exposé oral EPS 1500m vous en pensez quoi? critiques positives et poin

[michelle03]

Bonjour, j'aimerai avoir votre avis sur la construction de mon exposé pour l'oral EPS sur l'athlétisme. Merci de m'indiquer ce qui va et surtout les points à améliorer

Bonne lecture et bonne révision à ceux qui révisent en ce moment

EXPOSE EPS 1500m pour le CRPE 2010

Introduction

L’exposé que je vous présente est sur le 1500m

La prestation physique le jour du 1500m correspond à l’objectif que je m’étais fixée. Pour arriver à ce résultat, j’ai planifié ma préparation physique sur toute l’année. Cette planification d’ailleurs peut être considérée comme une unité d’apprentissage au niveau de l’école.

La planification de mon entraînement s’est construite sur une démarche de projet. Celle-ci se retrouve d’ailleurs dans le milieu scolaire. La démarche de projet sera le fil conducteur de mon exposé.

Pour se faire, je commencerai par expliquer que d’avoir un projet m’a permis de préparer avec succès mon épreuve en tenant compte de mes possibilités. Je mettrais cette expérience au niveau des élèves de cycle 3 en montrant comment elle peut aussi être une source de réussite pour des élèves de l’école primaire. Ensuite je vous exposerai la mise en œuvre d’un projet à la fois au niveau de ma pratique mais aussi en la transposant au niveau des élèves. Enfin je terminerai en vous indiquant l’importance de la transdisciplinarité travaillé par l’enseignant dans une démarche de projet en EPS.

Développement

Pour commencer sur la démarche de projet, il faut dire qu’il y a différentes phases (transition pour présenter la suite)

Début du projet

Différentes étapes du projet

L’évaluation diagnostique

La période de transformation

L’évaluation finale

Le début du projet

Ayant commencé les entraînements en automne, la motivation n’étais pas toujours présente. J’ai donc décidé d’entrer dans une démarche de projet qui aboutirait à courir le 1500m le plus vite possible selon mes capacités le jour de l’épreuve. Cet objectif final m’a permis de persévérer dans l’effort et dans la motivation de sortir courir lorsqu’il ne faisait pas toujours beau ou lorsqu’il faisait froid.

ce problème de motivation que j’ai rencontré se retrouve également chez les élèves au début d’une activité de course de longue durée. Bien qu’en récréation on peut observer des élèves courir, ils ne courent pas longtemps ; ce sont d’avantage des jeux de poursuites avec des arrêts.

Il faut donc prendre en compte ces difficultés de motivation pour le module de course longue. Dès le début donc il faut que chaque élève construise une démarche de projet. Cette démarche permettra réellement à l’élève de devenir acteur de ses apprentissages et de donner du sens à cette activité.

Au début du projet l’élève devra évaluer son niveau et fixer le niveau qu’il voudra atteindre. Il va donc « s’engager lucidement dans l’action » comme il est écrit dans les instructions officielles. L’élève va chercher à améliorer sa performance. Il va y avoir une création de contrat de course pour « s’engager lucidement dans l’action ». L’idée qui va être développé c’est que le plus important n’est pas de battre ses camarades mais de battre son propre record. Cela correspond à un défi personnel. Se dépasser soi-même s’apprend.

Transition : le début du projet étant établi, il faut maintenant parler des étapes du projet

Comme je l’ai dit précédemment, il faut un objectif final pour être motivé. Pour moi c’était courir le plus vite possible le 1500m pour obtenir le plus de point possible, pour les élèves ce n’est pas le même objectif. L’objectif pour l’élève sera de courir le plus loin possible sur un temps donné . Pour un élève cela a plus de sens car le temps est un élément abstrait pour l’élève. La distance par contre est du concret. La distance sur un même temps permet à l’élève de se repérer et de repérer sa performance (mieux ou moins bien)

Pour arriver cet objectif, il va falloir que l’élève comprenne qu’il faut courir longtemps avant de courir vite mais qu’il faut parcourir une distance la plus loin possible dans un temps donné

Pour ce faire, il va falloir commencer par une évaluation diagnostique :

En ce qui me concerne, mon évaluation diagnostique a été de courir 1500m lors de ma première séance en me chronométrant. Ce temps me permet d’avoir un temps de référence.

