mpie Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 merci Massallia d'avoir mis ce sujet en ligne. J'ai voulu intégrer les différentes théories d'apprentissage car la motivation n'a pas la même valeur selon que l'on se place du côté béhavioriste ou comportementaliste. Cependant je ne sais pas du tout si mon analyse est bonne. Donc si qq'un a des choses à redire, qu'il n'hésite pas!!! INTRO : Thème : la motivation en milieu scolaire auteurs : F. Clerc, sociologue, pour qui la motivation prend tout son sens dans la dynamique sociale A. De Peretti : développe la notion de solidarité comme source de motivation. *2 textes complémentaires Problématique : La motivation est-elle nécessaire pour apprendre? I. Les caractéristiques de la motivation 1. définition concept qui prend ses origines dans la perception qu'un élève a de lui même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but. 2. Deux types de motivation -intrinsèque : le sujet agit pour l'intérêt qu'il trouve dans la situation, sentiment d'épanouissement personnel. Il fait A pour A -extrinsèque : il s'implique dans une tâche en vu des avantages qu'elle procure (récompense, faire plaisir,...) Il fait A pour B II. Motivation et apprentissage 1. Pour françoise Clerc -la motivation n'est pas source d' apprentissage -l'apprentissage se fait grâce aux expériences et incidents -la motivation est différente chez chacun -elle s'exprime à travers les comportements sociaux EX : un élève en difficulté se lance directement dans la tâche dans l'objectif de ne pas retenir l'attention du maître et inversement : un élève brillant peut montrer désintérêt pour une tâche dans l'objectif de se faire accepter dans un groupe *l'obj pour lutter contre la "desaffection des jeunes" n'est pas de donner de la motivation aux élèves mais de prendre en compte celle de chacun dans les situations de classe. 2. D'autres concepts s'opposent à celui de F. CLERC Le béhaviorisme : Un être apprend si : -il est motivé par un besoin ( la faim, la soif,...) -il est libre c'est-à-dire avoir le choix pour se rendre compte de ses actes -il est récompensé critique : -le renforcement n'est pas nécessaire à un apprentissage. EX le loto on joue dans l'espoir de....les représentations suffisent à motiver notre conduite -la motivation n'est pas nécessaire à l'apprentissage cf TEXTE 1 Apprendre c'est établir une connexion entre un stimulus et une réponse.Modèle d'apprentissage utilisé jusque dans les années 70. le béhaviorisme s'appuie plus sur le développement de la motivation extrinsèque, en opposition avec la pédagogie actuelle qui a pour but le développement de la motivation intrinsèque. les programmes s'inscrivent dans une démarche constructiviste. III Comment améliorer la motivation intrinsèque de l'élève 1.les objectifs - responsabiliser l'élève et en lui attribuant un rôle (TEXTE 2) L'élève doit trouver du sens dans la tâche proposée expliciter ce rôle, le renouveler, le mettre en place sur un temps limité -travailler sur les dynamiques sociales dans les situations de classes (TEXTE 1) ex : situation problème proposée aux groupes qui doivent ensemble proposer une solution commune. rôle moteur du conflit socio-cognitif avec les interactions sociales lors de l'apprentissage -étayer l'apprentissage des élèves (prise en compte des représentations, reformulation, structuration des savoirs ref aux programmes). -donner du sens aux savoirs que l'élève construit par lui-même ex : démarche d'investigation en sciences -mettre en place des situations projets. Pédagogie FREINET 2. les actions du maître -informer : apporter une information sur la tâche plutôt que d'évaluer et de contrôler l'élève. -privilégier les buts d'apprentissage plutôt que de performance -éviter tout renforcement négatif, l'élève n'osant plus faire les choses. L'élève apprend juste à ne pas le faire, c'est tout. Pas constructif -partir de la motivation des élèves et de l'intérêt naturel. le maître doit expérimental et doit faire preuve d'innovation pédagogique pour éviter la routine Conclusion : la motivation est perçue comme la clé de la réussite de leur enseignement par les maîtres. Mais pour cela, elle ne doit pas être un objet d'étude à part entière mais plus utilisée comme un outil dans les apprentissages. bon ben c'est trop bien ce que tu dis....j'ai voulu dire je crois à peu près la même chose....mais je ne sais pas pourquoi le rendu final n'est pas le même..... je dirai juste de mettre des liens avec se que tu as vu ton expérience propre...mais c'est juste pour dire un bémol tu veux pas faire l'oral à ma place dis???? bises Mpie
seve1 Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Motivée: ne t'inquiète pas, je n'ai pas la science infuse! je trouve ma problématique et je construit mon plan seule. Après, je prends les bouquins pour enrichir mon travail, rajouter des éléments auxquels je n'avais pas pensé, et j'essaie de faire des liens avec d'autres thèmes (ex ici : les théories de l'apprentissage ). J'arrive mieux à retenir les choses ainsi! Pour ton exposé : -bonne intro -les idées essentielles sont là. -Après je pense qu'il est toujours nécéssaire de définir les notions dans une première partie. je pense donc qu'il manque une définition de la motivation. -j'aurai également rajouté qq exemples pour illustrer tes pistes pédagogiques!
