Hélène22 Posté(e) 4 juin 2009 Posté(e) 4 juin 2009 Bonjour, Je m'adresse aux professionnels de l'éducation qui pourraient peut être m'éclairer sur quelques points. Je souhaiterai savoir quelle est l'importance sur la scolarité d'un enfant: des groupes de pairs? de la famille? des activités extrascolaires? En vous remerciant de vos réponses Hélène
Hélène22 Posté(e) 5 juin 2009 Auteur Posté(e) 5 juin 2009 Pourrais-tu préciser ta question ? J'aimerai savoir si les expériences, les apprentissages, et de manière générale ce qui est vécu hors du temps école, ont un impact dans la scolarité de l'enfant? par exemple si pour les enfants qui évolue dans un environnement familiale instable, cela joue un rôle important dans la réussite scolaire de ce dernier? ou encore quel est l'apport pour l'enfant au niveau de sa scolarité, le fait qu'il joue dans un club de foot? les copains et copines ont -ils un rôle dans l'échec ou la réussite scolaire? Voilà un exemple de questions que je me pose. Merci pour vos réponses Hélène
miren Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 tout l'environnement de l'enfant a une incidence sur sa scolarité mais de là à en faire une théorie. faudrait faire une étude sociologique....
miren Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 tout l'environnement de l'enfant a une incidence sur sa scolarité mais de là à en faire une théorie. faudrait faire une étude sociologique.... D'autant que certains ont pu remarquer dans leurs classes que si l'on ne tenait pas compte dans les contenus proposés des difficultés environnementales des élèves, on pouvait très vite se rendre compte que les élèves subissant ces difficultés progressaient mieux que dans les classes où l'on réduit les contenus pour "s'adapter à l'environnement socio-culturel". d'où la question que je me pose sans cesse: est-il bon pour l'élève de connaître son Histoire? parfois oui, parfois non... et je ne suis pas normande!
Pervenche Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 tout l'environnement de l'enfant a une incidence sur sa scolarité mais de là à en faire une théorie. faudrait faire une étude sociologique.... D'autant que certains ont pu remarquer dans leurs classes que si l'on ne tenait pas compte dans les contenus proposés des difficultés environnementales des élèves, on pouvait très vite se rendre compte que les élèves subissant ces difficultés progressaient mieux que dans les classes où l'on réduit les contenus pour "s'adapter à l'environnement socio-culturel". On ne peut pas non plus faire abstraction de tout, par exemple quand le vocabulaire des enfants est extrèmement pauvre, il faut bien passer du temps à expliquer le sens des mots et expressions et faire attention au choix des textes proposés (viser à améliorer les connaissances sans décourager les élèves). Il y a aussi des situations psychologiques difficiles (j'ai le cas cette année: parents séparés, 4 enfants et maman dépressive qui n'a fait que tenter de gérer au mieux le côté matériel, pour une année de CP, ce n'est pas le top ) On ne peut pas y faire grand chose, mais le savoir peut aider à avoir une attitude compréhensive avec l'enfant.
Sapotille Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 Dans la mesure du possible, il est important qu'un enfant puisse "déposer ses valises" à la porte de la classe, ou de l'école. Que chaque enfant puisse être considéré pour ce qu'il est lui.. Qu'on puisse lui offrir le meilleur... Qu'il reçoive toute l'attention dont il a besoin, exactement au même niveau que n'importe lequel de ses camarades... Quil soit conscient qu'il devra satisfaire aux mêmes exigences que chacun de ses camarades... Pas de déterminisme social, culturel ou autre... Et cela produit des miracles, comme celui dont parle Akwabon...
Mogwli Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 Dans la mesure du possible, il est important qu'un enfant puisse "déposer ses valises" à la porte de la classe, ou de l'école.Que chaque enfant puisse être considéré pour ce qu'il est lui.. Qu'on puisse lui offrir le meilleur... Qu'il reçoive toute l'attention dont il a besoin, exactement au même niveau que n'importe lequel de ses camarades... Quil soit conscient qu'il devra satisfaire aux mêmes exigences que chacun de ses camarades... Pas de déterminisme social, culturel ou autre... Et cela produit des miracles, comme celui dont parle Akwabon... :applause: :applause: Et pour avoir vécu des situations du même type que celle évoquée par Akwabon, je confirme ! Quant aux enfants concernés, avec leurs petites antennes de mômes, ils ne s'y trompent pas et savent parfaitement qu'il ne s'agit pas d'indifférence ou de "dureté de coeur" de la part de leur enseignant, bien au contraire...
Sapotille Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 Quel est l'apport pour l'enfant au niveau de sa scolarité, le fait qu'il joue dans un club de foot? Les copains et copines ont -ils un rôle dans l'échec ou la réussite scolaire? Voilà un exemple de questions que je me pose. Hélène Une activité extra-scolaire devient parfois le socle qui permet à l'enfant de choisir un métier dans le domaine qu'il a travaillé en dehors de l'école : musique, sport, art plastique... Je suis toujours un peu sceptique quand les parents donnent énormément d'importance aux copains... Mon enfant ne peut pas aller dans tel établissement, dans tel club de sport .... car ses copains n'y vont pas. Les enfants ne sont pas toujours si tendres entre eux, ses copains valent-ils la peine qu'on fasse des sacrifices pour eux?
maryl Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 Pourrais-tu préciser ta question ? J'aimerai savoir si les expériences, les apprentissages, et de manière générale ce qui est vécu hors du temps école, ont un impact dans la scolarité de l'enfant? par exemple si pour les enfants qui évolue dans un environnement familiale instable, cela joue un rôle important dans la réussite scolaire de ce dernier? ou encore quel est l'apport pour l'enfant au niveau de sa scolarité, le fait qu'il joue dans un club de foot? les copains et copines ont -ils un rôle dans l'échec ou la réussite scolaire? Voilà un exemple de questions que je me pose. Merci pour vos réponses Hélène Ont un impact sur la scolarité, pour moi et sans ordre d'importance : les parents (suivi, soutien), l'enseignant et l'élève lui même. Dans ma classe, j'ai une petite qui n'arrive pas toujours à déposer ses valises. Elle s'en sort bien même si elle lâche de temps en temps. Ceux qui réussissent le moins bien sont ceux qui sont peu disponibles mais sans cause connue. Il y a aussi des élèves qui ont des difficultés familliales et qui réussissent très bien. Le sport et les copains aident à être bien dans sa tête et dans son corps. Mais ce n'est pas parce qu'un élève va faire du foot (ou autre) qu'il va réussir (ou inversement). Par contre, parfois, un sport ou une activité permet d'acquérir une compétence personnelle (confiance en soi, respect des règles, attention...) qui peut, si l'enfant la transfère, aider l'élève. Une élève ne réussit pas. Elle progresse très (trop) doucement avec un quasi retour à la case départ après les vacances. A quoi l'imputer ? Famille illétrée et sans attrait pour l'écrit ? Rejet d'une partie autres élèves ? Impossibilité de s'occuper d'elle comme il faudrait, faute de temps et de moyen et de formation ? Capacité de l'élève ? Tout cela à la fois?
maryl Posté(e) 6 juin 2009 Posté(e) 6 juin 2009 Je suis toujours un peu sceptique quand les parents donnent énormément d'importance aux copains...Mon enfant ne peut pas aller dans tel établissement, dans tel club de sport .... car ses copains n'y vont pas. Au contraire, ça donnera l'occasion à cet enfant de se faire d'autres copains.
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