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Posté(e)

Ce soir, on en sera sans doute à 5000... répartis sur tous les départements de métropole et d'outre-mer, avec même quelques collègues détachés à l'étranger !

Il faut continuer ! C'est comme ça qu'on pourra peut-être se faire entendre des syndicats (certains commencent d'ailleurs à frémir...)

Pour signer : http://petition.dirlo.info/php/index.php

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Posté(e)
Ce soir, on en sera sans doute à 5000... répartis sur tous les départements de métropole et d'outre-mer, avec même quelques collègues détachés à l'étranger !

Il faut continuer ! C'est comme ça qu'on pourra peut-être se faire entendre des syndicats (certains commencent d'ailleurs à frémir...)

Pour signer : http://petition.dirlo.info/php/index.php

C'est fait....

5030 collègues, à l'heure où j'écris, ont signé cette pétition...

Thierry Fabre

Posté(e)
Ce soir, on en sera sans doute à 5000... répartis sur tous les départements de métropole et d'outre-mer, avec même quelques collègues détachés à l'étranger !

Il faut continuer ! C'est comme ça qu'on pourra peut-être se faire entendre des syndicats (certains commencent d'ailleurs à frémir...)

Pour signer : http://petition.dirlo.info/php/index.php

C'est fait....

5030 collègues, à l'heure où j'écris, ont signé cette pétition...

Thierry Fabre

Ben si toi tu n'avais pas déjà signé, ce serait à n'y rien comprendre... :wink:

Quand Thierry dit c'est fait, je pense qu'il parle de la barre des 5000 et non de sa propre signature. En route vers les 6000 ?

Posté(e)

Quand Thierry dit c'est fait, je pense qu'il parle de la barre des 5000 et non de sa propre signature. En route vers les 6000 ?

Effectivement, j'avais signé dès le début :devil_2:

Mais les milliers de signatures qui ont suivi ne sont pas de ma main, je le jure...

Thierry Fabre

PS Ben oui, on y va, vers les 6000 ! 5300 ce soir, on avance...

Posté(e)

Et combien de directeurs en France?

On approche des 10% de signataires?

Posté(e)
Et combien de directeurs en France?

On approche des 10% de signataires?

on n'approche pas, on l'a dépassé...

Il y a, en gros, 50 000 écoles dans ce doux pays...

Mais il faut en décalquer:

- les écoles à classe unique (4 à 5000) pour lesquelles notre mammouth favori a inventé le néologisme de "chargé de direction", afin de mieux faire comprendre à ces collègues qu'ils n'auront de la direction d'école que les emmerdes, et non les (rares) joies...

- les 4500 écoles sans dirlos actuellement, avec autant de collègues "faisant fonction" dont un tiers seulement, en moyenne renouvellera l'expérience l'an prochain

- certaines écoles en RPI (7 à 800) qui, dans certains départements ont désormais un directeur unique du RPI

Grosse maille, il faut tabler sur 40 à 45 000 dirlos en poste sur ces 50 000 écoles...

Bréfle, les 10 %, c'est dépassé...

Thierry Fabre

PS Et vous ?

Posté(e)
Excuse-moi mais je ne comprends pas bien ton raisonnement : sont exclus de cette pétition tous les adjoints? Tous les faisant fonction? Tous les directeur d'école à classe unique?

J'espère que non quand même...

Merci de m'éclairer :wink:

Dajta, on n'exclut rien, ni personne...

Pas les collègues adjoints: si cette pétition ne leur est pas particulièrement destinée, on accepte avec plaisir toute signature de soutien. Après tout, un adjoint bien portant n'est qu'un dirlo qui s'ignore... En effet, au rythme actuel de désaffection pour notre boulot, bien fou l'adjoint qui prétendrait ne jamais avoir à s'y coller, à son corps défendant...

Encore moins les collègues "faisant fonction". Qu'ils aient été nommés "volontaires" ne change pas grand chose au fait qu'ils sont, de fait, dirlos, et vivent les mêmes probloques que ceux qui l'ont choisi, au détail près qu'il le font sans la moindre formation, contraints et forcés...

Pas plus les directeurs d'écoles à classe unique. Il se peut que la gestion des Conseils de Maîtres ne leur cause pas trop de problèmes, mais, pour le reste, ils ont la même pression et le même boulot que nous, mais pas de temps de décharge...

