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sur le site de l'ia du val de marne, je suis tombée sur ce "guide du débutant" où il y a un certain nombre de conseils sur l'organisation de la classe et aussi l'autorité de l'enseignant, c'est signé Mettoudi... et il y a des truc pleins de bons sens

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sur le site de l'ia du val de marne, je suis tombée sur ce "guide du débutant" où il y a un certain nombre de conseils sur l'organisation de la classe et aussi l'autorité de l'enseignant, c'est signé Mettoudi... et il y a des truc pleins de bons sens

Il a l'air bien ce guide. Moi je ne vais savoir qu'à la fin du mois l'école dans laquelle je vais être et donc le niveau mais c'est vrai que le cycle 3 me stresse davantage que les autres car j'ai tendance à être trop gentille (je ne sais pas ne pas sourire) et mon expérience avec les CM2 ne fait que l'augmenter...

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je ne sais pas ne pas sourire

C'est une grande qualité, ne t'en départis jamais. :smile:

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je ne sais pas ne pas sourire

C'est une grande qualité, ne t'en départis jamais. :smile:

ben oui, c'est plus agréable d'avoir face à soi quelqu'un de souriant non?

Je souris et ris bcp avec eux cette année, mais ils savent pourtant bien que quand j'ai dit stop, il faut s'arrêter.

Bon, ceux que je vais avoir l'an prochain sont peut être plus durs que ceux de cette année mais on verra bien....

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je suis bien d'accord,sourire c'est quand même plus agréable pour tout le monde, le tout c'est de réussir à jauger le bon moment... et accepter de faire les gros yeux, faire un peu ton cinéma lorsque c'est nécessaire... ça doit s'appeler l'expérience

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Tu connais???:La porte du succès, 10 clés pour réussir, dans Organiser, préparer et gérer une classe en élémentaire

(je sais paaaaaas faire un lien :cry::cry::cry: )

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Avec tous les zozos que j'ai, il y a eu, comment dirais-je...., une contamination....Ils sont devenus difficiles. La fin d'année approchante, je crains le pire!!! Vendredi, j'ai une sortie scolaire, j'ai très peur!!!! L'an prochain, je me fais appeler Madame et je tiens au vouvoiement. Il y a eu des débordements inadmissibles et je ne veux plus revivre cet enfer. Je vais déjà mettre l'accent sur ce fait. Ensuite, je vais mettre un règlement ferme. Je previendrai les parents du moindre écart de langage, de geste...Je n'ai jamais vu cela en 11 ans de carrière!!!! Cela ne vient pas des enseignants, cela vient de l'éducation, si il y en a eu une...pour certains. Heureusement, j'ai qqs élèves qui sont adorables, ils sont mon rayon de soleil. Je me lève le matin pour ceux-là. Bon courage

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Bonjour Youlii,

comme on te l'a déjà dit, le comportement des enfants change selon le statut qu'il t'accorde.

Il y a 3 ans, j'avais un poste avec des compléments de service: deux 1/4 temps (dans des ce2/cm1 de deux écoles différentes) et un 1/2 temps en cm2. J'ai eu une année vraiment galère. Quand tu n'es dans la classe et dans l'école qu'une journée par semaine, même si c'est sur toute l'année, on te regarde comme l'extraterrestre qui va s'en aller le soir. En plus, je suis tombée sur des classes où même les parents ne jouaient pas le jeu. Du type, je convoque les parents pour des problèmes de discipline et les parents ne connaissent pas mon nom...

"Tu as bien compris, hein! tu dois écouter madame... (gros blanc...) enfin... tu dois écouter ta maîtresse!" :sad:

ce à quoi j'ai entendu répondre: "c'est pas ma maîtresse" :cry:

Le pire c'est quand les parents s'amuse à comparer les maîtresses et à jouer de leur chasser croisé pour t'embrouiller. Et qu'il profite du fait que tu ne sois pas la titulaire pour remettre en cause tes décisions (sur les punitions):

Gentil petit mot dans le cahier de correspondance:"mon fils n'a pas fait sa punition car je la trouvais hors de propos et anti pédagogique. Madame Bidule ne fait pas comme ça"... :ohmy:

A la fin de cette année là, des parents de cm2 avaient même décidé d'envoyer une lettre à mon inspecteur de circo parce qu'ils estimaient que j'étais grossière avec leur enfant, que j'avais des pratiques militaires et que j'étais trop autoritaire.

Ca m'a démontée: il m'a fallu beaucoup de temps pour comprendre que ce n'était pas moi le problème...

