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Posté(e)

C'est quand les résultats?

Posté(e)

Je suis tombée sur ce genre de questions à l'OP.

Pff, c'était chaud.

Il faut avoir les idées claires sur :

- la différence entre évaluer et noter

- évidemment les évaluations diagnostiques, formatives et sommatives, mais aussi formatrice

- "faut-il mettre des notes chiffrées ?" avoir des arguments pour et contre

- les dispositifs innovants, du type "ceintures de couleur" de la péda institutionnelle (attention, ce n'est pas Freinet, mais Oury), ou l'évaluation par contrat de confiance (Antibi)

- l'évaluation des compétences

- la restitution aux parents

- avoir des notions de docimologie, savoir ce qu'est la "constante macabre"

Posté(e)

Je suis tombée (c'est bien le mot qui convient) sur ce thème l'an dernier !!! :devil_2:

Posté(e)

Bonjour à tous,

Alors pour répondre à chacun :

julfree à ta question c'est quand les résultats ?

Tout dépend à qui tu t'adresses. Pour moi c'est jeudi soir tard mais cette semaine il y a des résultat tous les jours ....

Charivari:

Merci encore une fois pour ces précisions..c'est un peu pour ça que j'ai mis ce sujet aujourd'hui car je sais à quels points ces notions sont complexes.

Sinon

j'ai décidé d'arrêter de faire les devoirs cette semaine.

1) Je fatigue

2) J'ai pas trop le moral

3) je continuerai à venir mettre des petits commentaires ou à répondre aux questions comme les pistes données par Charivari. Car je trouve nos échanges enrichissants.

Bon courage dans vos résultats....

Si vous voulez je peux continuer à vous mettre des sujets (je parle surtout pour seve 1 ou sinon je t'explique comment faire :wink: ) mais je sais que les autres se débrouillent comme des chefs : Tigwen et Vik.

Posté(e)

Constat : Enquête PISA : élèves français ne répondent pasà peur de l’erreur, terrifiés par les mauvaises notes.

Cependant, l’enseignant doit évaluer ces élèves (10 compétences du PE)

Il y a donc un paradoxe.

Problème : comment faire en sorte que les évaluations ne soient pas un moment de rupture ?

I- Constat

b]a) des difficultés relationnels et de communication

[

Moment de méfiance- On juge celui qui juge. 50% des élèves estiment que leur copie est mal corrigée voire qu'ils sont été "saqué" (T1)

Les notes ne récompensent pas le travail de façon juste (T1)

Méfiance encore plus accrue lorsqu'on juge des compétences (subjectifs)

Les parents éprouvent également de la méfiance face aux notes et remettent souvent en cause les profs .

b) une certaine tension chez les élèves

Remise en cause de la fiabilité des notes (il faut de 90 correcteurs pour bien corriger un copie de français pour une quinzaine en maths!!!)

Il pense qu'elles n'évaluent pas le travail de l'élève mais lui même (T1)

La notation est très fortement contestée, et elle est d'ailleurs remise en cause par les études de docimologie

--> une grande partie dépend de l'appréciation du professeur .

--> les critères développés par cette étude :

- La place de la copie dans le paquet

- sa comparaison avec la copie précedente

- Une évaluation plus centrée sur la personne de l'élève à savoir favoriser filles, les élèves de milieux socialement favorisés, l'apparence physique.

Cependant, on observe deux comportements chez les élèves.(T2)

Ceux qui réussissent ont tendances à prendre la correction, chercher leurs erreurs. Ils entrent dans une compétition où la victoire se trouve sur la première marche.

Il y a donc une sorte de cercle vertueux qui s'instaure. Les bonnes notes motivent et donc engendrent travail et de nouvelles bonnes notes

Ceux qui échouent ont tendances à ne pas prendre la correction, ou ils la jettent. Ils abandonnent la compétition car ils savent qu'ils sont déja hors bataille.

Il y a donc une sorte de cercle vicieux qui s'instaure. Les mauvaises notes démotivent, démoralisent et donc engendrent une absence de travail et des notes encore plus mauvaises.

Conclusion un système qui ne favorise que les bons élèves. De plus cela est renforcé, par l'attitude des professeurs qui veulent répartir leur note suivant une gaussienne, et refuse donc l'excellence et une répartition moins disperse.(T1)

II- Que faire ?

a) ne pas évaluer

:cry:

Oui mais impossible car cela fait partie du métier d'enseignant

10 compétences du PE

tous enseignement suppose une évalution. C'est la différence essentielle avec l'animation.

