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Posté(e)

il y a dans mon école un enfant dyspraxique. nous pensons l'aider avec un ordi. Pouvez-vous me dire comment ? quels logiciels par exemple?

il est en CE1, il sait lire, est intelligent.

Posté(e)

Là encore je préfère vous donner l'adresse du site de l'association des parents d'enfants dyspraxiques " Dyspraxique mais fantastique" et vous conseille vivement de ne pas hésiter à contacter une de ses responsables (Françoise Cailloux) en signalant même que vous la contactez de ma part à l'adresse suivante :

info@dyspraxie.info

l'adresse du site :

http://www.dyspraxie.info/index.htm

Pour l'utilisation de l'ordinateur tout dépend du diagnostic mais en principe il faut contrairement à la dysphasie privilégier le contrôle oral des acquisitions le graphisme et l'écriture posant des problèmes importants. Tout dépend également si vous souhaitez aider les apprentissages ou contourner les difficultés d'écriture (traitement de texte).

Voyez sur le site à la page "primaire" les conseils dans le domaine de la lecture et des mathématiques :

http://www.dyspraxie.info/scolarite/primaire.htm

Posté(e)

Merci. j'ai fait suivre au collègue concerné.

Posté(e)

Je me permets d'intervenir sur ce sujet parce que j'ai dans ma classe de GS un élève que je pense dyspraxique. Je précise que j'ai un CAPSAIS C récent (mais pas de poste dans le département que je viens d'intégrer), que je suis une ancienne professionnelle de la rééducation et que c'est pour cette raison que je connais cette affection. Le problème, c'est que ce n'est pas à moi d'établir un diagnostic. J'ai informé le médecin scolaire de mes doutes ainsi que les professionnels du réseau, mais tous me disent ne pas avoir les outils nécessaires pour établir un diagnostic différentiel entre un simple retard graphique (et plus globalement psychomoteur) et une dyspraxie véritable (que certains ne semblent pas vraimet connaître d'ailleurs). Je suis décontenancée car, évidemment, il ne faut pas adopter le même attitude pédagogique dans l'un et l'autre cas. Auriez-vous quelques conseils à me donner quant à l'attitude à adopter car j'ai à coeur d'aider cet élève intelligent, mais fortement dévalorisé par son papa notamment.

Merci pour votre aide.

Béa

Posté(e)

La grande spécialiste mondiale: le Dr MAZEAU est sur PARIS mais par l'association vous pouvez avoir les coordonnées de centres dans votre région pour orienter les familles.

Quelquefois, le fait de savoir qu'un enfant est porteur d'une maladie change le regard de ses parents sur l'origine de ses difficultés (fainéantise, caractère,...).

Le jeu d'un diagnostic porté par un spécialiste en vaut certainement la chandelle.

Posté(e)

Merci Momi pour vos renseignements.

J'ai en effet rencontré le Dr Mazeau lors de ma formation au CAPSAIS C à Suresnes et j'ai également lu son ouvrage sur la dyspraxie. C'est une femme formidable !

Je vais suivre vos conseils pour obtenir les coordonnées d'un centre spécialisé (en sachant d'avance qu'il n'y a rien dans mon département). Il n'est pas évident pour moi de recommander une consultation spécialisée à la famille du petit garçon dont j'ai déjà parlé, dans la mesure où, suite à mes inquiétudes, le médecin scolaire avait préconisé une consultation chez un neurologue. Les parents, très coopérents, ont suivi le conseil et le neurologue s'est contenté de prescrire une IRM qui s'est révélée tout à fait normale (ce qui a bien rassuré la famille). Or, ceci n'exclut en aucun cas un diagnostic de dyspraxie et le neurologue n'a prescrit aucune investigation d'ordre neuro-psychologique à mon grand étonnement et désespoir d'ailleurs. Il n'est pas évident pour moi de conseiller encore la consultation d'un autre spécialiste, moi qui ne suit ni médecin, ni psychologue, mais simplement enseignante... Comme vous le voyez la situation n'est pas simple et je déplore le manque de formation des médecins scolaires, psychologues scolaires et même (à ma grande stupeur) neurologues relativement à un trouble qui commence tout de même à faire parler de lui (j'avais lu un article du JDI de décembre 2001 le concernant et aussi plus récemment un article dans un magazine grand public ("Top Famille")).

Il y a vraiment des jours où je regrette de ne pas avoir de poste spécialisé où rencontrer des interlocuteurs avec qui partager le même langage...

A bientôt,

Béa

  • 5 années plus tard...
Posté(e)

Il n'est pas évident pour moi de recommander une consultation spécialisée à la famille du petit garçon dont j'ai déjà parlé, dans la mesure où, suite à mes inquiétudes, le médecin scolaire avait préconisé une consultation chez un neurologue. Les parents, très coopérents, ont suivi le conseil et le neurologue s'est contenté de prescrire une IRM qui s'est révélée tout à fait normale (ce qui a bien rassuré la famille). Or, ceci n'exclut en aucun cas un diagnostic de dyspraxie et le neurologue n'a prescrit aucune investigation d'ordre neuro-psychologique à mon grand étonnement et désespoir d'ailleurs. Il n'est pas évident pour moi de conseiller encore la consultation d'un autre spécialiste, moi qui ne suit ni médecin, ni psychologue, mais simplement enseignante... Comme vous le voyez la situation n'est pas simple et je déplore le manque de formation des médecins scolaires, psychologues scolaires et même (à ma grande stupeur) neurologues relativement à un trouble qui commence tout de même à faire parler de lui

n'est ce pas vers un neuropsychologue plutot qu'un neurologue qu'il faut orienter les familles?

Je suis vouée au même problème actuellement..

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

En géométrie, tu peux utiliser le logiciel TGT (Trousse Géo-Tracé).

Posté(e)

Une de mes élèves (CP) était "soupçonné" de potentielle dyspraxie en GS... explication possible à son comportement parfois explosif, notamment dès qu'une feuille et un crayon étaient dans son champ de vision.

Un dossier MDPH a été fait pour une aide humaine 12h par semaine (sachant qu'il va 2 apres-midi au CMP).

Les débuts ont été difficiles (ben oui, au CP on fait beaucoup d'écriture quand même)mais grâce à l'AVSi, à un travail progressif, il est maintenant capable d'écrire (presque) seul en attaché (ce n'est pas très lisible, mais il accepte décrire et essaye de le faire sur les lignes). Lors de la réunion de bilan, la psychomotricienne s'est dit rassurée par rapport à l'an passé car il s'étaient demandés s'il pourrait écrire.

Il y aura surement des adaptations à faire en CE1.... mais le diagnostic de dyspraxie n'est pas encore avéré.

Enfin, moi je n'ai pas beaucoup d'expérience, mais c'était pour témoigner de mon expérience.

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