lolo21 Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 Euh... ça fait référence à quoi exactement??? C'est pas un truc du genre etre visuel, auditif... ou récite ses leçons pour pouvoir mémoriser, fait des exos pour comprendre les maths... Enfin, je ne sais pas... Help!!
mooglicola Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 premier jet: Stratégie = procédure Car procédure pédagogique = stratégie mise en place pour permettre à l'élève d'avoir de nouveaux savoirs et savoirs faires. . Je dirai que ce sont les statégies que l'enseignant met en place pour permettre l'apprentissage. On distingue donc, grosso mode 3 stratégies : transmissive, béhavioriste, socio-constructiviste. Ce dont tu parles, ce n'est pas volontaire, on est pas visuel parcequ'on le décide. Donc ce n'est pas vraiment une stratégie. Tes explications se rapportent plus à mon avis à la motivation et à la mémoire de l'élève. Qu'en pensez vous ?
Tesss Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 je suis d'accord aussi avec toi..........en fait les stratégies je pense que ça revient à dire à partir de quelle théories de l'apprentissage le maître va-t-il construire son cours!!! Mais bon......suis pas sûre !! _bl_sh_
lolo21 Posté(e) 18 mai 2004 Auteur Posté(e) 18 mai 2004 Normalement quand on se situe du coté du PE on parle d'enseignement et du coté de l'élève d'apprentissage, non??? Donc stratégies d'apprentissage = du coté de l'élève???
lolo971 Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 je pense aussi sans en être sure que les stratégies d'apprentissage se placent du coté de l'élève..par exemple pour apprendre à à multiplier deux nombres certains vont utiliser l'addition reitérée ou la représentations schématiques..je suis pas sure!!! qu'en pensez-vous?
liloubay Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 Normalement quand on se situe du coté du PE on parle d'enseignement et du coté de l'élève d'apprentissage, non???Donc stratégies d'apprentissage = du coté de l'élève??? oui et attention à la confusion qui peut-être fatale je crois ! je ne pense pas que stratégies d'apprentissage et méthode d'enseignement soit la même chose. par contre, je suis comme toi, lolo, je ne sais pas ce que le premier thème regroupe comme notions.
mooglicola Posté(e) 18 mai 2004 Posté(e) 18 mai 2004 Pour ceux qui ont du courage, voici un long extrait du dictionnaire de pédagogie (bordas) : Dans le langage de la psychologie, l'apprentissage est l'appropriation, par un élève, du savoir qu'on veut lui faire acquérir; le travail mental qu'il doit effectuer pour dominer ce savoir est qualifié d'« apprentissage», car il demande du temps, il déploie des procédures complexes, qui ne sont pas nécessairement toutes connues et claires pour le psychologue ou pour l'enseic gnant, il s'en faut de beaucoup, mais qui ne sont pas connues non plus de celui qui apprend. Enseigner, apprendre ont relevé pendant très longtemps de l'empirisme: celui qui détenait le savoir enseignait, de son mieux, avec des moyens que l'expérience transmettait. L'élève apprenait, en écoutant, en s'exerçant, en s'appliquant. Cela n'excluait ni l'intelligence, ni le raisonnement, au contraire, mais tout se passait dans une « boîte noire» et seul le résultat apparaissait. On a beaucoup recouru à l'opposition des verbes anglais to learnlto teach, apprendre et enseigner, pour faire comprendre que l'action pédagogique ne consiste pas seulement à faire voir clairement, ni à entraîner convenablement, mais à déployer une stratégie pédagogique. Une stratégie, moins visible mais plus importante encore que celle du professeur, est déployée par l'élève qui apprend. Les travaux de psychologie génétique de Piaget ont probablement ouvert la voie (…) l'imbrication de l'affectif et du social dans les procédures intellectuelles. Il faut qu'un élève soit motivé, il faut qu'il soit libre de certains handicaps affectifs; ses pairs lui sont nécessaires, ainsi que l'adulte enseignant, pour que ses premières représentations évoluent, qu'il s'en forge d'autres et qu'il comprenne le sens des opérations de traitement qu'on lui propose ou qu'il découvre. L'environnement socio-affectif ne fait pas tout; les méthodologies du travail intellectuel, analyse, synthèse, mise en relation, qui s'exercent sur des données observées et mémorisées, sont indispensables. L'importance de l'erreur au cours du cheminement devient capitale: elle renseigne