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Posté(e)
Ben mes enfants sont multi-factoriels :

ils sont également EBN, et ETSNT !

Comme quoi...

Quand il était petit, mon aîné me semblait être un génie absolu parce qu'il savait lire à 4 ans. J'étais ab-so-lu-ment persuadée qu'il était d'une intelligence incroyable. Heureusement, j'avais tout juste assez de bons sens pour me dire qu'il valait mieux éviter de lui faire passer quelque test que ce soit, vu le délire qui risquait de s'ensuivre... Je me connais, déjà, je le trouvais génialissime sans tester, alors, si jamais il avait un QI de bête de foire, je ne te dis pas comment j'aurais réagi !

Résultat des courses : il a souffert dans les petites classes parce que c'était trop facile. Et il était très agité. Mais ça a fini par passer.

Maintenant, il est en prépa, et il souffre parce que c'est trop dur. Et il s'est calmé au point d'être un ado tout à fait lymphatique.

Finalement, mon orgueil bien légitime de mère dut-il en prendre un coup dans l'aile, je suis obligée de me rendre à l'évidence : il n'est pas si génial que ça, ou alors, c'est un fichu glandeur qui préfère lire des BD et jouer du sax que d'apprendre sa chimie... snifffffffff........ je ne serai pas mère de Polytechnicien... la vie est bien triste.

Si plus petit il avait appris à travailler (avec des apprentissages plus adaptés... dans un niveau supérieur par exemple), la prépa aurait peut-être été moins difficile... Ton "fichu glandeur" manque peut-être tout simplement de méthode, et quand on n'a jamais eu à fournir de travail de toute sa vie, c'est dur de s'y mettre...

Tu te remettras peut-être en cause quand il te demandera pourquoi tu ne l'as jamais fait tester alors qu'il s'est "embêté" (pour ne pas dire autre chose) à l'école toute sa vie...

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Posté(e)
Moi-même, je suis mère de trois Enfants Précoces en Bordel dans leur Chambre

Bienvenue au club ! Chez moi, ils m'ont persuadée que leur bazar était proportionnel à leur "génie" !

Posté(e)

Je ne vois pas ce que ça lui aurait changé, mis à part de se retrouver une année en avance avec ses problèmes !

Dans son cas, comme dans beaucoup, ce qu'il faut regretter, c'est le nivellement général par le bas depuis les petites classes, qui fait qu'il est de moins en moins possible pour un enfant de niveau social moyen ou intermédiaire d'avoir les capacités nécessaires pour poursuivre des hautes études.

Ca va bien plus loin que le simple traitement des enfants précoces. Ca concerne tout le monde.

Posté(e)
Sinon, qu'est-ce qu'il y a comme géniteurs de surdoués fréquentant ce forum !

C'est marrant, je me faisais la même remarque. :D

Peut-être aussi parce qu'on ne va pas ouvrir un post pour dire "Tiens, mon enfant est dans la norme que vais-je faire de lui"?

Nan?

Moi j'en ai 2 sur 4 et je m'en serais bien passé...

:)

Posté(e)

Je plussoie Anwamanë, ce n'est pas facile, et je ne pense pas que les parents d'EIP le veulent et font tout pour que leur enfant le soit. C'est un "don".

Et ce doit être très compliqué d'avoir un E.I.P. puisqu'en tant que parents, on n'y est pas préparés, et qu'un E.I.P. n'a pas toujours des réactions "normales" pour son âge. La maturité est fluctuante selon les domaines.

De même, en ce qui concerne la scolarité, les parents ne peuvent pas toujours s'appuyer sur les enseignants puisque ceux-ci peuvent se sentir parfois aussi démunis face à un E.I.P., n'y étant nullement préparés. A l'IUFM, on nous parle de la différenciation pour les enfants en difficulté, en visite, en inspection, on nous demande comment on gère les enfants en difficulté, mais on ne nous parle jamais des E.I.P.)

Bref, je ne pense pas que les parents ici s'en vantent (bien que certains peuvent le penser : quand j'étais petite, Radio-Trottoir disait que mes parents m'avaient poussée exprès en me faisant bosser à la maison pour que je sois devenue EIP !)

Mais les gens concernés réagissent en voyant ce sujet. Et puis certains parents qui cherchent des réponses font des recherches sur le Net et tombent ici.

Donc le nombre de personnes intervenant ici n'est pas forcément représentatif du pourcentage d'EIP en France.

Posté(e)
Si plus petit il avait appris à travailler (avec des apprentissages plus adaptés... dans un niveau supérieur par exemple), la prépa aurait peut-être été moins difficile... Ton "fichu glandeur" manque peut-être tout simplement de méthode, et quand on n'a jamais eu à fournir de travail de toute sa vie, c'est dur de s'y mettre...

Tu te remettras peut-être en cause quand il te demandera pourquoi tu ne l'as jamais fait tester alors qu'il s'est "embêté" (pour ne pas dire autre chose) à l'école toute sa vie...

En fac, je me suis complètement ramassée. J'étais dépassée, et j'ai très vite relâché au point de devenir une glandeuse.

