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Posté(e)

Salut,

j'aimerai également être psychologue scolaire. J'ai ma licence en psy mais pas encore le concours! Je le repasse pour la 4ème fois cette année (honte :unsure: ). Je suis également suppléante (2 ans d'enseignement). J'ai lu qu'ils étaient en manque de psy scolaire et qu'ils pouvaient recruter avec le CRPE et moins de 3 ans d'enseignement.

Pensez vous qu'on puisse postuler avec 3 ans de suppléance et une licence de psy?

  • 2 semaines plus tard...
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Salut,

j'aimerai également être psychologue scolaire. J'ai ma licence en psy mais pas encore le concours! Je le repasse pour la 4ème fois cette année (honte :unsure: ). Je suis également suppléante (2 ans d'enseignement). J'ai lu qu'ils étaient en manque de psy scolaire et qu'ils pouvaient recruter avec le CRPE et moins de 3 ans d'enseignement.

Pensez vous qu'on puisse postuler avec 3 ans de suppléance et une licence de psy?

j'en pense que si c'est le cas, c'est scandaleux.

sans rancune

Posté(e)
Salut,

j'aimerai également être psychologue scolaire. J'ai ma licence en psy mais pas encore le concours! Je le repasse pour la 4ème fois cette année (honte :unsure: ). Je suis également suppléante (2 ans d'enseignement). J'ai lu qu'ils étaient en manque de psy scolaire et qu'ils pouvaient recruter avec le CRPE et moins de 3 ans d'enseignement.

Pensez vous qu'on puisse postuler avec 3 ans de suppléance et une licence de psy?

j'en pense que si c'est le cas, c'est scandaleux.

sans rancune

Je trouve qu'il serait plus scandaleux de recruter quelqu'un sans aucune formation, comme j'y ai postulé, que de former quelqu'un qui n'aurait pas les 3 ans d'enseignements exigés.

Je revenais sur ce poste pour vous dire qu'il n'y a pas eu de suite à ma candidature, et je pense que c'est mieux ainsi :sleep: .

Posté(e)

Evidemment, ma réflexion n'avait rien de personnel, seulement admettre qu'un collègue sans formation initiale de PE ni de formation de pshycho scolaire, puisse avoir le droit de faire des bilans psychométriques, de lire ou d'écrire des bilans psy, de mener des entretiens individuels, de recevoir des familles, de siéger en ESS...ça me fait frémir.

Posté(e)

Tu as raison papillon, dans le cas de juju2 (licence de psycho + 2 ans de suppléance), je partais du principe qu'elle pourrait être sélectionnée pour suivre la formation de psy scol (avant d'avoir les 3 ans de classe), mais pas qu'elle soit immédiatement sur le terrain avec les responsabilités d'un psy sco.

Posté(e)
Tu as raison papillon, dans le cas de juju2 (licence de psycho + 2 ans de suppléance), je partais du principe qu'elle pourrait être sélectionnée pour suivre la formation de psy scol (avant d'avoir les 3 ans de classe), mais pas qu'elle soit immédiatement sur le terrain avec les responsabilités d'un psy sco.

Tout a fait d'accord, d'ailleurs ce genre d'arrangement existe déjà, une expérience de PE avec formation initiale me semble tt de même importante....de ttes façons ce métier, aussi, va évoluer. Nous aurons bientôt à faire à des psychos prestataires de service, "bilanteurs" professionnels et loin des préoccupations qui sont les nôtres. Ce n'est pas le cas "chez moi" heureusement, mais nous devons rester vigilants, c'est ce qui a motivé mon intervention.

Posté(e)
Evidemment, ma réflexion n'avait rien de personnel, seulement admettre qu'un collègue sans formation initiale de PE ni de formation de pshycho scolaire, puisse avoir le droit de faire des bilans psychométriques, de lire ou d'écrire des bilans psy, de mener des entretiens individuels, de recevoir des familles, de siéger en ESS...ça me fait frémir.

