mariecharlotte Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 Bonjour Je n'arrive pas à faire la différence entre une proposition subordonnée relative introduite par "que" et une proposition subordonnée complétive. Je sais que la complétive à la fonction de cod quelqu'un aurait il une explication plus claire car là je m'emmele les pinceaux Merci
ammca Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 une proposition subordonnée relative se rapporte à un nom : le livre que tu as pris. "que" se rapporte à "livre" je crois que tu as raison. "que" ne se rapporte à rien, donc c'est une conjonctive.
mariecharlotte Posté(e) 3 avril 2009 Auteur Posté(e) 3 avril 2009 une proposition subordonnée relative se rapporte à un nom :le livre que tu as pris. "que" se rapporte à "livre" je crois que tu as raison. "que" ne se rapporte à rien, donc c'est une conjonctive. un exemple de relative Voici ce grand ami /qui m'a toujours épaulé qui se rapporte à grand ami donc un antécédent Mais il se peut qu' il n'y ai pas d'antécedent, et c'est que je n'arrive pas à différencier C'est vraiment une prise de tete ces analyses logiques!!
babilou92 Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 La complétive est "complète" en ce sens que si tu gardes seulement ce qui se trouve après le "que", ta phrase tient debout: je crois que tu as raison --> tu as raison donc subordonnée complétive le garçon qui a les cheveux long --> *a les cheveux longs, tient pas debout tout seul donc proposition relative
ammca Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 moi ça me prend la tête depuis l'an dernier soit 18 mois en gros... et plus je cherche à comprendre, plus je tombe sur de nouvelles propositions. Encore une que je ne connaissais pas : la proposition subordonnée concessive je milite : j'en ai marre de ces propositions !!!!! enfin, quoi qu'il en soit, une relative est se rapporte toujours à un nom sinon c'est une complétive ou conjonctive ou jenesais quoi de cette longue liste de propositions !!!
nyvie17 Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 J'avais fait un petit récapitulatif sur les subordonnées dans un autre post mais il s'est perdu dans le méandre des discussions donc je le remets ici ça pourra peut-être aider quelqu'un. Voilà bon courage 1. La subordonnée relative: introduite par un pronom relatif - la subordonnée relative adjective : ¤ épithète : je fais un problème qui est difficile ¤ apposée : je vais voir mon frère, qui est à Nice ¤ attribut du COD (derrière les verbes voir, écouter, regarder, entendre, sentir et les présentatif voici, voilà, il y a : j’entends un oiseau qui chante - la subordonnée relative substantive: ¤ la subordonnée relative substantive indéfinie : qui aime bien châtie bien ¤ la subordonnée relative substantive périphrastique: Celui qui casse les verres les paie - la subordonnée relative circonstancielle: ¤ la subordonnée relative circonstancielle de lieu: là où je suis, personne ne m’ennuie ¤ la subordonnée relative circonstancielle concessive: <introduite par qui que, quoi que, où que: qui que ce soit, c'est un malin; quoiqu'il fasse, on l’aime bien ; il est bien reçu, où qu'il aille <introduite par quelque (invariable) … que ou quel (variable) que: quelque patient que je sois, il vaut mieux que tu n'exagères pas; quelle que soit ma patience, ne me pousse pas à bout 2. La subordonnée conjonctive: introduite par une conjonction ou ( ) une locution conjonctive - la subordonnée conjonctive introduite par que (que marqueur vide). Elle peut être: ¤COD: le vieil homme raconte qu'il s'est battu pendant la guerre ¤COI: il pense à ce qu’elle lui a dit ¤Sujet (toujours au subjonctif car elle se trouve avant le verbe): que l'avion parte à l'heure est important ¤Attribut: l'important est qu'il fasse beau ¤Complément du nom (derrière un nom qui correspond à un verbe de pensée ou un nom abstrait): le désir que sa vie soit réussie ¤Complément de l'adjectif: je suis contente qu'ils viennent ¤Séquence d'un verbe impersonnel <après les verbes ou les locutions verbales impersonnelles : il arrive, il semble, il faut: il faut qu'il fasse beau <après un présentatif : voici que, c'est … que…: voici que descend le soir Elle est dite complétive lorsqu'elle est complément c'est à dire COD, COI, Complément du nom ou Complément de l’adjectif. - la subordonnée conjonctive circonstancielle: je fais bref car elles sont faciles à reconnaître. Elles sont mobiles et effaçables. Attention: certaines sont difficilement effaçables, on parle parfois de systèmes: ¤la conditionnelle (le procès du verbe est suspendu et il ne se réalisera que grâce à la subordonnée): si j’étais riche, j’arrêterais de travailler ¤la consécutive ou système consécutif ou système corrélatif: je travaillerai de sorte que je réussirai ¤la comparative ou système comparatif: il est plus intelligent que son frère (sous-entendu: que son frère n’est intelligent) 3. La subordonnée interrogative indirecte: derrière un verbe de demande, d'ignorance, de doute. Elle peut être introduite par une conjonction de subordination (si), un pronom interrogatif (qui), un adverbe interrogatif (où). Elle peut être totale ou partielle. 4. La subordonnée exclamative: elle est introduite par une un adverbe exclamatif (comme): regarde comme il fait beau; j'admire comme il est fort 5. La subordonnée infinitive: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est à l'infinitif, et il a son sujet propre: j’entends les oiseaux chanter 6. La subordonnée participiale: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est au participe passé ou présent, et il a son sujet propre: la nuit tombant, je suis rentrée à la maison J'espère que j'ai été claire. Il faut sutout savoir les 6 grandes catégories. J'ai mis des exemples qui me semblent canoniques: les propositions qui commencent par - là où = subordonnée relative (circonstancielle de lieu) - qui que, quoi que, où que = subordonnée relative (circonstancielle concessive) Par exemple. Je ne pense pas qu'on demandera les différents types de relatives (adjective, substantive ou circonstancielle) mais en les classant ainsi cela permet de voir des propositions rares.
julie22 Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 Je ne vois pas ce que tu veux dire par "séquence" dans une catégorie des subordonnés.
nyvie17 Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 Je ne vois pas ce que tu veux dire par "séquence" dans une catégorie des subordonnés. En fait c'est la fonction de la subordonnée dans ce genre de phrases complexes. Ex: il faut que j'aille faire des courses il faut = principale que j'aille faire des courses = subordonnée conjonctive introduite par que. Elle est séquence du verbe "faut". C'est très particulier comme fonction c'est pas COD et c'est possible qu'avec les verbes impersonnels.
nyvie17 Posté(e) 3 avril 2009 Posté(e) 3 avril 2009 Je ne connais pas cette fonction . T'inquiète je viens de la découvrir lorsque j'ai bossé sur les subordonnées Enfin je doute qu'au CRPE on nous demande de relever une subordonnée après un verbe impersonnel mais bon on sait jamais avec eux
mariecharlotte Posté(e) 3 avril 2009 Auteur Posté(e) 3 avril 2009 La complétive est "complète" en ce sens que si tu gardes seulement ce qui se trouve après le "que", ta phrase tient debout:je crois que tu as raison --> tu as raison donc subordonnée complétive le garçon qui a les cheveux long --> *a les cheveux longs, tient pas debout tout seul donc proposition relative Ok merci babyou c'est beaucoup plus clair maintenant J'avais fait un petit récapitulatif sur les subordonnées dans un autre post mais il s'est perdu dans le méandre des discussions donc je le remets ici ça pourra peut-être aider quelqu'un. Voilà bon courage 1. La subordonnée relative: introduite par un pronom relatif - la subordonnée relative adjective : ¤ épithète : je fais un