Jeudi 21 mai : sujet oral

[massallia]

Bon je vous mets un nouveau sujet, s'il ne vous convient pas on peut changer !!

la scolarité des très jeunes enfants:

http://www.crdp.ac-lyon.fr/a/ConcoursEdu/2..._entretien4.pdf

Encore désolée pour le sujet de mercredi...je fatigue !

[seve1]

t'inquète pas pour auj'hui, il n'y a aucune obligation à faire les sujets! Et heureusement!

Pas de problème pour le sujet de demain, en plus d'actualité!!

bonne soirée

[seve1]

Bonjour à tous

INTRO :

thème : la scolarisation de très jeunes enfants : intérêts et limites

textes : récents, polémiques

problématique : Faut-il scolariser les enfants de 2 ans?

I. Une question qui fait débat

1. Un peu d'histoire

-1881 loi ferry : école maternelle intégrée à l'école primaire

-fin 19eme : P. kergomard insiste sur la nécessité d'adapter l'école au jeune âge des enfants. Nouveau tournant pour l'école maternelle.

-début des années 80 : interrogation sur la compatibilité école/jeunes enfants (TEXTE 1) mais débats discrets

-2006 : texte 1 dénonce l'absence de réflexions sur ce domaine pouvant entrainer des solutions trop rapides et donc mal maitrisées

2. Et à l'heure actuelle?

Un sujet d'actualité, qui a valu le mécontentement de nombreux enseignants envers le gouvernement il y a peu de temps

Un gouvernement qui remet en question l'école à 2 ans, jusque-là favorisée pour les enfants de ZEP et ouverte aux autres quand les capacités d'accueil le permettaient.

Un gouvernement qui réfléchi à la solution proposée par le TEXTE 2 : création d'une structure intermédiaire entre la crèche et la maternelle

II. des objectifs institutionnels adaptés aux jeunes enfants?

1. le développement psychomoteur d'un enfant de 2 ans

-le développement psychologique et affectif n'est pas terminé

-ses besoins physiologiques sont importants (propreté en cours d'acquisition, besoin de sommeil important,...)

-le monde environnant est vécu comme effrayant (TEXTE 2)

-langage cafouilleux (TEXTE 2)

2. les missions de l'école maternelle

3 priorités :

-scolariser le très jeune enfant pour permettre de former sa personnalité et mieux aborder les apprentissages de l'école élémentaire

-maitriser des langages

-scolariser les enfants pour leur apprendre à vivre ensemble

pour répondre à cela , 5 domaines d'activités pour structurer les apprentissages sont enoncés dans les programmes de 2008 :

-s'approprier le langage

-découvrir l'écrit

-devenir élève

-découvrir le monde

-agir et s"exprimer avec son corps

*Pour le TEXTE 1, ces missions sont largement interrogées par l'abaissement progressif de l'âge d'accueil.

*tant que les besoins physiologiques ne sont pas assouvis, les apprentissages ne sont pas possibles

III Intérêts et limites de cette scolarisation

1.intérêts

-pour les familles qui ont de nouvelles manières de vivre avec un manque de solidarité (TEXTE 2)

-des performances physiques et mentales améliorées pour certains enfants (TEXTE 2) (ceux ayant déjà acquis une sécurité affective

-permettre à certains enfants d'entendre et de parler la langue française qu'ils ne parlent pas forcément chez eux.

2. limites

-néfaste voir régressif voir traumatisant pour d'autres enfants (en manque d'affectivité ou de vie sociale) sur le plan des apprentissages, du langage, et du rapport aux autres (peur) (TEXTE 2)

conséquence physiologiques : insomnie, troubles sphinctériens, ...

BILAN :

(TEXTE 2) :50% s'améliorent (surtout ceux issus d'un milieu favorisé +quelques enfants des milieux difficiles)

le reste s'aggrave

(TEXTE 1) : intérêts et limites à se poser en terme de questions car font l'objet de polémiques

Conclusion :

Question qui reste d'actualité et qui ne tranche ni en faveur ni contre la scolarisation des 2 ans malgré de nombreuses études faites. Il est peut être intéressant de se tourner vers nos pays voisins sur cette question.L'accueil de la petite enfance est très variable avec deux principaux modèles : le jardin d'enfants (pays nordistes) et école maternelle. Mais l'école maternelle française, pour sa scolarisation précoce, fait l'objet de nombreuses critiques de la part des pays nordistes qui privilégient le rôle de la famille dans l'éducation des enfants en bas-âge.

