choco28 Posté(e) 25 août 2009 Posté(e) 25 août 2009 Charivari, ton rituel "interro orale" me semble une bonne idée, une seule chose m'interpellant :- tu interroges TOUS les élèves ? - une question par élève, tu ne penses pas que c'est peu pour voir ce qui a été appris ? (surtout quand le voisin souffle). Par exemple (j'appelle ça quiz express) : Tu poses 5 questions sur cahier de brouillon (tout le monde répond, en ne notant que la réponse, sans faire de phrase) Tu prends le cahier d'un élève Il se lève, tu lui poses les 5 questions, il répond (ce qu'il a mis sur son cahier), la classe corrige Tout le monde compte son "score" (4/5 c'est bien) Si l'élève interrogé a 5/5, je note son nom sur une grande affiche "champion des leçons" qui reste affichée toute la période. S'il a moins de 3/5 il a un mot dans le cahier de liaison "les leçons ne sont pas assez bien sues" Je note la note, et en fin de période, je remplis une compétence "savoir apprendre une leçon" (80% = acquis) C'est sur que ça ne fait qu'un seul élève interrogé (j'en faisais parfois 2 en fonction du nb de trucs à apprendre), mais c'est quand mêmetous les jours, et tout le monde se "teste" sur son cahier quand même, et je passe dans les rangs pour voir les scores... Bonne idée dans ce cas , je mettrais peut-être ça en place, mais je garde quelques devoirs écrits (que veux-tu, on ne change pas comme ça )
Charivari Posté(e) 25 août 2009 Posté(e) 25 août 2009 mais je garde quelques devoirs écrits (que veux-tu, on ne change pas comme ça )
superhirsute2 Posté(e) 25 août 2009 Posté(e) 25 août 2009 En ce qui me concerne, je n'ai quasiment jamais donné de devoirs écrits à mes élèves (CE1/CE2), seulement des leçons à apprendre tous les jours il y avait des mots, des tables, une poésie, une leçons de français, environ 20min de devoirs et le lendemain matin un élève de chaque niveau pointé au hasard qui venait "reciter", répondre à des questions au tableau devant les camarades, si la leçon n'était pas sue il avait à la recopier le soir même à la maison (ça je n'en suis pas très fière mais je n'ai pas trouvé d'autres solutions) En ce qui concerne, la découverte du monde je donnais la date d'évaluation 3 semaines à l'avance avec le n° des feuilles à réviser (il y en avait en général un bon paquet) et la majorité a vite compris qu'il ne fallait pas s'y prendre à la dernière minute pour réviser. La seule fois où j'ai donné des devoirs écrits fait suite à une évaluation catastrophique en conjugaison, je leur ai donné un rattrapage la semaine suivante et je leur ai proposé de leur donner chaque soir un verbe à conjuguer aux temps demandés, j'ai bien précisé que rien n'était obligatoire, tous sans exception ont accepté et fait les devoirs demandés pendant toute la semaine. Resultat un rattrappage réussi pour les deux tiers (mais pas pour tous, comme quoi ce n'est pas miraculeux!!)
Petit_Gizmo Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 pour arriver à 30 minutes en 6ème D'après mes anciens élèves et leurs parents, c'est plutôt une bonne heure par soir en 6ème, et plus pour les élèves qui rencontrent des difficultés. Les élèves auront revu toutes leurs dates d'histoire une fois par semaine, revu un verbe par jour (à tous les temps étudiés), revu les règles de grammaire en faisant plusieurs passages sur chaque règle pour qu'elles soient réellement mémorisées pour longtemps Difficile de te donner tort ! Mais un tel fonctionnement (révisions systématiques, chaque semaine, des règles et leçons vues les semaines précédentes) prend beaucoup de temps... Et avec un programme relativement lourd et de moins en moins d'heures de cours chaque semaine, ça me parait difficile à mettre en place. Je pense quand même que pour le français, la pratique régulière de la dictée et de l'analyse de phrases permet de réactiver régulièrement l'ensemble des leçons. En histoire, c'est plus délicat... Mais est-ce que l'apprentissage de dates est vraiment la priorité ? Je ne suis pas convaincu, un ami prof d'H/G en collège non plus.
