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Posté(e)

Comment organises-tu tes ateliers, groupes?

Je travaille par groupes (de 6/7 élèves)

Toute la découverte se fait avec moi, après pour le réinvestissement je le laisse à l'ATSEM (qui est très bien, ce qui aide, c'est sûr !!).

Et je fais tous mes modèles à la main, j'ai laissé tomber la recherche de polices cursives car il y a toujours qq chose qui ne me convient pas.

Déjà merci de partager ton travail et merci par avance de prendre le temps de me répondre!

Tu as combien de groupe? Au final, combien de séance d'écriture fait chacun de tes élèves par semaine? Et combien de lettres apprennent-ils par période?

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Bonsoir,

Suite à une animation pédagogique, on se pose des questions concernant l'apprentissage de la cursive. Jusqu'à présent, je commençais l'apprentissage de la cursive après les vacances de la toussaint. Ma collègue pense que c'est trop tôt car certains enfants ne sont pas prêts à ce moment là de l'année et que je devrais donc peut être commencer plus tard.

Suite à cette réflexion, je me pose plusieurs questions : si je commence tardivement dans l'année, je me dis que je n'aurai pas le temps de voir toutes les lettres => pensez vous qu'il faut avoir vu toutes les lettres en GS où "faut"-il voir juste les lettres principales ?

Si l'on prend l'exemple d'un élève en difficulté : réussira t-il mieux en fin d'année si l'apprentissage a été précoce ou si l'apprentissage s'est fait au moment où il était réellement prêt ?

Est-il préférable, lorsque l'on apprend à écrire une lettre de montrer directement comment elle se situe dans les lignes ou vaut-il mieux la faire écrire sur une feuille blanche ou sur une ligne unique ? Doit-on, dans ce cas, différentier en fonction des élèves ?

Dans la conférence à laquelle nous avons assisté, il était également préconisé de faire écrire uniquement des mots ayant du sens mais personnellement, je n'ai tendance qu'à faire écrire les mots dont on a appris les lettres (je ne parle pas du fait de les écrire en capitale). J'ai peur qu'en faisant écrire des mots comportant des lettres non apprises, les élèves reproduisent un dessin et qu'il soit plus difficile par la suite de leur apprendre correctement comment faire une lettre. Qu'en pensez vous ?

Dans un premier temps, je te suggère de lire cela.

" Jusqu'à présent, je commençais l'apprentissage de la cursive après les vacances de la Toussaint. Ma collègue pense que c'est trop tôt car certains enfants ne sont pas prêts à ce moment là de l'année et que je devrais donc peut être commencer plus tard."

Le fait que ta collègue et toi vous posiez cette question et que vous donniez des réponses différentes t'invite à penser à la pertinence du contenu de la réponse. S'agira-t-il de fixer une date ? Commencer plus tard car certains enfants ne sont pas prêts, revient aussi à fixer une date mais a l'avantage de soulever une question : quand les enfants sont-ils prêts ? Et là tu te rends compte qu'en fait le début de la cursive ne sera pas forcément au même moment pour tous les enfants. Si tu articules ta séance d'écriture autour du sens, alors tous les enfants pourront travailler sur le même thème : les uns en écrivant en cursive, les autres en capitales et d'autres en collant des vignettes sur lesquelles figurent des lettres.

Suite à cette réflexion, je me pose plusieurs questions : si je commence tardivement dans l'année, je me dis que je n'aurai pas le temps de voir toutes les lettres => pensez vous qu'il faut avoir vu toutes les lettres en GS où "faut"-il voir juste les lettres principales ? Ce qui me semble important est que les enfants soient au moins prêts à apprendre à écrire. Je pense que ta collègue de CP sera plus satisfaite d'avoir des enfants qui tiennent et manient correctement le crayon, qui ont une bonne posture et qui gèrent bien l'espace graphique (tenue de ligne, verticalité, régularité et proportions des dimensions des lettres et des espaces) et qui ont travaillé peu de lettres que l'inverse, car dans ce dernier cas tout serait à refaire.

Si l'on prend l'exemple d'un élève en difficulté : réussira t-il mieux en fin d'année si l'apprentissage a été précoce ou si l'apprentissage s'est fait au moment où il était réellement prêt ? C'est vrai qu'une maturité physiologique se fait, mais je trouve qu'on a tendance à s'appuyer sur cette considération pour se dire que "ça viendra", comme si l'écriture "venait aux enfants" comme leurs cheveux poussent et leurs dents tombent. Ce que je dis là est plus qu'une boutade : le nombre de parents qui me disent n'avoir conduit leur enfant que tardivement en rééducation parce qu'ils s'étaient dit "ça viendra..." ! Donc pour que l'enfant soit prêt il faut le préparer (cf. ici et notamment page 3) et cela évite d'avoir ensuite à rééduquer - soit en classe, soit à l'extérieur.

Est-il préférable, lorsque l'on apprend à écrire une lettre de montrer directement comment elle se situe dans les lignes ou vaut-il mieux la faire écrire sur une feuille blanche ou sur une ligne unique ? A partir du moment où l'enfant a appris ce que j'appelle "la gestion statique de l'espace graphique" (c'est à dire gestion des contingences spatiales de l'écriture que je viens de lister) cela a peu d'importance.

Doit-on, dans ce cas, différentier en fonction des élèves ? la différenciation concerne seulement le moment où l'enfant sera prêt.

"Dans la conférence à laquelle nous avons assisté, il était également préconisé de faire écrire uniquement des mots ayant du sens mais personnellement, je n'ai tendance qu'à faire écrire les mots dont on a appris les lettres (je ne parle pas du fait de les écrire en capitale). J'ai peur qu'en faisant écrire des mots comportant des lettres non apprises, les élèves reproduisent un dessin et qu'il soit plus difficile par la suite de leur apprendre correctement comment faire une lettre. Qu'en pensez vous ?" Je pense que les deux sont vrais et doivent obligatoirement coexister : il faut que les mots fassent sens, c'est à dire qu'ils fassent appel à la réflexion de l'enfant : que dois-je écrire ? (= quelle est la réponse à la question qui se pose ?) comment cela s'écrit-il ? où dois-je l'écrire ?

Il est important également pour le moral des enfants de ne pas leur demander l'impossible. Essayons donc d'écrire en russe sans y avoir été préparé et nous aurons une idée de ce qu'on demande parfois aux enfants. N'avoir à affronter qu'une difficulté d'un même ordre à la fois (= une nouvelle lettre à la fois) donne de l'assurance aux enfants.

Je crains fort qu'il y ait une certaine tendance à privilégier une sorte de performance de production d'écrit plutôt que la qualité de la production, qualité incluant geste graphique et réflexion.

La philo à la maternelle, oui, mais pas encore les dissert. ;)

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