Si quelqu'un a des infos sur les perspectives d'actions du gouvernement au niveau de l'école maternelle je suis preneuse car avec toutes les réformes actuelles il n'est pas facile de s'y retrouver!!!

[norena]

Je n'ai pas lu les textes mais je me permets d'intervenir. Seve1 je trouve ton plan trés cohérent. Juste dans intérets et limites, tu peux penser à évoquer la position de l'association française de psychiatrie qui estime que la scolarisation précoce est une forme de maltraitance dans la mesure où elle brusque le développement de l'enfant.

C'est une trés bonne idée vos sujets par jour!

[massallia]

Voici mon plan...le mets mes commentaires dans l'après-midi.

La scolarité des très jeunes enfants enjeux et limites ?

I- Scolarisation des enfants en Europe, un cas particulier la France

a) pays européens

Tous les pays promeuvent une approche centrée sur le développement personnel, la créativité le jeu, l’éveil. L’école maternelle française fait figure de pionnière. Son rayonnement indéniable dans le monde ne doit pas cacher les réserves qu’inspire son fonctionnement en tant qu’école précoce de pleins exercices.

Tous les pays ne sont pas convaincus de l’importance de la pré-scolarisation pour la réussite future des élèves. C’est surtout le cas des pays de la tradition protestante qui tout en assumant une socialisation précoce ne sont pas très favorable à l’idée qu’une institution se mêle trop de concurrencer le milieu familial pour ce qui est de l’éducation et de l’instruction. (ref. texte 1).

De nombreux pays ont rattaché à l’école élémentaire, la tranche d’âge qui précède la scolarité obligatoire, ce qui semble valider l’importance d’une année d’acculturation à l’école élémentaire.

Ex :

 4/6 ans => pays du type anglo-saxon (pays de Galle, écosse, grande Bretagne)

et méditerranéen (Espagne, France, Italie, Grèce)

 6/7 ans => Pays du type scandinave ( novège, suède, Danemark..) et du type germanique ( pays bas, Luxembourg, Allemagne, Belgique)

b) Le cas de la France

 En France, la scolarité est obligatoire à 6 ans. La maternelle est une spécificité française dans le sens où c’est un lieu de premiers apprentissages totalement intégrés à l’école primaire. La maternelle est un cursus complet de l’école. Elle est gratuite et non obligatoire.

 La scolarité des tout petits fait débat :

Alors que toute école maternelle doit accepter les enfants âgés de trois ans , elles ne s’ouvrent aux deux ans que si les capacités d’accueil le permettent.

Par contre celle-ci est favorisée dans les ZEP, afin de contribuer à l’égalité des chances puisque les instances de prises en charge des enfants sont payantes.

c) Constat au niveau européen :

Cause de cette scolarisation précoce :

- La première cause est essentiellement socio-économique.

Ex : En France => parents qui travaillent tous les 2. Il y a une pénurie des modes de gardes (ex : les grandes villes), cela coûte très cher (= à un salaire), peu de flexibilité des patrons et peu / pas de garderies d’entreprise.

Ce n’et pas le cas du Danemark => grande flexibilité des horaires de travail de parents + congés parentaux sans perte de salaire d’où scolarité à 6 ans.

La famille est souvent éloignée (texte 2)

- Une politique d’égalité des chances

II- Scolarisation des très jeunes enfants en France

a) Bienfaits

- Optimiser les apprentissages à travers 5 domaines de programme : le langage au cœur des apprentissages, vivre ensemble, agir et s’exprimer avec son corps, découvrir le monde, développer la sensibilité, l’imagination et la création.

- Sociabiliser l’enfant dès le plus jeune âge ( lui inculquer des valeurs, des règles vie qui vont le structurer).

Ref. pédagogie de Freinet, Montessori ( courant de l’école moderne) => mettre en œuvre une pédagogie ludique et ludique réellement adaptée aux très jeunes enfants.

Pauline Kergomard => souhaite scolariser les enfants très tôt et ne pas attendre l’école élémentaire pour les faire vivre ensemble et leur apprendre à parler, sans pour autant brûler les étapes.

- 2 ans => âge où explosent le langage et l’exploration du monde (donc âge qui s’y prête à la scolarisation) – texte 2

- Bonne solution pour une adaptation techno culturelles des parents (texte 2)

Ex : égalité des chances par rapport aux travails des parents (peu de temps), au coût, et aux nouvelles technologies (accès à une culture que l’on n’a pas chez soi).

