Les propositions

[Trousse68]

Y'a-t-il quelqu'un capable de nous faire un petit résumé ( avec des exemples) sur les propositions ( conjonctives, subordonnées, complétives, circonstancielles....)

Merci d'avance.

Je pensais savoir mais au fil des exemples trouvés un peu partout je me rends compte que j'ai tendance à confondre.

[Socrates]

Je me garderai de tout résumé, plus je révise, plus je trouve de noms aux propositions.

Et plus je découvre de formes diverses, variées et tordues.

Alors conjonctives, relatives de base ok mais après...

[JMP]

Bonsoir

Voir ici, ça couvre tout et c'est assez clair

http://platea.pntic.mec.es/cvera/ressources/recurfr28.htm

Bon courage

[schwa]

propo subordonnée relative :

j'ai un chien qui aboit tout le temps.

une prop relative suit TOUJOURS un nom donc elle est le complément (c'est sa fonction, complément de l'antécédent). elle fonctionne comme un adjectif

proposition subordonnée complétive, plusieurs cas :

- conjonctive : je crois que tu parles trop.

fonction essentielle par rapport au verbe dans la phrase (c'est un cplt de verbe)

- infinitive : j'entends siffler le train.

c'est une proposition infinitive car le train est "sujet" de siffler.

par contre je veux aller à la piscine n'est pas une infinitive car "aller" n'a pas de "sujet" propre.

- interrogative indirecte : je me demande pourquoi tu es là.

elle est introduite par un mot interrogatif

elle peut soit etre une interrogative totale si on peut répondre par oui ou par non, sinon, c'est une interrogative partielle. mon exemple précédent est une interrogative partielle.

une interrogative totale serait je me demande s'il viendra viendra-t-il ? oui ou non, pas d'autre réponse possible

le complétive fonctionne comme un nom

enfin, il y a les propositions circonstancielles :

- conjonctive : il pleure parce qu'il a perdu son doudou

c'est une conjonctive car introduite par une conjonction

et c'est bien une circonstancielle : ici, elle exprime la cause

- participiale : le jour se levant, ils partirent

comme pour l'infinitive, il faut que le participe (présent ou pass) ait un sujet propre. ici, c'est le jour qui se lève.

MAIS arrivé chez lui, il se coucha : arrivé n'a pas de sujet propre. vous me direz "ben si, c'est il". moui, mais il est déjà sujet de se coucha. dans la partie "arrivé chez lui" il n'y a pas de sujet, ce n'est donc pas une subordonnée participiale. c'est ici une épithète aposée.

la circonstancielle fonctionne comme un adverbe

voilà ce que j'ai appris cette année

j'espère vous avoir un tit peu éclairés

[Socrates]

ok.

Si je te dis "Qui vivra verra"?

A un moment je ne sais même plus distinguer des propositions indépendantes de propositions subordonnées.

[schwa]

ah oui les indépendantes j'en ai pas parlé

ben dans une indépendante, il n'y a pas de subordonnée

c'est juste une phrase avec un seul verbe (cas de la phrase simple)

ou sinon, elle peut être coordonnée ou juxtaposée à une autre -> 2 indépendantes coordonnées

je mange une pomme et je lis mon bouquin préféré -> idem

je mange une pomme car j'ai faim (différent de je mange une pomme parce que j'ai faim, où "parce que" est une locution conjonctive, donc la proposition est une subordonnée conjonctive, circonstancielle)

je mange une pomme, je lis mon livre -> 2 indépendantes juxtaposées

[Socrates]

L'exemple avec "car" et "parce que" est terrible....

Je mange une pomme si j'ai faim.

Elle sont indépendantes là? Pour moi elles sont dépendantes si j'ai faim est subordonnée de condition.

Je vais prier pour ne pas avoir de propositions.

[schwa]

Je mange une pomme si j'ai faim.

Elle sont indépendantes là? Pour moi elles sont dépendantes si j'ai faim est subordonnée de condition.

Je vais prier pour ne pas avoir de propositions.

oui je suis d'accord avec toi

elles ne sont pas indépendantes, car ni coordonnées ni juxtaposées

"si j'ai faim" c'est une circonstancielle de condition

si j'ai faim, alors je mange une pomme

[sev7708]

D'après mes cours il y a deux situations où la subordonnée circonstancielle n'est pas déplaçable :

- la subordonnée de comparaison (comme, de même que...)

- la subordonnée de conséquence (si bien que, de sorte que...) : par exemple : Il débarasse la chambre de sorte que ses amis puissent y dormir.

Voilà bon courage pour demain