seve1 Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 mpie : "je dirai juste de mettre des liens avec se que tu as vu ton expérience propre..." et bien la je suis dans la crotte!!!! Je n'ai pas trop d'expérience!!!! VIK -Tu pourrais en dire un peu plus sur VIAU car je n'ai pas grand chose dans mes bouquins et je sais que c'est un auteur assez important en ce qui concerne la motivation -je ne sais pas si il faudrait dire "pour moi.... mes élèves...." car ca va répéter ce qu'on a développer dans les solutions pour générer la motivation non? Vous en pensez quoi de la référence sur le béhaviorisme? Car là je ne suis pas trop sur de moi et surtout est-ce que ca a sa place dans cet exposé?
massallia Posté(e) 15 mai 2009 Auteur Posté(e) 15 mai 2009 Sève 1 Tu dois avoir le livre du Cned car c'est exactement le genre de plan auquel je pensais. C'est bien je trouve de parler des pédagogies et des 2 types de motivation. Pour le moment j'ai lu les textes : pas faciles car il parlent plus des limites / constats de la motivation à l'école. Ils parlent d'un aspect de la motivation par exactement celui que l'on connait, intéressant mais destabilisant (cela nous ouvre des horizons sur ce thème). Bon je n'ai pas encore pris le temps de faire le devoir (j'ai juste lu les textes dans la voiture )....peut-être ce soir car là c'est bientôt la sortie des classes. Enfin je ferai aussi un commentaire !
vik Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Pour Viau j'ai juste aussi ce qu'il y a dans mon livre c'est à dire la définition qu'il donne de la motivation, les déterminants de la motivations et les indicateurs de la motivation.Je pense que c'est dans tt les livres.Au cas où tu ne l'aurais je peux le recopier. Je pense à quelques notions qu'on pourrait rajouter comme: - L'impuissance conditionnée: le fait que l'élève est convaincu qu'il ne réussira pas donc il n'essaie plus. Il faudrait peur être le placer dans la perception que l'élève a de lui et qu'il faut justement améliorer cette perception pour éviter qu'il n'est la conviction de son impuissance donc parler de droit à l'erreur, redonner confiance... - L'effet Pygmalion: pour qu'il soit motivé ne faut-il pas que le prof soit lui même convaincu qu'il peut progresser? Cela à un impact sur sa perception je pense. Donc pour motiver nos élèves, il faut soi même être motivé et croire au principe de l'éducabilité de tt enfant. qu'est ce que vous en pensez?
seve1 Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 massalia : Euh non j'ai pas le livre du CNED, c'est plutôt dans mes cours de l'année dernière que j'ai trouvé les différents approches. Mais j'aimerai bien savoir ce que dit le cned et comment tu mettrais en ordre tes idées, il me tarde donc de voir ton plan (si tu as le temps bien sûr)! Ce soir je ne suis pas là mais je regarderai ça demain! Je suis tout à fait d'accord avec toi vik. j'ai un peu parlé de l'abandon de l'élève à la tâche lorsque j'ai mentionné le renforcement négatif, mais la façon dont tu l'amènes est très bien. Il faudrait aussi rajouter un paragraphe sur la non-motivation, non?