- Au niveau des ZEP les statistiques sont bonnes (texte2) – un adulte pour 8 enfants.

b) Limites : Constats et typologie

 De nombreuses questions font polémiques (texte 1)

- La scolarité des très jeunes enfants sont-ils accueilli dans des conditions optimales ? prise en compte d’un enfant de 2 ans ?

- Remise en cause des rôles et de la place de chacun : EN, parents, collectivités territoriales.

Il faut souligner le fait que le texte deux emploie le mot « bébé » pour qualifier les enfants de 2 ans.

- Est-ce vraiment à l’école d’assumer ce que le foyer n’ont plus le temps de faire ? (texte 2)

 Le bilan est mitigé

- Typologie des ces enfants :

=> On a d’un côté les biens partis et les enfants secures (quartiers difficiles).

amélioration physique et mentale (en TPS) mais cela est dû aussi à la structure familiale (bien équilibrés, socle affectif structuré. Ils ont acquis chez eux la base de sécurité qui leur a donné confiance => école vécue comme une liberté supplémentaire)

 Puis les insécures, les mal partis et les enfants qui ont des difficultés affectives dans les quartiers favorisés :

Aggravation de leur handicap (cauchemar, trouble relationnels, école = prison )

III- Vers des jardins d’éveil

Nouvelle politique 2009 : les jardins d’éveil.

- Le jardin d’éveil s’inscrit dans «le respect des rythmes et des besoins du jeune enfant dans son développement».

- Transition entre crèche et école

- Garantir plus d’égalité ( seulement 20 % des 2 ans étaient scolarisés)

- Des Départements pilotes à la rentrée 2009 (ex : dans le Rhône)

- des questions sans réponse : lieux des locaux, financement flou, encadrement…

Autre politique => aide aux entreprises et collectivités pour favoriser la création de crèches ou centre d’accueil.

[massallia]

seve 1

Tout est très bien. J'aime beaucoup ta partie historique (super reprise des textes) et le développement psychomoteur de l'enfant de 2 ans.

Par contre j'aurais fusionné ton II avec ton III.

En incluant peut-être "le développement psychomoteur d'un enfant de 2 ans" dans les limites.

[Sokona]

Bonjour,

Voici ma contribution :

Intro :

L'accueil des enfants dès 2 ans à l'école maternelle est un sujet d'actualité. Les auteurs des 2 textes proposés s'interrogent d'ailleurs sur ce sujet. Martine A. Pretceille est l'auteure du texte 1 paru en 2006. Il s'intitule "L'accueil de l'enfant de deux ans à l'école maternelle entre devoirs, vouloir et pouvoir." "Une école trop précoce" est le titre du texte 2 écrit par Boris Cyrulnik en 2006.

Au regard de ces textes peut être soulevée une problématique : La scolarisation des tout petits à l'école leur est-elle bénéfique ?

Je verrai dans un premier temps quels sont les intérêts d'une telle scolarisation avant de voir dans un second temps quelles en sont les limites.

I. Les intérêts.

1) Donner les mêmes chances à tous.

1982 : Politique des ZEP : Scolarisation des jeunes dès 2 ans. Le but étant qu'ils développent très tôt le langage, base de tout apprentissage, surtout dans les familles dont la langue maternelle n'est pas le français.

2) Pour les familles.

- Boris Cyrulnik soulève l'idée que les familles veulent scolariser leurs enfants dès 2 ans car ils n'ont plus le temps de s'occuper d'eux, surtout qu'à cet âge se développe le langage et l'exploration du monde.

- Avis perso : Ne serait-ce pas dû au fait que maintenant les deux parents travaillent et que les places en crèche sont rares et coûteuses alors que l'école est gratuite ? Intérêt financier ?

3) Pour l'élève.

- Education de base qui permettrait d'éviter des troubles du comportement chez l'adolescent (Martine Pretceille)

- Développement du langage et exploration du monde (Boris)

II. Les limites.

1) La scolarisation des petits augmenterait les inégalités.

D'après Boris, elle est positive pour les enfants qui ont déjà acquis chez eux la base de sécurité qui leur donne confiance et négative pour les autres. Ces derniers ressentent l'école comme un traumatisme supplémentaire.

Ex qu'il donne sur les ZEP : En ZEP réussissent ceux qui ont trouvé chez eux une sécurité comme les grands-mères par ex.

Ceux qui sont bien partis réussissent davantage et les mal partis régressent, le fossé entre les deux se creusent davantage.

2) Se pose-t-on les bonnes questions ? (Martine)

- Les conditions matérielles d'accueil ?

