Charivari Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Les ceintures de couleur, cest le sujet de mon mémoire de PE2, alors je suis au point : Dans les années 70, Fernand Oury, le fondateur de la Pédagogie Institutionnelle, disciple de Freinet, avait mis en place dans sa classe un système de barème sur le principe des ceintures de judo. Un élève était « ceinture bleue en maths » et « ceinture marron en conjugaison », par exemple. Les avantages des ceintures : http://charivari.eklablog.com/page-6200-le...-ceintures.html Des pistes pour parler des "limites" des dispositifs ordinaires d'évaluation : http://charivari.eklablog.com/page-6181-li...evaluation.html
ptitbouboucrpe Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Constat : Enquête PISA : élèves français ne répondent pasà peur de l’erreur, terrifiés par les mauvaises notes.Cependant, l’enseignant doit évaluer ces élèves (10 compétences du PE) Il y a donc un paradoxe. Problème : comment faire en sorte que les évaluations ne soient pas un moment de rupture ? I- Constat b]a) des difficultés relationnels et de communication [ Moment de méfiance- On juge celui qui juge. 50% des élèves estiment que leur copie est mal corrigée voire qu'ils sont été "saqué" (T1) Les notes ne récompensent pas le travail de façon juste (T1) Méfiance encore plus accrue lorsqu'on juge des compétences (subjectifs) Les parents éprouvent également de la méfiance face aux notes et remettent souvent en cause les profs . b) une certaine tension chez les élèves Remise en cause de la fiabilité des notes (il faut de 90 correcteurs pour bien corriger un copie de français pour une quinzaine en maths!!!) Il pense qu'elles n'évaluent pas le travail de l'élève mais lui même (T1) La notation est très fortement contestée, et elle est d'ailleurs remise en cause par les études de docimologie --> une grande partie dépend de l'appréciation du professeur . --> les critères développés par cette étude : - La place de la copie dans le paquet - sa comparaison avec la copie précedente - Une évaluation plus centrée sur la personne de l'élève à savoir favoriser filles, les élèves de milieux socialement favorisés, l'apparence physique. Cependant, on observe deux comportements chez les élèves.(T2) Ceux qui réussissent ont tendances à prendre la correction, chercher leurs erreurs. Ils entrent dans une compétition où la victoire se trouve sur la première marche. Il y a donc une sorte de cercle vertueux qui s'instaure. Les bonnes notes motivent et donc engendrent travail et de nouvelles bonnes notes Ceux qui échouent ont tendances à ne pas prendre la correction, ou ils la jettent. Ils abandonnent la compétition car ils savent qu'ils sont déja hors bataille. Il y a donc une sorte de cercle vicieux qui s'instaure. Les mauvaises notes démotivent, démoralisent et donc engendrent une absence de travail et des notes encore plus mauvaises. Conclusion un système qui ne favorise que les bons élèves. De plus cela est renforcé, par l'attitude des professeurs qui veulent répartir leur note suivant une gaussienne, et refuse donc l'excellence et une répartition moins disperse.(T1) II- Que faire ? a) ne pas évaluer Oui mais impossible car cela fait partie du métier d'enseignant 10 compétences du PE tous enseignement suppose une évalution. C'est la différence essentielle avec l'animation. Oui mais évaluer en faveur de quoi : élève, apprentissage ??? b)Réviser les exigences. -Utiliser l'évaluation et la pédagogie promotionnelles (T2) La durée des apprentissages varie avec les élèves. Chaque compétence est acquise au fur et à mesure. On note alors les compétences acquises sans référence au niveau des autres et de celui de la classe. Propostition individuelle basée sur les réussites des élèves. -Redonner confiance aux élèves. Expliquer quels points seront évaluées. Eviter toute perte de temps à réfléchir sur les questions pièges. Chercher les points essentiels des leçons.... - Proposer une différenciation pédagogique de l'évaluation. Même si chaque enfant doit acquérir les compétences et les connaissances du socle commun. Leurs évaluations peuvent être variées en fonction du niveau. La réussite et la validation des points connus sont des sources de motivation qu'il fat entrenir. Les élèves ne sont pas confrontés et focalisés sur leurs échecs mais plutôt sur leurs reussites . On entre alors dans un cercle vertueux qui pourra motiver les élèves vers d'autres apprentissages; c)Et pourquoi pas un inspiration prise chez nos voisins. Les enquêtes PISA ventent les réussites du système éducatif finlandais (et donc du modèle scandinave) Dans la majeurs parties de ces pays les évaluations n'existent pas, sauf en dernière année. Les élèves possèdent des grilles de compétences qui fixent les objectifs à atteindre. On pourrait donc s'inspirait de cette évaluation des compétences. Il faudrait donc proposer une double évaluation à la fois des connaissances (comme le veut la tradition) et les compétences acquises (en lien avec le Socle commun) On peut également utiliser les méthodes des pédagogies nouvelles notamment le système de ceinture mis en place par Oury ou Freinet (?????). Chaque élève progresse à son rythme. On tend ici vers une pédagogie de type behavorisme CONCLUSION Le système éducatif doit essayer de mettre en oeuvre des méthodes pour favoriser la reprise de confiance des élèves en difficultés, notamment en s'appuyant sur les compétences qu'ils maîtrisent. Voila ma réflexion sur cette question Je suis ouverte à toute critique. Je me penche sur les questions suivantes après mon footing (sinon la chaleur aura raison de moi !! ) Ton plan est pas mal mais je dirais quand meme un peu négatif Tu devrais peut être mettre un peu de théorie avec des exemples concrets de classes (les différents types d'éval...). Ta parite sur redonner confiance est je pense à développer car