Sokona Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Bonjour, Aujourd'hui je propose ceci et vous lirai ensuite : Intro : Les auteurs des deux textes proposés s'interrogent sur la motivation. Ces deux textes ont été publiés sur Internet en 2005 dans les "cahiers pédagogiques". Françoise Clerc est l'auteur du texte 1 : L'illusion de la motivation et André de Peretti est l'auteur du texte 2 : Comment utiliser la diversification des rôles dans la classe comme facteur de motivation et de réussite ? Au regard de ces textes, se pose une problématique : dans quelles mesures la motivation permet-elle la réussite des élèves ? Je verrai dans un premier temps les enjeux de la motivation avant de voir dans un second temps comment motiver les élèves. I. Les enjeux. 1) Définition. Motivation = mettre en mouvement, donner envie d'agir. A l'école c'est intéresser l'élève. Selon Françoise Clerc, la motivation est un peu considérée comme la réponse aux mauvais résultats. Quand on échoue c'est parce qu'on n'est pas motivé. 2) Comment s'exprime la motivation ? Différemment selon les individus. Françoise Clerc donne un exemple : un prof peut penser qu'un élève n'est pas motivé alors que l'élève pense le contraire. Ex perso : Souvent les élèves de CM2, parce qu'ils entrent dans l'adolescence ne vont pas montrer leur motivation de la même manière que les élèves de maternelle. 3) La motivation est-elle indispensable ? - Dans le domaine de l'apprentisaage elle ne l'est pas selon Françoise Clerc car quand on apprend on n'est pas nécessairement motivé alors qu'on peut être motivé pour quelque chose et ne rien apprendre. - La motivation est parfois utilisée par les élèves qui obéissent et se mettent au travail sans avoir compris d'après Françoise Clerc. Avis perso : il est plus facile de retenir les choses que l'on a apprises en étant motivé. II. Comment motiver les élèves ? 1) Agir sur les situations scolaires et leur dynamique sociale Idée de Françoise Clerc reprise par André de Peretti selon lequel il faudrait confier des responsabilités aux élèves, des rôles. Ex : Les différents métiers dans une classe. 2) Le rôle de l'enseignant. - Décrire et expliciter les contenus d'enseignement (André de Peretti) - Les élèves doivent sentir qu'ils progressent et apprennent en groupe. (André de Peretti) - Montrer à l'élève qu'il peut réaliser la tâche (Viau) - Mise en place d'un projet. - Ne pas enseigner des choses trop faciles et qu'ils savent déjà parfaitement -> importance des évaluations. Ccl : A l'école, le rôle de l'enseignant est primordial en matière de motivation des élèves.
Sokona Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 merci Massallia d'avoir mis ce sujet en ligne. J'ai voulu intégrer les différentes théories d'apprentissage car la motivation n'a pas la même valeur selon que l'on se place du côté béhavioriste ou comportementaliste. Cependant je ne sais pas du tout si mon analyse est bonne. Donc si qq'un a des choses à redire, qu'il n'hésite pas!!! INTRO : Thème : la motivation en milieu scolaire auteurs : F. Clerc, sociologue, pour qui la motivation prend tout son sens dans la dynamique sociale A. De Peretti : développe la notion de solidarité comme source de motivation. *2 textes complémentaires Problématique : La motivation est-elle nécessaire pour apprendre? I. Les caractéristiques de la motivation 1. définition concept qui prend ses origines dans la perception qu'un élève a de lui même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but. 2. Deux types de motivation -intrinsèque : le sujet agit pour l'intérêt qu'il trouve dans la situation, sentiment d'épanouissement personnel. Il fait A pour A -extrinsèque : il s'implique dans une tâche en vu des avantages qu'elle procure (récompense, faire plaisir,...) Il fait A pour B II. Motivation et apprentissage 1. Pour françoise Clerc -la motivation n'est pas source d' apprentissage -l'apprentissage se fait grâce aux expériences et incidents -la motivation est différente chez chacun -elle s'exprime à travers les comportements sociaux EX : un élève en difficulté se lance directement dans la tâche dans l'objectif de ne pas retenir l'attention du maître et inversement : un élève brillant peut montrer désintérêt pour une tâche dans l'objectif de se faire accepter dans un groupe *l'obj pour lutter contre la "desaffection des jeunes" n'est pas de donner de la motivation aux élèves mais de prendre en compte celle de chacun dans les situations de classe. 