- Responsabilité unique de l'enseignant ? Avis perso : Il y a l'ATSEM, non ?

- L'Education Nationale doit-elle être seule à prescolariser ces petits ?

- Rôles des parents, des institutions, des collectivités ?

- On passe sous silence la place et l'accueil du tout petit enfant. Avis perso : pas en ce moment ...

Avis perso : La question à se poser et celle de l'intérêt de l'enfant, ses besoins, d'après moi.

3) Une nouvelle structure.

Entre crèche et maternelle à proximité du domicile familial (8 enfants pour un adulte)

-> Expérimentation des jardins d'éveil.

Ccl :

Les psychiatres s'opposent à la scolarisation des tout petits, c'est pourquoi de nouvelles structures seront mises en place.

[Sokona]

Bonjour à tous

INTRO :

thème : la scolarisation de très jeunes enfants : intérêts et limites

textes : récents, polémiques

problématique : Faut-il scolariser les enfants de 2 ans?

I. Une question qui fait débat

1. Un peu d'histoire

-1881 loi ferry : école maternelle intégrée à l'école primaire

-fin 19eme : P. kergomard insiste sur la nécessité d'adapter l'école au jeune âge des enfants. Nouveau tournant pour l'école maternelle.

-début des années 80 : interrogation sur la compatibilité école/jeunes enfants (TEXTE 1) mais débats discrets

-2006 : texte 1 dénonce l'absence de réflexions sur ce domaine pouvant entrainer des solutions trop rapides et donc mal maitrisées

2. Et à l'heure actuelle?

Un sujet d'actualité, qui a valu le mécontentement de nombreux enseignants envers le gouvernement il y a peu de temps

Un gouvernement qui remet en question l'école à 2 ans, jusque-là favorisée pour les enfants de ZEP et ouverte aux autres quand les capacités d'accueil le permettaient.

Un gouvernement qui réfléchi à la solution proposée par le TEXTE 2 : création d'une structure intermédiaire entre la crèche et la maternelle

II. des objectifs institutionnels adaptés aux jeunes enfants?

1. le développement psychomoteur d'un enfant de 2 ans

-le développement psychologique et affectif n'est pas terminé

-ses besoins physiologiques sont importants (propreté en cours d'acquisition, besoin de sommeil important,...)

-le monde environnant est vécu comme effrayant (TEXTE 2)

-langage cafouilleux (TEXTE 2)

2. les missions de l'école maternelle

3 priorités :

-scolariser le très jeune enfant pour permettre de former sa personnalité et mieux aborder les apprentissages de l'école élémentaire

-maitriser des langages

-scolariser les enfants pour leur apprendre à vivre ensemble

pour répondre à cela , 5 domaines d'activités pour structurer les apprentissages sont enoncés dans les programmes de 2008 :

-s'approprier le langage

-découvrir l'écrit

-devenir élève

-découvrir le monde

-agir et s"exprimer avec son corps

*Pour le TEXTE 1, ces missions sont largement interrogées par l'abaissement progressif de l'âge d'accueil.

*tant que les besoins physiologiques ne sont pas assouvis, les apprentissages ne sont pas possibles

III Intérêts et limites de cette scolarisation

1.intérêts

-pour les familles qui ont de nouvelles manières de vivre avec un manque de solidarité (TEXTE 2)

-des performances physiques et mentales améliorées pour certains enfants (TEXTE 2) (ceux ayant déjà acquis une sécurité affective

-permettre à certains enfants d'entendre et de parler la langue française qu'ils ne parlent pas forcément chez eux.

2. limites

-néfaste voir régressif voir traumatisant pour d'autres enfants (en manque d'affectivité ou de vie sociale) sur le plan des apprentissages, du langage, et du rapport aux autres (peur) (TEXTE 2)

conséquence physiologiques : insomnie, troubles sphinctériens, ...

BILAN :

(TEXTE 2) :50% s'améliorent (surtout ceux issus d'un milieu favorisé +quelques enfants des milieux difficiles)

le reste s'aggrave

(TEXTE 1) : intérêts et limites à se poser en terme de questions car font l'objet de polémiques

Conclusion :

Question qui reste d'actualité et qui ne tranche ni en faveur ni contre la scolarisation des 2 ans malgré de nombreuses études faites. Il est peut être intéressant de se tourner vers nos pays voisins sur cette question.L'accueil de la petite enfance est très variable avec deux principaux modèles : le jardin d'enfants (pays nordistes) et école maternelle. Mais l'école maternelle française, pour sa scolarisation précoce, fait l'objet de nombreuses critiques de la part des pays nordistes qui privilégient le rôle de la famille dans l'éducation des enfants en bas-âge.