L'année d'après, j'ai eu enfin ma classe, des CP/CE1: j'ai été très claire dès le début avec les enfants et avec les parents. En classe, voilà ce que j'accepte, voilà ce que je n'accepte pas. Ca a été long à mettre en place: l'école est difficile et pour avoir une ambiance de classe propice au travail, il a fallu se battre. Mais ça a payé! Après Noël, je suis parvenue à installer mes élèves en ilôts, ils géraient leur temps libre avec tout un système d'activités en autonomie (jeux de logique, tangram, jeux mathématiques, logiciels éducs sur l'ordi, histoire sur CD à écouter au coin musique, la bibliothèque de classe, les livres j'apprends à dessiner"...) que l'on avait mis en place petit à petit, et en fin d'année, nous sommes arrivés à faire quelques conseils pour gérer des problèmes (les garçons qui jouaient toujours au foot avec le ballon de classe, ça s'est transformé en ballon prisonnier avec tous les élèves de la classe ou d'autres jeux de récréation: on a même fait une séquence sur les jeux de cour en eps pour leur donner des idées!).

Les parents qui m'ont rentré dedans, il n'y en a eu qu'une. Une maman complètement accroc à sa fille et qui n'arrivait pas à couper le cordon. Quand je partais en EPS, elle nous espionnait depuis sa fenêtre pour savoir si j'avais bien fait mettre sa veste à sa fille. Ca a dégénéré le jour ou il faisait 20°C et que la petite a caché sa veste pour ne pas la mettre en me faisant croire qu'elle ne la trouvais plus...

Bref, tout ça pour te dire que des parents chi... il y en a toujours et qu'on apprend à les gérer petit à petit. Chaque nouvelle année est bénéfique de ce côté là. Je ne fais plus les même erreurs. Le plus dur, c'est de géré le côté émotionnel des conflits. Au début, j'étais complètement atterrée: j'écoutais les griefs que l'on me reprochais, je ne savais pas quoi rétorquer voire je me justifiais (presque en baissant les yeux comme si j'avais fait une bêtise). Désormais, quand il y a des parents qui viennent me voir, c'est moi qui mène la danse. Je convoque quand je sens que quelque chose ne va pas et je dirige la conversation. "Je vous ai fait venir pour parler de..." Je ramène inlassablement sur le sujet de conversation pour ne pas que ça parte dans tous les sens (ça évite les agressions sur la personne alors qu'ils sont là pour voir la maîtresse de leur enfant) et surtout, je fais parler les parents. Je me montre disponible et à l'écoute et je reformule le plus possible ce qu'ils me disent pour être sûre que tout le monde se comprend bien. Et je n'hésite pas à leur dire avec le plus grand calme possible: vous avez le droit de vous énerver mais je ne suis pas d'accord avec vous et il y a des choses que votre enfant n'a pas le droit de faire.

Bon ça à l'air facile là, mais ça marche pas toujours: il suffit que je sois fatiguée pour que les barrières tombent...

En classe, avec les enfants, c'est pareil. quand je sens qu'un truc ne va pas, je n'hésite pas, quand la situation le permet, à garder l'enfant avec moi et à discuter. Encourager et donner des félicitations, y'a pas de problème en public, c'est valorisant. Mais discuter "en privé", ça montre à l'enfant qu'on respecte ce qu'il pourrait nous dire: si tu veux me parler, tu peux le faire, je ne le dirai pas aux autres enfants. mais si tu n'en n'a pas envie, je respecte ça aussi et tu sais que tu peux venir quand tu veux.

Quand un enfant n'est pas d'accord avec moi sur une décision disciplinaire et qu'il se met en colère, je l'autorise aussi à prendre un moment pour se calmer et on en reparle après.

Bref, tout ça pour rejoindre les autres: la confiance, ça se construit avec le temps. Mais pour ça il faut être le plus objectif possible et ne pas faire deux poids deux mesures. Ou alors expliquer les différences. Une année, j'ai eu dans la même classe plusieurs enfants avec des troubles de la personnalité. Les enfants savaient que avec untel ou untel, les choses étaient différentes. Comme je différencie beaucoup dans ma classe, ça ne gênait finalement pas. La petite L. faisait les maths avec tel groupe parce qu'elle ne peut pas avec les autres, D. ne peux pas faire cette punition mais on le sanctionnera avec quelque chose qui est possible pour lui.

Bien sûr, on est pas des robots, et moi aussi j'ai besoin de sourire en classe. le jour où je ne sourirais plus, il sera temps pour moi de changer de job! Mais avec les temps qui courent et les enfants que l'on a en classe, il faut être très exigent et s'y tenir. Je vais travailler avec un groupe: je veux le silence total de la part de ceux qui sont en autonomie. On peux aller chercher de l'aide mais en chuchotant. Si je donne un travail qui demande plus de bruit, j'utilise le couloir de ma classe: mais attention si je dois intervenir parce que les enfants font les pitres et gênent les autres classes.

Du point de vue de mon expérience, certes mince mais c'est toujours ça, plus on est clair avec ce que l'on attend des élèves, plus on peut ensuite mettre en place une organisation sympa dans sa classe. Mais ça ne vient pas du jour au lendemain!

Aller Youlii, ne t'inquiète pas, je suis sûre que tu trouveras des solutions qui te satisferont!

Bises

Kyra

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