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Posté(e)

Bonjour,

après différentes recherche etc, je n'arrive pas à comprendre ce qui s'entend précisément par "rapport au savoir", en quoi ça consiste, de quoi on parle, comment on le modifie etc...

merci de vos lumières

Posté(e)

Le rapport a savoir, il me semble que c'est Charlot notamment qui a avancé cette analyse. Il me semble quil s'agit de la conception que l'élève entretient du savoir. Charlot affirme notamment que les élèves en difficulté ont une représentation de la situation scolaire en 3 points:

- On va à l'école pour "passer"

- c'est le maitre qui est actif

- rapport binaire au savoir: je sais ou je sais pas qui occulte la notion "en voie d'acquisition" et donc la notion de progression.

On peut notamment souligner qu'un rapport au savoir difficile peut etre source de violence.

Posté(e)

Le rapport au savoir

Il existe 1 corrélation entre origine sociale et réussite ou échec scolaire. Mais celle-ci ne dit rien des raisons qui ft que tel E. se mobilise (ou non) ds le chp scolaire, ni de la pertinence et de l’efficacité qu’il met en œuvre pr s’approprier (ou non) des savoirs.

C’est ce chp pbmatique que désigne la notion de « rapport au savoir »

Face objective et face subjective du rapport au savoir

La valeur attribuée par l’E. aux W scolaires est en relation avec le sens qu’il donne à son activité, à l’acte d’apprendre c aux contenus et formes de l’activité.

Ce qui se joue sur la face objective de l’expérience scolaire (qu’est-ce au’apprendre ? comment apprendre ?) a des retentissements sur sa face subjective (pourquoi apprendre ?) et vice-versa.

Rapport au savoir et « malentendus sociocognitifs »

Les malentendus portent sur 3 registres de l’expérience scolaire :

- rapport à la scolarité

- rapport au savoir et au lgge

- rapport aux tâches et aux activités scolaires

D’1 coté, E. qui écoutent le M. pr se mettre en règle avec « les obligations scolaires »

De l’auter, les E. qui écoute la leçon pr se mettre en débat avec les savoirs.

Pr les E. en diff, W renvoie à 1 réalité floue, le lien entre W et apprendre n’est pas clair, pr eux A. s’opère par 1 simple présence et 1 participation obéissante aux tâches scolaires. Il n’y a pas de mobilisation cognitive : il suffit d’être attentif.

Cette confusion cognitive va de pair avec 1 dépendance affective du M. perçu c « celui qui nous apprend » et qui dispense donc de se mettre en activité, de prendre le risque d’apprendre.

Il y a aussi 1 confusion avec « la valeur monétaire » des parcours scolaires : aller le + loin possible pr avoir 1 bon métier + tard. -> ce fait au détriment de la valeur formative des A.

Rapport au savoir et contexte scolaire

- Le contexte scolaire (social, symbolique)

- et les situations proposées par le M. ( choix des exercices, du matériel, des supports, la manière de nommer le savoir, de le concrétiser, de guider l’action de l’E…)

ont 1 part non négligeable ds le processus de construction de sens, sens du savoir et construction de soi.

Rôle du langage

La signification que donnent les E. à leur activité dépend étroitement des formats d’échges élaborés par le M. en situation de régulation de l’action.

1 disposition générale à l’égard du llge sou-tend la réussite à l’ensemble des tâches scolaires.

Pr les E. en diff., issus des classes populaires, la fct du lgge est réduite à son efficacité pratique. Ce rapport « oral-pratique » ne permet guère de construire le lgge c médiation symbolique entre soi et le monde.

Posté(e)

merci, je trouve quelques réponses, mais ça reste quand même un concept plutôt vague et assez théorique non ?

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