elle met en avant ce qu'on nous a appris à l'IUFM cette année et ce qu'il faut faire avec les élèves et expliquer pourquoi (ne pas les faire entrer dans la spirale de l'échec) Maintenant sur ton idée des eval différenciées je serais plus mitigée :sur le principe c'est une bonne idée mais il ne faut pas oublier que les élèves doivent atteindre à un certain moment les paliers du SCC et donc on ne peut pas toujours les différencier car se sont les compétences officielles à atteindre Si tu tombe sur un sujet comme ça et que tu dis ça devant le jury je pense qu'il faut t'attendre é des questions là dessus et c'est assez piège... Enfin tu dis en troisième partie que le système doit s'inspirer du système scandinave (ça je suis d'accord mais pour d'autres raisons) et utiliser des grilles de compétences (objectifs à atteindre) mais c'est déjà le cas si tu regardes un livret de compétences c'est ce qui est fait (en tout cas chez les T1 que j'ai remplacé et où j'ai du remplir les livrets sur ce que j'avais évalué)
ptitbouboucrpe Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Notation et évaluationIntro : noter/évaluer n’est pas nouveau puisqu’il s’agit d’un concept dont le but est de vérifier que les compétences des élèves répondent aux exigences du système. Seulement, on s’interroge sur la fiabilité des notes, une question qui n’est pas nouvelle (1930) et toujours d’actualité. Textes récents (2004 et 2006) texte 1 nous renseigne sur le pourquoi de l'existence d'écarts entre les notes tandis que le texte 2 nous montre les effets souvent néfastes des évaluations une problématique se dégage du dossier : Le système de notation est-il juste ? Dans un premier temps, après un constat concernant les écarts de notes, nous nous intéresserons aux facteurs d’explication. Le second temps s’axera ensuite sur les conséquences qui en découlent et enfin nous envisagerons des dispositifs visant la réussite de tous les élèves. I/ Les correcteurs manquent-ils d’objectivité ? a) Quel constat ? (texte 1) - (1) bcp d’élèves peu convaincus de la fiabilité des notes, notamment dans les disciplines littéraires sûrement due à un barème moins explicite. En math, c’est plus concret, le résultat d’un exercice est soit faux, soit juste alors que la littérature est plus subjective, aléatoire - Les notes s’avèrent différentes selon les correcteurs et dépendent + du correcteur que de la copie ! = écarts parfois très importants, surtout dans les matières littéraires (écart max : 13 points en composition française, 9 points en maths) - Variations de jugement dues à l’appréciation d’un expert sur une prestation = les correcteurs n’ont peut-être pas les mêmes critères de correction, il existe quand même des écarts en maths par exemple pq certains se basent davantage sur l’exactitude ou non d’un résultat tandis que d’autres favorise la démarche pour parvenir au résultat (qu’il soit juste ou faux) b) Des facteurs explicatifs 1) La position de la copie dans le paquet : les premières sont notées de façon plus indulgente, les suivantes plus sévèrement 2) Niveau de la copie qui précède influence la note de la suivante et en fonction du nombre de bonnes ou mauvaises copies à suivre, le correcteur tâche de revoir à la baisse ou à la hausse 3) Statut scolaire de l’élève : fait de cataloguer les élèves en bons ou faibles. - (2) si des élèves sont bons leurs notes ne baissent que légèrement au fil de l’année - (1) Exemple de Bruno qui n’obtient que des 9/20 même lorsque c’est sa sœur, alors en licence de lettres, lui fait son devoir 4) Origine sociale des élèves : élèves issus de milieux aisés mieux notés, stéréotypes 5) Favoritisme aux filles : perçues comme ayant une attitude plus docile et disciplinée que les garçons, comportement coopératif 6) Effet de l’apparence physique : effet positif de l’attractivité du visage sur la notation de la copie = relation inconsciente qui associe compétence scolaire et beauté physique Ce peu de fiabilité est dû à une idée que se fait le professeur de ses élèves (facteurs 3, 4, 5 et 6) Des moyennes trop élevées et on accuse les professeurs de laxisme ou d’incompétences. Autre idée : quand les copies sont anonymes on ne peut noter « à la tête du client », idée de devoir attribuer nécessairement des bonnes et mauvaises notes (facteurs 1 et 2), point développé à l’aide de mon c) c) La constante macabre : une tradition fanco-française Nous pouvons évoquer un autre facteur de ce fait qui s’exprime sous le terme de « constante macabre » dénoncée par André Antibi. (1) - Il s’agit de suivre une courbe de Gauss pour que les notes soient crédibles au sein de sa classe = 1/3 de bons, 1/3 de moyens et 1/3 de mauvais - Il faut des gagnants et des perdants, hiérarchie des élèves fermement établie (2) : il y a les bons, les moyens et les autres - S’observe surtout dans les matières qui jouent pour l’orientation - (2) classes hétérogènes qui permettraient de justifier la pratique de la constante macabre - Dans le même esprit : les 80% d’une classe d’âge reçus au bac, si c’est supérieur ça inquiète, exigences vues au rabais… (1) II/ Les conséquences a) Sur les bons élèves - Note élevée = élève récompensé du travail fourni - Encouragé à poursuivre ses efforts = trajectoire de la réussite - Parler de l’effet Pygmalion jouant un rôle dans la réussite des élèves b) Sur les élèves moins performants - (2) Les élèves faibles voient leurs résultats s’affaiblir de plus en plus à chaque trimestre - (1) Les élèves pensant que leurs notes ne récompensant pas leur travail de façon juste, leur motivation dégringole - (2) découragement et démobilisation = perte d’espoir de réussite et de confiance en soi - Les mauvaises notes s’accumulant = sentiment d’impuissance, de frustration, d’injustice et parfois de rejet. Cf. (1) avec Bruno - Engrenage : note basse = découragement = démobilisation =note encore