problème qui est difficile ¤ apposée : je vais voir mon frère, qui est à Nice ¤ attribut du COD (derrière les verbes voir, écouter, regarder, entendre, sentir et les présentatif voici, voilà, il y a : j’entends un oiseau qui chante - la subordonnée relative substantive: ¤ la subordonnée relative substantive indéfinie : qui aime bien châtie bien ¤ la subordonnée relative substantive périphrastique: Celui qui casse les verres les paie - la subordonnée relative circonstancielle: ¤ la subordonnée relative circonstancielle de lieu: là où je suis, personne ne m’ennuie ¤ la subordonnée relative circonstancielle concessive: <introduite par qui que, quoi que, où que: qui que ce soit, c'est un malin; quoiqu'il fasse, on l’aime bien ; il est bien reçu, où qu'il aille <introduite par quelque (invariable) … que ou quel (variable) que: quelque patient que je sois, il vaut mieux que tu n'exagères pas; quelle que soit ma patience, ne me pousse pas à bout 2. La subordonnée conjonctive: introduite par une conjonction ou ( ) une locution conjonctive - la subordonnée conjonctive introduite par que (que marqueur vide). Elle peut être: ¤COD: le vieil homme raconte qu'il s'est battu pendant la guerre ¤COI: il pense à ce qu’elle lui a dit ¤Sujet (toujours au subjonctif car elle se trouve avant le verbe): que l'avion parte à l'heure est important ¤Attribut: l'important est qu'il fasse beau ¤Complément du nom (derrière un nom qui correspond à un verbe de pensée ou un nom abstrait): le désir que sa vie soit réussie ¤Complément de l'adjectif: je suis contente qu'ils viennent ¤Séquence d'un verbe impersonnel <après les verbes ou les locutions verbales impersonnelles : il arrive, il semble, il faut: il faut qu'il fasse beau <après un présentatif : voici que, c'est … que…: voici que descend le soir Elle est dite complétive lorsqu'elle est complément c'est à dire COD, COI, Complément du nom ou Complément de l’adjectif. - la subordonnée conjonctive circonstancielle: je fais bref car elles sont faciles à reconnaître. Elles sont mobiles et effaçables. Attention: certaines sont difficilement effaçables, on parle parfois de systèmes: ¤la conditionnelle (le procès du verbe est suspendu et il ne se réalisera que grâce à la subordonnée): si j’étais riche, j’arrêterais de travailler ¤la consécutive ou système consécutif ou système corrélatif: je travaillerai de sorte que je réussirai ¤la comparative ou système comparatif: il est plus intelligent que son frère (sous-entendu: que son frère n’est intelligent) 3. La subordonnée interrogative indirecte: derrière un verbe de demande, d'ignorance, de doute. Elle peut être introduite par une conjonction de subordination (si), un pronom interrogatif (qui), un adverbe interrogatif (où). Elle peut être totale ou partielle. 4. La subordonnée exclamative: elle est introduite par une un adverbe exclamatif (comme): regarde comme il fait beau; j'admire comme il est fort 5. La subordonnée infinitive: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est à l'infinitif, et il a son sujet propre: j’entends les oiseaux chanter 6. La subordonnée participiale: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est au participe passé ou présent, et il a son sujet propre: la nuit tombant, je suis rentrée à la maison J'espère que j'ai été claire. Il faut sutout savoir les 6 grandes catégories. J'ai mis des exemples qui me semblent canoniques: les propositions qui commencent par - là où = subordonnée relative (circonstancielle de lieu) - qui que, quoi que, où que = subordonnée relative (circonstancielle concessive) Par exemple. Je ne pense pas qu'on demandera les différents types de relatives (adjective, substantive ou circonstancielle) mais en les classant ainsi cela permet de voir des propositions rares. Merci Nivy pour cette récap' Je crois que je vais faire une pause pour les subordonnées, car aujourd'hui j'ai eu ma dose
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