Plaintes de parents et rétention d'informations de la directrice

[Goëllette]

Le fait qu'elle ne t'en ait pas parlé peut tout simplement laisser penser qu'elle a essayé de te préserver.

Un directeur, surtout dans une grande école, c'est souvent qu'il a des parents qui viennent se plaindre d'un enseignant.

Alors cela lui semble banal et en général, il demande aux parents d'aller directement voir la personne intéressée.

Par contre, avoir transmis à l'IEN, c'est un peu beaucoup, si tu n'as pas eu d'autre problème dans cette école.

Et comment a réagi l'IEN ? Et comment es-tu au courant qu'elle lui en a parlé ?

[Malakime]

Je suis T1 et je commence vraiment à me demander si je vais pouvoir supporter toute cette pression, ces gens qui disent tout et n'importe quoi sur vous, les parents intrusifs...

Heureusement ce n'est pas partout comme ça

[del-24-12-09]

Je suis T1 et je commence vraiment à me demander si je vais pouvoir supporter toute cette pression, ces gens qui disent tout et n'importe quoi sur vous, les parents intrusifs...

Heureusement ce n'est pas partout comme ça

Oui lol !

Je sais qu'elle lui en a parlé parce qu'il m'en a parlé... lol

[Zarko]

Je sais qu'elle lui en a parlé parce qu'il m'en a parlé...

oui, mais qui a parlé en premier...? Je ne sais plus que penser !

[del-24-12-09]

Je sais qu'elle lui en a parlé parce qu'il m'en a parlé...

oui, mais qui a parlé en premier...? Je ne sais plus que penser !

Lol !

Oui c'est pas clair.

[del-120312]

Le fait qu'elle ne t'en ait pas parlé peut tout simplement laisser penser qu'elle a essayé de te préserver.

Non, on n'est pas dans le monde des bisounours...Si ça avait été le cas ( préserver l'instit), elle n'aurait pas tout balancer à l'ien sans parler d'abord à la personne concernée: l'instit!

Elle a tout fait par derrière, donc, elle ne protège pas l'instit, mais elle se protège elle même des éventuels reproches ou plaintes que les parents pourraient faire à l'ien.Comme ça, elle pourra toujours dire qu'elle en avait parlé la première à l'ien! C'est une grosse lâche, c'est tout!

Un directeur, surtout dans une grande école, c'est souvent qu'il a des parents qui viennent se plaindre d'un enseignant.

Alors cela lui semble banal et en général, il demande aux parents d'aller directement voir la personne intéressée.

Nous, ça se passe pas ainsi, grande ou petite école, la dirlot protège son équipe en nous soutenant vis à vis des parents, en nous rapportant les propos et non en balançant derrière notre dos à l'ien! Elle agit comme si elle se pensait être la chef de l'instit et l'ien étant la chef de la dirlot... Et surtout, elle cautionne ce que les parents disent vu qu'elle ne prend pas la peine d'en parler à la PE, ça veut dire qu'elle a déjà pris son parti sans avoir la moindre explication!

Par contre, avoir transmis à l'IEN, c'est un peu beaucoup, si tu n'as pas eu d'autre problème dans cette école.

Ce qui est énorme ( et pas juste un peu beaucoup) c'est pas d'avoir transmis à l'ien cette histoire, c'est de l'avoir fait sans d'abord DISCUTER avec l'instit concernée et la prévenir de sa démarche auprès de lIEN.

Mais pour discuter, il faut déjà savoir se comporter en collègue " ouverte" et non en petit chef peu courageux... Et comment a réagi l'IEN ? Et comment es-tu au courant qu'elle lui en a parlé ?

ça me fait penser à une histoire quand je travaillais dans l'enseignement privé Catholique. Un parent d'élève pourtant tjs très ( voire trop ) présent lors des sorties scolaires, avait dit à la jeune dirlot qui venait d'arriver dans cette école qu'une de ses instits ( super PE depuis 25 ans dans cette école!!) avait giflé son fils.