Avec des élèves, je ne pense pas faire d’évaluation diagnostique à la première séance, ou du moins il faudrait faire d’abord émerger les savoirs des élèves sur la course d’endurance. Qu’est ce que c’est la course d’endurance ? chaque élève s’exprimera sur cette question afin d’arriver à un constat : « une course de durée c’est courir longtemps sans se fatiguer ». C’est après ce questionnement que l’on pourrait les faire courir 15 minutes en évaluation diagnostique. Il est à noté que la situation diagnostique et l’évaluation finale serait organisée de la même manière : 15 minutes.

Transition après la mise en projet et l’évaluation diagnostique, nous entrons dans la période d’apprentissage et donc d’amélioration des performances

Pour ma démarche personnelle mais aussi dans le projet avec les élèves, j’utiliserai le test Luc Léger. Ce test permet de connaître sa VMA et donc de fixer l’intensité et la durée des efforts en fonction des filières à développer. Ce test avec les élèves permettra d’organiser l’unité d’apprentissage et pour les élèves de connaître leurs capacités et donc leur objectif à atteindre.

C’est un test qui est ludique donc il est apprécié par les élèves, cela donne une autre motivation (bips et encouragement des autres)

Le travail avec les élèves sera de les amener à mobiliser les ressources nécessaires pour « réaliser une performance mesurée »qui est une des compétences spécifiques des instructions officielles.

L’EPS a l’école a comme mission avec la course de durée de développer les coordinations et les capacités motrices mais aussi une amélioration de la gestion physiologique.

L’objectif principal qui serait travaillé serait de « courir régulièrement sans s’essouffler » Pour se faire, il faudra que l’élève soit capable de fixer et maintenir son allure c’est à dire courir sans marcher, contrôler son allure en s’aidant de repère. Il va aussi apprendre à doser son effort c’est à dire courir sans s’essouffler sur un temps donné, apprécier une durée, découvrir ses ressources.

C’est donc la compétence « s’engager lucidement dans l’action » qui sera travaillée.

Pour ce faire il y a la mise en place du projet et à respecter le projet que l’on s’est fixé. Chaque élève aura un contrat d’endurance et mon évaluation sera de constater si le temps du contrat est effectivement le temps couru ou non. Pour cet objectif, un travail pour « savoir fixer son allure » pourrait se faire de la façon suivante.

En fait ce serait un jeu dont le titre c’est « je ne marche plus ». L’objectif serait de fixer et maintenir une allure de course. Le but de l’élève est de courir sans marcher. Le dispositif à mettre en œuvre est un parcours de 200m avec une zone de marche de 20 mètres. Les consignes seraient les suivantes : « vous devez courir 4 fois trois tours ; vous pourrez marcher dans la zone de marche pendant vos tours » Entre les courses de trois tours, les élèves auront un temps de récupération de deux à trois minutes. Pendant ce temps de récupération, l’élève peut remplir lui-même sa fiche de contrat de course. Il devra compléter la fiche après chaque temps de course en indiquant s’il a ou pas utilisé la zone de marche et quand. Cela permet de développer une autre compétence transversale « mesurer et apprécier les effets de l’action ». A partir de ce qu’il a écrit, il pourra constater si son projet est faisable ou non et dans le second cas, il peut réajuster son projet d’allure. Il faudra un critère de réussite. Ici ce serait « je parviens au moins une fois à réaliser les trois tours sans marcher » Outre les critères de réussite il y aura également des critères de réalisation. Cela pourrait être par exemple « je courre à une allure régulière sans être essoufflé(e), ni forcer ma respiration ». Tous les élèves ne sont pas lotis de la même façon. Il y a donc des variables et des aménagements (différenciation pédagogique) comme de diminuer la longueur de la zone de marche, la changer de place ou même la supprimer pour certains.

Transition après le travail sur la course d’endurance, il faut évaluer les résultats avec l’évaluation finale.

A la fois pour les élèves et pour mon projet, l’évaluation marque la fin du projet. Il y a une différence cependant entre mon évaluation finale et celle des élèves. En ce qui me concerne je suis évaluée sur une performance pas sur mes progrès alors que pour les élèves, la performance est moindre. Le principal est l’évolution, les progrès car tous les élèves n’ont pas le même niveau. Les bons progresseront à leur niveau et ceux qui ont des difficultés verront aussi leur progrès par ce projet / contrat personnel.