2. D'autres concepts s'opposent à celui de F. CLERC Le béhaviorisme : Un être apprend si : -il est motivé par un besoin ( la faim, la soif,...) -il est libre c'est-à-dire avoir le choix pour se rendre compte de ses actes -il est récompensé critique : -le renforcement n'est pas nécessaire à un apprentissage. EX le loto on joue dans l'espoir de....les représentations suffisent à motiver notre conduite -la motivation n'est pas nécessaire à l'apprentissage cf TEXTE 1 Apprendre c'est établir une connexion entre un stimulus et une réponse.Modèle d'apprentissage utilisé jusque dans les années 70. le béhaviorisme s'appuie plus sur le développement de la motivation extrinsèque, en opposition avec la pédagogie actuelle qui a pour but le développement de la motivation intrinsèque. les programmes s'inscrivent dans une démarche constructiviste. III Comment améliorer la motivation intrinsèque de l'élève 1.les objectifs - responsabiliser l'élève et en lui attribuant un rôle (TEXTE 2) L'élève doit trouver du sens dans la tâche proposée expliciter ce rôle, le renouveler, le mettre en place sur un temps limité -travailler sur les dynamiques sociales dans les situations de classes (TEXTE 1) ex : situation problème proposée aux groupes qui doivent ensemble proposer une solution commune. rôle moteur du conflit socio-cognitif avec les interactions sociales lors de l'apprentissage -étayer l'apprentissage des élèves (prise en compte des représentations, reformulation, structuration des savoirs ref aux programmes). -donner du sens aux savoirs que l'élève construit par lui-même ex : démarche d'investigation en sciences -mettre en place des situations projets. Pédagogie FREINET 2. les actions du maître -informer : apporter une information sur la tâche plutôt que d'évaluer et de contrôler l'élève. -privilégier les buts d'apprentissage plutôt que de performance -éviter tout renforcement négatif, l'élève n'osant plus faire les choses. L'élève apprend juste à ne pas le faire, c'est tout. Pas constructif -partir de la motivation des élèves et de l'intérêt naturel. le maître doit expérimental et doit faire preuve d'innovation pédagogique pour éviter la routine Conclusion : la motivation est perçue comme la clé de la réussite de leur enseignement par les maîtres. Mais pour cela, elle ne doit pas être un objet d'étude à part entière mais plus utilisée comme un outil dans les apprentissages. C'est bien d'avoir mis les deux types de motivation, et j'aime bien la comparaison entre Françoise Clerc et le béhaviorisme.
Sokona Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 bonjourVoici ma contribution...je debute alors soyez indulgent(e)s c'est pas terrible mais je ne savais pas comment dvper... Tout porte à croire que la clé de la réussite pour les élèves est leur motivation. C’est le thème de ce dossier présenté par deux textes issu tout les deux des cahiers pédagogiques parus en 2005 Le premier est ecrit par Françoise LECLERC, l’auteure resitue la place de la motivation, et la détrône de son rôle premier dans l’apprentissage. Elle donne ensuite qques pistes pour lui redonner sa juste valeur. Le deuxième est rédigé par André De Peretti, qui donne lui aussi des idées à mettre en œuvre en classe pour utiliser a bon escient la motivation en classe. Quelle est la place de la motivation à l’école ? est-elle un facteur essentiel au bon apprentissage des élèves ? Pourquoi être motivé n’est pas la seule garantie d’un bon apprentissage -l’élève doit aussi se sentir capable de réaliser l’objectif (texte1) -la motivation est trop souvent synonyme de compétition et d’évaluation. -les individus n’expriment pas tous de la même manière leur motivation. Texte 1 dit que le code social détermine la façon dont elle sera exprimée. -La motivation est trop souvent présente pour faire plaisir au maître alors que l’élève n’a pas compris la consigne. Texte1 : équivaut à la motivation extrinsèque. Pistes d’exploitation de la motivation - demander aux élèves d’encadrer le groupe classe comme un manageur dirige son entreprise . Désigner un responsable qui conduira son apprentissage en même temps que les autres. Cohésion de groupe. Permet de responsabiliser les élèves sur les contenus des missions de l’école (instruire, éduquer, former). (texte 2) Revient organiser son apprentissage comme on le fait dans le privé - avoir un regard différent sur le groupe classe. Texte1 Comprendre comment les élèves perçoivent leur position au sein de l’école. Ne pas se limiter à s’interroger sur leur motivation d’apprendre. Il aurait fallu nommer différemment la première partie je pense. On pourrait penser que la motivation n'est pas essentielle et pourtant dans la 2ème partie tu développes des pistes d'exploitation.
grenouille188 Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Vik, tu parles d'effet pygmalion, j'ai beaucoup de mal avec ce concept! Quelqu'un peut-il me l'expliquer. Merci
Sokona Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Vik, tu parles d'effet pygmalion, j'ai beaucoup de mal avec ce concept! Quelqu'un peut-il me l'expliquer. Merci C'est traiter l'élève en fonction de l'idée qu'on a de lui. Par exemple si tu penses qu'un enfant a du mal en maths, tu te diras qu'il n'y arrivera jamais en maths. L'effet inverse existe aussi, si tu penses qu'un élève est bon, tu le traiteras en conséquence.
grenouille188 Posté(e) 15 mai 2009 Posté(e) 15 mai 2009 Merci, c'est beaucoup plus clair que mon ami wikipédia!
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