J'étais présente lors de l'altercation, elle l'avait juste tiré par la manche ( faut préciser qu'on était dans une ZEP des quartiers chauds de marseille, les enfants étaient horribles!).

Il a prétendu qu'il allait porté plainte. La dirlot sans même en parler à l'instit a cautionné tout ça alors qu'elle n'était au courant de rien, elle a tél à l'IEN et a dit qu'elle donnerait un blâme à l'instit! J'ai eu beau donner ma version des faits puisque j'avais assité à cette histoire, mais elle ne m'a même pas écouté et n'a pas pris la peine de discuter d'abord avec l'instit en cause!

Celle ci a été déboussolée, il a fallu que je prenne sa classe, car elle tombait dans les pommes , elle avait passé la journée à pleurer dans la biblio avec des anxiolitiques pour se calmer: un blâme en 25 ans de carrière alors qu'elle était exemplaire!

Le père le soir, voyant la tournure a dit que finalement, il n'allait pas porté plainte, il s'est même excusé. Mais cette débile de dirlot avait déjà parlé à l'IEN et le blame a été laissé!

Moi, je dis BRAVO à ce type de directrice! C'était pour préserver l'instit cette non- communication? Ou c'était surtout pour se protèger elle même vis à vis de l'IEN si le père avait vraiment porté plainte??

L'année d'après, les instits qui étaient dans cette école depuis 25 ans, super soudées, ont déguerpi dans une autre école voisine à leur grand regret , toutes ensembles, une a même pris la direction malgré elle, pour ne plus avoir affaire à ce type de " petit chef insensible"!

Mais bon, à la limite, dans le privé, je crois que la dirlot est notre supérieur? Mais ce n'est pas le cas dans le public, pas encore du moins, donc faudrait rappeler un peu les missions des directeurs, lors de leurs réunions...

[kiki31]

Le fait qu'elle ne t'en ait pas parlé peut tout simplement laisser penser qu'elle a essayé de te préserver.

Non, on n'est pas dans le monde des bisounours...Si ça avait été le cas ( préserver l'instit), elle n'aurait pas tout balancer à l'ien sans parler d'abord à la personne concernée: l'instit!

Elle a tout fait par derrière, donc, elle ne protège pas l'instit, mais elle se protège elle même des éventuels reproches ou plaintes que les parents pourraient faire à l'ien.Comme ça, elle pourra toujours dire qu'elle en avait parlé la première à l'ien! C'est une grosse lâche, c'est tout!

Un directeur, surtout dans une grande école, c'est souvent qu'il a des parents qui viennent se plaindre d'un enseignant.

Alors cela lui semble banal et en général, il demande aux parents d'aller directement voir la personne intéressée.

Nous, ça se passe pas ainsi, grande ou petite école, la dirlot protège son équipe en nous soutenant vis à vis des parents, en nous rapportant les propos et non en balançant derrière notre dos à l'ien! Elle agit comme si elle se pensait être la chef de l'instit et l'ien étant la chef de la dirlot... Et surtout, elle cautionne ce que les parents disent vu qu'elle ne prend pas la peine d'en parler à la PE, ça veut dire qu'elle a déjà pris son parti sans avoir la moindre explication!

Par contre, avoir transmis à l'IEN, c'est un peu beaucoup, si tu n'as pas eu d'autre problème dans cette école.

Ce qui est énorme ( et pas juste un peu beaucoup) c'est pas d'avoir transmis à l'ien cette histoire, c'est de l'avoir fait sans d'abord DISCUTER avec l'instit concernée et la prévenir de sa démarche auprès de lIEN.

Mais pour discuter, il faut déjà savoir se comporter en collègue " ouverte" et non en petit chef peu courageux... Et comment a réagi l'IEN ? Et comment es-tu au courant qu'elle lui en a parlé ?

ça me fait penser à une histoire quand je travaillais dans l'enseignement privé Catholique. Un parent d'élève pourtant tjs très ( voire trop ) présent lors des sorties scolaires, avait dit à la jeune dirlot qui venait d'arriver dans cette école qu'une de ses instits ( super PE depuis 25 ans dans cette école!!) avait giflé son fils.