Transition entre la première et deuxième partie

Après avoir parlé du projet avec ces différentes phases, nous pouvons parler de l’interdisciplinarité du projet

A mon niveau, l’interdisciplinarité a été visible dans l’apprentissage de l’échauffement, de la récupération, des étirements, des effets de l’effort sur mon organisme et comment gérer ces effets (fréquence cardiaque, malaise…)

Au niveau des élèves de primaire, en continuant dans les sciences et la santé, les élèves apprennent à reconnaître le fonctionnement de la respiration, la digestion, les premiers secours, la fréquence cardiaque…

il y a aussi d’autres disciplines que les sciences comme l’aspect culturel de la pratique sportive de l’endurance voire des origines historiques en lien avec l’histoire.

En mathématiques, la notion de durée est travaillée par exemple « quel temps au tour je suis capable de faire et de maintenir pendant 15 minutes pour parcourir la plus grande distance possible ». Les minutes et les secondes prennent du sens dans la course d’endurance.

Au niveau maîtrise de la langue, le projet encourage le dialogue puisque l’élève pourra parler de sa pratique, il pourra échanger avec d’autres et avec l’enseignant qui sera là pour encourager, redire, reformuler, faire aussi attention à la sécurité… l’élève pourra parler de ses difficultés et l’enseignant pourra cherchez des solutions avec lui. Dans le domaine du « lire », et d’écrire, l’élève utilise son contrat, et le rempli au fur et à mesure des séances. Ecrire ses impressions. Il peut également lire des articles sur l’athlétisme.

Dans le domaine du vivre ensemble, cela amène une certaine autonomie, un respect des autres. Cela peut responsabilisé également car ils sont eux mêmes acteur de leur projet. Il y a aussi la coopération car souvent le travail peut se faire en groupe avec des observateurs, des équipiers, coureurs, chronométreurs, arbitres…

Tout cela se fait sous le regard de l’enseignant qui tient un rôle tout au long du projet de chaque élève.

Conclusion

Pour conclure, la démarche de projet m’a encouragée dans mon entraînement et m’a motivée. Il en est de même chez les élèves.

Ce projet a facilité le travail de persévérance et de prise de conscience de soi et de s’engager dans l’action avec lucidité, pour que cela ait du sens.

La démarche de projet est aussi interdisciplinaire.

[Sevea]

Bonjour, j'aimerai avoir votre avis sur la construction de mon exposé pour l'oral EPS sur l'athlétisme. Merci de m'indiquer ce qui va et surtout les points à améliorer

Bonne lecture et bonne révision à ceux qui révisent en ce moment

EXPOSE EPS 1500m pour le CRPE 2010

Introduction

L'exposé que je vous présente est sur le 1500m

La prestation physique le jour du 1500m correspond à l'objectif que je m'étais fixée. Pour arriver à ce résultat, j'ai planifié ma préparation physique sur toute l'année. Cette planification d'ailleurs peut être considérée comme une unité d'apprentissage au niveau de l'école.

Je ne dirais pas cela car une unité d'apprentissage n'est pas étalée sur l'année, plus généralement sur une période (de vacances à vacances).

La planification de mon entraînement s'est construite sur une démarche de projet. Celle-ci se retrouve d'ailleurs dans le milieu scolaire. La démarche de projet sera le fil conducteur de mon exposé.

Pour se faire, je commencerai par expliquer que d'avoir un projet m'a permis de préparer avec succès mon épreuve en tenant compte de mes possibilités. Je mettrais cette expérience au niveau des élèves de cycle 3 en montrant comment elle peut aussi être une source de réussite pour des élèves de l'école primaire. Ensuite je vous exposerai la mise en œuvre d'un projet à la fois au niveau de ma pratique mais aussi en la transposant au niveau des élèves. Enfin je terminerai en vous indiquant l'importance de la transdisciplinarité travaillé par l'enseignant dans une démarche de projet en EPS.