plus basse ) découragement = échec III/ Des alternatives a) Faut-il évaluer systématiquement par des notes ? Varier les types d’évaluation - (2) part de responsabilité des procédures d’évaluation traditionnelle (évaluation sommative et normative qui consiste à comparer les résultats de l’individu à la moyenne des résultats d’un groupe) - Donner du sens à la compétition entre les élèves (2) à condition de laisser des chances de réussite aux plus faibles - Evaluation des acquis : acquis, non acquis, en cours d’acquisition où il n’ya pas de note chiffrée ou ceinture de couleur pour constater des progrès de l’élève - Evaluations diagnostique, formative et formatrice : # évaluation formative : intervient pendant l’apprentissage et a pour objet d’informer maître et élève sur le degré de maîtrise atteint et sur les difficultés rencontrées. Elle veut être un guide pour les élèves dans leurs apprentissages. L’erreur = passage obligé faisant partie intégrante de tout apprentissage. Elle est un allié vers l’autonomie car elle stimule la prise de conscience et l’analyse de ses actions (métacognition). Fonction de formation, suivi d’approfondissement de remédiations (travail des lacunes), non notée mais très annotée, critérielle donc relative uniquement à l’élève lui-même # évaluation formatrice : s’intéresse en priorité la régulation des démarches pédagogiques. Accent sur les procédures des tâches. Les critères de réalisation y jouent un rôle majeur ; ils nomment les opérations réussies et celles qui ne le sont pas et favorisent la reproduction constante des une et l’autocorrection des autres. # évaluation diagnostique : consiste à apprécier les acquis préalables des élèves avant d’entreprendre un apprentissage. b) L’EPCC (Anitbi) - (1) Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera. - L’élève préparé améliore ses résultats et restaure sa confiance - faire en sorte qu’un élève qui a assimilé les capacités attendues et clairement définies ne soit pas en situation d’échec. Actuellement, on peut dire, pour simplifier, qu’un élève qui a la malchance de faire partie du « mauvais tiers » d’une classe est en général en situation d’échec même s’il a tout compris - il sait que son travail sera récompensé. S’il n’obtient pas une bonne note, il ne devrait pas se sentir victime d’une injustice - L’enseignant pourrait alors remplir sa vraie mission : « Former » et pas « sélectionner ». c) Pédagogies promotionnelles (2) pour assurer une promesse de succès - Lorsque le niveau de maîtrise est atteint, la compétence est acquise - Ce qu’est évalué c’est le capital de compétences acquises - Le score ne peut pas régressé - Trajectoire personnelle est favorisée - Pédagogie individualisée et différenciée est appelée à se développer au moyen de l’outil informatique et de programmes d’apprentissages interactifs (cf. programmes 2008 accordant sa place aux nouvelles technologie de l’information et de la communication) En conclusion, les professeurs répondent à une demande de la société française concernant les évaluations et leur notation sans lesquelles l’Ecole ne serait plus l’Ecole. Seulement, les notes semblent parfois manquer de fiabilité. Par ailleurs, le baccalauréat qui sanctionne les lycéens au terme de leur année de terminale se trouve être une évaluation, mais peut-on lui faire confiance ? Martine Fournier tient à souligner qu’il n’est pas une loterie car si dans chaque discipline, la note est assez aléatoire, la multiplication des épreuves diminue l’aléa final (toues les disciplines ne peuvent être toute notées sévèrement). en effet, je me rends compte d'un déséquilibre dans ce plan, mon II/ semble un peu léger... Je fusionnerai ton I et II meme si ça fait un peu long Ton III me parait vraiment intéressant du point de vue des alternative Juste pour l'EPCC ça dépend des élèves. J'ai fait un remplacement en CM2 dans une école vraiment dure avec d'énorme problèmes tant au niveau discipline que scolaire... J'ai lors de ma dernière semaine fait préparé le contrôle le matin ( je lisais les questions du sujet et on travaillait les réponses sur ardoise avec justification grace aux cahier de leçon) pour l'après midi et bien ça a été ma pire expérience et les pires controles de mes trois semaines... Après correction j'ai essayé de comprendre mais en fait les gamins étaient tellement dans de toute façon on n'a que des mauvaises notes qu'ils se sont meme pas donnés la peine d'écrire sur la feuille quand ils se rappelaient pas (j'en ai un qui a écrit que son prénom!!) Alors il faut surement le nuancer en disant que ça peut aussi motiver les élèves mais on ne peut pas le faire tout le temps car je pense que ça fausserait ll'évaluation (effet d'entrainement) mais que ça peut réduire le caractère stressant de l'évaluation Juste comme je vois le post de Charivari il est vrai qu'on ne parle que des notes et des compétences mais il faut penser à l'évaluation du comportement
Sokona Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Bonjour,Dans ton exposé tu ne parles pas du tout de la différence qu'il y a entre notation et évaluation, est-ce la même chose pour toi ? C'est vrai que dans la définition j'aurais pu faire la différence entre notation et évaluation. Pour moi évaluer c'est émettre un jugement de valeur sur les compétences évaluées. Cela suppose une échelle de valeurs plus ou moins importante : acquis/en cours d'acquisition/non acquis, insuffisant/satisfaisant/très satisfaisant, et la notation (sur 10, sur 20). La notation est donc une forme d'évaluation. Je ne sais pas trop si ce que j'ai écrit est exact!Quelqu'un peut-il compléter? Oui d'accord, c'est également ce que j'aurais répondu, la notation peut être au service de l'évaluation. Je pense que l'évaluation est centrée sur l'élève (sur les progrès qu'il a fait par exemple) alors que la notation permet un classement.