J'étais présente lors de l'altercation, elle l'avait juste tiré par la manche ( faut préciser qu'on était dans une ZEP des quartiers chauds de marseille, les enfants étaient horribles!).

Il a prétendu qu'il allait porté plainte. La dirlot sans même en parler à l'instit a cautionné tout ça alors qu'elle n'était au courant de rien, elle a tél à l'IEN et a dit qu'elle donnerait un blâme à l'instit! J'ai eu beau donner ma version des faits puisque j'avais assité à cette histoire, mais elle ne m'a même pas écouté et n'a pas pris la peine de discuter d'abord avec l'instit en cause!

Celle ci a été déboussolée, il a fallu que je prenne sa classe, car elle tombait dans les pommes , elle avait passé la journée à pleurer dans la biblio avec des anxiolitiques pour se calmer: un blâme en 25 ans de carrière alors qu'elle était exemplaire!

Le père le soir, voyant la tournure a dit que finalement, il n'allait pas porté plainte, il s'est même excusé. Mais cette débile de dirlot avait déjà parlé à l'IEN et le blame a été laissé!

Moi, je dis BRAVO à ce type de directrice! C'était pour préserver l'instit cette non- communication? Ou c'était surtout pour se protèger elle même vis à vis de l'IEN si le père avait vraiment porté plainte??

L'année d'après, les instits qui étaient dans cette école depuis 25 ans, super soudées, ont déguerpi dans une autre école voisine à leur grand regret , toutes ensembles, une a même pris la direction malgré elle, pour ne plus avoir affaire à ce type de " petit chef insensible"!

Mais bon, à la limite, dans le privé, je crois que la dirlot est notre supérieur? Mais ce n'est pas le cas dans le public, pas encore du moins, donc faudrait rappeler un peu les missions des directeurs, lors de leurs réunions...

Cela s'appelle "ouvrir le parapluie"... Une attitude qui est malheureusement fréquente dans l'Education Nationale...

[téchiney]

D'accord avec Goëllette.

[del-24-12-09]

Les diffamations sont trop fréquentes quand on est instit !!!

Quand j'étais LC un élève avait dit à sa mère que je l'avais traité de con. J'ai eu droit à ce même genre de comportement de la part de la directrice.

Finalement un mois après, l'enfant a avoué qu'il avait menti. Pfffff...

Ca m'a valu une cure d'anxio et des larmes à ne plus en finir...

Et dire que certains se suicident après ce genre de diffamations. C'est honteux !

[Goëllette]

D'accord avec Goëllette.

Merci.

Les diffamations sont trop fréquentes quand on est instit !!!

Quand j'étais LC un élève avait dit à sa mère que je l'avais traité de con. J'ai eu droit à ce même genre de comportement de la part de la directrice.

Finalement un mois après, l'enfant a avoué qu'il avait menti. Pfffff...

Ca m'a valu une cure d'anxio et des larmes à ne plus en finir...

Et dire que certains se suicident après ce genre de diffamations. C'est honteux !

Tu n'as pas eu de chance, mais je t'assure, pour avoir été directrice, que j'ai évité à plusieurs collègues (surtout les jeunes, plus angoissés par l'opinion que les parents ont d'eux) de se rendre malades avec les propos que certains parents me tenaient sur eux dans le bureau en gardant pour moi le contenu de certains rendez-vous ! Et je suis certaine que c'est le but de la majorité des directeurs lorsqu'ils ne parlent pas d'un échange de ce type, et je suis bien contente maintenant, en tant qu'adjointe, de ne savoir que plusieurs jours après, autour d'un café, sur le ton de la rigolade, que la mère de "Truc" m'a accusée d'avoir été injuste avec lui, ou trop sévère avec "Bidule", ou ..., parce que si je l'avais su sur le moment, alors que je me démène pour faire en sorte que "Truc" et "Bidule" restent assis, terminent leur travail, ..., ça m'aurait "fichu les boules" alors que là, une fois l'affaire dégonflée, c'est beaucoup plus encaissable.