Développement

Pour commencer sur la démarche de projet, il faut dire qu'il y a différentes phases (transition pour présenter la suite)

Début du projet

Différentes étapes du projet

L'évaluation diagnostique

La période de transformation

L'évaluation finale

Le début du projet

Ayant commencé les entraînements en automne, la motivation n'étais pas toujours présente. J'ai donc décidé d'entrer dans une démarche de projet qui aboutirait à courir le 1500m le plus vite possible selon mes capacités le jour de l'épreuve. Cet objectif final m'a permis de persévérer dans l'effort et dans la motivation de sortir courir lorsqu'il ne faisait pas toujours beau ou lorsqu'il faisait froid.

ce problème de motivation que j'ai rencontré se retrouve également chez les élèves au début d'une activité de course de longue durée. Bien qu'en récréation on peut observer des élèves courir, ils ne courent pas longtemps ; ce sont d'avantage des jeux de poursuites avec des arrêts.

Il faut donc prendre en compte ces difficultés de motivation pour le module de course longue. Dès le début donc il faut que chaque élève construise une démarche de projet. Cette démarche permettra réellement à l'élève de devenir acteur de ses apprentissages et de donner du sens à cette activité.

Au début du projet l'élève devra évaluer son niveau et fixer le niveau qu'il voudra atteindre. Il va donc « s'engager lucidement dans l'action » comme il est écrit dans les instructions officielles. L'élève va chercher à améliorer sa performance. Il va y avoir une création de contrat de course pour « s'engager lucidement dans l'action ». L'idée qui va être développé c'est que le plus important n'est pas de battre ses camarades mais de battre son propre record. Cela correspond à un défi personnel. Se dépasser soi-même s'apprend.

Je pense qu'ici il ne faut pas oublier le "réaliser une performance mesurable".

Pour moi, ce n'est peut-être pas assez clair ce que tu entends pas "projet", ni le contenu des différentes phases, mais tu en parles peut-être plus loin...

Transition : le début du projet étant établi, il faut maintenant parler des étapes du projet

Comme je l'ai dit précédemment, il faut un objectif final pour être motivé. Pour moi c'était courir le plus vite possible le 1500m pour obtenir le plus de point possible, pour les élèves ce n'est pas le même objectif. L'objectif pour l'élève sera de courir le plus loin possible sur un temps donné . Pour un élève cela a plus de sens car le temps est un élément abstrait pour l'élève. La distance par contre est du concret. La distance sur un même temps permet à l'élève de se repérer et de repérer sa performance (mieux ou moins bien)

Pour arriver cet objectif, il va falloir que l'élève comprenne qu'il faut courir longtemps avant de courir vite mais qu'il faut parcourir une distance la plus loin possible dans un temps donné

Ouh la, j'ai peur que tu t'embrouilles et que tu embrouilles ton jury avec ça...

Pour ce faire, il va falloir commencer par une évaluation diagnostique :

En ce qui me concerne, mon évaluation diagnostique a été de courir 1500m lors de ma première séance en me chronométrant. Ce temps me permet d'avoir un temps de référence.

Avec des élèves, je ne pense pas faire d'évaluation diagnostique à la première séance, ou du moins il faudrait faire d'abord émerger les savoirs des élèves sur la course d'endurance. Qu'est ce que c'est la course d'endurance ? chaque élève s'exprimera sur cette question afin d'arriver à un constat : « une course de durée c'est courir longtemps sans se fatiguer ». C'est après ce questionnement que l'on pourrait les faire courir 15 minutes en évaluation diagnostique. Il est à noté que la situation diagnostique et l'évaluation finale serait organisée de la même manière : 15 minutes.

15 minutes? C'est pas un peu beaucoup pour une 1ère séance de course longue, même pour des élèves de cycle 3 (car tu ne l'as pas mentionné, mais je suppose que tu parles d'élèves du cycle 3 non?)?

Transition après la mise en projet et l'évaluation diagnostique, nous entrons dans la période d'apprentissage et donc d'amélioration des performances

Pour ma démarche personnelle mais aussi dans le projet avec les élèves, j'utiliserai le test Luc Léger. Ce test permet de connaître sa VMA et donc de fixer l'intensité et la durée des efforts en fonction des filières à développer. Ce test avec les élèves permettra d'organiser l'unité d'apprentissage et pour les élèves de connaître leurs capacités et donc leur objectif à atteindre.

C'est un test qui est ludique donc il est apprécié par les élèves, cela donne une autre motivation (bips et encouragement des autres)

Le travail avec les élèves sera de les amener à mobiliser les ressources nécessaires pour « réaliser une performance mesurée »qui est une des compétences spécifiques des instructions officielles.