Charivari Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Juste comme je vois le post de Charivari il est vrai qu'on ne parle que des notes et des compétences mais il faut penser à l'évaluation du comportement Attention, les ceintures de couleur à l'origine n'étaient pas là pour évaluer le comportement mais bien les compétences dans les disciplines (aujourd'hui, il y a quelques classe qui utilisent ce système pour le comportement mais personnellement je suis réservée sur cette utilisation des ceintures. C'est assez articifiel je trouve.)
Sokona Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Notation et évaluationIntro : noter/évaluer n’est pas nouveau puisqu’il s’agit d’un concept dont le but est de vérifier que les compétences des élèves répondent aux exigences du système. Seulement, on s’interroge sur la fiabilité des notes, une question qui n’est pas nouvelle (1930) et toujours d’actualité. Textes récents (2004 et 2006) texte 1 nous renseigne sur le pourquoi de l'existence d'écarts entre les notes tandis que le texte 2 nous montre les effets souvent néfastes des évaluations une problématique se dégage du dossier : Le système de notation est-il juste ? Dans un premier temps, après un constat concernant les écarts de notes, nous nous intéresserons aux facteurs d’explication. Le second temps s’axera ensuite sur les conséquences qui en découlent et enfin nous envisagerons des dispositifs visant la réussite de tous les élèves. I/ Les correcteurs manquent-ils d’objectivité ? a) Quel constat ? (texte 1) - (1) bcp d’élèves peu convaincus de la fiabilité des notes, notamment dans les disciplines littéraires sûrement due à un barème moins explicite. En math, c’est plus concret, le résultat d’un exercice est soit faux, soit juste alors que la littérature est plus subjective, aléatoire - Les notes s’avèrent différentes selon les correcteurs et dépendent + du correcteur que de la copie ! = écarts parfois très importants, surtout dans les matières littéraires (écart max : 13 points en composition française, 9 points en maths) - Variations de jugement dues à l’appréciation d’un expert sur une prestation = les correcteurs n’ont peut-être pas les mêmes critères de correction, il existe quand même des écarts en maths par exemple pq certains se basent davantage sur l’exactitude ou non d’un résultat tandis que d’autres favorise la démarche pour parvenir au résultat (qu’il soit juste ou faux) b) Des facteurs explicatifs 1) La position de la copie dans le paquet : les premières sont notées de façon plus indulgente, les suivantes plus sévèrement 2) Niveau de la copie qui précède influence la note de la suivante et en fonction du nombre de bonnes ou mauvaises copies à suivre, le correcteur tâche de revoir à la baisse ou à la hausse 3) Statut scolaire de l’élève : fait de cataloguer les élèves en bons ou faibles. - (2) si des élèves sont bons leurs notes ne baissent que légèrement au fil de l’année - (1) Exemple de Bruno qui n’obtient que des 9/20 même lorsque c’est sa sœur, alors en licence de lettres, lui fait son devoir 4) Origine sociale des élèves : élèves issus de milieux aisés mieux notés, stéréotypes 5) Favoritisme aux filles : perçues comme ayant une attitude plus docile et disciplinée que les garçons, comportement coopératif 6) Effet de l’apparence physique : effet positif de l’attractivité du visage sur la notation de la copie = relation inconsciente qui associe compétence scolaire et beauté physique Ce peu de fiabilité est dû à une idée que se fait le professeur de ses élèves (facteurs 3, 4, 5 et 6) Des moyennes trop élevées et on accuse les professeurs de laxisme ou d’incompétences. Autre idée : quand les copies sont anonymes on ne peut noter « à la tête du client », idée de devoir attribuer nécessairement des bonnes et mauvaises notes (facteurs 1 et 2), point développé à l’aide de mon c) c) La constante macabre : une tradition fanco-française Nous pouvons évoquer un autre facteur de ce fait qui s’exprime sous le terme de « constante macabre » dénoncée par André Antibi. (1) - Il s’agit de suivre une courbe de Gauss pour que les notes soient crédibles au sein de sa classe = 1/3 de bons, 1/3 de moyens et 1/3 de mauvais - Il faut des gagnants et des perdants, hiérarchie des élèves fermement établie (2) : il y a les bons, les moyens et les autres - S’observe surtout dans les matières qui jouent pour l’orientation - (2) classes hétérogènes qui permettraient de justifier la pratique de la constante macabre - Dans le même esprit : les 80% d’une classe d’âge reçus au bac, si c’est supérieur ça inquiète, exigences vues au rabais… (1) II/ Les conséquences a) Sur les bons élèves - Note élevée = élève récompensé du travail fourni - Encouragé à poursuivre ses