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alcoolsme ivresse dans école quasi permanent


nathoune54

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Je pense que Nathoune sait ce qu'elle fait. Elle n'a nommé personne, ni son école. On peut parler sur Internet surtout si la personne n'est pas internaute, et encore moins EdPienne, quand même.

Oui oui, ça n'est pas ce que je voulais sous-entendre au contraire, je m'interrogeais sur les causes de la souffrance de la collègue :wink:

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Bien sûr, c'est évident, que la collègue ne peut et ne doit pas prendre sa classe si elle est en pleine période d'alcoolisation.

Cependant, il n'est pas nécessaire non plus de l'humilier ni de lui faire du mal.

Garder en tête qu'elle est malade, gravement. Qu'elle est maman et que son fils a l'air jeune d'après ce que tu en dis.

C'est à ton directeur de prendre son courage à 2 mains et surtout à ton inspecteur de l'aider à prendre le large de son poste.

Il faut éviter d'enfoncer les gens quand leur maladie les empêche d'entreprendre les soins que la raison du raisonnable dicte.

Mais l'alcool n'est pas du ressort du raisonnable. Et si elle boit c'est pas pour vous enquiquiner.

Bon courage à toi, ton équipe et ta collègue dont la maladie semble fort avancée.

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Il faut éviter d'enfoncer les gens quand leur maladie les empêche d'entreprendre les soins que la raison du raisonnable dicte.

Mais l'alcool n'est pas du ressort du raisonnable. Et si elle boit c'est pas pour vous enquiquiner.

Enfoncer... en faisant quoi, en appelant les gendarmes ?

Je suis bien placée pour en parler : ma mère était alcoolique (elle est guérie). Je ne crois pas qu'il y ait d'autres solutions que la cure à l'hôpital. C'est dur... mais pour prendre la décision d'y aller, soit on est aidé par des très-proches, soit il faut un "électrochoc". Je ne crois pas que les gentilles paroles réconfortantes des collègues suffisent à l'aider à prendre cette décision.

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Tu sembles si "sûre" de toi Charivari.

Tu dois avoir probablement raison.

Je pensais aussi : "Pourvu que son fils ne soit pas trop petit et qu'il ne reste pas seul à la maison. Ou pire qu'il ne soit pas placé."

Mais il est grand, et l'électrochoc de maman lui sera forcément bénéfique...

J'aime bien quand les gens me remettent à ma place... :D

Amicalement :wub::wub:

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Ben, non, tu as raison, je ne devrais pas être trop sure, mais je ne sais pas... Nathoune décrit une situation qui dure depuis tellement longtemps.

Son fils, tu sais, ça ne doit pas être rose d'avoir une maman qui ne marche pas droit à la maison. Est-ce qu'elle pense à lui faire à manger dans l'état que Nathoune décrit ? Est-ce qu'elle ne risque pas d'oublier le gaz ? Est-ce que ce n'est pas lui qui la réveille le matin, et qui lui fourre les clefs dans la poche en lui rappelant que c'est l'heure d'aller travailler ? Et, je ne veux pas noircir le tableau, mais si ça fait plus de dix ans que cela dure, quelle est son espérance de vie sans traitement ? Est-ce que lui aussi ne se sent pas abandonné ? Peut-être que ça lui ferait du bien aussi de voir que sa maman est prise en charge.

Qu'est-ce qu'il porte sur les épaules, ce bonhomme :(

Une EdPienne parlait de contacter l'assistante sociale de l'EN. Ca serait idéal, si elle pouvait intervenir. Qu'elle fasse les choses dans l'ordre, en prenant le temps de préparer un peu l'enfant, de lui trouver un toit dans la famille...

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Bien sûr, c'est évident, que la collègue ne peut et ne doit pas prendre sa classe si elle est en pleine période d'alcoolisation.

Cependant, il n'est pas nécessaire non plus de l'humilier ni de lui faire du mal.

Garder en tête qu'elle est malade, gravement. Qu'elle est maman et que son fils a l'air jeune d'après ce que tu en dis.

C'est à ton directeur de prendre son courage à 2 mains et surtout à ton inspecteur de l'aider à prendre le large de son poste.

Il faut éviter d'enfoncer les gens quand leur maladie les empêche d'entreprendre les soins que la raison du raisonnable dicte.