Oui mais évaluer en faveur de quoi : élève, apprentissage ???

b)Réviser les exigences.

-Utiliser l'évaluation et la pédagogie promotionnelles (T2) La durée des apprentissages varie avec les élèves.

Chaque compétence est acquise au fur et à mesure. On note alors les compétences acquises sans référence au niveau des autres et de celui de la classe. Propostition individuelle basée sur les réussites des élèves.

-Redonner confiance aux élèves.

Expliquer quels points seront évaluées. Eviter toute perte de temps à réfléchir sur les questions pièges.

Chercher les points essentiels des leçons....

- Proposer une différenciation pédagogique de l'évaluation. Même si chaque enfant doit acquérir les compétences et les connaissances du socle commun.

Leurs évaluations peuvent être variées en fonction du niveau. La réussite et la validation des points connus sont des sources de motivation qu'il fat entrenir.

Les élèves ne sont pas confrontés et focalisés sur leurs échecs mais plutôt sur leurs reussites . On entre alors dans un cercle vertueux qui pourra motiver les élèves vers d'autres apprentissages;

c)Et pourquoi pas un inspiration prise chez nos voisins.

Les enquêtes PISA ventent les réussites du système éducatif finlandais (et donc du modèle scandinave)

Dans la majeurs parties de ces pays les évaluations n'existent pas, sauf en dernière année. Les élèves possèdent des grilles de compétences qui fixent les objectifs à atteindre.

On pourrait donc s'inspirait de cette évaluation des compétences. Il faudrait donc proposer une double évaluation à la fois des connaissances (comme le veut la tradition) et les compétences acquises (en lien avec le Socle commun)

On peut également utiliser les méthodes des pédagogies nouvelles notamment le système de ceinture mis en place par Oury ou Freinet (?????). Chaque élève progresse à son rythme. On tend ici vers une pédagogie de type behavorisme

CONCLUSION

Le système éducatif doit essayer de mettre en oeuvre des méthodes pour favoriser la reprise de confiance des élèves en difficultés, notamment en s'appuyant sur les compétences qu'ils maîtrisent.

Voila ma réflexion sur cette question

Je suis ouverte à toute critique. Je me penche sur les questions suivantes après mon footing (sinon la chaleur aura raison de moi !! )

Posté(e)

Alors Blinkbio a eu la gentillesse de m'envoyer ce message :

" je suis entrain de lire les sujets que vous avez fait il y a quelques temps. j'ai vu quelqu'un (je crois Eryopse) qui réclamait un sujet sur le dévelopement durable. Or, il n'y a pas le temps mon professeur de philo m'en a donné un, il date de 2008, académie de Lille.

J'ai même noté les questions que le professeur à poser au candidat (c'était un oral blanc).

Si t'es intéressée pour que vous le fassiez ensemble, dis le moi, je te le scannerai."

Si vous êtes intéressés, on peut se faire passer le sujet !!

Posté(e)

Bonjour à tous,

Merci pour le sujet sur le développement durable. Ça pourrait peut être être notre sujet de demain?

Massallia, je veux bien que tu m'expliques comment mettre un lien de sujet en pièce jointe. Sur quel site as-tu trouvé le sujet d'aujourd'hui?Je pense bien à toi pour tes résultats, c'est vrai que ce ne doit pas être évident de bosser quand on est en attente!

CHARIVARI, pourrait-tu expliciter la notion de "ceintures de couleur"? Merci beaucoup pour tes interventions

INTRO : (à développer!)

thème : évaluation et notation à l'école

2 textes, relativement récents

Problématique : L'évaluation est-elle un outil objectif pour rendre compte des compétences des élèves?

I. L'évaluation : un concept qui a évolué

1. définition

Pratique sociale qui s'exerce quotidiennement par tous, de manière explicite ou implicite, mais c'est surtout son usage institué qui est étudié.

Evaluer, c'est recueillir des infos pour porter un jugement, une appréciation, sur un objet. On examine le degré d'adéquation des données recueillis à un modèle, ou référent.

2. Un peu d'histoire

XVIeme siècle : copies classées selon le nombre de fautes et ordonnées selon le mérite, mais absence de diplômes. Les compétences n'interviennent pas pour exercer une profession.