Si quelqu'un a des infos sur les perspectives d'actions du gouvernement au niveau de l'école maternelle je suis preneuse car avec toutes les réformes actuelles il n'est pas facile de s'y retrouver!!!

Je trouve ce que tu as fait très bien, complet. En ce qui concerne les domaines d'activités à l'école maternelle, il en manque un : Percevoir, sentir, imaginer, créer

[Sokona]

Voici mon plan...le mets mes commentaires dans l'après-midi.

La scolarité des très jeunes enfants enjeux et limites ?

I- Scolarisation des enfants en Europe, un cas particulier la France

a) pays européens

Tous les pays promeuvent une approche centrée sur le développement personnel, la créativité le jeu, l’éveil. L’école maternelle française fait figure de pionnière. Son rayonnement indéniable dans le monde ne doit pas cacher les réserves qu’inspire son fonctionnement en tant qu’école précoce de pleins exercices.

Tous les pays ne sont pas convaincus de l’importance de la pré-scolarisation pour la réussite future des élèves. C’est surtout le cas des pays de la tradition protestante qui tout en assumant une socialisation précoce ne sont pas très favorable à l’idée qu’une institution se mêle trop de concurrencer le milieu familial pour ce qui est de l’éducation et de l’instruction. (ref. texte 1).

De nombreux pays ont rattaché à l’école élémentaire, la tranche d’âge qui précède la scolarité obligatoire, ce qui semble valider l’importance d’une année d’acculturation à l’école élémentaire.

Ex :

 4/6 ans => pays du type anglo-saxon (pays de Galle, écosse, grande Bretagne)

et méditerranéen (Espagne, France, Italie, Grèce)

 6/7 ans => Pays du type scandinave ( novège, suède, Danemark..) et du type germanique ( pays bas, Luxembourg, Allemagne, Belgique)

b) Le cas de la France

 En France, la scolarité est obligatoire à 6 ans. La maternelle est une spécificité française dans le sens où c’est un lieu de premiers apprentissages totalement intégrés à l’école primaire. La maternelle est un cursus complet de l’école. Elle est gratuite et non obligatoire.

 La scolarité des tout petits fait débat :

Alors que toute école maternelle doit accepter les enfants âgés de trois ans , elles ne s’ouvrent aux deux ans que si les capacités d’accueil le permettent.

Par contre celle-ci est favorisée dans les ZEP, afin de contribuer à l’égalité des chances puisque les instances de prises en charge des enfants sont payantes.

c) Constat au niveau européen :

Cause de cette scolarisation précoce :

- La première cause est essentiellement socio-économique.

Ex : En France => parents qui travaillent tous les 2. Il y a une pénurie des modes de gardes (ex : les grandes villes), cela coûte très cher (= à un salaire), peu de flexibilité des patrons et peu / pas de garderies d’entreprise.

Ce n’et pas le cas du Danemark => grande flexibilité des horaires de travail de parents + congés parentaux sans perte de salaire d’où scolarité à 6 ans.

La famille est souvent éloignée (texte 2)

- Une politique d’égalité des chances

II- Scolarisation des très jeunes enfants en France

a) Bienfaits

- Optimiser les apprentissages à travers 5 domaines de programme : le langage au cœur des apprentissages, vivre ensemble, agir et s’exprimer avec son corps, découvrir le monde, développer la sensibilité, l’imagination et la création.

- Sociabiliser l’enfant dès le plus jeune âge ( lui inculquer des valeurs, des règles vie qui vont le structurer).

Ref. pédagogie de Freinet, Montessori ( courant de l’école moderne) => mettre en œuvre une pédagogie ludique et ludique réellement adaptée aux très jeunes enfants.

Pauline Kergomard => souhaite scolariser les enfants très tôt et ne pas attendre l’école élémentaire pour les faire vivre ensemble et leur apprendre à parler, sans pour autant brûler les étapes.

- 2 ans => âge où explosent le langage et l’exploration du monde (donc âge qui s’y prête à la scolarisation) – texte 2

- Bonne solution pour une adaptation techno culturelles des parents (texte 2)

Ex : égalité des chances par rapport aux travails des parents (peu de temps), au coût, et aux nouvelles technologies (accès à une culture que l’on n’a pas chez soi).

