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Posté(e)

Je n'ai rien trouvé à ce sujet dans les IO 2008 mais peut-être est-ce dans un BO ou une circulaire parmi les nombreux que je n'ai pas lu !!?

:devil_2:

Vous savez, vous ?

Posté(e)
Je n'ai rien trouvé à ce sujet dans les IO 2008 mais peut-être est-ce dans un BO ou une circulaire parmi les nombreux que je n'ai pas lu !!?

:devil_2:

Vous savez, vous ?

Les devoirs écrits sont interdits depuis très longtemps (1956 je crois) et rappelé régulièrement. Par contre les devoirs "oraux" (type apprentissage de leçon) sont autorisés.

Posté(e)
Je n'ai rien trouvé à ce sujet dans les IO 2008 mais peut-être est-ce dans un BO ou une circulaire parmi les nombreux que je n'ai pas lu !!?

:devil_2:

Vous savez, vous ?

Les devoirs écrits sont interdits depuis très longtemps (1956 je crois) et rappelé régulièrement. Par contre les devoirs "oraux" (type apprentissage de leçon) sont autorisés.

Il faut que je trouve ce texte de loi. :blink:

C'est fou parce que tout le monde donne des devoirs dans l'école où j'enseigne... C'est même une demande express(e?) des profs de 6ème dans le cadre de la laision CM2-6ème... :blink:

Mais bon, je sais que ce n'est pas un sujet de discussion adapté à ce forum... :wink:

Posté(e)

En fait, beaucoup en donne encore car les parents sont notamment en demande! Certains y voient l'utilité de développer l'autonomie et le gout du travail (moi j'en fais partie! :D ) d'autres disent que cela favorise l'inégalité des chances car les enfants de milieux aisés reçoivent aide des parents

Posté(e)

Merci Norena, pour ta réponse :wink:

Je copie/colle cet article du Monde qui m'a semblé intéressant (Claire, tu avais raison pour la date, c'est bien 1956) :

Les devoirs à la maison, interdits mais sans cesse exigés

Le Monde.fr 29 décembre 2004

Luc Bronner

Cet anniversaire-là sera-t-il célébré un jour ? Depuis près de cinquante ans,

les devoirs écrits à la maison sont expressément interdits à l'école primaire,

mais continuent à être pratiqués. La prescription date du 29 décembre 1956.

"Aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux

élèves hors de la classe", ordonne alors le cabinet du ministre de

l'éducation, René Billières.

L'argumentation est assez simple et concerne déjà les rythmes scolaires :

"Le développement normal physiologique et intellectuel d'un enfant de moins

de 11 ans s'accommode mal d'une journée de travail trop longue. Six heures

de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un

supplément de travail soutenu ne peut qu'apporter une fatigue préjudiciable

à la santé physique et à l'équilibre nerveux des enfants." L'interdiction ne

vaut que pour les devoirs écrits. Les autres peuvent être poursuivis - et la

circulaire de citer notamment "les travaux à l'aiguille, le tricot, la broderie

pour les filles", "les jeux de Meccano, le bricol-bois, la linogravure pour les

garçons". La lecture, la révision des leçons sont même encouragées.

Plusieurs textes officiels réitéreront l'interdiction des devoirs écrits à la

maison. Le résultat est mitigé : une étude réalisée auprès de 800

enseignants de CE2 montre en 1994 que les instituteurs donnent, en

moyenne, des devoirs écrits en français "un jour sur deux" et en

mathématiques "un peu moins d'un jour sur trois". Aucune autre enquête

scientifique n'a été menée sur le sujet. La dernière circulaire - toujours en

vigueur - a été signée par François Bayrou en décembre 1994. "Les élèves

n'ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire, précise le texte. A la

sortie de l'école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un

travail oral ou des leçons à apprendre." Des devoirs écrits continuent

néanmoins à être prescrits, même si l'éducation nationale assure que cette

pratique est minoritaire. Bien souvent, la demande provient des parents,

soucieux de la progression de leurs enfants. L'importance des devoirs à la

maison se confirme dans la suite des études. Ainsi, les élèves de troisième

assurent-ils effectuer 4,9 heures de travail par semaine à la maison en

mathématiques, sciences et français. Ce qui place la France parmi les pays

les plus exigeants, de ce point de vue, au sein de l'OCDE.

Publication de GDID - Dirlo - Directrices et Directeurs Ecole:

http://www.dirlo.org/

URL de cette publication

http://www.dirlo.org//modules.php?name=New...cle&sid=352

Posté(e)

Merci pour toutes ces infos,

par contre, je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense et je crois que un petit calcul en maths ou un petit texte à écrire n'a jamais fait de mal à personne. Je sais que des élèves n'auront pas la possibilité de se faire aider car les parents ne parlent pas français, je sais que d'autres demanderont directement au grand frère de faire l'exercice.