1930 : docimologie se développe. Les recherchent soulignent l'imprécision des notations. Mise en évidence de facteurs subjectifs (TEXTE 1)

3.des facteurs subjectifs

la notation varie en fonction :

-ordre de correction des copies

-notation liée au niveau de la copie précédente

-du statut scolaire de l'enfant

-de son origine sociale

-de son sexe (fille favorisée)

-du physique de l'élève

1970 : étude sur l'effet Pygmalion : niveau attribué par un professeur à un élève en début d'année qui va influencer sa progression.

EX TEXTE 1 à propos de Bruno. A toujours obtenu des 9/20 à ses copies. Il fait rédigé le prochain devoir maison par sa soeur, compétente dans ce domaine. Bilan : toujours 9/20

*Tout cela contribue à des notes très disparates des copies des élèves

II. Les conséquences de l'évaluation

1. Sur les élèves

-sentiment d'injustice (TEXTE 1)

-élève catalogué (TEXTE 1)

-génère de la compétition entre élèves (TEXTE 2)

-dévalorisation/revalorisation de l'élève (TEXTE 2)

-diminution de la motivation (TEXTE 1) voir part de responsabilité dans l'échec scolaire (TEXTE 2)

2. Sur le prof et la valeur des connaissances

Si beaucoup de bonnes notes :

-les diplômes perdent du prestige : "bradés", "accessible à tout le monde" (TEXTE 1)

-professeurs considérés comme laxistes (TEXTE 1)

Antibi : constante macabre : répartition obligatoire des élèves en 1/3 bons, 1/3 moyens, 1/3 mauvais

III Comment évaluer aujourd'hui?

1. Différentes évaluations (à développer à l'oral : quand, pour qui, pourquoi, comment?)

-diagnostique

-formative

-sommative

2. En lien avec la méthode d'apprentissage

-différente si méthode transmissive, béhavioriste ou constructiviste.

-EX de mise en place d'évaluation (TEXTE 2)

l'élève obtient 1 point lorsque une des compétences du socle commun est acquise. le score augmente mais ne peut régresser. L'élève est au centre des savoirs, pédagogie individualisée et différenciée. Est appelée à se développer dans les prochaines années grâce aux TICE.

3. Le rôle du maître

-évaluer : un geste professionnel. Fait parti des compétences et responsabilités du maître

-inscrit dans les programmes 2008 : "obligation de s'assurer et de rendre compte des acquis des élèves"

-le maitre doit aider l'élève a se situer dans ses acquisitions, l'accompagner pour favoriser les apprentissages

-importance du moment de la correction

-partenariat maître/famille : livret d'évaluation, lors des évaluations nationales le maître doit présenter les résultats des enfants à chaque famille individuellement, explicitation quand au système de notation : chiffre, lettre, couleur,...

Conclusion : L'évaluation présente une part de subjectivité dans la notation. Mais il existe aujourd'hui, et notamment à l'école primaire, différents types d'évaluations, ayant chacune des objectifs précis, et qui s'avèrent utiles, pour l'enseignant et pour l'élève. Cependant , lorsqu'on se tourne vers les pays d'Europe, on s'aperçoit que l'évaluation tient une place différente et que son absence, notamment dans les pays scandinaves, n'empêche pas ces derniers d'obtenir les meilleurs notes aux évaluations internationales.

Posté(e)

Pour bien cerner le sujet, voici quelques questions :

-En quoi l'erreur peut-il être un outil d'apprentissage?

-Pensez-vous que l'évaluation est nécessaire?

-Les évaluations internationales, vous les trouvez nécessaires?

-Faut-il tout évaluer?

-Une bonne évaluation, est-ce une évaluation où tout le monde réussit?

- Quels sont les critères pour évaluer l'oral ?

-Qu'évalue-t-on en maternelle ?

Bon courage

Posté(e)
Bonjour à tous,

Merci pour le sujet sur le développement durable. Ça pourrait peut être être notre sujet de demain?

Massallia, je veux bien que tu m'expliques comment mettre un lien de sujet en pièce jointe. Sur quel site as-tu trouvé le sujet d'aujourd'hui?Je pense bien à toi pour tes résultats, c'est vrai que ce ne doit pas être évident de bosser quand on est en attente!

CHARIVARI, pourrait-tu expliciter la notion de "ceintures de couleur"? Merci beaucoup pour tes interventions

INTRO : (à développer!)

thème : évaluation et notation à l'école

2 textes, relativement récents

Problématique : L'évaluation est-elle un outil objectif pour rendre compte des compétences des élèves?