Il font tout ça les psychologues scolaires ? :D (Je blague !)

Sinon, on nomme bien d'office des directeurs (bien plus souvent que des psysco), alors qu'une formation serait plus que largement nécessaire, qu'ils vont avoir à gérer des choses importantes et assister à des réunions confidentielles.

Tu as raison papillon, dans le cas de juju2 (licence de psycho + 2 ans de suppléance), je partais du principe qu'elle pourrait être sélectionnée pour suivre la formation de psy scol (avant d'avoir les 3 ans de classe), mais pas qu'elle soit immédiatement sur le terrain avec les responsabilités d'un psy sco.

Tout a fait d'accord, d'ailleurs ce genre d'arrangement existe déjà, une expérience de PE avec formation initiale me semble tt de même importante....de ttes façons ce métier, aussi, va évoluer. Nous aurons bientôt à faire à des psychos prestataires de service, "bilanteurs" professionnels et loin des préoccupations qui sont les nôtres. Ce n'est pas le cas "chez moi" heureusement, mais nous devons rester vigilants, c'est ce qui a motivé mon intervention.

A priori, on entend même souvent que ça va même carrément disparaître. C'est comme pour les maîtres E ou G.

On remettra ces "collègues" devant une classe et on enverra les élèves consulter dans le privé.

Donc si votre motivation pour entrer dans l'enseignement est de ne pas être devant une classe, je ne sais pas si c'est un bon plan ... :sleep:

Posté(e)
Donc si votre motivation pour entrer dans l'enseignement est de ne pas être devant une classe, je ne sais pas si c'est un bon plan ... :sleep:

Je trouve le raccourci un peu scabreux... :sleep:

Posté(e)

Raccourcis, oui, mais scabreux, non.

Je pense que la volonté de ce gouvernement (et les autres ne feront sans doute pas différemment) est de faire en sorte de diminuer le nombre d'enseignants qui ne sont pas réellement devant des élèves.

Et les psychologues scolaires en font partie, comme d'autres maîtres spécialisés, qu'on le veuille ou non.

Après, il suffit d'en connaître quelques uns (et j'ai heureusement la grande chance d'avoir pu fréquenter des psychologues scolaires sérieux et travailleurs) pour savoir qu'outre leur envie de s'occuper de la difficulté scolaire, ce qui les motive, c'est également de ne plus avoir la responsabilité d'une classe.

Que ça ne plaise pas de le voir clairement écrit, et que ça ne corresponde pas à la totalité de ces personnes, je le conçois, mais qu'on soit choqué que cette éventualité soit abordée, pardon, mais ça m'amuse.

Posté(e)

Je ne nie pas que cette volonté existe, je suis tout à fait pour que les choses, même déplaisantes soient dites, et par ailleurs je ne juge pas forcément négativement ceux qui l'éprouvent, mais c'est l'aspect catégorique et généralisant de la remarque qui m'a faite réagir. Heureusement, la chose peut être inversée, à savoir que la motivation première peut être avant tout du côté de l'intéret pour le rôle et les fonctions de psy sco, et le fait de quitter la classe n'être que le corolaire, la conséquence de cet intérêt premier.

Posté(e)
De toutes manières, une grande partie des maîtres du RASED n'ont aucune formation et ne sont même pas volontaires.

Sur quelles stats te bases tu pour affirmer cela?

Posté(e)
Raccourcis, oui, mais scabreux, non.

Je pense que la volonté de ce gouvernement (et les autres ne feront sans doute pas différemment) est de faire en sorte de diminuer le nombre d'enseignants qui ne sont pas réellement devant des élèves.

Et les psychologues scolaires en font partie, comme d'autres maîtres spécialisés, qu'on le veuille ou non.