- Au niveau des ZEP les statistiques sont bonnes (texte2) – un adulte pour 8 enfants.

b) Limites : Constats et typologie

 De nombreuses questions font polémiques (texte 1)

- La scolarité des très jeunes enfants sont-ils accueilli dans des conditions optimales ? prise en compte d’un enfant de 2 ans ?

- Remise en cause des rôles et de la place de chacun : EN, parents, collectivités territoriales.

Il faut souligner le fait que le texte deux emploie le mot « bébé » pour qualifier les enfants de 2 ans.

- Est-ce vraiment à l’école d’assumer ce que le foyer n’ont plus le temps de faire ? (texte 2)

 Le bilan est mitigé

- Typologie des ces enfants :

=> On a d’un côté les biens partis et les enfants secures (quartiers difficiles).

amélioration physique et mentale (en TPS) mais cela est dû aussi à la structure familiale (bien équilibrés, socle affectif structuré. Ils ont acquis chez eux la base de sécurité qui leur a donné confiance => école vécue comme une liberté supplémentaire)

 Puis les insécures, les mal partis et les enfants qui ont des difficultés affectives dans les quartiers favorisés :

Aggravation de leur handicap (cauchemar, trouble relationnels, école = prison )

III- Vers des jardins d’éveil

Nouvelle politique 2009 : les jardins d’éveil.

- Le jardin d’éveil s’inscrit dans «le respect des rythmes et des besoins du jeune enfant dans son développement».

- Transition entre crèche et école

- Garantir plus d’égalité ( seulement 20 % des 2 ans étaient scolarisés)

- Des Départements pilotes à la rentrée 2009 (ex : dans le Rhône)

- des questions sans réponse : lieux des locaux, financement flou, encadrement…

Autre politique => aide aux entreprises et collectivités pour favoriser la création de crèches ou centre d’accueil.

J'aime beaucoup la comparaison avec les autres pays.

Pour les domaines d'activités à l'école maternelle, je pense qu'il faudrait citer ceux qu'on trouve dans les programmes de 2008, il manque 'Devenir élève'.

Pour les locaux des jardins d'éveil, j'avais entendu qu'ils utiliseraient des locaux déjà présents, comme de vieilles postes par exemple. Ils veulent recycler les bâtiments pour des raisons financières.

[massallia]

Pour les locaux des jardins d'éveil, j'avais entendu qu'ils utiliseraient des locaux déjà présents, comme de vieilles postes par exemple. Ils veulent recycler les bâtiments pour des raisons financières.

Merci pour tes commentaires.

Je pense que pour les locaux, ce sera du cas par cas. Car comme tu le dis ce serait bien de réhabiliter les anciens locaux non utilisés mais ils parlent aussi de l'implanter à côté ou dans les écoles...

En fait rien n'est fait, ce n'est qu'un projet pour le moment.

[tiGwen]

Intro :

- Ecole Maternelle est une spécificité française

- Durée de scolarité de +/+ longue

- Depuis les 80’s, on s’interroge (1) sur la scolarisation précoce

- Nouvelles manières de vivre (2), parents qui travaillent trouvent dans l’école maternelle un moyen de faire garder leurs enfants gratuitement…

Deux textes récents (2006) :

• M.A Pretcielle, prof d’univ en sciences de l’éduc°, L’accueil de l’enfant de 2 ans à l’école Maternelle entre devoirs, vouloir et pouvoir

- Reproche le manque d’action dans ce domaine laissant en suspens de nombreuses questions

- Souhaite un réel débat sur cette question

• B. Cyrulnik, neuropsychiatre, dans Une école trop précoce rend compte d’un bilan mitigé quant aux intérêts et limites de cette scolarisation dès deux ans

Ainsi, nous pouvons dégager une pbmtq : la scolarisation des très jeunes enfants favorise-t-elle leur réussite scolaire ultérieure ?

1er temps : rappeler les missions de l’école Mat

2ème temps : une bilan mitigé : aspects positifs et négatifs

3ème temps : quelles alternatives ?

