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Posté(e)

j'ai eu le cas d'une élève une année pour attouchement

la petite ne disait rien sauf je suis tombée de vélo en patins....

j'ai alerté le directeur qui a mis la machine en route (psy médecin scolaire...) et ouf malheureusement c'était vrai!

une autre fois maltraitance on pensait à de la fabulation mais tant pis psy puis médecin scolaire et là encore c'était vrai...

alors vaut mieux se tromper que laisser passer.

Posté(e)
alors vaut mieux se tromper que laisser passer.

Je pense la même chose. On ne peut pas prendre le risque de ne rien faire, il en va de la santé de cet enfant. Et même s'il n'y a pas d'attouchement, il y a probablement quelque chose qui ne va pas pour que l'enfant en vienne à inventer ce genre de choses. Donc signalement !

Posté(e)

Moi aussi j'ai eu le cas d'un élève que je savais très fabulateur qui m'a raconté une "histoire de coups". J'étais tout aussi désorientée que toi. Je suis donc allée trouver la directrice qui a contacté le médecin scolaire. Il est venu le jour même (officiellement pour un autre motif bien sûr).

Il s'est avéré que pour une fois, cet enfant ne mentait pas...

Il faut réagir.

Posté(e)

Merci beaucoup à vous tous pour vos noimbreuses réponses et tous ces mots adorables! Ca fait du bien de se sentir aider.

Pour préciser la situation, le directeur est déjà au courant. Nous devons reparler de tout ça demain, mais vos avis vont beaucoup m'aider.

Merci encore!

Posté(e)

Même chose, signalement.

J'ai eu le cas l'an dernier, soupçon d'attouchement et enfant très mytho en général.... J'ai monté un dossier. Cé"tait en janvier, j'ai été apporté mon témognage hier à la gendarmerie hier pour compléter le dossier monté au niveau juridique, après c'est la justice qui tranche...

Posté(e)

Bonjour,

je viens de lire attentivement ce post

je suis T1

et cet apres-midi

j'ai retrouvé un de mes gamins en larmes après la cantine

parce qu'il s'était bagarré et que le surveillant qui l'avait puni (normal)

avait dit qu'il en tiendrait son papa informé.

Bon, jusqu'ici, je suis.

Mais mon gamin, est en panique totale,

je lui laisse le temps de se calmer;

après s'etre fait grondé, mes élèves pleurent souvent.

mais on rentre en classe; et il reste inconsolable.

alors je reste discuter 3 minutes avec lui

et il me dit qu'il a peur de rentrer chez lui

parce que son papa va lui "donner des coups de pieds et des coups de poings de toutes ses forces." :blink:

Du coup, je suis toute retournée.

J'en ai parlé dès que j'ai pu à la directrice

qui a signalé au medecin scolaire

mais rien n'a pu etre fait aujourd'hui.

Je sais que je ne peux pas faire grand chose d'autre

mais je suis super mal par rapport à cette histoire

et à ce p'tit bonhomme qui vient de perdre sa maman...

comment réagir,que dire, que faire ??????

Posté(e)

Je ne sais pas si c'est trop tard, mais dans le doute (la réaction de cet enfant me semble très forte), est-ce qu'on ne peut pas déjà éviter de rapporter à cette famille que l'enfant a été puni à la cantine ? :cry:

Posté(e)

Oui, c'est sans doute le mieux à faire dans un premier temps... Et expliquer le problème à la cantine pour qu'ils sachent pourquoi on leur demande de ne rien dire. sans entrer dans les détails, mais bon...

Posté(e)

Je pense aussi qu'il faut signaler. Les élèves maltraités ne dénoncent pas leurs parents en général (au pluriel car le 2ème parent est toujours complice). Il faut que l'élève soit réellement en rupture pour l'évoquer et mieux vaut qu'une assistante sociale vienne faire un tour pour rien... mais "il n'y a pas de fumée sans feu" la plupart du temps.

Rappelez-vous la petite Marine cet été, abandonnée par les pouvoirs sociaux. Trace perdue ou autre, elle n'est plus là pour évoquer les coups ni espérer protection.

Une famille peut être étonnamment discrète... La maltraitance est très silencieuse et ses dégâts sont énormes sur la construction de l'être : aucune estime de soi, des problèmes sociaux, relationnels en pagaille à l'adolescence et à l'age adulte, une souffrance pratiquement quotidienne et tellement taboue qu'elle laisse le/la maltraité(e) - marginale dans la fratrie (c'est la personne qu'on évince le plus, la "dénonçant" d'être à l'origine des histoires familiales alors qu'elle ne sait comment sortir cette souffrance d'elle-même, - la culpabilité d'être - l'impossibilité de réagir dignement à toutes les agressions verbales qu'elle peut rencontrer sur son lieu de travail : le/la maltraité(e) a été en général fortement culpabilisé pour justement être sûr qu'il/elle ne parlera pas... Et l'enfer continue. L'enfer c'est pas après la mort, c'est sur terre, la mort c'est le paradis.

Il faut signaler en cas de doute.

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