sur les points où l'élève ne réussit pas dans sa progression. On a conclu, parfois hâtivement en pédagogie, que l'enfant (l'élève en général) était l'artisan de son propre savoir, que personne ne pouvait apprendre à sa place, ce qui est une évidence, et que le «cours» ou la «leçon» étaient sans beaucoup d'utilité. L'activité intellectuelle déployée dans ces entraînements demeure primordiale, même si elle doit parfois se nuancer ou se diversifier. Les théories de l'apprentissage, qui depuis quelques années s'attachent à cerner les itinéraires mentaux, mettent en perspective les conditions complexes qui permettent la compréhension et l'opération intellectuelle. L'analyse de ces conditions conduit à des investigations variées: des typologies sont peut-être possibles, comme A. de la Garanderie en a esquissé entre les «visuels» ou les « auditifs », ou entre les analytiques et les synthétiques. Les études des neurosciences confirment aussi qu'un des deux hémisphères du cerveau peut avoir une prépondérance relative chez certains individus, le cerveau de la création et de l'imagination l'emportant chez l'un sur le cerveau qui analyse, notamment le matériau linguistique ou vice-versa. La pédagogie n'est peut-être pas mieux armée actuellement pour décider de ses actions face à un enfant particulier, mais elle l'est quant à l'orientation générale de son effort, et elle peut émettre des hypothèses sur les cas particuliers et différencier ses actions à leur intention. Donc si je comprend, les stratégies d'apprentissage se situent en premier lieu chez l'élève mais de façon plus ou moins "incontrolée". Les pédagogues ont en retour établis des stratégies pédagogiques tenant compte du mieux possible des stratégies d'apprentissage. On peut donc en déduire que puisque les stratégies de élèves sont variées, les stratégies des enseignants doivent l'être aussi (péda différenciée) et il est primordial de donner un rôle à la métacognition pour aider les élèves à prendre conscience de leurs propres stratégies afin de les faire évoluer (en bien ou mal). C'est vraiment génial de réfléchir ensemble.
lolo21 Posté(e) 18 mai 2004 Auteur Posté(e) 18 mai 2004 Ca ne me semble pas mal du tout mooglicola!! Reste plus qu'à trouver des exemples de stratégies d'apprentissage maintenant!! :P T'as raison, vraiment enrichissant le travail en groupe!!
mooglicola Posté(e) 19 mai 2004 Posté(e) 19 mai 2004 Pour trouver des exemples structurés, on pourrait peut-être prendre le pb à l'envers. On part des stratégies pédagogiques et on observe le rôle donné aux élèves puisque théoriquement les stratégies pédagogiques répondent aux stratégies d'apprntissage . Je vais essayer de cogiter encore (j'adore ça).
liloubay Posté(e) 19 mai 2004 Posté(e) 19 mai 2004 merci mooglicola ! je pense qu'il faut se pencher du côté de laz psychologie cognitive (Vygotsky and co) pour avoir des réponses. je regarde ce que je peux trouver dans "eduquer et former" et je vous tiens au courant !
liloubay Posté(e) 19 mai 2004 Posté(e) 19 mai 2004 voici ce que j'ai trouvé : Les élèves mettent en place des stratégies d’apprentissage étudiées par des chercheurs cognitivistes. C. Weinstein et R.E. Mayer les ont classé en plusieurs catégories :* Les stratégies d’énumération consistent à mémoriser des listes de mot. Par exemple, on peut diviser une leçon en cinq paragraphes avec chacun un mot clé de référence ; * Les stratégies d’élaboration : établissement de liens entre les informations comme chercher à retenir la définition d’un mot par association d’idées, images mentales. * Les stratégies organisationnelles reposent sur l’organisation structurée de l’information (sous forme de tableau, de paragraphes…) * Les stratégies de contrôle de la compréhension : un bon lecteur sait adapter sa vitesse de lecture à l’objectif qu’il s’est donné ou à son niveau de compréhension d’un texte. * Les stratégies affectives jouent sur l’analyse et la maîtrise de ses émotions afin de faciliter un apprentissage (se relaxer avant un examen, apprendre à gérer son temps, se concentrer pour étudier…) Autres références : prise de notes, auto-examen, méthode KWL, système MURDER. lolo parlait de mémoire visuelle, je crois, et en effet c'est à rapprocher de la stratégie organisationnelle.
Cécile pyrénees Posté(e) 19 mai 2004 Posté(e) 19 mai 2004 je pense que vous parlez de métacognition....
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