efforts = trajectoire de la réussite - Parler de l’effet Pygmalion jouant un rôle dans la réussite des élèves b) Sur les élèves moins performants - (2) Les élèves faibles voient leurs résultats s’affaiblir de plus en plus à chaque trimestre - (1) Les élèves pensant que leurs notes ne récompensant pas leur travail de façon juste, leur motivation dégringole - (2) découragement et démobilisation = perte d’espoir de réussite et de confiance en soi - Les mauvaises notes s’accumulant = sentiment d’impuissance, de frustration, d’injustice et parfois de rejet. Cf. (1) avec Bruno - Engrenage : note basse = découragement = démobilisation =note encore plus basse ) découragement = échec III/ Des alternatives a) Faut-il évaluer systématiquement par des notes ? Varier les types d’évaluation - (2) part de responsabilité des procédures d’évaluation traditionnelle (évaluation sommative et normative qui consiste à comparer les résultats de l’individu à la moyenne des résultats d’un groupe) - Donner du sens à la compétition entre les élèves (2) à condition de laisser des chances de réussite aux plus faibles - Evaluation des acquis : acquis, non acquis, en cours d’acquisition où il n’ya pas de note chiffrée ou ceinture de couleur pour constater des progrès de l’élève - Evaluations diagnostique, formative et formatrice : # évaluation formative : intervient pendant l’apprentissage et a pour objet d’informer maître et élève sur le degré de maîtrise atteint et sur les difficultés rencontrées. Elle veut être un guide pour les élèves dans leurs apprentissages. L’erreur = passage obligé faisant partie intégrante de tout apprentissage. Elle est un allié vers l’autonomie car elle stimule la prise de conscience et l’analyse de ses actions (métacognition). Fonction de formation, suivi d’approfondissement de remédiations (travail des lacunes), non notée mais très annotée, critérielle donc relative uniquement à l’élève lui-même # évaluation formatrice : s’intéresse en priorité la régulation des démarches pédagogiques. Accent sur les procédures des tâches. Les critères de réalisation y jouent un rôle majeur ; ils nomment les opérations réussies et celles qui ne le sont pas et favorisent la reproduction constante des une et l’autocorrection des autres. # évaluation diagnostique : consiste à apprécier les acquis préalables des élèves avant d’entreprendre un apprentissage. b) L’EPCC (Anitbi) - (1) Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera. - L’élève préparé améliore ses résultats et restaure sa confiance - faire en sorte qu’un élève qui a assimilé les capacités attendues et clairement définies ne soit pas en situation d’échec. Actuellement, on peut dire, pour simplifier, qu’un élève qui a la malchance de faire partie du « mauvais tiers » d’une classe est en général en situation d’échec même s’il a tout compris - il sait que son travail sera récompensé. S’il n’obtient pas une bonne note, il ne devrait pas se sentir victime d’une injustice - L’enseignant pourrait alors remplir sa vraie mission : « Former » et pas « sélectionner ». c) Pédagogies promotionnelles (2) pour assurer une promesse de succès - Lorsque le niveau de maîtrise est atteint, la compétence est acquise - Ce qu’est évalué c’est le capital de compétences acquises - Le score ne peut pas régressé - Trajectoire personnelle est favorisée - Pédagogie individualisée et différenciée est appelée à se développer au moyen de l’outil informatique et de programmes d’apprentissages interactifs (cf. programmes 2008 accordant sa place aux nouvelles technologie de l’information et de la communication) En conclusion, les professeurs répondent à une demande de la société française concernant les évaluations et leur notation sans lesquelles l’Ecole ne serait plus l’Ecole. Seulement, les notes semblent parfois manquer de fiabilité. Par ailleurs, le baccalauréat qui sanctionne les lycéens au terme de leur année de terminale se trouve être une évaluation, mais peut-on lui faire confiance ? Martine Fournier tient à souligner qu’il n’est pas une loterie car si dans chaque discipline, la note est assez aléatoire, la multiplication des épreuves diminue l’aléa final (toues les disciplines ne peuvent être toute notées sévèrement). en effet, je me rends compte d'un déséquilibre dans ce plan, mon II/ semble un peu léger... Bonjour, Peux-tu détailler stp : Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera ? C'est un point dont j'ai déjà entendu parler mais en pratique je ne sais pas comme cela se déroule. Si on donne à l'avance, le sujet de l'évaluation, ne leurre-t-on pas l'élève ? S'il répond correctement cela voudra dire qu'il a bien préparé son éval sans vraiment avoir compris ... Il peut par exemple tout apprendre par coeur.