Moi, j'écoutais gentiment les parents qui venaient me voir (C'est important de les accueillir et les laisser parler. Parfois, ils se calment et trouvent d'eux même la solution du problème. ), puis leur conseillais de prendre rendez-vous avec l'enseignant en question afin d'en discuter calmement.

Quand les accusations étaient vraiment absurdes ou que je savais qu'elles allaient rendre le collègue malade, je n'en parlais pas.

Parce que la plupart de ces situations s'arrêtent là.

Les parents vont trouver l'enseignant et ils se débrouillent ensemble. Parfois même, ils n'y vont pas, car la discussion avec le directeur leur a fait se rendre compte de la futilité de l'affaire, ou de la probable disproportion de l'accusation avec la réalité.

Si vraiment l'accusation était grave ou que ce n'était pas la première fois, j'en parlais au collègue.

Je dois dire également qu'en tant que directrice, il ne m'est jamais arrivé d'aller "moufter" à l'ien à propos de mes collègues.

Pourtant, ils n'avaient pas toujours un comportement très convenable et parfois, les accusations que les parents portaient à leur égard étaient hélas fondées. Cependant, j'ai toujours agi de la même façon, en les encourageant à aller voir l'enseignant, et de façon générale, à encourager mes collègues à me parler des soucis qu'ils avaient avec certaines familles ou élèves AVANT que cela n'explose.

[Fanoue]

Tu n'as pas eu de chance, mais je t'assure, pour avoir été directrice, que j'ai évité à plusieurs collègues (surtout les jeunes, plus angoissés par l'opinion que les parents ont d'eux) de se rendre malades avec les propos que certains parents me tenaient sur eux dans le bureau en gardant pour moi le contenu de certains rendez-vous ! Et je suis certaine que c'est le but de la majorité des directeurs lorsqu'ils ne parlent pas d'un échange de ce type, et je suis bien contente maintenant, en tant qu'adjointe, de ne savoir que plusieurs jours après, autour d'un café, sur le ton de la rigolade, que la mère de "Truc" m'a accusée d'avoir été injuste avec lui, ou trop sévère avec "Bidule", ou ..., parce que si je l'avais su sur le moment, alors que je me démène pour faire en sorte que "Truc" et "Bidule" restent assis, terminent leur travail, ..., ça m'aurait "fichu les boules" alors que là, une fois l'affaire dégonflée, c'est beaucoup plus encaissable.

Entièrement d'accord avec toi, trop heureuse de ne plus être la dirlette...

[anne1]

Tu n'as pas eu de chance, mais je t'assure, pour avoir été directrice, que j'ai évité à plusieurs collègues (surtout les jeunes, plus angoissés par l'opinion que les parents ont d'eux) de se rendre malades avec les propos que certains parents me tenaient sur eux dans le bureau en gardant pour moi le contenu de certains rendez-vous ! Et je suis certaine que c'est le but de la majorité des directeurs lorsqu'ils ne parlent pas d'un échange de ce type, et je suis bien contente maintenant, en tant qu'adjointe, de ne savoir que plusieurs jours après, autour d'un café, sur le ton de la rigolade, que la mère de "Truc" m'a accusée d'avoir été injuste avec lui, ou trop sévère avec "Bidule", ou ..., parce que si je l'avais su sur le moment, alors que je me démène pour faire en sorte que "Truc" et "Bidule" restent assis, terminent leur travail, ..., ça m'aurait "fichu les boules" alors que là, une fois l'affaire dégonflée, c'est beaucoup plus encaissable.

Entièrement d'accord avec toi, trop heureuse de ne plus être la dirlette...

Il m'est arrivée de faire de la rétention d'informations (fausses ou vraies) car je connaissais d'avance la réaction de certaines collègues. Pas envie de leur gâcher leur année scolaire. Et je ne le regrette pas!

Donne une chance à ta directrice de s'expliquer.