Mais l'alcool n'est pas du ressort du raisonnable. Et si elle boit c'est pas pour vous enquiquiner.

Bon courage à toi, ton équipe et ta collègue dont la maladie semble fort avancée.

Je ne pense pas que ces collègues souhaitent l'enfoncer... Et à mon avis, ça doit être de notoriété publique qu'elle est alcoolique... Le souci, pour ses collègues, c'est que s'ils ne font rien, on les accusera de non-assistance à personne en danger... Et s'ils font quelque chose, ils seront accusés d'humilier ou "d'enfoncer" la collègue....

Mais son enfant, lui, qui y pense??? Que sait-on de ce qu'il peut voir ou entendre au quotidien.... Parce qu'une personne alcoolique n'est pas elle-même et je doute que cet enfant soit heureux... Et je pense même que cet enfant est en grand danger... Vivre avec un parent alcoolique, c'est vivre dans la peur, la honte permanente.. C'est une forme de maltraitance qui laisse des traces à vie!!!!

Il doit bien y avoir une solution pour le tirer de là et je pense quand même que les collègues ont tout tenté avant d'arriver à l'extrême... Soit dit en passant, ils ont pris de sacrés risques parce qu'on leur reprochera sans doute d'avoir couvert la collègue. :sleep:

Si personne ne fait rien, il risque d'y avoir un accident grave... Tu ferais quoi, toi, si c'était l'enseignant de ton enfant? Tu attendrais patiemment qu'il y ait un accident? Tu apprécierais que l'équipe enseignante soit informée et qu'elle ne tente pas tout ce qu'il faut pour que ça s'arrête? Penseras-tu à ménager la fierté de cette personne si tu devais lui confier ton enfant? tiendrais-tu le même discours? Te montrerais-tu si compréhensive?

Personne ne semble les croire quand ils disent qu'il y a un problème d'ivresse: on leur demande même de le prouver... Et c'est le seul moyen de l'enlever de la classe. Il n'y a que l'IA ou l'IEN qui soit apte à prendre cette décision... Et ils ne veulent pas la prendre... Ce sont eux qui poussent les collègues à prendre une décision extrême..

Je signale qu'être en état d'ébriété sur la voie publique est une infraction. Les forces de police peuvent dresser un procès-verbal qui pourrait au moins servir de preuve... Et qui inciterait peut-être l'IEN à lui enlever la classe...

Cette personne présente un risque pour elle-même et pour les autres.

J'ai vu un individu ivre se baladant au beau milieu de la route sans qu'il ait conscience d'y être. Dieu merci, je l'ai vu, je l'ai évité...... de très peu :sleep:

Lors de ces déambulations, cette femme risque sa vie... Elle peut se faire agresser, même violer... Elle risque un coma éthylique, aussi...

J'ai eu un voisin alcoolique et drogué notoire, dont je me suis plainte des nuisances, j'ai déposé main courante sur main courante, alerté mon propriétaire... Rien à faire... Ben, j'ai failli mourir dans un incendie, il avait mis le feu à son appart un soir!!! Le lendemain, il a été interné d'office!!

Mais, moi, je l'ai échappé belle!! :sleep:

Comprendre, compatir, soutenir, c'est bien. Mais il y a des vies humaines en jeu, là...

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A lire le 1er message de Nathoune, l'enfant de la collègue n'est plus tout petit; au plus jeune, ado.

Pour avoir une alcoolique dans la famille, il me paraît clair que la commisération n'est pas (plus) le bon outil, surtout après 15 ans d'addiction; mais aussi qu'obliger une personne à être aidée, c'est très difficile.

Je ne comprends pas les choix de cet IEN.

Ce n'est pas la 1ère fois :sleep: (cf d'autres messages de ta part).

Bon courage et bonne chance à toi et tes collègues dans vos démarches, ainsi qu'à cette collègue et son entourage pour la suite. :wub:

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Si ça se passe dans l'école, vous appelez le SAMU en expliquant qu'elle fait un malaise et que vous ne savez pas ce que c'est.

Puis courrier à l'IEN/IA par la voie hiérarchique.

Pour deux raisons:

- Le SAMU enregistre les appels. Même s'il refuse de se déplacer, il y aura une trace.

- l'IEN est obligé de remonter le courrier à l'IA.