Charivari Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 Difficile de te donner tort ! Mais un tel fonctionnement (révisions systématiques, chaque semaine, des règles et leçons vues les semaines précédentes) prend beaucoup de temps... Et avec un programme relativement lourd et de moins en moins d'heures de cours chaque semaine, ça me parait difficile à mettre en place.Je pense quand même que pour le français, la pratique régulière de la dictée et de l'analyse de phrases permet de réactiver régulièrement l'ensemble des leçons. En histoire, c'est plus délicat... Mais est-ce que l'apprentissage de dates est vraiment la priorité ? Je ne suis pas convaincu, un ami prof d'H/G en collège non plus. On peut planifier la révision des règles fondamentales à la maison sans les revoir à l'école (parce que là, clairement, on n'a pas le temps) Pour les dates d'Histoire, il y en a une vingtaine qui devraient être connues en fin de cycle III. Notre prof d'IUFM conseillait de les distribuer en début de CE2 (les 20) de les surligner au fur et à mesure qu'elles devaient être sues, et de les faire revoir et réciter régulièrement toutes, comme les tables de multiplication (donc au cycle III on doit encore savoir la date d'Alésia ou du couronnement de Charlemagne) Quand on a ces dates en tête, on a des repères autour desquels les grandes périodes s'organisent. Connaitre 476, 1492 et 1789 pour borner les périodes historiques, connaitre 1515 pour positionner immédiatement François 1er, donc y associer Chambord et la Renaissance... J'étais en collège l'an dernier et les profs d'Histoire étaient, au contraire, très critiques sur le fait qu'après 3 ans d'Histoire à l'école les élèves n'avaient même pas ces grands repères (de quand à quand va le Moyen-Âge ? Napoléon, c'est avant ou après Louis XIV ?...). Avec une vingtaine de dates (dont un bon tiers sont dans le vingtième siècle), on les aide à organiser les informations dans leur mémoire.
Bridget68 Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 Difficile de te donner tort ! Mais un tel fonctionnement (révisions systématiques, chaque semaine, des règles et leçons vues les semaines précédentes) prend beaucoup de temps... Et avec un programme relativement lourd et de moins en moins d'heures de cours chaque semaine, ça me parait difficile à mettre en place.Je pense quand même que pour le français, la pratique régulière de la dictée et de l'analyse de phrases permet de réactiver régulièrement l'ensemble des leçons. En histoire, c'est plus délicat... Mais est-ce que l'apprentissage de dates est vraiment la priorité ? Je ne suis pas convaincu, un ami prof d'H/G en collège non plus. On peut planifier la révision des règles fondamentales à la maison sans les revoir à l'école (parce que là, clairement, on n'a pas le temps) Pour les dates d'Histoire, il y en a une vingtaine qui devraient être connues en fin de cycle III. Notre prof d'IUFM conseillait de les distribuer en début de CE2 (les 20) de les surligner au fur et à mesure qu'elles devaient être sues, et de les faire revoir et réciter régulièrement toutes, comme les tables de multiplication (donc au cycle III on doit encore savoir la date d'Alésia ou du couronnement de Charlemagne) Quand on a ces dates en tête, on a des repères autour desquels les grandes périodes s'organisent. Connaitre 476, 1492 et 1789 pour borner les périodes historiques, connaitre 1515 pour positionner immédiatement François 1er, donc y associer Chambord et la Renaissance... J'étais en collège l'an dernier et les profs d'Histoire étaient, au contraire, très critiques sur le fait qu'après 3 ans d'Histoire à l'école les élèves n'avaient même pas ces grands repères (de quand à quand va le Moyen-Âge ? Napoléon, c'est avant ou après Louis XIV ?...). Avec une vingtaine de dates (dont un bon tiers sont dans le vingtième siècle), on les aide à organiser les informations dans leur mémoire. Je te rejoins totalement sur ta conception de l'histoire en primaire. Nul besoin qu'ils aient vu en détail chaque période, ils reverront l'ensemble au collège. Si en fin CM2 ils peuvent associer un période à ses dates butoirs, à 2-3 événements et personnages, on a gagné. Le reste (détails des périodes) peut se faire sous forme d'exposés en CM, chacun selon ses préférences (l'un préférera les châteaux du Moyen-Age, l'autre la préhistoire, le 3ème la découverte de l'Amérique...) et du coup les séances d'histoire deviennent plus vivantes et plus intéressantes. Cela évite aussi les exposés "libres" où reviennent tous les ans les chevaux, les dauphins ou les dinosaures ! Mais cela n'engage que moi !
Zarko Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 Cela évite aussi les exposés "libres" où reviennent tous les ans les chevaux, les dauphins ou les dinosaures Quoique si déjà ils retiennent que les dinosaures ont disparu il y a 60 MA et que les hominidés sont apparus il y a 3 ou 4 MA, c'est pas mal...J'ai lu qq part que 30% des Français pensent que les hommes ont chassé des dinosaures ! Effrayant !....pour la culture générale !
choco28 Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 Cela évite aussi les exposés "libres" où reviennent tous les ans les chevaux, les dauphins ou les dinosaures Quoique si déjà ils retiennent que les dinosaures ont disparu il y a 60 MA et que les hominidés sont apparus il y a 3 ou 4 MA, c'est pas mal...J'ai lu qq part que 30% des Français pensent que les hommes ont chassé des dinosaures ! Effrayant !....pour la culture générale ! J'ai l'impression de me reconnaître dans cette phrase. Combien se sont battus pour faire l'exposé sur les chevaux, les dauphins, les chiens, ... Concernant l'histoire, je vous rejoins totalement.
Charivari Posté(e) 26 août 2009 Posté(e) 26 août 2009 Moi qui ai tendance à essayer de suivre les IO, ben pour l'Histoire, franchement, les rédacteurs ont oublié comment ils étaient à 9 ans C'est vachement simple de parler de la Philosophie des Lumières à un gamin
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