Charivari Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 C'est quand même rassurant. Je ne suis pas directrice mais ça me parait quand même normal que le Directeur ait ce genre de droits. Et surtout qu'il ait le dernier mot pour trancher quand toute l'équipe se crêpe le chignon. Sinon, c'est sans fin...
dhaiphi Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Vu le travail demandé, il me semble légitime qu'il puisse choisir sa classe, et ce ne sont pas les maigres décharges qui suffisent à écluser le boulot. Je ne vois pas en quoi le choix du niveau "compense" la charge que représente la direction.
Charivari Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Vu le travail demandé, il me semble légitime qu'il puisse choisir sa classe, et ce ne sont pas les maigres décharges qui suffisent à écluser le boulot. Je ne vois pas en quoi le choix du niveau "compense" la charge que représente la direction. Ben si tu peux avoir un niveau simple plutôt qu'un double... ou bien un niveau que tu as déjà eu plutôt qu'un niveau que tu ne connais pas du tout, je pense que ça peut quand même alléger l'année...
JMP Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Bonsoir Voici un problème récurant qui va malheureusement disparaître avec la création des chefs d'établissements d'enseignement publics primaires (projet EPEP qui n'est pas enterré mais simplement repoussé à la rentrée 2010). Là ça risque d'être plus hard (pas pour les mêmes raisons mais pour tellement d'autres...) Cordialement.
Freddd Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Lu sur le site de prepaclasse.net Il faut rappeler que c'est le directeur qui constitue les classes et les attribue aux maîtres après avoir recueilli l'avis du conseil des maîtres (décret 89-129 du 24/02/1989). Un enseignant est affecté dans une école et non sur une classe donnée sauf dans le cas de postes fléchés "langues" ou "T1" ou les classes spécialisées. Il arrive que des désaccords émergent, que les enseignants refusent un niveau ou se "disputent" un autre. cela traduit souvent des conflits internes à l'équipe ou simplement un fonctionnement individualiste. Ce n'est pas toujours chose facile, mais il faut savoir parfois apprendre à renoncer tout en se disant que rien n'est à cet égard définitif... ni dramatique ! Nous sommes habilités à enseigner de la PS au CM2 ! Il faut donc faire preuve de bon sens, de dialogue et se situer d'une part du point de vue des élèves et d'autre part du point de vue de l'équipe. Et sur le site du Snuipp Avec la fin de l’année scolaire, arrive le moment de la répartition des classes et de l’organisation du service de l’année à venir dans les écoles, avec la tentation pour certains IEN d’intervenir pour imposer aux équipes leurs priorités. Chaque année, le SNUipp est saisi par des écoles qui subissent des pressions. Il faut faire valoir les textes : L’IEN n’a aucune autorité en la matière dans la mesure où les écoles respectent les textes réglementaires. Au delà du respect des textes qui s’impose, le bon fonctionnement de l’école, la volonté d’engagement des collègues et la qualité du service n’a rien à gagner d’interventions autoritaires. Dans les cas où le conseil des maîtres a trouvé un accord, l’intervention hiérarchique est inacceptable. En cas de difficulté, les collègues doivent absolument nous contacter. Circulaire du 24/02/89 Art. 2 Il [le directeur d’école ] répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres. Il répartit les moyens d’enseignement. Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d’utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l’enseignement et de la formation. Circulaire du 9/09/90 Art. 14 Il (le conseil des maîtres) donne son avis sur l’organisation du service qui est ensuite arrêtée par le directeur de l’école, conformément aux dispositions du décret du 24 février 1989 susvisé... Une copie en est adressée à l’inspecteur de l’Éducation nationale chargé de la circonscription. Quant à : "Je ne vois pas en quoi le choix du niveau "compense" la charge que représente la direction." c'est que tu n'es pas directeur (rice) donc. Dans mon cas personnel, j'avais pris au début un CM2, je n'ai fait que du CM durant ma "cariière" mais les corrections me donnaient un travail fou et la classe en patissait, en plus c'était ma première année de direction (1/3 de décharge), et malgré que je sois un "spécialiste" du niveau je n'y arrivait pas. En plus je devais partager la classe et ce n'est pas toujours simple. Depuis j'ai pris un CE2 et ça va mieux, même s'il est impossible (du moins pour moi) de faire bien et la classe et la direction. Aussi en fin d'année, je suis toujours le premier à choisir et personne ne m'en fait la remarque, mes collègues voient sans doute que je bosse un peu quand même ...
Charivari Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Je précise que dans mon dernier message, je n'ai fait que citer les textes suite à la demande de Charivari. ...qui t'en est fort reconnaissante Et Freddd itou :
dhaiphi Posté(e) 14 avril 2009 Posté(e) 14 avril 2009 Quant à : "Je ne vois pas en quoi le choix du niveau "compense" la charge que représente la direction." c'est que tu n'es pas directeur (rice) donc. Dans mon cas personnel, j'avais pris au début un CM2, je n'ai fait que du CM durant ma "cariière" mais les corrections me donnaient un travail fou et la classe en patissait, en plus c'était ma première année de direction (1/3 de décharge), et malgré que je sois un "spécialiste" du niveau je n'y arrivait pas. En plus je devais partager la classe et ce n'est pas toujours simple. Depuis j'ai pris un CE2 et ça va mieux, même s'il est impossible (du moins pour moi) de faire bien et la classe et la direction. Aussi en fin d'année, je suis toujours le premier à choisir et personne ne m'en fait la remarque, mes collègues voient sans doute que je bosse un peu quand même ... Voilà qui est clair ! Je te remercie de ta franchise.
gaoule Posté(e) 15 avril 2009 Posté(e) 15 avril 2009 Bonjour, J'ai passé l'entretien pour la direction cette année et je suis sûre d'avoir lu quelque chose là dessus... En gros, le directeur qui arrive sur une école peut demander à changer de niveau si par exemple il a un CP ! Grrr, il faudrait que je retrouve ce texte... J'y vais de ce pas !
Charivari Posté(e) 15 avril 2009 Posté(e) 15 avril 2009 T'affole pas, Fredd et Dajta les ont cités, les textes
eugénie Posté(e) 15 avril 2009 Posté(e) 15 avril 2009 Et puis, parfois, il y a copinage entre le directeur et tel ou telle collègue pour la répartition des classes, et quand on n'est pas la copine du directeur
Kokoyaya Posté(e) 15 avril 2009 Posté(e) 15 avril 2009 Conclusion : le directeur ne doit pas avoir d'ami
balkis Posté(e) 15 avril 2009 Posté(e) 15 avril 2009 L’IEN n’a aucune autorité en la matière dans la mesure où les écoles respectent les textes réglementaires. çà c'est la théorie snuppienne...Pour l'avoir vécu, dans nos petites unités, lorsque l'on a un IEN interventionniste je n'en connais guère pour s'opposer à ses désidératas, surtout qu'il peut toujours y avoir de bonnes 'raisons' voire 'textes'( cp ou cm2 à des maîtres confirmés, postes fléchés...). Arrêtons de faire croire n'importe quoi...C'est comme lorsque l'on dit qu'il ne met pas la note, la nuance est fine, il la propose... Pour ce qui est du choix du dirlo, lorsque je suis adjoint depuis 10 ans sur un niveau(je ne parle pas de classe), que je suis reconnu compétent, que je m'investis à l'école et autour, que je connais les familles, les partenaires et qu'un dirlo veut me déplacer parce qu'il a eu le poste car plus ancien, bon courage à lui pour la suite mais bon il le fera en connaissance de cause...
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