Par contre, si nous, à notre petit niveau de petite association, nous n'excluons en rien, notre mammouth favori ne se prive pas d'exclure !

Ce n'est pas le GDID, mais bien notre ministère qui a inventé que les dirlos des écoles à classe unqiue n'étaient pas des "directeurs", mais plutôt des "chargés d'école", histoire de mieux leur rabioter quelques sous de nos maigres indemnités.

Ce n'est pas le GDID, mais bien les stats du ministère qui disent que, bon an, mal an, entre un quart et un tiers seulement des collègues nommés "faisant fonction" retentent l'expérience...

De même que nous ne sommes pour rien dans le fait que pas mal de RPI, année après année, deviennent dotés d'un directeur unique...

Mon précédent message n'avait d'autre but que de signaler qu'il y avait une diminution constante du nombre d'écoles, passant de 70 000 dans les années 80 à environ 50 000 aujourd'hui, mais qu'il y avait aussi, phénomène plus récent, un décalage entre le nombre de dirlos et le nombre d'écoles...

Décalage dans la réalité, avec ces dirlos uniques de RPI

Décalage dans le traitement administratif, avec cette distinction stupide entre "dirlos" et "chargés d'école". Stupidité reprise d'ailleurs par certains crétins des Alpes qui doivent considérer que "directeur" est un gros mot et vont jusqu'à inventer des néologismes semblables à ceux du ministère (le fameux et fumeux "enseignant chargé de la direction")

Décalage dans le ressenti, avec pas mal de collègues qui n'attendent que le mois de Juin prochain pour quitter ce qu'ils considèrent, à juste titre, comme une galère imposée, mais transitoire...

Désolé donc si mon message avait pu laisser croire autre chose que ce que je dis là... C'est traitre, le clavier... :smile:

Thierry fabre

Posté(e)

Moi, j'ai une question. Je voudrais savoir quel statut vous réclamez pour les directeurs vis-à-vis des collègues. Je m'explique. Pour l'instant, les directeurs ne sont pas les supérieurs des adjoints, mais on pouvoir de décision lors des conseils des maîtres (ex pour la répartition des classes.)

Est-ce que vous voulez changer ça ou pas? Si oui, sous quelle forme?

Je vous demande ça, non pas pour lancer une polémique, mais parce que je voudrais en savoir plus sur ce point, très important selon moi.

Merci.

Posté(e)
Moi, j'ai une question. Je voudrais savoir quel statut vous réclamez pour les directeurs vis-à-vis des collègues. Je m'explique. Pour l'instant, les directeurs ne sont pas les supérieurs des adjoints, mais on pouvoir de décision lors des conseils des maîtres (ex pour la répartition des classes.)

Est-ce que vous voulez changer ça ou pas? Si oui, sous quelle forme?

Je vous demande ça, non pas pour lancer une polémique, mais parce que je voudrais en savoir plus sur ce point, très important selon moi.

Merci.

C'est effectivement important d'être très clairs sur ce que l'on veut, d'autant que c'est un sujet qui donne lieu souvent à des interprétations louches et blêmes...

En gros, aujourd'hui, le dirlo d'une école n'a aucune existence reconnue, aucune réalité formelle autre que son travail. Il n'est, statutairement qu'un

"instit-chargé-de-la-direction". Or, sur une sortie de classe, l'instit adjoint A va remettre à l'instit B chargé de la direction une demande d'autorisation. Demande d'autorisation sur laquelle l'instit B va écrire "OUI" ou "NON"

Ca pourrait sembler être une relation hiérarchique, entre un collègue qui demande et un autre collègue qui autorise... Ca n'en est pas. Il se trouve simplement que le dirlo exerce, bon gré, mal gré, une responsabilité légale sur les sorties scolaires, au pénal comme au civil. Il est donc normal, puisqu'il engage sa responsabilité, qu'il reste décisionnaire.

La "supériorité hiérarchique" existe dans la fonction publique, mais elle se définit par une notion très simple: est supérieur celui qui note l'autre, celui qui a pouvoir de le récompenser, comme de le sanctionner (ce qui passe aussi, et surtout, par la notation)

C'est ainsi que les IEN, contrairement à ce qu'ils disent et ce que l'on croit souvent, ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques directs. Il ne peuvent ni nous sanctionner, ni nous récompenser. C'est l'IA qui décide, et lui seul...

