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Après que ..indicatif ou subjonctif ????


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Posté(e)

Après que ..indicatif ou subjonctif ????

Franchement un très gros doute m"envahit :

Les élèves peuvent sortir après qu'ils l'aient signalé

OU

Les élèves peuvent sortir après qu'ils l'ont signalé.....

Perso, je mets la première phrase, mais...c'est pas français parait-il...? !! :cry: :cry:

Si qq peut clairement expliquer ! :wink:

Posté(e)
Après que + indicatif ;) même si parfois ça fait bizarre à l'oreille ...

edit : par contre, je ne peux pas t'expliquer... simple souvenir d'une réflexion d'un prof de français....

Merci pour ta réponse bien qu'elle ne me satisfasse pas entièrement !

Eh là c'est français... :cry:

Posté(e)

Pour comprendre simplement cette règle, il faut se rappeler que pour une action impliquée avec certitude, il faut employer l'indicatif. Par conséquent, les conjonctions comme "bien que" et "après que" indiquant une action effectuée dans le passé au regard de la proposition principale doivent être suivies de l'indicatif.

Pour une action incertaine, située dans un futur hypothétique, comme l'expression d'un ordre, d'un souhait, d'une présomption, ou introduite par le verbe falloir, il faut utiliser le subjonctif.

Posté(e)
Pour comprendre simplement cette règle, il faut se rappeler que pour une action impliquée avec certitude, il faut employer l'indicatif. Par conséquent, les conjonctions comme "bien que" et "après que" indiquant une action effectuée dans le passé au regard de la proposition principale doivent être suivies de l'indicatif.

Pour une action incertaine, située dans un futur hypothétique, comme l'expression d'un ordre, d'un souhait, d'une présomption, ou introduite par le verbe falloir, il faut utiliser le subjonctif.

C'est une très bonne explication.

Cette règle semble sonner faux quand on l'applique au départ mais maintenant c'est "après que + subjonctif" qui me choque :wink: (à la radio notamment)

Posté(e)
C'est une très bonne explication.

Après que tu es venu, j'ai mis le gâteau au frais : tu es venu, c'est effectif ; mais l'usage a entériné le subjonctif : après que tu sois venu. :wink:

Avant que tu ne viennes, je prépare un gâteau : il n'est pas absolument certain que tu viennes, même si c'est plus que probable ; qui peut certifier l'avenir ?

Posté(e)
Avant que tu ne viennes, je prépare un gâteau : il n'est pas absolument certain que tu viennes, même si c'est plus que probable ; qui peut certifier l'avenir ?

C'est vrai, c'est pas sûr que je vienne... Tu me fais quoi comme gâteau Dhaiphi?

:sort:

Posté(e)
Il est même probable que je ne viendrai pas. A moins que tu ne fasses un opéra, auquel cas il faudra bien que je fasse un effort.

J'eus pu venir la dernière fois que tu fis un opéra, mais encore eût-il fallu que je le susse !

:lol:

Moi ce serait un mille-feuille... :sleep:

Posté(e)
Pour comprendre simplement cette règle, il faut se rappeler que pour une action impliquée avec certitude, il faut employer l'indicatif. Par conséquent, les conjonctions comme "bien que" et "après que" indiquant une action effectuée dans le passé au regard de la proposition principale doivent être suivies de l'indicatif.

Pour une action incertaine, située dans un futur hypothétique, comme l'expression d'un ordre, d'un souhait, d'une présomption, ou introduite par le verbe falloir, il faut utiliser le subjonctif.

C'est une très bonne explication.

J'en doute concernant "bien que "... :blink:

Voir <<<ICI>>>

Posté(e)
Pour comprendre simplement cette règle, il faut se rappeler que pour une action impliquée avec certitude, il faut employer l'indicatif. Par conséquent, les conjonctions comme "bien que" et "après que" indiquant une action effectuée dans le passé au regard de la proposition principale doivent être suivies de l'indicatif.

Pour une action incertaine, située dans un futur hypothétique, comme l'expression d'un ordre, d'un souhait, d'une présomption, ou introduite par le verbe falloir, il faut utiliser le subjonctif.

C'est une très bonne explication.

J'en doute concernant "bien que "... :blink:

Voir <<<ICI>>>

Les deux sont possibles d'après Grevisse voir ici.

Après, l'hésitation entre l'indicatif et le subjonctif est très ancienne dans la langue.

Elle était courante au XVIIe et au XVIIIe s. encore. Malherbe réservait le subjonctif aux choses douteuses, l'indicatif aux choses certaines : cf. Brunot, Hist., t. III, p. 575.

Mon explication n'est donc pas si douteuse... Je simplifie peut-être mais on peut toujours trouver, en l'espèce, exemple et contre-exemple. Je préfère m'en tenir à la règle la plus simple. :wink:

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