ais je raison ou tort ou qu'en pensez vous mais bien est ce que l'ien peut me le reprocher. Le reste de la discussion restera stérile comme le prouve le précédent sujet sur le même thème.
FannyW Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Les arguments peuvent être légitimes dans le message initial, mais soulèvent quand même un point gênant (mis en exergue par une intervenante (avec l'inénarrable métaphore de la descente du nuage)) : laissons aux autres les stigmates d'une école publique bafouée par les suppressions de classes (là ou le privé, quant à lui, peut se permettre de maintenir les siennes dans des conditions identiques voire pires)...C'est cela qui me choque! Il faut se battre pour que le privé cesse de tirer les marrons du feu au détriment de l'école publique! Ensuite, on parlera d'égal à égal. Connais-tu le fonctionnement des suppressions de postes?... Qui est moins égal que l'autre?... J'ai une réponse très simple mais que les chantres du privé ne comprennent pas (sûrement un problème d'éducation, je suppose )... École privée = fonds privés. École publique = fonds publics. Quand l'école privée qui n'a que des droits et peu de devoirs se financera d'elle-même ou suivra les mêmes devoirs que l'école publique, alors on parlera d'égalité. Je vois trop souvent subsister des écoles privées à effectif très réduits là ou des écoles publiques sont obligées de fermer (et abandonner le service public d'éducation). PS: Ça m'ennuie un peu de déborder du sujet, mais bon, le thème est quant même la scolarisation dans le privé...
FannyW Posté(e) 18 mars 2009 Posté(e) 18 mars 2009 Je partage le point de vue de pas mal d'entre vous sur ce que je considère comme notre rôle de défense de l'enseignement public. Et effectivement même si nous n'avons pas à justifier nos choix de vie, il n'en demeure pas que nous sommes observés car devant "être irréprochable".Toutefois , la question posait n'était pas ais je raison ou tort ou qu'en pensez vous mais bien est ce que l'ien peut me le reprocher. Ben non, faut bien lire le message initial. La question était "cela vous choque-t-il?" suivie ensuite de la question sur l'IEN... Le reste de la discussion restera stérile comme le prouve le précédent sujet sur le même thème. Certains le penseront, d'autres peut être moins... Il est tellement plus facile de ne rien dire ou ne rien faire! Sûrement le tort de croire que chacun reste libre de se faire une opinion en toute liberté, d'ignorer les propos peu intéressants ou d'y répondre...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant