doodoo56 Posté(e) 13 avril 2009 Auteur Posté(e) 13 avril 2009 Les bouquins de Dolto-Tolitch, dégoulinant de bonnes intentions et politiquement correct, et sans aucune qualité littéraire, sont à mon sens extrêmement mauvais. Je ne les utiliserais nulle part, ni la maison, ni à l'école. Et puis, ils sont moches, beurk ! J'ai eu l'occasion de ire des ouvrage de Dolto Tolitch lorsque j'ai analyser le traitement de la mort dans les albumspourpetits et je deconseille vivement en effet!!! Ces ouvrage sont tres froids, tres directs, je trouve cel angoissant. Et idem concernant ls illustrations! Dans l'une d'elle on voit un enfant en bicyclette renversé par une voiture, avec une grosse flaque de sang... Meme si cela fait partiedela realité, je pense que le risque de perturber l'enfant est grand! Rien a voir avec un album tel que bonjour madame la mort, qui est un album tout en finesse et en poesie ou encore la mort, la canard et la tulipe. Je pense que si un jour j'ai le bonheur de devenir enseignante, je ferai lire ces albums pour aborde la mort.
flitch Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Alors restons-en au Petit Chaperon Rouge qui aborde aussi cette thématique... Encore une fois, je dis oui, oui, oui. Sans forcément exclure des ouvrages plus récents. Hors sujet mais noter le rôle de ces contes traditionnels dans la culture, les relations intergénérationnelles etc ( ça sonne très vieille France mais bon). Encore une fois, relire Bettelheim. http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_941..._f%C3%A9es.html Tout est dans ces contes, ou presque. Pourquoi vouloir réinventer la poudre?
doodoo56 Posté(e) 14 avril 2009 Auteur Posté(e) 14 avril 2009 Les bouquins de Dolto-Tolitch, dégoulinant de bonnes intentions et politiquement correct, et sans aucune qualité littéraire, sont à mon sens extrêmement mauvais. Je ne les utiliserais nulle part, ni la maison, ni à l'école. Et puis, ils sont moches, beurk ! J'ai eu l'occasion de ire des ouvrage de Dolto Tolitch lorsque j'ai analyser le traitement de la mort dans les albumspourpetits et je deconseille vivement en effet!!! Ces ouvrage sont tres froids, tres directs, je trouve cel angoissant. Et idem concernant ls illustrations! Dans l'une d'elle on voit un enfant en bicyclette renversé par une voiture, avec une grosse flaque de sang... Meme si cela fait partiedela realité, je pense que le risque de perturber l'enfant est grand! Rien a voir avec un album tel que bonjour madame la mort, qui est un album tout en finesse et en poesie ou encore la mort, la canard et la tulipe. Je pense que si un jour j'ai le bonheur de devenir enseignante, je ferai lire ces albums pour aborde la mort. C'est peut-être trop direct pour un enfant n'étant pas confronté directement à la mort d'un proche. Mais ma fille, qui a vécu la mort de son oncle, mon frère, dans un accident de moto, demandait des détails, que les albums "poétiques" abordaient de bien trop loin... il faut de tout parfois pour aider l'enfant, répondre à ses questions, et tenter de l'apaiser. en effet,il n'y a pas de livre miracle pour aborder ce genre de theme et je ne dis pas que les livres de Dolto sont mauvais. Je dis juste que je les deconseille dans une ecole car ce genre de livre doit etre lu avec des enfants dans un contexte particulier et sulement si l'enfant le demande. Mais en effet ce genre de livre peut "aider" des enfants. Je ne le verrais pas par contre etre exploité avec un groupe classe.
doodoo56 Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Posté(e) 15 avril 2009 J'ai encore une question: Est ce qu'il vous arrive de lir un livre qui aborde un theme delicat juste pour le plaisir de lire, sans qu'il y ai une exploitation du thème? Par exemple je pense a l'album Balthazar qui aborde de maniere implicite l'inceste ou encore un album qui a pour thematique centrale la mort. Et aussi, mais ca c'est une question "concrete: Comment sont cnstituées les bibilotheques de classes? (c'est a dire, qui choisi les livres? Comment ils sont acheté? Si c'est vous, sur quels criteres vous vous basez et est ce que vous lisez des ouvrages/revues critiques?) Merci en tout cas pour vos temoignages. Ca m'est d'une aide precieuse
doodoo56 Posté(e) 17 avril 2009 Auteur Posté(e) 17 avril 2009 Balthazar ne parle pas d'inceste, ça parle d'enlèvement. Mais oui, je lisais tous ces albums quand j'étais en mater, et je ne les "exploitais" pas particulièrement, d'ailleurs, je n'ai jamais trop "exploité" les albums, ou alors, le minimum syndical. Après, si les gamins posaient des questions... Oui mais ca parle de pédophile dans le sens ou il s'agit de prevenir l'enfant des mauvaises intensions de certains adultes... Dc une lecture sur la pedophilie est possible dans une certaine mesure... en tout cas, cet album offre une ouverture...
flitch Posté(e) 18 avril 2009 Posté(e) 18 avril 2009 Laissons aux contes leur cruauté et leur richesse... je me souviens avoir raconté "la véritable histoire des trois petits cochons", celle où le loup mange les deux premiers cochons, et puis aussi "le petit chaperon rouge" version ancienne, où il n'y a pas de chasseurs à la fin, et même "Cendrillon" version des frères Grimm, qui est très gore !Par contre, je suis très prudente en ce qui concerne les images, et je n'irais pas montrer n'importe quoi. Le pouvoir évocateur des mots est une chose, la vision qui s'imprime dans la rétine en est une autre. Je me souviens d'une collègue qui avait été affolée parce qu'un gamin était entré en crise de panique sur l'album "Loulou", de Solotareff. Le gamin n'avait pas entendu les mots, juste vu la terrible illustration où Loulou mange Tom, et avait fait une crise de terreur ! Je suis contente de lire ton message (car je suis tout à fait du même avis!) je le trouve très juste. (comme d'autres d'ailleurs sur ce fil!) Contente de voir que des enfants de mater ont déjà eu la chance (enfin, des enfants qui ont eu la chance tout court, peu importe que ça soit en MS ou en CM) de voir un film de Demy. Comme tu dis, le film se suffit à lui-même, comme d'ailleurs la plupart des oeuvres qu'on a citées sur ce post. Il n'y a pas forcément lieu de vouloir expliciter (ça peut être d'ailleurs dangereux), ou de prolonger l'exploitation. Après l'histoire ou le film, les choses décantent dans la tête des gamins...ça prend le temps qu'il faut, différent pour chacun d'entre eux. Sujet très intéressant en tout cas, et qui montre à quel point le métier d'enseignant peut être difficile, et qu'il est à la jonction d'autres savoir-faire qu'on est parfois obligé d'acquérir sur le tas, relevant du domaine du psycho-social.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant