ptitemimoune Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 Bonjour, C'est ma première année en GS, et niveau écriture je trouve que mes collègues vont très vite. Certaines font déjà écrire leurs élèves en cursive entre 2 lignes dans un cahier. Je me pose beaucoup de questions quant à l'utilisation du cahier, n'est-ce pas trop source de frustration? De peur de se tromper? D'un autre côté cela permet d'avoir un "cadrage" de l'écriture, je veux dire par là que l'élève peut y suivre plus facilement son cheminement dans l'écriture. Si je l'utilisais je pense que dans un premier temps les élèves écriraient en capitales d'imprimerie entre deux lignes, puis sur des feuilles collées, sans ligne, puis avec une ligne pour la cursive. Comment vous y prenez-vous? Vos progressions sont les bienvenues. Autre question : il n'y a pas l'air d'avoir un grand échange avec les maîtresses de CP, et du coup aucun objectif réel n'est fixé pour la fin de l'année afin d'assurer la continuité avec le CP. Et déjà que je trouve que les GS sont très poussés, les maîtresses de CP ne sont paraît-il jamais satisfaites de leur niveau. Comme les programmes ne peuvent m'aider, je voudrais savoir comment cela se passe dans vos écoles? Quelles sont les "normes" attendues en fin d'année? Quelles compétences? Quel lignage? Merci pour votre aide. Laure
que du bonheur!!! Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 Bonjour, les miens commencent à écrire en cursive sur feuille blanche. Le cahier sera commencé après les vacances de Noël (et pas pour tous..). En fin d'année, ils doivent savoir écrire leur prénom en cursive de mémoire et recopier de petites phrases cursives entre deux lignes (interligne 0.5 pour moi) j'espère que cela t'aidera... Bonjour,C'est ma première année en GS, et niveau écriture je trouve que mes collègues vont très vite. Certaines font déjà écrire leurs élèves en cursive entre 2 lignes dans un cahier. Je me pose beaucoup de questions quant à l'utilisation du cahier, n'est-ce pas trop source de frustration? De peur de se tromper? D'un autre côté cela permet d'avoir un "cadrage" de l'écriture, je veux dire par là que l'élève peut y suivre plus facilement son cheminement dans l'écriture. Si je l'utilisais je pense que dans un premier temps les élèves écriraient en capitales d'imprimerie entre deux lignes, puis sur des feuilles collées, sans ligne, puis avec une ligne pour la cursive. Comment vous y prenez-vous? Vos progressions sont les bienvenues. Autre question : il n'y a pas l'air d'avoir un grand échange avec les maîtresses de CP, et du coup aucun objectif réel n'est fixé pour la fin de l'année afin d'assurer la continuité avec le CP. Et déjà que je trouve que les GS sont très poussés, les maîtresses de CP ne sont paraît-il jamais satisfaites de leur niveau. Comme les programmes ne peuvent m'aider, je voudrais savoir comment cela se passe dans vos écoles? Quelles sont les "normes" attendues en fin d'année? Quelles compétences? Quel lignage? Merci pour votre aide. Laure
awore Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 Bonjour, De mon côté, j'ai commencé avec le cahier, ça a plutôt bien marché mais maintenant, j'ai une question. Que mettez-vous comme annotation pour corriger... Vu ? ou alors les fameux bien ou très bien? Je me retrouve avec la pile de cahiers pas corrigés... lol.
tiniouu Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 Ici, avec mes 10 gs: écriture du prénom en attaché pour 6 d'entre eux, qu'ils écrivent entre 2 lignes, interligne d'1 cm, je dirais... Ecriture en lettres bâtons idem. On a commencé la cursive: m/n/i/u attachés ensemble dans le même intervalle. Je commence à faire écrire lundi/mardi sur les vieilles feuilles d'imprimantes (oui, oui, on en a encore), lignage un peu plus gros... C'est ma première année de gs, je crois qu'ils sont très débrouillés (pas de mon fait.... ) et je ne commencerai certainement pas le cahier avant janvier, voire février.... En tant qu'ancienne maîtresse de cp, je pense qu'il vaut mieux y aller doucement et qu'ils fassent tous les lettres et les chiffres dans le bon sens, plutôt que d'aller très vite à du petit interligne..... A la fin de l'année, je pense qu'ils écriront tous prénom/date/ recopier petits mots en cursive.... Si ça peut aider ta réfléxion....
émilie28 Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 moi aussi je débute avec les GS cette année. Vous faites comment pour l'apprentissage de la cursive? lettres par lettres en regroupement par forme (les boucles, les coupes....ect cf dumont) ou directement par des mots en lien avec le projet de classe (ex noel en attaché...ec)?
tiniouu Posté(e) 25 novembre 2009 Posté(e) 25 novembre 2009 heu, par forme, ça me semble bien plus logique!!!! Révisé les ronds et fait les "a" , avant, on avait fait les ponts, et du coup, on travaille à fond m/n/u/i, en rajoutant par ci par là des a/s...Mon but est pour le moment d'écrire les jours de la semaine tout seul, dans le bon sens, et entre 2 lignes....
enviedespoir Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 L'avantage de l'utilisation des concepts d'unité minimale et de formes de base et dérivées, c'est qu'il s'agit d'une véritable progression pour les enfants eux-mêmes : en 1ère unité on tourne et on avance en allant vers la droite "par en bas" et si, on différencie les dimensions, on a accès à deux lettres e et l. Lorsqu'on écrit la suite eee on peut poursuivre en étrécissant les boucles : on a alors les étrécies, nouvelle appellation de "la coupe" car je me suis rendue compte qu'ainsi c'était plus facile à comprendre aussi bien pour l'enseignant que pour les enfants, ça renvoie mieux au geste que "la coupe" : " je tourne en avançant, j'obtiens une boucle ; j'étrécie la boucle, j'obtiens une étrécie". Avec cette progression, après e et l, les enfants écrivent facilement les lettres i (= une boucle étrécie, donc une étrécie surmontée d'un point) u (deux étrécies), t (une grande étrécie complétée d'une barre) et peuvent déjà écrire des mots et des phrases très simples. Autre avantage : lorsqu'ils abordent le rond (de suite après l'étrécie) ils le tournent à l'endroit ; il suffit juste de revoir le point d'attaque (en haut à droite). Le pont, c'est pour après ( après c, o, a, d). Puisqu'il passe "par en haut" pour aller vers la droite, il a besoin de l'amorce de la boucle (ou de l'amorce de l'étrécie, c'est pareil) pour exister dans nos lettres cursives. Donc il ne peut pas leur préexister. Donc ce n'est pas logique (et pas pratique) de le faire apprendre en 1er (pas pratique pour la même raison : on ne peut pas le laisser finir droit sur la ligne, donc il faut bien introduire avec lui le passage vers la droite "par en bas" pour finir la lettre) La progression logique de l'apprentissage des lettres en fonction du geste d'écriture est donc e, l, i, u, t, c, o, a , d, m , n. et il vaut mieux éviter le plus possible de faire des lignes de lettres ; on "fait des gammes", des suites de formes et on écrit des mots - ou, mieux encore, des phrases - en donnant toujours accès au sens : l'enfant doit réfléchir avant d'écrire et surtout pas "recopier des dessins de lettres", encore moins en verbaliser le tracé, ce qui l'empêcherait de penser ce qu'il écrit et de suivre pas à pas la correspondance écrit/oral.
ptitemimoune Posté(e) 4 décembre 2009 Auteur Posté(e) 4 décembre 2009 Merci pour les conseils enviedespoir! Comme tu ne parles pas des autres lettres dans ta progression, j'imagine qu'il faut les étudier en dernier lieu? Pourtant les boucles sont utilisées dans le b, f, g, h, j, k....il faut les traiter à part à cause de leur complexité? Autre question : tu dis qu'il ne faut pas faire de lignes de lettres, mais c'est quoi la différence avec des gammes? Et quand les élèves n'ont appris à écrire qu'une ou deux lettres, comment peuvent-ils écrire des mots? Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il faut donner un sens à l'écrit, mais pour le début je patauge un peu. D'ailleurs dans toutes les progressions que je vois, les élèves doivent apprendre à écrire leur prénom en cursive avant Noël, donc je fais la même chose, je pense que c'est bien car cela les motive pour entrer dans l'écriture cursive, mais j'ai vraiment peur qu'ils prennent des mauvaises habitudes, j'ai l'impression que pour certains il y a trop de choses à assimiler en même temps!
