papili Posté(e) 12 juin 2011 Posté(e) 12 juin 2011 Excusez-moi de ressortir ce sujet qui n'avait sans doute plus beaucoup d'intérêt pour personne, mais comme j'ai eu beaucoup de mal à le trouver, je le fais remonter en première page. Un collègue m'a conseillé de le consulter pour m'informer. Je remarque que je ne suis pas le seul à avoir eu l'occasion de le lire même s'il a fini un peu en queue de poisson. Le 18 décembre 2011 : Je me permets d'éditer mon message pour apporter quelques petits conseils dont chacun fera bien sûr ce qu'il voudra. (Afin que cela reste lisible, je me propose à chaque nouvelle édition de changer de police d'écriture afin que vous puissiez ne lire que les sujets que vous n'auriez pas encore lus précédemment.) Les référentiels de mots : 1) En PS, sous forme d'imagiers, pourquoi pas, à condition bien sûr que l'écriture (minuscule scripte) ne soit là que pour apprendre aux élèves que "les grands écrivent, eux". Pas de "fausse lecture" et encore moins de copie ou de repérage. 2) En MS, toujours sous la forme d'imagiers, toujours pourquoi pas, dans les mêmes conditions. En revanche, maintenant, la petite phrase sur les grands qui savent lire et écrire mérite d'être précisée et commentée par les enfants eux-mêmes, à charge pour le professeur des écoles d'aiguiller les élèves vers les lettres qui, associées les unes avec les autres, leur permettront de "tout lire et tout écrire, même les mots qu'ils ne connaissent pas" lorsqu'ils seront au CP. Si un élève signale qu'il a repéré lui que les mots "cheminée" et "chaussures" commençaient à la fois par les mêmes lettres et le même son, on le félicitera, on prendra les autres élèves à témoin et on les aidera à isoler ce son pour le prononcer seul : "chchchchch", on leur citera quelques mots qui commencent eux aussi par ce phonème, on pourra même leur proposer le geste Borel Maisonny pour les aider à associer ces images auditives et visuelles à une image kinesthésique du son produit. Mais on ne formalisera rien, laissant les enfants continuer à se familiariser avec les différentes composantes de la lecture (écriture, écoute et reconnaissance visuelle) à leur rythme, en se contentant de valoriser leurs intuitions lorsqu'elles se présentent. 3) En GS, par contre, il me semble qu'il faut, avant d'entreprendre une telle démarche, demander aux professeurs de cours préparatoire de quelle manière ils engagent l'apprentissage de la lecture dans leur classe. En effet, si ceux-ci, et ils sont de plus en plus nombreux, ont adopté une méthode de lecture à départ alphabétique, surtout si celle-ci propose une démarche synthétique (Léo et Léa, Bien Lire et Aimer Lire, la Planète des Alphas, ...), il est temps d'arrêter toute démarche totalement idéo-visuelle et d'amener doucement vos élèves, qui maintenant savent que "les grands savent lire et écrire", à s'attacher aux lettres qui seront le point de départ de leur année de CP, en faisant passer les mots écrits au second plan, sauf si bien sûr ces mots leur sont accessibles par combinatoire. Bien sûr, si vous savez que vos collègues de cours préparatoire vont eux-mêmes partir de ces fameux référentiels de mots, réservant le décodage de ces éléments à une date ultérieure ou pensant que la fameuse "voie directe" existe réellement et que le cerveau humain a emmagasiné je ne sais combien de milliers d'images de mots qui lui permettent de lire sans jamais avoir à les décomposer et recomposer très vite, vous pouvez continuer à engager vos élèves dans cette démarche. Je ne saurais néanmoins trop vous conseiller d'y associer le plus tôt possible, donc dès le 3 janvier, date de la prochaine rentrée, une sérieuse activité quotidienne d'analyse visuelle et auditive du matériel présenté aux enfants sur ces fameux référentiels associée à un exercice d'écriture cursive qui permettront à vos élèves de quitter votre classe capable d'assurer seuls les activités d'analyse-synthèse de l'écrit qui sont indispensables à l'acquisition de l'écriture et de la lecture autonomes. Prière de ne pas citer. Merci.
Watteau Posté(e) 12 juin 2011 Posté(e) 12 juin 2011 Et pourquoi le remonter ? Faut il polémiquer une fois de plus ? Tout n'a-t-il pas été écrit ?
papili Posté(e) 30 octobre 2011 Posté(e) 30 octobre 2011 Je vous présente une nouvelle fois mes excuses, mais il me semble que cette information aurait intéressé les personnes qui se sont préoccupées de ce sujet. En effet, les conclusions que tire l'équipe de M. Zorman au sujet du langage oral en maternelle (et précédemment en crèche) vont il me semble dans le sens des propos tenus ici : du concret, du très simple, des conversations à plusieurs dans lesquelles tout le monde est impliqué. http://www.parler-bambin.fr/ On y parle d'imagiers, d'activités de jeux (ferme, pâte à modeler, poupées) et non de "lecture" appliquée aux tout-petits.
Kikie Posté(e) 5 janvier 2012 Posté(e) 5 janvier 2012 Akwabon, tes pratiques ne me semblent pas choquantes, loin de là. A partir du moment où l'on constate que ce que l'on propose est à la portée de nos élèves, que cela répond à leur curiosité (et sur ce point je suis bien d'accord avec toi : les très jeunes élèves, puisqu'ils ne se sont pas encore "enfermés" dans un quelconque sentiment d'échec, sont très demandeurs et ont envie d'avancer !) et s'ils progressent, je ne vois pas ce que l'on peut y redire...
André Jorge Posté(e) 6 janvier 2012 Posté(e) 6 janvier 2012 Ce n'est pas une bonne idée de faire remonter des sujets datant de 2009, d'autant plus que bien peu liront les 19 pages... Veuillez créer un nouveau sujet. Je ferme celui-ci. Merci.
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