lillypo Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Bonjour, je me pose une question, j'aimerais bien que l'on éclaire ma lanterne ... Pourquoi les enseignants du public et du privé passent le même concours (ou sensiblement, je ne sais pas) mais dans des lieux séparés et exercent ensuite soit dans le public soit dans le privé, sans passerelle? Si c'est le même concours, la même formation et le même employeur (l'EN) pourquoi nous séparer? Pourquoi ne pas avoir le droit d'enseigner dans le privé ET dans le public? J'ai loupé quelque chose ...
emi33 Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 C'est exactement le même concours : même jour, même lieu...juste que pour passer le CRPE privé faut suivre une formation non pas dans un IUFM mais dans un CFP (centre de formation pédagogique) c'est un IUFM privé si on veut. Une fois qu'on est soit dans le privé soit dans le public, il n'y a pas de passerelle, juste repasser le concours. On est pas vraiment fonctionnaire mais "contractue lde droit public exercant dans un établissement privé sous contrat avec l'Etat". Mais c'est bien le Ministère de l'éducation nationale l'employeur. Je crois...
moisellejeanne Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Voilà vraiment une question que je ne m'était jamais posée! Pour moi, il est évident d'enseigner dans le public. Je ne crois pas que l'EN soit l'employeur dans le privé? De toute façon l'état finance la formation des enseignants dans les IUFM il n'a donc aucunes raisons de faire des passerelles et de laisser partir ses enseignants dans le privé!
emi33 Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 La direction diocésaine gère les profs...mais ils sont payés par l'état (me semble-t-il)
Méla49 Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 La direction diocésaine gère les profs...mais ils sont payés par l'état (me semble-t-il) Dans le privé, les enseignants sont effectivement payés par l'EN.
LISALH Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Certains enseignants du privé passent dans le public sans repasser le concours mais avec beaucoup d'ancienneté; Aucune idée de la façon de procéder. Je n'ai jamais entendu parler du contraire. On s'inscrit au concours privé ou public au choix si on ne l'a pas préparé par l'iufm ou le cfp. Les IEN inspectent les enseignants du privé comme les enseignants du public. Dans une ville de la région les enseignants du privé doivent participer aux animations pédagogiques du public même s'ils ont déjà eu les leurs...
dhaiphi Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 De toute façon l'état finance la formation des enseignants dans les IUFM il n'a donc aucunes raisons de faire des passerelles et de laisser partir ses enseignants dans le privé! Une fuite des "cerveaux" vers le privé serait-elle à craindre ?
lillypo Posté(e) 29 mars 2009 Auteur Posté(e) 29 mars 2009 Voilà vraiment une question que je ne m'était jamais posée! Pour moi, il est évident d'enseigner dans le public. Je ne crois pas que l'EN soit l'employeur dans le privé? De toute façon l'état finance la formation des enseignants dans les IUFM il n'a donc aucunes raisons de faire des passerelles et de laisser partir ses enseignants dans le privé! L'education nationale payent les enseignants du public et du privé (sisi ) d'où mon interrogation qui persiste ...
Zarko Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Sauf qu'il y a encore qq années ,le concours public était nettement plus difficie que celui du privé et que l'évolution de carrière était nettement favorable au public ! Par l'opératin du saint esprit (absent dans l'enseignement public), la tendance s'inverse...et les syndicats n'ont rien dit !!
Lady Oscar Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Bonsoir En fait le privé a survécu car avec le baby boom d'après guerre il fallait des enseignants que l'état ne pouvait pas former aussi vite ( trop cher) et il fallait aussi des locaux (trop cher à construire en si grand nombre). L'état a donc commencé à s'appuyer sur le privé catholique. Dans les années 80 il a proposé la loi du 20/80, au début c'était favorable au privé puisque pour 8 postes ouverts dans le public on pouvait en ouvrir 2 dans le privé. le problème c'est que maintenant le public ferme dans certains coins et que le privé est obligé de suivre même s'il a de forts effectifs. Bon c'est résumé de chez résumé mais si ça peut en éclairer.
Zarko Posté(e) 29 mars 2009 Posté(e) 29 mars 2009 Bonsoir En fait le privé a survécu car avec le baby boom d'après guerre il fallait des enseignants que l'état ne pouvait pas former aussi vite ( trop cher) et il fallait aussi des locaux (trop cher à construire en si grand nombre). L'état a donc commencé à s'appuyer sur le privé catholique. Dans les années 80 il a proposé la loi du 20/80, au début c'était favorable au privé puisque pour 8 postes ouverts dans le public on pouvait en ouvrir 2 dans le privé. le problème c'est que maintenant le public ferme dans certains coins et que le privé est obligé de suivre même s'il a de forts effectifs. Bon c'est résumé de chez résumé mais si ça peut en éclairer. Mais c'est un très bon résumé qui est devenu courant dans beaucoup de circonscrisptions !... Et bien entendu, prévisible et prévu !...Sacrés cathos !
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