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Mots référents


Fée_clochette

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Merci pour le conseil des bouteilles d'eau en plastique, j'ai opté pour cette solution!!

En ce qui concerne les mots référents, on commence par écrire les prénoms: le sien et celui des copains. Mais je trouve intéressant d'introduire ensuite les mots qui se rapportent à un thème, à l'album étudié en classe... Si tout est fait dans le cadre d'un projet bien construit. Les élèves de MS s'entraînent à tracer les lettres dans le bon sens (moi je me sers des lettres abécécriture), à respecter le sens de l'écriture, commencer à gauche pour aller vers la droite, ne pas oublier de lettre...et je trouve ça plus motivant d'écrire CHENILLE que les jours de la semaine. On travaille la compétence de copier un mot en capitales d'imprimerie (et l'attention du coup)

Mais cela n'est que mon point de vue...

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Regardez les programmes de l'école maternelle : il n'est absolument pas question d'autres mots référents que les prénoms et les jours de la semaine.

Assurez déjà cette connaissance-là, ce qui ne sera pas facile au niveau des jours de la semaine car, entre quatre et cinq ans, je ne crois pas que cette notion leur soit facilement accessible (je ne sais pas si les inspecteurs vérifient la connaissance de la forme écrite des sept jours ou simplement celle des quatre jours où les enfants ont classe), ainsi que celle qui consiste à reconnaître ce que les programmes appellent des "supports d'écrits" (les livres, les journaux, les recettes de cuisine, les règles du jeu), faites-leur vous dicter quotidiennement un petit commentaire qui complètera leur dessin du jour et il me semble que, pour des enfants de quatre à cinq ans, on ne pourra rien vous reprocher.

Cela vous laissera du temps pour les rendre habiles de leur corps et particulièrement de leurs dix doigts, attentifs aux sons de la parole et aux autres sons, à l'aise dans leurs conversations avec leurs camarades et avec vous, et cela sera parfait !

Regardons mieux les programmes :wink: les références à l'écriture des prénoms et jours de la semaine n'apparaissent qu'en annexe dans "REPÈRES POUR ORGANISER LA PROGRESSIVITÉ DES APPRENTISSAGES À L'ÉCOLE MATERNELLE", pas dans les programmes eux-mêmes, qui laissent, on pourra s'en réjouir ou le déplorer, une plus grande latitude dans ce domaine.

L'utilisation des étiquettes de mots référents permet aussi la manipulation de lettres magnétiques, l'utilisation du clavier pour recopier le mot à l'ordi, des petits jeux de devinettes, (quelle lettre est cachée par mon doigt, qui se souvient ?) etc... bref, elles ne servent pas uniquement à l'écriture (papier/crayon). Il serait vraiment dommage de se priver de cet outil.

Pour ma part, je ne mets pas telle ou telle activité en opposition avec telle autre, chacune doit trouver sa place au sein d'une classe, il y a aussi du temps pour les dictées à l'adulte, l'expression corporelle, les activités esthétiques, etc... :wink:

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Excusez-moi, étant maintenant retraité, je ne savais pas qu'il y avait deux niveaux de lecture des programmes ! Je ferai attention dorénavant.

Les activités que vous citez dans la suite de votre message ne me semblent néanmoins pas vraiment fondamentales en Moyenne Section où les enfants sont encore bien loin de l'apprentissage de la lecture.

Sans doute mon épouse et moi-même sommes-nous trop âgés ?

Nous en sommes tous deux restés aux préceptes de nos maîtres de l'École Normale d'Instituteurs (et de celle d'Institutrices où ces dames recevaient des cours et visitaient l'école maternelle annexe) : "Les enfants qui fréquentent l'école maternelle doivent être mis à la lecture le plus tard possible, pour qu'ils sachent lire le plus tôt possible."

À l'époque, il n'aurait pu être question de commencer l'apprentissage de la lecture, même avec des activités amusantes telles que celles que vous décrivez, avec des enfants de moins de cinq ans.

J'en étais donc resté prudemment aux principes de Célestin Freinet qui proposait sa méthode naturelle d'écriture et de lecture dès le début de l'école maternelle, mais en ne formalisant rien avant ce que nous appelions à l'époque la Classe Enfantine (enfants de cinq à six ans).

Que les lecteurs de ce forum veuillent bien m'excuser et considérer mon intervention précédente comme nulle et non avenue si les conseils qu'elle donne risquent de leur causer des problèmes lors d'une inspection.

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Je ne suis pas certain que, sur le fond, nos avis divergent tant que ça.

J'aurais du préciser que les petits jeux avec les étiquettes référents sont "en libre service", et ne font pas l'objet d'une utilisation systématique.

Dans les fameux repères dont nous parlions, on peut lire en préambule : "Les enseignants veilleront à éviter tout apprentissage prématuré."

Rien ne me désole plus que des classes dans lesquelles on passe au second plan, quand ce n'est pas carrément à la trappe, tout ce qui fait la richesse de la maternelle, en vrac, et j'en oublie : le jeu, les manipulations, le chant, les travaux manuels et artistiques, l'imagination, la motricité, les tâtonnements, etc... au bénéfice de matières purement "scolaires" (en général, lecture/écriture)

PS : j'ai également fréquenté une "école normale" à une époque, où la mixité n'était pas encore en vigueur :wink:

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Je ne suis pas certain que, sur le fond, nos avis divergent tant que ça.
J'ai un élève de MS qui a encore tendance à dire "moa ossipa"...

L'expression "...
Les enseignants veilleront à éviter tout apprentissage prématuré
..." (opus citus Programmes 2008) est l'une des plus caractéristiques sur le plan de l'hypocrisie pédagogique de ces programmes en particulier en GS...

J'aime à me rassurer en pensant que quelle que soit la politique éducative et la commande institutionnelle distillées par la haute autorité politique ou administrative, il n'en demeure pas moins que sur le terrain, c'est bien l'enseignant, par son attitude quotidienne, qui les conditionne et les façonne... "Deux niveaux de lecture" humbles, c'est donc mieux qu'un seul zèlé...

Pour en revenir au vocabulaire et à la question du sujet, je pense que tous les mots peuvent être intéressants à partir du moment où nos élèves possèdent le contexte (projet) et peuvent réinvestir... Personnellement j'ai opté pour un "tout premier" dictionnaire de classe (utile aux situations d'encodage) que je cherche à relancer ; le dispositif présenté dans le message de sog27/nanoug est une piste intéressante... Ca ne remplacera jamais l'opportunisme de la maîtresse qui sollicite les mots pour nommer, dire ce qu'on fait, qualifier... dans le vécu quotidien de la classe.

j'ai également fréquenté une "école normale" à une époque, où la mixité n'était pas encore en vigueur [dixit l'utilisateur anonyme]
quote vertéki (contacter Pike pour le traduction du dialecte) j'ai perdu la main avec avec les
... Juste pour dire que l'époque aurait été encore meilleure si les copines avaient été là ; comme elles auraient sûrement apporté tout ce qui nous manquait, toujours une longueur d'avance les filles (...), on aurait pu copier sur elles....:bleh:
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