Soupçon de maltraitance

[perrine79]

Je soupçonne un enfant de ma classe d'être maltraité. Une fois où je me suis fâchée, il a eu le réflexe de se protéger la tête comme si j'allais le frapper. Et cette semaine, il a arraché une page de son cahier de liaison où j'avais écrit un mot pour un problème de comportement en classe qu'il devait faire signer, et quand on en a parlé entre 4 yeux il a parlé de coups avec une baguette et de coups de ceinture. mon problème, c'est que c'est un enfant extrèmement menteur, et que je n'ai constaté aucune trace de coup. Que feriez-vous à ma place?

J'espère vraiment avoir des réponse car j'ai passé la pire nuit de ma carrière, et j'aimerais trouver une solution rapidement!

Merci à tous d'avance

[helenel]

Je soupçonne un enfant de ma classe d'être maltraité. Une fois où je me suis fâchée, il a eu le réflexe de se protéger la tête comme si j'allais le frapper. Et cette semaine, il a arraché une page de son cahier de liaison où j'avais écrit un mot pour un problème de comportement en classe qu'il devait faire signer, et quand on en a parlé entre 4 yeux il a parlé de coups avec une baguette et de coups de ceinture. mon problème, c'est que c'est un enfant extrèmement menteur, et que je n'ai constaté aucune trace de coup. Que feriez-vous à ma place?

J'espère vraiment avoir des réponse car j'ai passé la pire nuit de ma carrière, et j'aimerais trouver une solution rapidement!

Merci à tous d'avance

Tu en parles à ta directrice, peut être y-a-t-il des précédents dans l'histoire scolaire de ce gamin. Et surtout tu écris quelque part ce qui s'est passé. Pas tes soupçons, mais de manière neutre ce qui s'est passé avec la date et tout.

[°Vanille°]

Je soupçonne un enfant de ma classe d'être maltraité. Une fois où je me suis fâchée, il a eu le réflexe de se protéger la tête comme si j'allais le frapper. Et cette semaine, il a arraché une page de son cahier de liaison où j'avais écrit un mot pour un problème de comportement en classe qu'il devait faire signer, et quand on en a parlé entre 4 yeux il a parlé de coups avec une baguette et de coups de ceinture. mon problème, c'est que c'est un enfant extrèmement menteur, et que je n'ai constaté aucune trace de coup. Que feriez-vous à ma place?

J'espère vraiment avoir des réponse car j'ai passé la pire nuit de ma carrière, et j'aimerais trouver une solution rapidement!

Merci à tous d'avance

Tu en parles à ta directrice, peut être y-a-t-il des précédents dans l'histoire scolaire de ce gamin. Et surtout tu écris quelque part ce qui s'est passé. Pas tes soupçons, mais de manière neutre ce qui s'est passé avec la date et tout.

J'ai eu le cas d'un enfant également qui était venu se confier à moi, me disant de ses propres mots qu'il était ''traumatisé'' à cause de son tonton un peu fou chez qui il habite avec ses parents, il m'a raconté quelques exemples assez . Je lui ai demandé s'il voulait que je ''fasse quelque chose'', il m'a dit ne ne rien dire à personne. Je lui ai dit que j'en parlerai obligatoirement avec ses parents, sans que le tonton ne le sache, déjà. J'en ai parlé à la psy scolaire, elle m'a conseillé comme Helenel de tout noter les propos de l'enfant, avec date et heure. C'est un devoir que nous avons de ne pas laisser une telle info. J'avais ensuite convoqué les parents, et on en avait discuté. Ils étaient d'accord avec le petit, et étaient très embêtés d'habiter chez le tonton et disaient qu'ils allaient bientôt déménager. L'histoire s'est arrêtée là. (Bon, un an plus tard, ils vivent toujours tous ensemble...) Mais j'ai hésité oui, à faire remonter l'info + haut... Peut-être aurais-je dû

[mamiebrossard]

signalement : tu n'as pas à vérifier si ce qu'il te dit est vrai !

Il a parlé de coups : point, ça vaut un signalement ! A la justice de dire si c'est vrai ou non !

[hamster]

Pareil que Mamiebrossard.

Tu n'as pas le pouvoir de juger de la véracité des dires de l'enfant.

Il t'a dit quelque chose, tu signales.

Tu informes la directrice de ton action, mais ce n'est pas elle qui peut signaler à ta place, elle n'a pas reçu la parole de l'enfant.

[pseudoval]

Pareil que Mamiebrossard.

Tu n'as pas le pouvoir de juger de la véracité des dires de l'enfant.

Il t'a dit quelque chose, tu signales.

Tu informes la directrice de ton action, mais ce n'est pas elle qui peut signaler à ta place, elle n'a pas reçu la parole de l'enfant.

Tout pareil..

[bicette]

Pareil que Mamiebrossard.

Tu n'as pas le pouvoir de juger de la véracité des dires de l'enfant.

Il t'a dit quelque chose, tu signales.

Tu informes la directrice de ton action, mais ce n'est pas elle qui peut signaler à ta place, elle n'a pas reçu la parole de l'enfant.

Même chose. On a eu le cas (soupçon d'attouchements ).

[Chafounette]

signalement : tu n'as pas à vérifier si ce qu'il te dit est vrai !

Il a parlé de coups : point, ça vaut un signalement ! A la justice de dire si c'est vrai ou non !

Je ne suis pas vraiment d'accord. Il y a énormément de cas où les enfants fabulent, et s'il y a signalement et qu'il n'y avait rien ça va mettre un bazar dans la famille et la vie de l'enfant, et ce sera lui le plus traumatisé.

D'autre part, si tu n'as "que" ces événements à rapporter, ce n'est pas forcément suffisant pour provoquer une enquête Pour que tu soies plus efficace si effectivement il y a quelque chose, il vaut mieux que tu attendes un peu, que tu notes effectivement tous les événements de ce style qui peuvent survenir, et que tu fasses un signalement ensuite.

Enfin c'est ce que je ferais en tous cas... toujours en informant la directrice et en lui demandant conseil, car elle doit connaître l'enfant et ses parents.

[souli]

Tu te dois te prévenir ta directrice qui informera le médecin scolaire de l'IA ... mais tu peux également en tant que citoyenne appeler le 119 pour relayer ce témoignage.

[mamiebrossard]

signalement : tu n'as pas à vérifier si ce qu'il te dit est vrai !

Il a parlé de coups : point, ça vaut un signalement ! A la justice de dire si c'est vrai ou non !

Je ne suis pas vraiment d'accord. Il y a énormément de cas où les enfants fabulent, et s'il y a signalement et qu'il n'y avait rien ça va mettre un bazar dans la famille et la vie de l'enfant, et ce sera lui le plus traumatisé.

D'autre part, si tu n'as "que" ces événements à rapporter, ce n'est pas forcément suffisant pour provoquer une enquête Pour que tu soies plus efficace si effectivement il y a quelque chose, il vaut mieux que tu attendes un peu, que tu notes effectivement tous les événements de ce style qui peuvent survenir, et que tu fasses un signalement ensuite.

Enfin c'est ce que je ferais en tous cas... toujours en informant la directrice et en lui demandant conseil, car elle doit connaître l'enfant et ses parents.

Oui et si malheureusement c'est vrai et que tu ne fais rien, tu peux aussi te retrouver avec procès sur le dos pour non-assistance à personne en danger avec circonstance aggravante (enfant + fonctionnaire de l'état)

Je sais que c'est difficile et que cela peut entraîner des suites horribles pour la famille (surtout si, heureusement, c'est faux) mais ne rien faire est une faute grave pour un enseignant !

Ma première année, des policiers sont venus enquêter dans moné cole pour avoir la version d'une instit de l'école qui avait eu un enfant 12 ans avant et qui n'avait pas signalé (car pas de traces et juste une fois les dires de l'enfant) : résultat : à sa majorité, l'enfant a porté plainte contre son père (je crois) et l'enquête a abouti aussi sur faute grave de l'enseignante qui n'avait pas fait de signalement à l'époque

Alors oui, cela entrainera sans doute des complications et c'est très difficile à faire un signalement mais est ce que tu es prête non seulement à te poser pendant longtemps la question de savoir si tu as bien fait de ne pas signaler et à courir le risque de te voir poursuivi en justice plus tard ?

Bon courage pour ta décision qui quelle qu'elle soit, sera très dure

[pseudoval]

signalement : tu n'as pas à vérifier si ce qu'il te dit est vrai !

Il a parlé de coups : point, ça vaut un signalement ! A la justice de dire si c'est vrai ou non !

Je ne suis pas vraiment d'accord. Il y a énormément de cas où les enfants fabulent, et s'il y a signalement et qu'il n'y avait rien ça va mettre un bazar dans la famille et la vie de l'enfant, et ce sera lui le plus traumatisé.

D'autre part, si tu n'as "que" ces événements à rapporter, ce n'est pas forcément suffisant pour provoquer une enquête Pour que tu soies plus efficace si effectivement il y a quelque chose, il vaut mieux que tu attendes un peu, que tu notes effectivement tous les événements de ce style qui peuvent survenir, et que tu fasses un signalement ensuite.

Enfin c'est ce que je ferais en tous cas... toujours en informant la directrice et en lui demandant conseil, car elle doit connaître l'enfant et ses parents.

Il ne s'agit pas de rapporter des évènements,ni de porter un jugement sur la véracité ou non,juste signaler ce que l'enfant a dit...ce sont les services concernés qui jugeront de l'opportunité ou non de faire quelque chose..

[gandalf]

sans aller tout de suite sur le cas du signalement officiel , contacte la hiérarchie et le médecin scolaire. Parle lui de tes soupçons, le médecin interviendra pour examiner l'enfant et après vous déciderez ensemble de la conduite à tenir ( signalement officiel ou non).

j'ai eu le cas il y a 2 ans, et j'étais embêté entre le risque d'une rumeur qui peut détruire la réputation de quelqu'un (surtout dans un petit village) et l'intégrité physique et morale de l'enfant.

j'ai appelé tout de suite mon directeur , puis j'ai demandé conseil à mon inspecteur de circonscription qui m' a envoyé le médecin scolaire rapidement ( officiellement pour les autres enfants, il intervenait pour des mises à jour de vaccins).Comme c'est un professionnel et qu'il est neutre dans l'affaire ( il ne connait pas le gamin) il peut avoir le détachement nécessaire et on peut confronter nos avis après. Comme toi, j'étais dans le cas de soupcons ( pas de traces de coup et d'autres indices).

le signalement officiel a malheureusement suivi après mais l'étape "officieuse" en accord avec la circo a eu au moins le mérite de laisser une chance aux affubalations éventuelles de s'estomper.