I. L'évaluation : un concept qui a évolué

1. définition

Pratique sociale qui s'exerce quotidiennement par tous, de manière explicite ou implicite, mais c'est surtout son usage institué qui est étudié.

Evaluer, c'est recueillir des infos pour porter un jugement, une appréciation, sur un objet. On examine le degré d'adéquation des données recueillis à un modèle, ou référent.

2. Un peu d'histoire

XVIeme siècle : copies classées selon le nombre de fautes et ordonnées selon le mérite, mais absence de diplômes. Les compétences n'interviennent pas pour exercer une profession.

1930 : docimologie se développe. Les recherchent soulignent l'imprécision des notations. Mise en évidence de facteurs subjectifs (TEXTE 1)

3.des facteurs subjectifs

la notation varie en fonction :

-ordre de correction des copies

-notation liée au niveau de la copie précédente

-du statut scolaire de l'enfant

-de son origine sociale

-de son sexe (fille favorisée)

-du physique de l'élève

1970 : étude sur l'effet Pygmalion : niveau attribué par un professeur à un élève en début d'année qui va influencer sa progression.

EX TEXTE 1 à propos de Bruno. A toujours obtenu des 9/20 à ses copies. Il fait rédigé le prochain devoir maison par sa soeur, compétente dans ce domaine. Bilan : toujours 9/20

*Tout cela contribue à des notes très disparates des copies des élèves

II. Les conséquences de l'évaluation

1. Sur les élèves

-sentiment d'injustice (TEXTE 1)

-élève catalogué (TEXTE 1)

-génère de la compétition entre élèves (TEXTE 2)

-dévalorisation/revalorisation de l'élève (TEXTE 2)

-diminution de la motivation (TEXTE 1) voir part de responsabilité dans l'échec scolaire (TEXTE 2)

2. Sur le prof et la valeur des connaissances

Si beaucoup de bonnes notes :

-les diplômes perdent du prestige : "bradés", "accessible à tout le monde" (TEXTE 1)

-professeurs considérés comme laxistes (TEXTE 1)

Antibi : constante macabre : répartition obligatoire des élèves en 1/3 bons, 1/3 moyens, 1/3 mauvais

III Comment évaluer aujourd'hui?

1. Différentes évaluations (à développer à l'oral : quand, pour qui, pourquoi, comment?)

-diagnostique

-formative

-sommative

2. En lien avec la méthode d'apprentissage

-différente si méthode transmissive, béhavioriste ou constructiviste.

-EX de mise en place d'évaluation (TEXTE 2)

l'élève obtient 1 point lorsque une des compétences du socle commun est acquise. le score augmente mais ne peut régresser. L'élève est au centre des savoirs, pédagogie individualisée et différenciée. Est appelée à se développer dans les prochaines années grâce aux TICE.

3. Le rôle du maître

-évaluer : un geste professionnel. Fait parti des compétences et responsabilités du maître

-inscrit dans les programmes 2008 : "obligation de s'assurer et de rendre compte des acquis des élèves"

-le maitre doit aider l'élève a se situer dans ses acquisitions, l'accompagner pour favoriser les apprentissages

-importance du moment de la correction

-partenariat maître/famille : livret d'évaluation, lors des évaluations nationales le maître doit présenter les résultats des enfants à chaque famille individuellement, explicitation quand au système de notation : chiffre, lettre, couleur,...

Conclusion : L'évaluation présente une part de subjectivité dans la notation. Mais il existe aujourd'hui, et notamment à l'école primaire, différents types d'évaluations, ayant chacune des objectifs précis, et qui s'avèrent utiles, pour l'enseignant et pour l'élève. Cependant , lorsqu'on se tourne vers les pays d'Europe, on s'aperçoit que l'évaluation tient une place différente et que son absence, notamment dans les pays scandinaves, n'empêche pas ces derniers d'obtenir les meilleurs notes aux évaluations internationales.

Bonjour,

Dans ton exposé tu ne parles pas du tout de la différence qu'il y a entre notation et évaluation, est-ce la même chose pour toi ?

Posté(e)

Bonjour,

Dans ton exposé tu ne parles pas du tout de la différence qu'il y a entre notation et évaluation, est-ce la même chose pour toi ?

C'est vrai que dans la définition j'aurais pu faire la différence entre notation et évaluation.