Sokona Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Notation et évaluationIntro : noter/évaluer n’est pas nouveau puisqu’il s’agit d’un concept dont le but est de vérifier que les compétences des élèves répondent aux exigences du système. Seulement, on s’interroge sur la fiabilité des notes, une question qui n’est pas nouvelle (1930) et toujours d’actualité. Textes récents (2004 et 2006) texte 1 nous renseigne sur le pourquoi de l'existence d'écarts entre les notes tandis que le texte 2 nous montre les effets souvent néfastes des évaluations une problématique se dégage du dossier : Le système de notation est-il juste ? Dans un premier temps, après un constat concernant les écarts de notes, nous nous intéresserons aux facteurs d’explication. Le second temps s’axera ensuite sur les conséquences qui en découlent et enfin nous envisagerons des dispositifs visant la réussite de tous les élèves. I/ Les correcteurs manquent-ils d’objectivité ? a) Quel constat ? (texte 1) - (1) bcp d’élèves peu convaincus de la fiabilité des notes, notamment dans les disciplines littéraires sûrement due à un barème moins explicite. En math, c’est plus concret, le résultat d’un exercice est soit faux, soit juste alors que la littérature est plus subjective, aléatoire - Les notes s’avèrent différentes selon les correcteurs et dépendent + du correcteur que de la copie ! = écarts parfois très importants, surtout dans les matières littéraires (écart max : 13 points en composition française, 9 points en maths) - Variations de jugement dues à l’appréciation d’un expert sur une prestation = les correcteurs n’ont peut-être pas les mêmes critères de correction, il existe quand même des écarts en maths par exemple pq certains se basent davantage sur l’exactitude ou non d’un résultat tandis que d’autres favorise la démarche pour parvenir au résultat (qu’il soit juste ou faux) b) Des facteurs explicatifs 1) La position de la copie dans le paquet : les premières sont notées de façon plus indulgente, les suivantes plus sévèrement 2) Niveau de la copie qui précède influence la note de la suivante et en fonction du nombre de bonnes ou mauvaises copies à suivre, le correcteur tâche de revoir à la baisse ou à la hausse 3) Statut scolaire de l’élève : fait de cataloguer les élèves en bons ou faibles. - (2) si des élèves sont bons leurs notes ne baissent que légèrement au fil de l’année - (1) Exemple de Bruno qui n’obtient que des 9/20 même lorsque c’est sa sœur, alors en licence de lettres, lui fait son devoir 4) Origine sociale des élèves : élèves issus de milieux aisés mieux notés, stéréotypes 5) Favoritisme aux filles : perçues comme ayant une attitude plus docile et disciplinée que les garçons, comportement coopératif 6) Effet de l’apparence physique : effet positif de l’attractivité du visage sur la notation de la copie = relation inconsciente qui associe compétence scolaire et beauté physique Ce peu de fiabilité est dû à une idée que se fait le professeur de ses élèves (facteurs 3, 4, 5 et 6) Des moyennes trop élevées et on accuse les professeurs de laxisme ou d’incompétences. Autre idée : quand les copies sont anonymes on ne peut noter « à la tête du client », idée de devoir attribuer nécessairement des bonnes et mauvaises notes (facteurs 1 et 2), point développé à l’aide de mon c) c) La constante macabre : une tradition fanco-française Nous pouvons évoquer un autre facteur de ce fait qui s’exprime sous le terme de « constante macabre » dénoncée par André Antibi. (1) - Il s’agit de suivre une courbe de Gauss pour que les notes soient crédibles au sein de sa classe = 1/3 de bons, 1/3 de moyens et 1/3 de mauvais - Il faut des gagnants et des perdants, hiérarchie des élèves fermement établie (2) : il y a les bons, les moyens et les autres - S’observe surtout dans les matières qui jouent pour l’orientation - (2) classes hétérogènes qui permettraient de justifier la pratique de la constante macabre - Dans le même esprit : les 80% d’une classe d’âge reçus au bac, si c’est supérieur ça inquiète, exigences vues au rabais… (1) II/ Les conséquences a) Sur les bons élèves - Note élevée = élève récompensé du travail fourni - Encouragé à poursuivre ses efforts = trajectoire de la réussite - Parler de l’effet Pygmalion jouant un rôle dans la réussite des élèves b) Sur les élèves moins performants - (2) Les élèves faibles voient leurs résultats s’affaiblir de plus en plus à chaque trimestre - (1) Les élèves pensant que leurs notes ne récompensant pas leur travail de façon juste, leur motivation dégringole - (2) découragement et démobilisation = perte d’espoir de réussite et de confiance en soi - Les mauvaises notes s’accumulant = sentiment d’impuissance, de frustration, d’injustice et parfois de rejet. Cf. (1) avec Bruno - Engrenage : note basse = découragement = démobilisation =note encore plus basse ) découragement = échec III/ Des alternatives a) Faut-il évaluer systématiquement par des notes ? Varier les types d’évaluation - (2) part de responsabilité des procédures d’évaluation traditionnelle (évaluation sommative et normative qui consiste à comparer les résultats de l’individu à la moyenne des résultats d’un groupe) - Donner du sens à la compétition entre les élèves (2) à condition de laisser des chances de réussite aux plus faibles - Evaluation des acquis : acquis, non acquis, en cours d’acquisition où il n’ya pas de note chiffrée ou ceinture de couleur pour constater des progrès de l’élève - Evaluations diagnostique, formative et formatrice : # évaluation formative : intervient pendant l’apprentissage et a pour objet d’informer maître et élève sur le degré de maîtrise atteint et sur les difficultés rencontrées. Elle veut être un guide pour les élèves dans leurs apprentissages. L’erreur = passage obligé faisant partie intégrante de tout apprentissage. Elle est un allié vers l’autonomie car elle stimule la prise de conscience et l’analyse de ses actions (métacognition). Fonction de formation, suivi d’approfondissement de remédiations (travail des lacunes), non notée mais très annotée, critérielle donc relative uniquement à l’élève lui-même # évaluation formatrice : s’intéresse en priorité la régulation des démarches pédagogiques. Accent sur les procédures des tâches. Les critères de réalisation y jouent un rôle majeur ; ils nomment les opérations réussies et celles qui ne le sont pas et favorisent la reproduction constante des une et l’autocorrection des autres. # évaluation diagnostique : consiste à apprécier les acquis préalables des élèves avant d’entreprendre un apprentissage. b) L’EPCC (Anitbi) - (1) Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera. - L’élève préparé améliore ses résultats et restaure sa confiance - faire en sorte qu’un élève qui a assimilé les capacités attendues et clairement définies ne soit pas en situation d’échec. Actuellement, on peut dire, pour simplifier, qu’un élève qui a la malchance de faire partie du « mauvais tiers » d’une classe est en général en situation d’échec même s’il a tout compris - il sait que son travail sera récompensé. S’il n’obtient pas une bonne note, il ne devrait pas se sentir victime d’une injustice - L’enseignant pourrait alors remplir sa vraie mission : « Former » et pas « sélectionner ». c) Pédagogies promotionnelles (2) pour assurer une promesse de succès - Lorsque le niveau de maîtrise est atteint, la compétence est acquise - Ce qu’est évalué c’est le capital de compétences acquises - Le score ne peut pas régressé - Trajectoire personnelle est favorisée - Pédagogie individualisée et différenciée est appelée à se développer au moyen de l’outil informatique et de programmes d’apprentissages interactifs (cf. programmes 2008 accordant sa place aux nouvelles technologie de l’information et de la communication) En conclusion, les professeurs répondent à une demande de la société française concernant les évaluations et leur notation sans lesquelles l’Ecole ne serait plus l’Ecole. Seulement, les notes semblent parfois manquer de fiabilité. Par ailleurs, le baccalauréat qui sanctionne les lycéens au terme de leur année de terminale se trouve être une évaluation, mais peut-on lui faire confiance ? Martine Fournier tient à souligner qu’il n’est pas une loterie car si dans chaque discipline, la note est assez aléatoire, la multiplication des épreuves diminue l’aléa final (toues les disciplines ne peuvent être toute notées sévèrement). en effet, je me rends compte d'un déséquilibre dans ce plan, mon II/ semble un peu léger... Bonjour, Peux-tu détailler stp : Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera ? C'est un point dont j'ai déjà entendu parler mais en pratique je ne sais pas comme cela se déroule. Si on donne à l'avance, le sujet de l'évaluation, ne leurre-t-on pas l'élève ? S'il répond correctement cela voudra dire qu'il a bien préparé son éval sans vraiment avoir compris ... Il peut par exemple tout apprendre par coeur. Désolée je n'avais pas lu la réponse de ptibouboucrpe qui exprime bien ce que je pensais, je la cite : Juste pour l'EPCC ça dépend des élèves. J'ai fait un remplacement en CM2 dans une école vraiment dure avec d'énorme problèmes tant au niveau discipline que scolaire... J'ai lors de ma dernière semaine fait préparé le contrôle le matin ( je lisais les questions du sujet et on travaillait les réponses sur ardoise avec justification grace aux cahier de leçon) pour l'après midi et bien ça a été ma pire expérience et les pires controles de mes trois semaines... Après correction j'ai essayé de comprendre mais en fait les gamins étaient tellement dans de toute façon on n'a que des mauvaises notes qu'ils se sont meme pas donnés la peine d'écrire sur la feuille quand ils se rappelaient pas (j'en ai un qui a écrit que son prénom!!) Alors il faut surement le nuancer en disant que ça peut aussi motiver les élèves mais on ne peut pas le faire tout le temps car je pense que ça fausserait ll'évaluation (effet d'entrainement) mais que ça peut réduire le caractère stressant de l'évaluation Juste comme je vois le post de Charivari il est vrai qu'on ne parle que des notes et des compétences mais il faut penser à l'évaluation du comportement
tiGwen Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Peux-tu détailler stp : Evaluation par contrat de confiance où l’élève est informé du contenu de l’exercice sur lequel il planchera ? C'est un point dont j'ai déjà entendu parler mais en pratique je ne sais pas comme cela se déroule. Si on donne à l'avance, le sujet de l'évaluation, ne leurre-t-on pas l'élève ? S'il répond correctement cela voudra dire qu'il a bien préparé son éval sans vraiment avoir compris ... Il peut par exemple tout apprendre par coeur. moi aussi je m'interroge sur la valeur de ce type d'éval... est-ce que les enfants ont réellement retenu les notions essentielles ou est-ce davantage une éval sur la mémoire ? est-ce que ça garanti qu el'élève a compris la leçon? si on lui demande deux jours plus tard de refaire le même exercice, retrouverons-nous le même résultat ?
