Forum pour les Pe2 victimes de licenciements et de renouvellements abu

[shou]

Bonjour à tous et à toutes,

Si vous estimez avoir été victimes de licenciements ou de renouvellements arbitraires à l'issue de votre année de PE2, je vous invite vivement à rejoindre le forum "profsengalère" dont le lien est le suivant :

http://profsengalere.enseignants-du-primaire.net/forum.htm

Outre un soutien moral mutuel et des conseils pratiques, l'objet de ce forum est de recueillir un maximum de témoignages afin de faire sortir au grand jour auprès des médias et de l'opinion publique le phénomène scandaleux et malheureusement croissant des non titularisations de stagiaires, pourtant sérieux, investis et compétents, à l'issue de leur PE2 ou PLC2.

Un projet de collectif est d'ailleurs en cours.

Donc ne restez pas seul et n'hésitez pas à rejoindre les choses car cela contribuera peut être à faire bouger les choses !

Courage à tous et à toutes qui sont dans l'épreuve !

P.S : Il faut s'enregistrer pour pouvoir lire et écrire sur ce forum !

[del-23-12-09]

Merci Shou pour cette info.

Bon courage pour la suite.

[shou]

Merci Shou pour cette info.

Bon courage pour la suite.

Voila une copie de l'ébauche du premier communiqué des "virés de l'Education Nationale" :

Nous sommes un groupe d'enseignants stagiaires de l'Education Nationale, lauréats de concours de recrutement, mais licenciés par notre employeur, l'Etat. Nous nous adressons aujourd'hui à la presse pour porter à la connaissance du public la politique de recrutement des enseignants en France : des postes sont mis aux concours, mais le nombre de postes et le nombre de recrutements réels sont de moins en moins corrélés. La chute du nombre de postes mis aux concours entraînerait la colère des enseignants titulaires qui réclament des moyens supplémentaires, et l'on recrute donc des professeurs stagiaires ; mais un nombre croissant de ces stagiaires n'est finalement pas recruté, et se retrouve sur le carreau... L'Etat ne se prive pas pour fustiger les entreprises qui licencient, mais lui-même n'hésite pas à licencier des gens sans motif, sans indemnité, et sans offre de reclassement...

Ce que nous dénonçons :

-des pratiques particulièrement opaques : des “jurys” académiques investis d'un pouvoir discrétionnaire, qui licencient sans entendre les personnels concernés, qui siègent en séances quasiment secrètes, qui ne sont pas tenus de motiver leurs décisions ; des stagiaires ont été licenciés ou ont redoublé malgré un dossier largement positif, sans avoir eu le droit d'argumenter, et “la décision du jury est souveraine”...

- une gestion irresponsable de l'argent public : bon nombre de stagiaires licenciés sont des enseignants tout à fait valables (contrairement à l'époque où le licenciement était réservé aux cas “graves” de personnes violentes, pédophiles...) et ce qu'on leur reproche généralement... est d'être des débutants : manque de confiance, manque d'expérience, des choses qui se règlent avec le temps. On recrute ces gens, on les forme, généralement durant deux ans ; rappelons qu'un stagiaire est payé environ 1300 ou 1400 euros par mois, qu'il assure, dans le secondaire, presque la moitié du service d'un certifié titulaire (8h) ; la formation elle-même a un coût, et l'on investit donc pour ensuite mettre des stagiaires au chômage... tout en payant d'autres personnes pour faire leur travail.

-des méthodes peu compatibles avec l'éthique d'une profession à responsabilité telle que l'enseignement : des stagiaires sont, toute l'année, poussés à la démission ou subissent les effets du “copinage” entre formateurs et inspecteurs ; d'autres, réquisitionnés pour les épreuves du bac, sont maintenus dans l'ignorance de leur licenciement jusqu'au dernier jour de l'examen ; l'accès aux diverses pièces du dossier avant le jury est difficile.

Il nous semble nécessaire que cette réalité de plus en plus répandue soit portée à la connaissance du public. Aujourd'hui, le CAPES, le CRPE... sont de moins en moins des garanties pour devenir enseignant. On peut être un professeur stagiaire sérieux, voire apprécié des parents et des collègues, et être licencié pour des motifs obscurs... perdant ainsi le bénéfice d'un concours difficile à l'obtention duquel la plupart d'entre nous ont consacré plusieurs années.

N'hésitez pas à le diffuser le plus largement !