enviedespoir Posté(e) 4 décembre 2009 Posté(e) 4 décembre 2009 Merci pour les conseils enviedespoir! Comme tu ne parles pas des autres lettres dans ta progression, j'imagine qu'il faut les étudier en dernier lieu? Pourtant les boucles sont utilisées dans le b, f, g, h, j, k....il faut les traiter à part à cause de leur complexité?Autre question : tu dis qu'il ne faut pas faire de lignes de lettres, mais c'est quoi la différence avec des gammes? Et quand les élèves n'ont appris à écrire qu'une ou deux lettres, comment peuvent-ils écrire des mots? Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il faut donner un sens à l'écrit, mais pour le début je patauge un peu. D'ailleurs dans toutes les progressions que je vois, les élèves doivent apprendre à écrire leur prénom en cursive avant Noël, donc je fais la même chose, je pense que c'est bien car cela les motive pour entrer dans l'écriture cursive, mais j'ai vraiment peur qu'ils prennent des mauvaises habitudes, j'ai l'impression que pour certains il y a trop de choses à assimiler en même temps! Merci pour les conseils enviedespoir! Comme tu ne parles pas des autres lettres dans ta progression, j'imagine qu'il faut les étudier en dernier lieu? Pourtant les boucles sont utilisées dans le b, f, g, h, j, k....il faut les traiter à part à cause de leur complexité? Ce n'est pas exactement cela, on ne les traite pas "à part" à cause de leur complexité, mais leur complexité fait qu'elles s'étudient après les lettres simples. En effet, je propose (voir Le geste d'écriture - Méthode d'apprentissage - Cycle 1 - Cycle 2 Hatier Edition 2006) que les lettres soient apprises au fur et à mesure de l'apprentissage des formes de bases et dérivées, soit les boucles (qui tournent et qui avancent) d'abord, ensuite les étrécies (qui s'obtiennent en étrécissant les boucles -jusqu'à l'été je les appelais "coupes") ensuite les ronds. Déja les lettres o, a, d sont des lettres complexes, mais, dans leur complexité, elles n'utilisent que deux formes de 1ère unité : le rond et la boucle pour le o (rond et attaque de grande boucle), le rond et l'étrécie pour les deux autres (rond et petite étrécie pour le a, rond et grande étrécie pour le d) . Le métalange défini dans Le geste d'écriture sert à organiser la description et l'apprentissage des lettres. Pour plus de détail voir ici Autre question : tu dis qu'il ne faut pas faire de lignes de lettres, mais c'est quoi la différence avec des gammes? Ecrire des lignes de lettres consiste à reproduire une même lettre répétée isolément tout au long de la ligne avec toute sa complexité. "Faire des gammes" consiste à mettre en oeuvre le geste acquis pour en consolider et fluidifier la trace : il ne s'agit pas de lettres mais de successions rythmées de formes de base (exemple eeee eeee ou eellee eellee je n'ai pas le choix ici je représente une gamme avec l'écriture typoghraphique mais il s'agit bien de formes cursives liées entre elles) ou dérivées (exemple uuu uuu uttu - en réalité il ne s'agit pas de la lettre t mais de la grande étrécie simple, sans barre ) Et quand les élèves n'ont appris à écrire qu'une ou deux lettres, comment peuvent-ils écrire des mots? voir cahier 2 de maternelle Les cahiers d'écriture Hatier, Les formes de base (suivre le site en signature). Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il faut donner un sens à l'écrit, mais pour le début je patauge un peu. (voir dans le livre, l'explication de l'utilisation des caheirs - Idem dans les cahiers eux-mêmes 1ères pages ) Qunt au prénom, je pense que son écriture pour entrer dans l'écrit est une motivation des enseignants et des parents et, par voie de conséquence seulement, une motivation des enfants. Pour moi, l'entrée dans l'écrit par l'écriture du prénom est une erreur : - psychologique (Elie écrit bien son prénom. Abdourahaman et Pierre-Emmanuel, eux n'y arrivent pas. Je ne détaille pas mais en mesureras toutes les con séquences pour l'un et les autres), - pédagogique en ce qui concerne la compréhension de l'écrit si cet apprentissage est fait avant que l'enfant ait compris que l'écrit renvoie à l'oral. C'est comme ça que certains enfants disent "c'est écrit "moi" ", montrant ainsi qu'ils pensent que l'écrit renvoie à l'objet et non à l'oral. Les livres qui remplacent certains mots du texte des histoires par leur image renforcent cette erreur, - pédagogique encore car aucune progression n'est possible puisqu'ils ne connaissent pas encore les lettres, - sur le plan pratique il faut réellement prendre chaque enfant à part tant qu'ils ne connaissent pas toutes les lettres du prénom Je pense que l'écriture du prénom le plus tôt possible se situe à la fin de l'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon, de la gestion statique de l'espace graphique et de suite après les premiers écrits en cursive (qui ont permis que l'enfant comprenne que l'écrit renvoie à l'oral) : tout est acquis alors pour que les enfants soient en mesure d'écrire leur prénom en capitales (mais pas encore en cursive). Comme tu le soulignes commencer par l'écriture du prénom fait qu'il y a trop de choses à apprendre en même temps.