Désolée, mais le "on ne dit rien parce que c'est une collègue" ne tient pas face un tribunal quand il y a mise en danger des enfants. Je trouve la position du directeur peu adaptée, là!

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J'espère vraiment que cette personne va pouvoir être soignée et que l'IEN va enfin réagir..

Par contre sans vouloir te froisser je trouve que ce message n'a rien a faire ici. Nous ne sommes pas complètement anonymes sur le forum et nos anciens messages parlent souvent pour nous.. Quant aux personnes qui ne sont pas sur EDP, qui dit qu'elles ne le seront pas un jour..

Courage, j'espère vraiment que ça va avancer, c'est triste cette histoire :(

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Nous avons évité les gendarmes à plusieurs reprises tout simplement à cause des enfants! 152 dans cette école. Nous ne voulons pas qu'ils soient "traumatisés" deja le spompiers ce fut limite...dur dur quand meme de voir sa collegue partir comme ça dans un état délirant.

Mais les pompiers nous ont bien précisé qu'ils n'avaient rien à faire ici. En effet , il faut qu'un pronostic vital soit en jeu ce qui ne l'état pas. Elle ne tenait pas debout, pleurait hurlait mais ça s'arretait là. Bon ils ont qd meme compris la situation face aux enfants, ils sont parents eux aussi.

alors pour répondre en vrac, son fils a 17 ans , habite avec elle et oui il s'en occupe. de toute maniere il ne l'a jamais connu autrement.

Et oui elle conduit dans cet état (route tres courte mais grand carrefour) et passe plusieurs fois devant la voiture de police qui surveille le carrefour juste du trottoir de l'école.

Pour l'assistance sociale on revient toujours au meme souci: elle raconte à qui veut l'entendre que tout va bien donc l'as passe son chemin:(

Je comprends que mon message n'a rien à faire ici il peut donc etre supprimé. J'ai trouvé l'aide dont j'avais beosin: je n'ai rien à me reprocher, j'ai fait ce qui était dans mes moyens possibles de faire . Et surtt mon directeur est un naze!

J'ai encore tres peu dormi, comment cette histoire va se terminer ?pffffff

Merci à vous :):wub:

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Après c'est un choix de conscience... mais personnellement j'appelerai l'Inpection et je demanderai à parler à l'Inspecteur et si on me le demandait je rédigerai un courrier. :wink:

J'ai eu un cas d'un remplaçant qui était très juste dans l'école. Comportement limite dangereux avec les élèves, une fois il a oublié une élève dehors. Je n'ai pas laissé passer. Ce n'est pas évident mais j'ai pris mon téléphone. Certes cette personne repartait après dans une autre école. Mais s'il était arrivé après un accident j'aurai culpabilisé. La loi du silence peut vraiment causer du tord je trouve. J'avais ensuite prévenu mon collègue que j'avais appelé l'Inspection. Non sans crainte. Il l'a très bien pris je pense qu'il était en recherche d'aide ou du moins c'était un non violent. J'ai appris par la suite par une collègue qu'il avait été signalé par des nombreux directeurs... Donc on était sur la même longueur d'onde.

L'Inspectrice très humaine m'avait remercié. J'avais expliqué que je ne souhaitais pas commenter son travail effectué en classe que ce n'était pas de mon ressort mais que je voulais signaler que la sécurité des élèves pouvait être en jeu. Ce qui est de ma responsabilité.

Je trouve que ton directeur comme tu le dis est bien naze et qu'il ne fait pas son travail surtout après le coup du rétro projecteur. Certes on peut compatir. Mais il prend vraiment des risques qu'il risque de payer très cher en cas d'accident.

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J'ai également connu une collègue qui était alcoolique, qui arrivait à pas d'heure le matin car cuitée de la veille, mais ça arrivait également qu'elle ne se réveille pas et qu'elle ne vienne pas... Elle revenait souvent bourrée l'après-midi car elle rentrait chez elle pour manger, et elle se montrait agressive avec nous. Les gamins de CM n'étaient pas dupes, elle sentait l'alcool à plein nez, et elle agressait les parents le soir au portail...Elle a fait un cure pendant 3 mois, mais elle a replongé direct. Les parents ont manifesté leurs inquiétudes avec virulence auprès de la directrice et de l'IEN.

l'IEN a trouvé comme "solution" de l'affecter sur un poste de 4 quarts de décharge.... En gros, il a déplacé le problème.... :sad:

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