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enfant ingérable


carocoline

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[ici, pas de solution miracle, le RASED est débordé, la psy scolaire qui le suis depuis la maternelle ne viens le voir qu'une ou deux fois dans le trimestre (Autant dire que ça ne sert à rien. Si, il se tient à peu près pendant quelques heures.)

De réunions en équipes éducatives, ça n'avance pas. On parle du problème, on ne trouve pas de solutions.

Le psy scolaire n'est en aucune manière un thérapeute... Il fait avec le volume horaire que lui laissent les "cas" (de plus en plus nombreux ?) qui s'invitent à l'école ... Si les quelques "entretiens" par trimestre peuvent paraître "courts", ne négligeons pas le fait de la déresponsabilisation des familles qui ne veulent pas reconnaître les problèmes que connait leur progéniture, encouragés qu'ils sont dans le fait et les faits que l'Ecole accueille tous les élèves, avec des moyens proches du néant, si ce n'est quelques AVS et des suivis SESSAD pour les parents "conscients"... Restent les autres pour qui la hiérarchie interrogée ne sait que déclarer un : "nous sommes bien démuni" fort policé à traduire par un : "démerd...-vous" retentissant.

Notons et ne nous ôtons point de l'esprit que l'intégration de ces clients difficiles s'est faite sur le principe "qu'en France, on n'a pas de fric, mais on a des idées ronflantes" mais qu'on ne veut surtout pas connaître les difficultés d'application sur le terrain.

Je suis encore une fois d'accord avec Daiphi, seule une "alliance" avec les autres parents qui en auront ras le bol te sauvera...

JBB

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Bon courage... car malheureusement, parfois il n'existe pas de solution... J'ai dans ma classe un cas semblable au tien... Sauf que c'est un CM2 qu'il est extrêmement violent (il a déja frappé un CP qui a eu 12 points de suture, frappé une enseignante qui a eu le pouce cassé, frappé un gamin et lui a fait un trauma crânien, ...) Bref c'est un élève qui ne relève pas d'une école ordinaire, il a déjà été changé une fois d'école par l'Inspecteur. Il est passé maintes fois en commission de suivi des parcours scolaires, l'Inspecteur a demandé que les parents saisissent la MDPH mais ils refusent. Il y a eu 4 signalements du médecin scolaire à l'aide sociale à l'enfance, mais rien n'est fait. Plusieurs parents de l'école ont déposé des plaintes contre cet élève qui avait frappé leur enfant, mais il n'est pas sous le coup de la majorité pénale donc c'est classé sans suite. Les parents d'élèves élus ont interpellé l'Inspecteur mais rien d'autre n'est fait. Le Maire de la commune est au courant... Bref, beaucoup de choses ont été tentées mais en vain... il est maintenant au CM2 et je pense que tout le monde joue la montre en se disant, l'année prochaine, c'est le collège on refile le bébé...

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bon courage nous nous avons un gamin reconnu par la MDPH mais pas de place pour lui en ITEP il est en CM1 et passe son temps a emm.....

le monde;

nous allons faire la 5ème équipe éducative pour lui en janvier et rien ne bouge.

je l'avais en classe l'an dernier et les parents m'ont qualifié d'incompétente notoire.

cette année il est dans une autre classe et les parents d'élèves se rendent bien compte que c'est le même cirque.

donc il se sont subitement radoucis mais je n'oublie pas

alors a part donner plein de courage c'est tout ce que je peux faire

bonne fêtes de fin d'année

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eh oui je le sais bien c'est tout le noeud du problème

en plus la maman convaincu que son rejeton mérite mieux a décidé de demander un nouvel examen du dossier par la MdPh

d'ici qu'il me dise que c'est de ma faute. :noelangry: :noelangry: :noelangry: :noelangry: :noelangry:

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Rien n'empêche à mon avis de demander à l'IEN d'étudier une éventuelle déscolarisation (partielle) en cas de danger pour les autres élèves. Nous l'avons déjà fait, ça marque le coup et ça permet à l'équipe de souffler, aux parents de cheminer et à l'IEN de s'affoler un peu plus.

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j'allais répondre comme Papillon. J'ai eu le cas dans am classe l'an passé : un élève en situation d'échec, qui traduisait ses difficultés par de la violence, si je lui donnais du travail plus facile qu'aux autres, ça le mettait enc olère car à l'écart et si je lui donnais la même chose et qu'il n'y arrivait pas, il était aussi en colère au point de balancer chaise, table etc...

Après une équipe éducative, l'IEN a décidé d'une scolarisation à mi-temps en attendant de trouver des solutions. (dans la cas de mon éléève -> orientation CLIS). Je peux te dire que tout le monde à souffler: moi, les autres enfants et mes collègues qui récupérait régulièmeent cet élève pour se calmer.

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