L'EPS a l'école a comme mission avec la course de durée de développer les coordinations et les capacités motrices mais aussi une amélioration de la gestion physiologique.

L'objectif principal qui serait travaillé serait de « courir régulièrement sans s'essouffler »

Plus haut tu as cité comme objectif final de courir le plus loin possible dans un temps donné.

Pour se faire, il faudra que l'élève soit capable de fixer et maintenir son allure c'est à dire courir sans marcher, contrôler son allure en s'aidant de repère. Il va aussi apprendre à doser son effort c'est à dire courir sans s'essouffler sur un temps donné, apprécier une durée, découvrir ses ressources.

C'est donc la compétence « s'engager lucidement dans l'action » qui sera travaillée.

Pour ce faire il y a la mise en place du projet et à respecter le projet que l'on s'est fixé. Chaque élève aura un contrat d'endurance et mon évaluation sera de constater si le temps du contrat est effectivement le temps couru ou non. Pour cet objectif, un travail pour « savoir fixer son allure » pourrait se faire de la façon suivante.

En fait ce serait un jeu dont le titre c'est « je ne marche plus ». L'objectif serait de fixer et maintenir une allure de course. Le but de l'élève est de courir sans marcher. Le dispositif à mettre en œuvre est un parcours de 200m avec une zone de marche de 20 mètres. Les consignes seraient les suivantes : « vous devez courir 4 fois trois tours ; vous pourrez marcher dans la zone de marche pendant vos tours » Entre les courses de trois tours, les élèves auront un temps de récupération de deux à trois minutes. Pendant ce temps de récupération, l'élève peut remplir lui-même sa fiche de contrat de course. Il devra compléter la fiche après chaque temps de course en indiquant s'il a ou pas utilisé la zone de marche et quand. Cela permet de développer une autre compétence transversale « mesurer et apprécier les effets de l'action ». A partir de ce qu'il a écrit, il pourra constater si son projet est faisable ou non et dans le second cas, il peut réajuster son projet d'allure. Il faudra un critère de réussite. Ici ce serait « je parviens au moins une fois à réaliser les trois tours sans marcher » Outre les critères de réussite il y aura également des critères de réalisation. Cela pourrait être par exemple « je courre à une allure régulière sans être essoufflé(e), ni forcer ma respiration ». Tous les élèves ne sont pas lotis de la même façon. Il y a donc des variables et des aménagements (différenciation pédagogique) comme de diminuer la longueur de la zone de marche, la changer de place ou même la supprimer pour certains.

Transition après le travail sur la course d'endurance, il faut évaluer les résultats avec l'évaluation finale.

A la fois pour les élèves et pour mon projet, l'évaluation marque la fin du projet. Il y a une différence cependant entre mon évaluation finale et celle des élèves. En ce qui me concerne je suis évaluée sur une performance pas sur mes progrès alors que pour les élèves, la performance est moindre. Le principal est l'évolution, les progrès car tous les élèves n'ont pas le même niveau. Les bons progresseront à leur niveau et ceux qui ont des difficultés verront aussi leur progrès par ce projet / contrat personnel.

Alors, projet ou contrat? Parfois j'ai l'impression qu'il y a un amalgame entre ces deux termes...

Transition entre la première et deuxième partie

Après avoir parlé du projet avec ces différentes phases, nous pouvons parler de l'interdisciplinarité du projet

A mon niveau, l'interdisciplinarité a été visible dans l'apprentissage de l'échauffement, de la récupération, des étirements, des effets de l'effort sur mon organisme et comment gérer ces effets (fréquence cardiaque, malaise…)

Au niveau des élèves de primaire, en continuant dans les sciences et la santé, les élèves apprennent à reconnaître le fonctionnement de la respiration, la digestion, les premiers secours, la fréquence cardiaque…

Même pour des élèves de maternelle????? (Tu as dit: "Au niveau des élèves de primaire", donc tu englobes les élèves de maternelle là.)

il y a aussi d'autres disciplines que les sciences comme l'aspect culturel de la pratique sportive de l'endurance voire des origines historiques en lien avec l'histoire.