Après, il suffit d'en connaître quelques uns (et j'ai heureusement la grande chance d'avoir pu fréquenter des psychologues scolaires sérieux et travailleurs) pour savoir qu'outre leur envie de s'occuper de la difficulté scolaire, ce qui les motive, c'est également de ne plus avoir la responsabilité d'une classe.

Que ça ne plaise pas de le voir clairement écrit, et que ça ne corresponde pas à la totalité de ces personnes, je le conçois, mais qu'on soit choqué que cette éventualité soit abordée, pardon, mais ça m'amuse.

Alors devant qui sont-ils ?

Tu confonds classe et élèves.

" j'ai heureusement la grande chance d'avoir pu fréquenter des psychologues scolaires sérieux et travailleurs"

donc il faut avoir une grande chance pour travailler avec des psys compétents...tu te permets de qualifier le "sérieux"" et le "travail" de tes collègues, bien entendu tu t'appuies sur des éléments objectifs pour affirmer tout ça....tu connais très bien le métier de psy scolaire et tu es capable de mesurer les écarts entre leurs missions et leur travail, de quantifier l'aide qu'ils apportent aux élèves, à leur familles, aux collègues qui en ont la charge...et tout ça au niveau national bien-entendu...

"leur envie de s'occuper de la difficulté scolaire", nous y sommes, les psys scolaires ne veulent pas aider des personnes qui mettent un système de certitudes en difficulté, ce sont des gens qui ont envie de s'occuper de la difficulté scolaire en elle même, des gens un peu tordus en somme, comme je suppose les "autres maîtres spécialisés" avec lesquels tu ne fais pas de distinction.

Ne projette pas ta difficulté à être devant une classe sur les autres, c'est légitime et classique, mais assez méprisant...ça en dit plus sur le malaise de certains collègues que sur le travail des psys et des membres du bientôt défunt RASED.

"il suffit d'en connaître quelques uns " il suffit de voir les choses de son propre petit point de vue, d'après sa propre petite expérience pour affirmer des verités universelles, belle démonstration d'objectivité....

"ce qui les motive, c'est également de ne plus avoir la responsabilité d'une classe" ...et donc de ne plus rien f... (à part ceux dont toi seule peux dire qu'ils sont conformes à tes exigences). Tous les éléments d'une vision poujadiste "Que ça ne plaise pas de le voir clairement écrit..." aigrie, "qui ne sont pas réellement devant des élèves" ... traduisent bien une forme de mépris. Attention, ne nous trompons pas d'ennemis, ne tombons pas dans les pièges grossiers que nous tendent nos chers ministres. "Diviser pour mieux régner". Non, tous les PE n'ont pas vocation à exercer leur métier en classe ordinaire, et tant mieux. Oui, il vaut mieux une bonne évolution de carrière qu'un pourrissement dans des routines aliénantes qui calaminent la faculté à penser les pratiques. Il faut un sacré courage pour se construire une nouvelle identité professionnelle, une sacré capacité à déconstruire ses certitudes, à affronter les doutes, les remises en questions et les discours que tu tiens. Abandonner la classe est pour certains un vrai déchirement. Oui, il ya partout, dans tous les métiers, des gens doués, investis, d'autres moins et sans doute certains qui n'y ont manifestement pas leur place. Ce qui nous menace, c'est le refus de la réflexion, de la prise de distance, de l'empathie, de l'honnêteté intellectuelle.

"...pardon, mais ça m'amuse" artifice rhétorique poujadiste bien connu , comprendre"je n'ai pas peur d'aborder les sujets qui vous choquent..." Ce qui est choquant n'est pas le fait que tu abordes le sujet, mais que tu le fasses avec si peu de connaissance et autant de mépris sous-jacent, en choisissant l'angle polémique qui verrouille de fait toute possibilité réflexive.

Ce n'est que mon point de vue et ça n'engage que moi, ça n'a aucune autre valeur que celle que les lecteurs de ce message voudront bien lui donner.

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