Les collègues de notre association ne différent guère du reste des dirlos. On y retrouve de tout, du directeur de classe unique au collègue chargé de 26 classes, des dirlos des villes et des dirlos des champs, du RPI rural au ZEP craignos... Seule différence, on est actuellement un peu plus de 2000 à tenter de gamberger ensemble et de faire avancer les choses...

A ce titre, un point très clair: on n'en a rien à fiche que de noter les collègues adjoints de nos écoles. On a bien autre chose à faire et nous ne voyons aucun intérêt à cela. En toute bonne logique, le GDID ne demande absolument pas que les dirlos, de près ou de loin, participent à la notation pédagogique des collègues. C'est du boulot d'IEN, ce n'est pas le notre...

Notre projet de statut cherche donc plus à clarifier les conditions d'exercice de nos responsabilités actuelles qu'à se rajouter de nouvelles responsabilités. On a donc pris ce qui nous paraissait essentiel au bon fonctionnement de l'école, ce qui relevait déjà de nos responsabilités et tenté de décliner, point par point, ce qui relevait du travail du dirlo et ce qui n'en relevait pas. Une sorte de liste précise et limitative de nos tâches. On pense en effet que le flou de certains textes, comme l'absence de statut précis des dirlos est plus sujet de conflits qu'autre chose.

Le tout peut se lire à cette adresse PROJET DE STATUT DU GDID

et, concernant les relations avec les adjoints, précise:

Conditions d'exercice de la responsabilité à l'égard des enseignants

Après débat du conseil des maîtres, en cas de désaccord :

- Le directeur d'école répartit les élèves dans les classes.

- Le directeur d'école attribue leurs classes aux instituteurs et professeurs d'école.

- Le directeur d'école répartit les moyens d'enseignement, en particulier en ce qui concerne les locaux scolaires pour les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement.

- Il définit les conditions indispensables à la sécurité des personnes , biens et locaux

Le directeur d'école veille à la diffusion auprès des maîtres de l'école des programmes officiels et instructions annexes -

En espérant t'avoir répondu au mieux...

Thierry fabre

Posté(e)

J'ai tout lu, avec attention.

Moi, je trouve que le statut pose un problème vis-à-vis des adjoints. Il donne un véritable rôle décisionnaire dans l'école : répartition des classes, des élèves....

Que se passe-t-il quand le directeur veut imposer des choses à ses adjoints et que ceux-ci ne sont pas d'accord? Avant, en cas de conflit, on avait recours à l'IEN, là, c'est le directeur qui tranche.

Je trouve que le statut des directeurs est une bonne chose, mais quand le directeur est incompétent, comment on fait? Je dis ça, parce que malheureusement, j'ai toujours eu des directeurs plus ou moins efficaces, (un particulièrement nul, qui faisait du harcèlement moral....) et je me disais que finalement, il n'avait pas autorité sur moi, et tant mieux. Là, ça change et pour ce type de directeur, ça me fait un peu peur.

Le nouveau statut s'obtiendra par concours, mais tous les "anciens" seront conservés. Je trouve ça normal, mais du coup, on ne va pas vérifier leurs compétences.

Je ne sais pas si je suis très claire, mais en fait, j'ai eu des expériences plutôt négatives avec certains directeurs, et j'ai peur que dans leur cas, ils aient encore plus de "pouvoir" sur les adjoints. En même temps, c'est vrai que pour les bons directeurs, les choses seraient plus claires.

Bon, je continue ma réflexions personnelle sur le sujet.

Merci en tout cas pour la réponse et l'explication.

Posté(e)
Le nouveau statut s'obtiendra par concours, mais tous les "anciens" seront conservés. Je trouve ça normal, mais du coup, on ne va pas vérifier leurs compétences.

Les compétences des dirlos sont vérifiées, tout comme celles des adjoints, lors de leur inspection. Le dirlo n'a pas le pouvoir de juger de la compétence de ses adjoints, ne donnant pas aux adjoints la possibilité de juger de la compétence du dirlo...

Posté(e)

Quand je dit "on", je ne pense pas aux adjoints, mais aux IEN. Dans mon département, beaucoup de directeurs ont eu leur poste après avoir fait fonction et n'ont même pas eu l'entretien pour être sur la liste d'aptitude.

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