Tampopo Posté(e) 15 mai 2011 Posté(e) 15 mai 2011 Moi c'est pareil, surtout que se rajoutent aux soucis avec les enfants des soucis avec les parents et certaines collègues... Je me dis aussi que faire du sport ferait du bien mais je rentre tout le temps épuisée : mal aux pieds d'avoir piétiné toute la classe toute la journée, migraine, et fatigue générale qui me démotive complètement au point que depuis quelques mois je ne fais plus ni cuisine ni ménage.... Je me demande souvent si c'est la bonne solution de continuer en CLIS parce que j'ai plus de vie, j'attends désespérément le soir, le mercredi, le week-end pour voir du monde ou faire ce que j'aime ou simplement m'occuper de la maison mais en fait quand j'arrive à ces moments là je suis toute épuisée, démotivée, et je ne fais rien ou alors je bosse pour la classe. En même temps j'ai pas envie de retourner en classe ordinaire non plus. Du coup, pour la fatigue j'essaye d'arrêter de "faire semblant" d'être en colère pour "que les autres ne croient pas qu'ils peuvent faire pareil" et je laisse beaucoup plus de choses se produire qu'avant, tant qu'on travaille, ça va, ça use moins que de passer mon temps à "crier". Pour les nuits, pour ne plus faire de cauchemars de classe et me réveillée toujours aussi fatiguée, j'ai pris des somnifères, ça a bien marché mais évidemment ça peut pas etre longue durée et maintenant ça recommence...
rascasse Posté(e) 15 mai 2011 Posté(e) 15 mai 2011 Si tu es obligée de prendre des somnifères pour dormir, c'est que le problème est profond. Je pense que nous avons absolument besoin d'avoir une personne qui nous écoute et qui sait ce qu'on vit, pour pouvoir lui parler quand la coupe est pleine... Une collègue qui connaît la classe, une psychologue scolaire qui veut bien te consacrer 5mn, un psy extérieur. J'ai fait la formation capash cette année et deux choses m'ont aidée: -Rencontrer des collègues qui savaient ce qu'on endure. - Un psy qui nous a expliqué que nous en face de nous des enfants très angoissés, qui projettent sur nous toutes leurs angoisses, leurs révoltes... plus la même chose venant de leurs parents, plus les incompréhensions de certains collègues. Tout ça est difficile à "digérer". En plus si on parle à notre entourage on se ramasse la remarque: "mais pourquoi tu restes en clis alors?" Alors... parler, chanter, marcher, courir, écrire un post sur edp! Moi en ce moment j'ai souvent des réunions qui prennent toute la pause de midi, et à 13h30 je n'ai pas "récupéré", et je sens bien que je n'ai plus l'énergie nécessaire pour motiver, positiver, consoler, canaliser.. Pff!
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