Pour moi évaluer c'est émettre un jugement de valeur sur les compétences évaluées. Cela suppose une échelle de valeurs plus ou moins importante : acquis/en cours d'acquisition/non acquis, insuffisant/satisfaisant/très satisfaisant, et la notation (sur 10, sur 20).

La notation est donc une forme d'évaluation.

Je ne sais pas trop si ce que j'ai écrit est exact!Quelqu'un peut-il compléter?

Posté(e)

Notation et évaluation

Intro : noter/évaluer n’est pas nouveau puisqu’il s’agit d’un concept dont le but est de vérifier que les compétences des élèves répondent aux exigences du système. Seulement, on s’interroge sur la fiabilité des notes, une question qui n’est pas nouvelle (1930) et toujours d’actualité.

Textes récents (2004 et 2006) texte 1 nous renseigne sur le pourquoi de l'existence d'écarts entre les notes tandis que le texte 2 nous montre les effets souvent néfastes des évaluations

une problématique se dégage du dossier : Le système de notation est-il juste ?

Dans un premier temps, après un constat concernant les écarts de notes, nous nous intéresserons aux facteurs d’explication. Le second temps s’axera ensuite sur les conséquences qui en découlent et enfin nous envisagerons des dispositifs visant la réussite de tous les élèves.

I/ Les correcteurs manquent-ils d’objectivité ?

a) Quel constat ? (texte 1)

- (1) bcp d’élèves peu convaincus de la fiabilité des notes, notamment dans les disciplines littéraires sûrement due à un barème moins explicite. En math, c’est plus concret, le résultat d’un exercice est soit faux, soit juste alors que la littérature est plus subjective, aléatoire

- Les notes s’avèrent différentes selon les correcteurs et dépendent + du correcteur que de la copie ! = écarts parfois très importants, surtout dans les matières littéraires (écart max : 13 points en composition française, 9 points en maths)

- Variations de jugement dues à l’appréciation d’un expert sur une prestation = les correcteurs n’ont peut-être pas les mêmes critères de correction, il existe quand même des écarts en maths par exemple pq certains se basent davantage sur l’exactitude ou non d’un résultat tandis que d’autres favorise la démarche pour parvenir au résultat (qu’il soit juste ou faux)

b) Des facteurs explicatifs

1) La position de la copie dans le paquet : les premières sont notées de façon plus indulgente, les suivantes plus sévèrement

2) Niveau de la copie qui précède influence la note de la suivante et en fonction du nombre de bonnes ou mauvaises copies à suivre, le correcteur tâche de revoir à la baisse ou à la hausse

3) Statut scolaire de l’élève : fait de cataloguer les élèves en bons ou faibles.

- (2) si des élèves sont bons leurs notes ne baissent que légèrement au fil de l’année

- (1) Exemple de Bruno qui n’obtient que des 9/20 même lorsque c’est sa sœur, alors en licence de lettres, lui fait son devoir

4) Origine sociale des élèves : élèves issus de milieux aisés mieux notés, stéréotypes

5) Favoritisme aux filles : perçues comme ayant une attitude plus docile et disciplinée que les garçons, comportement coopératif

6) Effet de l’apparence physique : effet positif de l’attractivité du visage sur la notation de la copie = relation inconsciente qui associe compétence scolaire et beauté physique

 Ce peu de fiabilité est dû à une idée que se fait le professeur de ses élèves (facteurs 3, 4, 5 et 6)

 Des moyennes trop élevées et on accuse les professeurs de laxisme ou d’incompétences. Autre idée : quand les copies sont anonymes on ne peut noter « à la tête du client », idée de devoir attribuer nécessairement des bonnes et mauvaises notes (facteurs 1 et 2), point développé à l’aide de mon c)

c) La constante macabre : une tradition fanco-française

Nous pouvons évoquer un autre facteur de ce fait qui s’exprime sous le terme de « constante macabre » dénoncée par André Antibi. (1)

- Il s’agit de suivre une courbe de Gauss pour que les notes soient crédibles au sein de sa classe = 1/3 de bons, 1/3 de moyens et 1/3 de mauvais

- Il faut des gagnants et des perdants, hiérarchie des élèves fermement établie (2) : il y a les bons, les moyens et les autres

- S’observe surtout dans les matières qui jouent pour l’orientation

- (2) classes hétérogènes qui permettraient de justifier la pratique de la constante macabre

- Dans le même esprit : les 80% d’une classe d’âge reçus au bac, si c’est supérieur ça inquiète, exigences vues au rabais… (1)