Je manquais probablement de méthode, puisque même en ayant sauté 2 classes, j'avais fait toute ma scolarité sans aucun souci (bac en révisant à peine), je ne passais que très peu de temps à travailler. J'avais compris le cours en sortant de la salle, dans certaines matières, je ne réouvrais même pas mes cours, dans d'autres, je relisais juste la leçon 2-3 fois la veille du DS dans mon lit. Mon père me disait toujours que je me reposais sur mes lauriers, il trouvait que je ne bossais pas assez (1/2h le soir en Term S, ça le choquait)

Mais arrivée à la fac, je manquais de méthode certes, mais peut-être est-ce aussi un problème "psychologique" : se rendre compte à 15-16 ans qu'il faut se prendre en main, bosser par soi-même, trouver soi-même une méthode de travail, alors qu'on a tout fait les doigts dans le nez jusqu'ici et qu'on n'a jamais eu aucune méthode, c'est comme si on enlevait les petites roues d'un vélo du jour au lendemain sans aucun accompagnement. Paf, on tombe, et on n'a personne pour nous aider à nous relever, donc on a tendance à vouloir abandonner...

Il y a un fossé trop important entre le lycée et les études supérieures. Rikki ne doit pas culpabiliser parce qu'elle ne l'a pas fait tester avant.

Posté(e)
Il y a un fossé trop important entre le lycée et les études supérieures. Rikki ne doit pas culpabiliser parce qu'elle ne l'a pas fait tester avant.

Le fossé est de plus en plus important ... parce qu'on a tellement baissé les exigences dans le primaire puis, de fait, dans le secondaire, que la sélection se fait dorénavant dans le supérieur, tout simplement. Ca va bien au-delà de la spécificité des enfants précoces.

En même temps, à part baisser également les exigences dans le supérieur (ce qu'on a tout de même fait dans certains endroits, pas dans les grandes prépas naturellement), que peut-on faire maintenant ?

Posté(e)
Quant aux exigences basses dans le primaire... je ne suis pas si sûre. Je pense surtout qu'il y a parfois des exigences incohérentes : on n'est pas tout d'accord sur ce qu'on exige, ou du moins sur les priorités !

Bien vu. :smile:

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)
Il y a un fossé trop important entre le lycée et les études supérieures. Rikki ne doit pas culpabiliser parce qu'elle ne l'a pas fait tester avant.

Le fossé est de plus en plus important ... parce qu'on a tellement baissé les exigences dans le primaire puis, de fait, dans le secondaire, que la sélection se fait dorénavant dans le supérieur, tout simplement. Ca va bien au-delà de la spécificité des enfants précoces.

En même temps, à part baisser également les exigences dans le supérieur (ce qu'on a tout de même fait dans certains endroits, pas dans les grandes prépas naturellement), que peut-on faire maintenant ?

Je ne culpabilise pas du tout de ne pas avoir fait tester mon fils, au contraire !

Je suis bien contente de l'avoir laissé pousser comme il a pu. Il doit être moins surdoué que toi, puisqu'il a eu des difficultés dès la Première S, n'ayant justement acquis aucune méthode de travail. En plus, ça a correspondu à une période de crise familiale assez grave (cancer de mon mari), qui a entraîné angoisse et baisse des résultats scolaires chez les trois enfants. Vaille que vaille, il s'est raccroché aux branches, a eu besoin d'aide, et finalement s'en sort plutôt pas trop mal.

Quant aux exigences basses dans le primaire... je ne suis pas si sûre. Je pense surtout qu'il y a parfois des exigences incohérentes : on n'est pas tout d'accord sur ce qu'on exige, ou du moins sur les priorités !

je ne pense pas que ton fils soit moins surdoué qu'elle (enfin je ne pense pas que l'on puisse dire cela vis a vis de la réussite scolaire), j'ai un EIP à la maison aussi, et il a laché les cours en 3ème il a redoublé, il a glandé ensuite jusqu'au bas qu'il n'a pas eu, parce que les cours ne l'interressait pas, il ne comprenait pas pourquoi bosser un truc qui'l avait compris, du coup aux évaluations ça ne passait pas. bref il était juste pas fait pour les études! aucune méthode et aucune envie de se conformer aux attentes des professeurs (je dirais d'ailleurs qu'il ne savait pas ce qu'on attendait de lui). il a été testé en terminal (lui et une autre en échec aussi, résultat les deux ont été dépisté EIP mais trop tard pour leurs études). bref il le dit lui-même, une structure spéciale aurait été plus profitable, mais il ne regrette pas non plus ce qu'il a fait de sa vie.

Posté(e)

Et attention aux idées préconçues : il y a quelques années,quelques jours après la rentrée, dans l'école où j'effectuais un remplacement, la directrice nous a tenu tout un discours sur les petits "singes savants bien dressés par leurs parents" à la suite des interventions en classe d'une élève EIP.

Cette enfant ( EIP) était effectivement très décalée par rapport au reste de la classe (CP, alors qu'elle lisait couramment depuis deux ans).

Au bout d'un moment, elle m'a tout de même fait remarquer que je ne connaissais pas cette petite.

Malheureusement pour elle,si.... C'est ma fille!

Elle n'avait pas fait le lien (nous sommes toutes deux nouvelles sur la circo).

Je ne suis pas d'un naturel rancunier, mais les mots "singe savant" appliqués à ma louloute...

Posté(e)

Sans doute me suis-je mal exprimée (ou incomplètement).Plus que le fait qu'elle ait pris ma fille comme point de départ de sa réflexion, j'ai été surprise que ses propos soient aussi généralistes.

Comme tout un chacun, il m'est arrivé de "m'agacer" sur un élève précis mais pas sur une "catégorie" Or le discours de ma collègue (avec qui d'ailleurs je m'entends bien) s'adressait à tous les EIP, et c'est cela qui me pose problème.

Ceci dit, j'accepte volontiers que l'on me dise que ma fille est parfois très pénible. Je suis bien placée pour savoir que c'est vrai! (et je commence à avoir l'habitude). J'accepte moins le lien avec un éventuel "dressage" mis en place par les parents d'EIP.

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