tiGwen Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 astridb : ok pour ton plan mais ta partie I ne répond pas à la problématique que tu as choisi... je changerais le titre de ton IIa) ne pas évaluer en "ne pas noter" car évaluer ne signifie pas nécessairement noter dans ton IIb) tu aurait pu explicitement faire réf à l'EPCC (1) j'aime bien le terme de "cercle vertueux" seve1: ton plan dans son squelette ressemble au mien tandis que toi tu mets constante macabre comme conséquence, moi je l'ai mise comme cause, elle doit être à la fois l'une et l'autre dans ton III/ ajoute l'éval formatrice + pour ton III et conclu question: pays scandinave = éval notée qu'en fin de parcours mais pendant leur scolarité, il y a bien des formes d'évaluation pour constater des progrès des élèves?
astridb Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 astridb :ok pour ton plan mais ta partie I ne répond pas à la problématique que tu as choisi... je changerais le titre de ton IIa) ne pas évaluer en "ne pas noter" car évaluer ne signifie pas nécessairement noter dans ton IIb) tu aurait pu explicitement faire réf à l'EPCC (1) j'aime bien le terme de "cercle vertueux" seve1: ton plan dans son squelette ressemble au mien tandis que toi tu mets constante macabre comme conséquence, moi je l'ai mise comme cause, elle doit être à la fois l'une et l'autre dans ton III/ ajoute l'éval formatrice + pour ton III et conclu question: pays scandinave = éval notée qu'en fin de parcours mais pendant leur scolarité, il y a bien des formes d'évaluation pour constater des progrès des élèves? Merci beaucoup pour ces remarques c'est très productif. En fait j'ai un peu repris ce qu'on avait fait en oral pro, mais bon c'était le prof de philo qui nous a fait le cours Now que j'ai cherché la différence entre noter et évaluer je comprends mieux ta remarque. Merci
grenouille188 Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Alors quelqu'un peut-il m'expliquer la différence entre noter et évaluer. Si on fixe un barème de couleur avec les élèves celà s'appele t-il noter? Utilise t-on encore la notation aujourd'hui à l'école? Merci
tiGwen Posté(e) 25 mai 2009 Posté(e) 25 mai 2009 Pour bien cerner le sujet, voici quelques questions : -En quoi l'erreur peut-il être un outil d'apprentissage? le nouveau statut de l'erreur : la faute qui stigmatise est relayée par la notion d'erreur comme phénomène consubstantiel à l'apprentissage contrairement la faute, l'erreur ne contient aucune connotation morale l'erreur est inévitable mais nécessaire et utile : elle devient pour le PE un matériau de travail lui permettant de réguler les apprentissages et éventuellement de modifier son enseignement pour l'élève elle se fait positive, prometteuse et fertile en csq : l'évaluation devient le levier de l'action péda pour prévenir l'échec et pour agir -Pensez-vous que l'évaluation est nécessaire? déjà, l'évaluation est constamment présente sous une forme ou sous une autre, même lorsqu'on corrige un exercice, on évalue le travail de l'élève l'évaluation est nécessaire car elle permet de savoir ou en est l'élève dans ses acquisitions, elle sert à pointer les difficultés et permet à l'enseignant de modifier son travail si un type de difficulté semble récurrent chez l'ensemble des élèves, il s'agit de retravailler une notion en groupe classe, si une difficulté se rencontre chez qq élèves, penser à la péda différenciée de plus évaluer est indissociable de notre métier d'enseignant, si on souhaite leur faire acquérir telle ou telle compétence, l'évaluation est le moyen d'en rendre compte et même si le spays scandinave n'évaluent qu'en fin de parcours scolaire, ils le font tout de même -Les évaluations internationales, vous les trouvez nécessaires? je ne sais pas, pq il y a toujours cette notion de compétition, les nouveaux programmes en références aux résultats de l'enquête PISA et bilan : que les élèves apprennent autant voire plus en moins de temps au final il s'agit de comparer des pays dans leurs systèmes éducatifs qui s'avèrent différents les uns des autres en plus ces évaluations ne concernent "que" la langue et les maths -Faut-il tout évaluer? je ne pense pas pourtant le comportement des élèves est lui aussi évalué, de plus il est difficile de tout évaluer, ex: l'oral (à moins de faire des enregistrements et de passer ses nuits à les écouter, récouter... ) que pouvons-nous ne pas évaluer? -Une bonne évaluation, est-ce une évaluation où tout le monde réussit? si on se réfère à cette fameuse constante macabre, non je pense qu'une bonne évaluation doit arriver au moment opportun pour les élèves, seulement chacun avance à son rythme donc on aura toujours des différences (hétérogénéité oblige) et très peu d'occasion pour que l'ensemble de la classe réussisse en même temps sur une même notion - Quels sont les critères pour évaluer l'oral ? on peut évaluer les qualités locutoires (audibilité, mise en vois, ponctuation); linguistiques (conjugaison, syntaxe), discursives éval possibles : faire des fiches avec compétences acquises, carnet de bord... -Qu'évalue-t-on en maternelle ? les grands domaines de compétences (langage, écrit, découverte du monde) Bon courage
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