Mais justement, l'important est que de faire comprendre à l'élève que le plus important ce n'est pas le résultat finale mais la démarche, c'est le travail fourni et pas la juste une copie de la feuille du frère. Je pense que le PE doit au contraire encourager ses élèves à travailler même si ils font des erreurs, au contraire, tout le monde pourra en profiter.

D'ailleurs, maintenant que les écoles sont fermées le samedi, deux jours, c'est long. Une petite multiplication ou la lecture d'un texte avec deux questions permettent de ne pas rien faire pendant deux jours et ainsi de dire aux élèves que d'être élève, c'est justement travailler "tout le temps" ( à moduler bien sûr!!!).

D'autre part, j'ai lu un article d'un psychologue scolaire qui indiquait que le plus important pour un enfant ce n'est pas que les parents fassent l'exercice mais que l'enfant sent que ses parents sont derrière lui, à l'encourager, à le motiver...bref, le rôle d'un parent!

Posté(e)
Merci pour toutes ces infos,

par contre, je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense et je crois que un petit calcul en maths ou un petit texte à écrire n'a jamais fait de mal à personne. Je sais que des élèves n'auront pas la possibilité de se faire aider car les parents ne parlent pas français, je sais que d'autres demanderont directement au grand frère de faire l'exercice.

Alors ...

1 - en 6 heures de classe, on devrait avoir le temps de faire déjà tout ce qu'il faut de petits calculs en maths ou petits textes à écrire. 6 heures, c'est énorme !

2- adulte, j'ai eu plein de formations professionnelles très efficaces. On ne nous donnait jamais de devoirs à la maison. Si on avait retenu à la fin de la session, c'est que le formateur avait été efficace. Point barre. Et après 6h de cours on avait la tête farcie.

3- un petit calcul n'a jamais fait de mal à personne, mais une bonne heure de légo ou de poupée Barbie non plus. Et des enfants de 6-10 ans ont besoin de ce temps "perdu", de ce temps pour rien, pour glandouiller, pour rêver, pour faire rouler des petites voitures sur le lino du couloir. Quand les parents vont récupérer leurs enfants au péroscolaire à 18h30 ou 19h, ca devient vite la corvée de faire faire ls devoirs en vitesse alors que ça devrait être l'heure de souffler pour les enfants, et de préparer les douches-diner etc pour les parents.

4- quand l'élève sait déjà faire, bon, ce n'est pas trop grave. On va dire que c'est "de l'entretien" mais que se passe-t-il s'il ne sait pas faire l'exercice ? l'opération ? Qui s'en mêle ? Le grand frère ? la maman ? est-ce son rôle ou le tien ? qui viendra se lamenter ensuite que l'élève n'a pas appris la même technique de sousctraction que celle que tu as enseignée ? a confondu COD et COI avec des mauvaises règles bien ancrées dans sa caboche désormais ?

5- pour l'enseignant, les devoirs sont un mauvais indicateur : on ne sait jamais si l'élève a fait seul, s'il sait faire, finalement.

6- Les leçons, là, il faut en donner. Et ça prend déjà pas mal de temps d'apprendre correctement ses leçons. Quand on donne des leçons et des devoirs écrits, les élèves ont tendance à considérer que les leçons sont "optionnelles", que ce n'est pas cela qui est important. Alors que c'est essentiel ! Il faut apprendre à apprendre. Ca c'est un gros enjeu de l'école primaire. Que les élèves apprnnent à se demander : qu'est-ce que le prof attend de moi sur cette leçon ? qu'est-ce que je dois savoir par coeur ? qu'est-ce que je dois savoir expliquer avec mes mots à moi ? qu'est-ce que je dois savoir écrire ? qu'est-ce que je dois savoir refaire ? est-ce que je sais ? est-ce que j'ai compris ?

Rien de plus grave qu'un élève qui croyait savoir sa leçon et qui ne sait rien.

Posté(e)
Alors ...

Merci pour cet éclaircissement très juste

Posté(e)

je suis d'accord aussi avec Charivari

à la maison, il y a deux enfants et deux cas :

le grand, en cm1 arrive à travailler 1h le soir sur ses devoirs (et c'est plutot un bon élève) !!!

le petit n'a pas forcément beaucoup à faire mais il y a des soirs où ça ne rentre pas ( fatigue, pas envie, pas compris....) et ça peut durer un bon moment aussi

donc un petit exercice ok mais seulement si la leçon est vraiment sue d'abord !!! parfois j'ai l'impression que la leçon a été vue en classe mais qu'il n'y a pas eu d'exercice de fait du coup on le fait à la maison

pour le grand, quand il arrive avec des exercices d'anglais, ça me fait rire parce que certains de ses copains ont des parents qui peuvent déjà pas les aider en français alors en anglais... j'ai vu mon fils aller chez un copain pour l'aider en anglais car ses parents ne pouvaient pas l'aider

c'est dommage quand meme

Posté(e)

Tout-à-fait d'accord avec charivari.Par contre ce n'est pas l'avis de la plupart des pe:mes fils ont eu des devoirs écrits du ce1 au cm2

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