fifine59 Posté(e) 27 décembre 2009 Posté(e) 27 décembre 2009 Donc concrètement, comme je commence la cursive en janiver : je ne commence pas par faire écrire le prénom de chaque enfant? Puis-je leur apprendre à écrire a, n et e? pour "année" j'avoue que je suis un peu perdue. On commence par quelles lettres? sur quels supports?
imaison Posté(e) 28 décembre 2009 Posté(e) 28 décembre 2009 Personnellement je travaille 1 type de graphisme lié à la cursive, puis zou on apprend le geste pour tracer les lettres qui utilisent ce (ces) graphisme (s). Au début ça parait long et fastidieux, enfin surtout pour moi parce que les élèves eux adorent. Quand on a vu qq lettres, on les attache en levant le moins possible le crayon. Mais ça, beaucoup sont déjà mentalement capables de le faire parce que lorsque j'écris au tableau, on regarde combien de fois je lève, comment j'attache, comment le L descend tout droit, ho miracle c'est la même chose pour le H... donc ils ont déjà eu l'occasion d'observer. Quand on étudie le tracé des lettres, ils le font en l'air, dans la farine, sur ardoise, sur feuille blanche pour s'entrainer, sur feuille lignée (espacement du rail de 1 cm) pour s'entrainer, puis hop, un beau jour LA feuille qui restera dans le classeur arrive, on tire la langue et on y va. Le cahier d'écriture, ce sera pour plus tard. Concernant l'écriture du prénom, je trouve la manière d'Akwabon hyper logique : connaitre le tracé des lettres, puis attacher. Bref, comme n'importe quel mot. Je fais pourtant l'inverse, parfois ça m'agace mais je n'ai pas toujours le choix. Cette année en particulier, j'ai une super pression des parents depuis la rentrée de sept : les élèves apprennent à la maison, parfois c'est correct, à la limite ça m'arrange, mais parfois c'est cata de chez cata (4 fois plus de temps à y passer pour rectifier à peu près le tir après...) Alors je montre et remontre en individuel (c'est vrai aussi que si ils pouvaient tous s'appeler Léo ou Léa, ça m'arrangerait).
fifine59 Posté(e) 29 décembre 2009 Posté(e) 29 décembre 2009 Personnellement je travaille 1 type de graphisme lié à la cursive, c'est à dire? puis zou on apprend le geste pour tracer les lettres qui utilisent ce (ces) graphisme (s). Au début ça parait long et fastidieux, enfin surtout pour moi parce que les élèves eux adorent. Quand on a vu qq lettres, As-tu une progression dans ces lettres? on les attache en levant le moins possible le crayon. Mais ça, beaucoup sont déjà mentalement capables de le faire parce que lorsque j'écris au tableau, on regarde combien de fois je lève, comment j'attache, comment le L descend tout droit, ho miracle c'est la même chose pour le H... donc ils ont déjà eu l'occasion d'observer. Quand on étudie le tracé des lettres, ils le font en l'air, dans la farine, sur ardoise, sur feuille blanche pour s'entrainer, sur feuille lignée (espacement du rail de 1 cm) pour s'entrainer, puis hop, un beau jour LA feuille qui restera dans le classeur arrive, on tire la langue et on y va. Comment organises-tu tes ateliers, groupes? Le cahier d'écriture, ce sera pour plus tard. Concernant l'écriture du prénom, je trouve la manière d'Akwabon hyper logique : connaitre le tracé des lettres, puis attacher. Bref, comme n'importe quel mot. Je fais pourtant l'inverse, parfois ça m'agace mais je n'ai pas toujours le choix. Cette année en particulier, j'ai une super pression des parents depuis la rentrée de sept : les élèves apprennent à la maison, parfois c'est correct, à la limite ça m'arrange, mais parfois c'est cata de chez cata (4 fois plus de temps à y passer pour rectifier à peu près le tir après...) Alors je montre et remontre en individuel (c'est vrai aussi que si ils pouvaient tous s'appeler Léo ou Léa, ça m'arrangerait).
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