I/ « L’école Mat se définit comme une école » (1), elle a donc des missions

a) Dans les programmes 2008 :

- Préface Darcos rappelle l’importance de cette école première qui accueille la plupart des enfants de trois ans (presque 100% des 3-4-5 ans scolarisés contre env.30/35% des 2 ans)

- Elle prépare l’entrée à l’école élémentaire (scolarité obligatoire)

- Elle se différencie d’une simple garderie puisqu’elle s’adresse à des enfants en âge d’apprendre à devenir des écoliers = ce qui n’est pas forcément le cas à 2 ans

- Et parce qu’elle a des objectifs : apprendre els règles de vie collectives, se familiariser avec le monde qui l’entoure, acquérir une première maîtrise de langue parlée et écrite

- Progressivité en fonction des besoins de chaque enfant

- Finalités de la Mat : aider chaque enfant à devenir autonome, qu’il devienne progressivement un élève, répondre aux divers besoins des jeunes enfants qu’elle accueille et soutenir leur développement => la scolarisation des très jeunes enfants est-elle compatible avec leurs besoins ? (1)

- Préambule : inspiration de l’école républicaine = offrir à tous les enfants des chances égales de réussite et préparer pour tous une intégration réussie dans la société

- Prog : DEVENIR ELEVE = comprendre ce qu’est l’école, ce qu’ils y font, ce qui est attendu d’eux, ce qu’on apprend et pourquoi on l’apprend => dès deux ans, n’est-ce pas trop tôt ?

 Les missions de l’école Mat ne sont donc pas remises en causes, mais (1) s’inquiète de l’abaissement progressif de l’âge d’accueil car à ce moment là il faudrait redéfinir ces missions, en effet, il y a un gouffre en terme de besoins, de développement entre les enfants de 2 et 3 ans

 (2) : début XXI siècle, de nombreuses familles souhaitent scolariser leurs bébés dès 2 ans => Cyrulnik emploie le mot « bébé », on peut s’interroger alors : un bébé est-il scolarisable ?

b) Le cas des ZEP (évoqué par Cyrulnik) :

• L’éducation prioritaire est le symbole de la politique de discrimination positive qui consiste à « donner + à ceux qui ont moins » et la scolarisation précoce s’avère être un enjeu social.

- 1982 : sous l’impulsion d’Alain Savary, création des ZEP, il s’agit de doter des zones de scolarisation défavorisées de moyens complémentaires

- Les élèves scolarisés sont majoritairement issus de catégories sociales défavorisées

- 1999 : REP (carte géographique des zones prioritaire en matière d’éducation a été révisée)

• En 1986, le ministre de l’EN soulignait que « plus la scolarisation d’un enfant est précoce et plus grandes sont ses chances de réussir »

- La scolarité des élèves étrangers en France est caractérisé par un échec précoce lié à la distance par rapport à la langue et à la culture de l’école et envisager un accueil dès 2 ans s’avère être une solution pour y remédier

- ZEP : classes à effectif réduit (2)

- Loi d’orientation 1989 développe la scolarisation dès 2 ans dans les ZEP

II/ Quel bilan peut-on tirer de cette scolarisation précoce ? (2)

a) Des aspects positifs et encourageants

- Solution pour que les parents s’adaptent aux nouvelles conditions technologiques et culturelles

- Permet d’améliorer les performances physiques et mentales

Mais pour qui ?

- Ceux qui ont acquis au préalable chez eux la base de sécurité et de confiance (importance du milieu familial)

- Pour les « bien-partis », les enfants protégés, sécurisés des milieux favorisés et les enfants « sécures » des quartiers difficiles (ZEP)

- Représentent 50% des enfants, résultat = apprennent à se socialiser et parlent mieux

b) Des aspects négatifs (limites)

- Socle affectif pas encore en place, enfants qui apprennent juste à marcher , être propre, découvrent le monde autour de leur mère et ne sont donc pas prêts à affronter le monde extérieur

- L’école précoce y est vécue comme un traumatisme supplémentaire

- Conséquence : régression et inhibition des apprentissages

- Répercutions à la maison sous forme d’insomnies, de cauchemars, de troubles relationnels

Quel public ?

- Les « insécures » dont les parents sont en difficulté affective ou sociale

- Les autres 50% : les « mal-partis », enfants insécurisés qui ressentent alors l’école comme une prison + enfants en difficultés affective dans les quartiers favorisés

 Ce n’est pas à l’école d’assumer ce que le foyer n’a pas le temps de faire

 La scolarisation précoce bénéficie donc aux enfants des différents milieux MAIS pas plus pour les élèves des milieux défavorisés.

III/ Quelles alternatives peuvent-être envisagées pour « répondre à l a demande sociale » (1)

a) S’inspirer des autres pays européens ?