En mathématiques, la notion de durée est travaillée par exemple « quel temps au tour je suis capable de faire et de maintenir pendant 15 minutes pour parcourir la plus grande distance possible ». Les minutes et les secondes prennent du sens dans la course d'endurance.

Au niveau maîtrise de la langue, le projet encourage le dialogue puisque l'élève pourra parler de sa pratique, il pourra échanger avec d'autres et avec l'enseignant qui sera là pour encourager, redire, reformuler, faire aussi attention à la sécurité… l'élève pourra parler de ses difficultés et l'enseignant pourra cherchez des solutions avec lui. Dans le domaine du « lire », et d'écrire, l'élève utilise son contrat, et le rempli au fur et à mesure des séances. Ecrire ses impressions. Il peut également lire des articles sur l'athlétisme.

Dans le domaine du vivre ensemble, cela amène une certaine autonomie, un respect des autres. Cela peut responsabilisé également car ils sont eux mêmes acteur de leur projet. Il y a aussi la coopération car souvent le travail peut se faire en groupe avec des observateurs, des équipiers, coureurs, chronométreurs, arbitres…

Tout cela se fait sous le regard de l'enseignant qui tient un rôle tout au long du projet de chaque élève.

Conclusion

Pour conclure, la démarche de projet m'a encouragée dans mon entraînement et m'a motivée. Il en est de même chez les élèves.

Ce projet a facilité le travail de persévérance et de prise de conscience de soi et de s'engager dans l'action avec lucidité, pour que cela ait du sens.

La démarche de projet est aussi interdisciplinaire.

Il faudrait que je reprenne ton exposé et que je trouve les questions qui pourraient t'être posées. Y as-tu réfléchi? Parce que j'ai l'impression que là il y a plein de choses que l'on pourrait te demander d'éclaircie et surtout d'illustrer par des exemples.

As-tu pensé aux documents écrits (contrat par exemple) qui seraient fournis aux élèves? As-tu pensé à la mise en oeuvre de ta/tes séances? Sur combien de séances pourrait se dérouler cet unité d'apprentissage? Penses-tu que tu pourrais avoir l'opportunité de tester une séance voire ta séquence entière en vrai (avec des élèves dans une école)? Ou bien sinon d'en discuter avec un(e) enseignant(e)? (Qui pourrait t'apporter un éclairage pratique.) As-tu fait un schéma du parcours dont tu parles (celui des différentes phases, dont celui pour les évaluations) et des modalités de réalisation (comment les élèves vont-ils savoir que cela fera x temps qu'ils courent par exemple, ou encore de quelle manière sauront-ils quelle distance ils ont parcourue)?

As-tu dit ton exposé (de manière intelligible, lente, enfin comme en vrai quoi) en te chronométrant? A mon avis tu dépasses largement les 10 minutes là...

Voilà, c'est ce à quoi j'ai pensé au fur et à mesure de ma lecture de ton exposé.

[michelle03]

merci sévéa!

figure toi que je suis assez de ton avis... en fait c'est un exposé que j'ai trouvé sur un livre de préparation. J'ai modifié quelques éléments mais franchement, je trouve qu'il est trop long et pas tellement strucuré, il manque des éléments. Je comptais me servir de ces idées pour me recréer mon exposé mais finalement aux vues de tes observations, et de ce que j'avais déjà pensé, je vais certainement gardé mon exposé de l'année dernière qui m'a valu la moyenne et qui lui tient bien les 10 min. Merci en tout cas car cela me conforte dans mon choix.

[Sevea]

Si ton exposé de l'an dernier t'a valu la moyenne, je pense qu'il vaut mieux le reprendre et le retravailler pour voir ce qui a pu te coûter des points et comment en gagner quelques-uns. Du moins c'est ce que moi je vais faire (j'ai eu 11/20 à mon exposé, j'attends la parution des rapports de jury de mon académie pour voir ce qui manquait à mon exposé).

[michelle03]

merci Sevea,

je vais suivre tes conseils avisés. il y a deux ans j'avais fait un exposé qui ne m'a pas valu la moyenne, celui de l'année dernière me semblait mieux, car j'avais mis pas mal d'expérience. Il faut je pense que je travaille plus la partie entretien et paufiner encore mon ancien exposé pour qu'il vale plus que la moyenne.

Bon courage à toi et bon week end