II/ Les conséquences

a) Sur les bons élèves

- Note élevée = élève récompensé du travail fourni

- Encouragé à poursuivre ses efforts = trajectoire de la réussite

- Parler de l’effet Pygmalion jouant un rôle dans la réussite des élèves

b) Sur les élèves moins performants

- (2) Les élèves faibles voient leurs résultats s’affaiblir de plus en plus à chaque trimestre

- (1) Les élèves pensant que leurs notes ne récompensant pas leur travail de façon juste, leur motivation dégringole

- (2) découragement et démobilisation = perte d’espoir de réussite et de confiance en soi

- Les mauvaises notes s’accumulant = sentiment d’impuissance, de frustration, d’injustice et parfois de rejet. Cf. (1) avec Bruno

- Engrenage : note basse = découragement = démobilisation =note encore plus basse ) découragement = échec

III/ Des alternatives

a) Faut-il évaluer systématiquement par des notes ? Varier les types d’évaluation

- (2) part de responsabilité des procédures d’évaluation traditionnelle (évaluation sommative et normative qui consiste à comparer les résultats de l’individu à la moyenne des résultats d’un groupe)

- Donner du sens à la compétition entre les élèves (2) à condition de laisser des chances de réussite aux plus faibles

- Evaluation des acquis : acquis, non acquis, en cours d’acquisition où il n’ya pas de note chiffrée ou ceinture de couleur pour constater des progrès de l’élève

- Evaluations diagnostique, formative et formatrice :

# évaluation formative : intervient pendant l’apprentissage et a pour objet d’informer maître et élève sur le degré de maîtrise atteint et sur les difficultés rencontrées. Elle veut être un guide pour les élèves dans leurs apprentissages. L’erreur = passage obligé faisant partie intégrante de tout apprentissage. Elle est un allié vers l’autonomie car elle stimule la prise de conscience et l’analyse de ses actions (métacognition).

Fonction de formation, suivi d’approfondissement de remédiations (travail des lacunes), non notée mais très annotée, critérielle donc relative uniquement à l’élève lui-même

# évaluation formatrice : s’intéresse en priorité la régulation des démarches pédagogiques. Accent sur les procédures des tâches. Les critères de réalisation y jouent un rôle majeur ; ils nomment les opérations réussies et celles qui ne le sont pas et favorisent la reproduction constante des une et l’autocorrection des autres.

# évaluation diagnostique : consiste à apprécier les acquis préalables des élèves avant d’entreprendre un apprentissage.

b) L’EPCC (Anitbi)

- (1) Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera.

- L’élève préparé améliore ses résultats et restaure sa confiance

- faire en sorte qu’un élève qui a assimilé les capacités attendues et clairement définies ne soit pas en situation d’échec. Actuellement, on peut dire, pour simplifier, qu’un élève qui a la malchance de faire partie du « mauvais tiers » d’une classe est en général en situation d’échec même s’il a tout compris

- il sait que son travail sera récompensé. S’il n’obtient pas une bonne note, il ne devrait pas se sentir victime d’une injustice

- L’enseignant pourrait alors remplir sa vraie mission : « Former » et pas « sélectionner ».

c) Pédagogies promotionnelles (2) pour assurer une promesse de succès

- Lorsque le niveau de maîtrise est atteint, la compétence est acquise

- Ce qu’est évalué c’est le capital de compétences acquises

- Le score ne peut pas régressé

- Trajectoire personnelle est favorisée

- Pédagogie individualisée et différenciée est appelée à se développer au moyen de l’outil informatique et de programmes d’apprentissages interactifs (cf. programmes 2008 accordant sa place aux nouvelles technologie de l’information et de la communication)

En conclusion, les professeurs répondent à une demande de la société française concernant les évaluations et leur notation sans lesquelles l’Ecole ne serait plus l’Ecole. Seulement, les notes semblent parfois manquer de fiabilité. Par ailleurs, le baccalauréat qui sanctionne les lycéens au terme de leur année de terminale se trouve être une évaluation, mais peut-on lui faire confiance ? Martine Fournier tient à souligner qu’il n’est pas une loterie car si dans chaque discipline, la note est assez aléatoire, la multiplication des épreuves diminue l’aléa final (toues les disciplines ne peuvent être toute notées sévèrement).

en effet, je me rends compte d'un déséquilibre dans ce plan, mon II/ semble un peu léger...

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