• Des structures d’accueil collectif comme réponse politique à une demande sociale et économique liée aux politiques familiales et éducatives des différents pays

• Mise en débat de deux conceptions de l’éducation des jeunes enfants :

- Scolarisation précoce et collective comme facteur de réduction des inégalités sociales (cas de la France)

- Préconisation de gardiennage familial plutôt que collectif (pays du Nord) = cadre souple type familial car respecterait davantage le rythme du petit enfant (regroupement d’enfants d’âge différent comme dans la famille)

 Choix de telle ou telle structure s’expliquant par une conception différente du rôle de la famille dans l’éducation du jeune enfant

• Les jardins d’enfant (Danemark, Suède, Finlande, Allemagne) payants

b) En France :

• Cyrulnik propose une structure intermédiaire entre la crèche et l’école Maternelle qui soit :

1- A proximité du domicile familial (pour sécuriser les enfants)

2- Une classe à petit effectif comme c’est le cas dans les ZEP : 8 enfants étayés par un adulte sécurisant (petits groupe sou + d’enseignants : 1)

3- Pretcielle ajoute des conditions matérielles d’accueil optimales

- Seulement, il s’interroge : l’Etat aura-t-il la politique de telles institutions ? tandis que Pretcielle revendique que ce n’est peut-être pas à l’EN seule d’assurer cette préscolarisation des très petits.

• Des structures ont déjà été mises en place dans les années 90 mais pas généralisée pour cause financière : les classes passerelles :

- dans une perspective de prévention de l’échec scolaire avec des équipes mixtes (présence de professionnels de la petite enfance et d’enseignants)

- liaison crèche-Maternelle avec participation de la famille (rendre les parents responsables de leur rôle d’éducateur sans pour autant les culpabiliser ni les considérer comme des victimes de conditions socio-économiques)

- offrent une souplesse dans l’adaptation des enfants + préserve harmonie entre familles et institutions

• Le jardin d’éveil : hybride entre crèche et école maternelle, apportant un encadrement plus poussé des activités qu'en crèche et un accueil plus personnalisé qu'en maternelle. Les jardins d'éveil recevront les enfants âgés de 2 à 3 ans, propres ou non, qui seront encadrés par 1 adulte pour 8 à 12 enfants (contre 1 adulte pour 8 enfants dans les crèches et 1 adulte pour 15 enfants en maternelle). Le coût de l'accueil en jardin d'éveil sera déterminé en fonction des revenus des parents et sera, selon Nadine Morano (secrétaire d’Etat), "33% moins cher que la crèche". Les structures seront, quant à elles, financées par les caisses d'allocation familiale (CAF) et le "porteur d'offre" (association, collectivité ou entreprise).

 Conclusion : La scolarisation des 2 ans ne semble pas être un réel substitut à un milieu familial défavorisé (Jarousse, Mingat, Richard, 1992)

 Certains considèrent trop tôt pour soumettre des jeunes enfants à un rythme scolaire, sans compter le manque de moyens matériels et d’espace adaptés ou encore des difficultés d’ordre pédagogique (Dolto), c’est alors qu’il faut trouver des solutions ailleurs que dans l’école

[seve1]

merci NORENA pour ta remarque. c'est vrai que c'est judicieux de parler du point de vu de l'association française de psychiatrie d'autant plus que l'auteur du texte 2 est un psychiatre.

SOKONA : c'est vrai j'ai oublié un domaine, faut que je me mette dans la tête que maintenant il y en a 6!!

Peut être dans ta problématique au lieu de dire tous petits enfants dire enfants de 2 ans car à 3 ils sont aussi petits!!

Ton plan est clair mais pour moi il manque une partie sur les missions de l'école maternelle car la question essentielle est de savoir si un enfant de 2 ans est capable de s'approprier les compétences fixées par les programmes de l'école maternelle ou est-ce que c'est trop lui en demander.

Quand tu évoques les jardins d'éveil, tu peux également te référer au texte 2.

Massallia :

ta référence aux pays européen est très intéressante mais je me demande si le jury peut te reprocher de ne pas faire assez référence aux textes dans cette partie. Peut être raccourcir un peu et le jury pourra y revenir en te posant des questions? je ne sais pas, c'est juste une interrogation....

Quand tu parles aux domaines de l'école maternelle, fais attention car tu te réfères aux programmes de 2002. Ceux de 2008 ne sont pas les mêmes!!

J'aime bien ta référence aux pédagogies freinet, montessori,...

Pour ta remarque c'est vrai que j'aurai pu permuter II et III mais après mes parties auraient été déséquilibrées!

Tigwen : Je trouve ton plan très bien, très riche en connaissances, tu m'en apprends beaucoup, merci!!

Par contre, ne dépasse-t-il pas les 10min? ce serait dommage que le jury t'interrompe!!