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Posté(e)
Est ce qu'un enseignant peut refuser s'il ne sent pas capable ? et déléguer à quelqu'un d'autre par exemple ?

Autorisé ou pas, pour moi, c'est un non ferme et définitif.

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Nous avons un enfant épileptique dans l'école, en maternelle. Le médecin scolaire a fait préciser sur le PAI que seule une personne qui s'en sent capable doit faire l'injection. La maman nous a dit de son côté que le plus important (ce qu'on lui a dit à l'hôpital) est de laisser la crise se faire sans essayer d'empêcher, et que l'injection n'est pas forcément facile au moment des convulsions car l'enfant est hyper contracté, donc si on n'y arrive pas de ne surtout pas insister et que quand l'enfant redevient "souple" il ne sert plus à rien d'injecter, donc de laisser à ce moment-là. Peux-tu me dire ce que tu en penses? Tu dis que le risque de séquelles est important sans valium, la maman (et le médecin non plus) ne nous en ont pas parlé. Du coup, on se posait vraiment la question de savoir si on essayait à tout prix.

Merci de ta réponse. :wub:

Il faut savoir que l'épilepsie prend des formes extrêmement variée (je ne rentrerai pas dans les détails sur ce forum mais tu peux me contacter en MP si tu veux). Le plus grand risque est que les crises convulsives se succèdent. Les séquelles possibles sont d'ordre moteur, cognitif et cérébral dues à un manque d'oxygène au moment des convulsions.

Je suis d'accord avec ce que t'a dit la maman: l'injection de Valium sert à stopper la crise; lorsque les convulsions cessent cela ne sert donc plus à rien!

Simple question à Dhaiphi (sans aucun jugement de ma part :wink: ):pourquoi refuses-tu? par risque de ???

Posté(e)

Effectivement, les épilepsies sont très variées.

Pour ma part, j'ai plusieurs fois fait le geste sur ma fille, et ce n'est pas plus difficile que de mettre un suppo à un bébé. Mais c'est dans le cas de son épilepsie à elle.

Ceci dit, je comprends les collègues qui hésitent à mettre quelque chose dans les fesses d'un élève, d'autant plus s'il est grand.

On a eu la chance de n'avoir eu que des crises à la maison, mais les collègues m'ont toujours dit qu'elles essayeraient de faire le geste s'il le fallait.

Mais deux fois j'ai du le faire alors que les pompiers étaient présents, et eux aussi disent qu'ils ne peuvent le faire car ce n'est pas un geste infirmier.

Je constate que la "loi" n'est pas la même partout puisque certaines académies permettent aux enseignants de le faire s'ils le souhaitent.

Ici, c'est un non ferme, et c'est plutôt angoissant.

Posté(e)
Certaines réponses me sidérent... En effet, je ne me suis jamais posé la question de savoir si je me sentais capable ou pas... et je n'ai pas demandé de stage de 6 mois pour apprendre à mettre une canule dans un rectum... Vous justifiez les critiques concernant l'Education Nationnale et lesenseignants en général que vous dénoncez.

La loi on s'en moque complètement quand il s'agit de préserver un autre être humain!!!

Je veux simplement continuer à croire que la vie ou l'avenir d'un gamin vaut plus que quelques angoises existencielles... Et les risques évoqués ne sont que prétextes...

:cry:

Celà résume assez ce que je pense.

J'aimerais pas qu'un jour un memebre de ma famille décède devant des personnes "qui ne se sont pas sentis capables" de faire quelque chose.... On essaie au moins quand il s'agit de sauver une vie....

et je ne pense pas qu'un parent d'élève épileptique qui a demandé un PAI pour qu'on mette du valium dans les fesses de son enfant en cas de crise, vienne nous accuser d'attoucheemtns quand on mettra ce dit valium... vu qu'ils ont signé le PAI pour nous autoriser à y toucher aux fesses de leur enfant justement....

Posté(e)
Certaines réponses me sidérent... En effet, je ne me suis jamais posé la question de savoir si je me sentais capable ou pas... et je n'ai pas demandé de stage de 6 mois pour apprendre à mettre une canule dans un rectum... Vous justifiez les critiques concernant l'Education Nationnale et lesenseignants en général que vous dénoncez.

La loi on s'en moque complètement quand il s'agit de préserver un autre être humain!!!

Je veux simplement continuer à croire que la vie ou l'avenir d'un gamin vaut plus que quelques angoises existencielles... Et les risques évoqués ne sont que prétextes...

:cry:

Celà résume assez ce que je pense.

J'aimerais pas qu'un jour un memebre de ma famille décède devant des personnes "qui ne se sont pas sentis capables" de faire quelque chose.... On essaie au moins quand il s'agit de sauver une vie....

et je ne pense pas qu'un parent d'élève épileptique qui a demandé un PAI pour qu'on mette du valium dans les fesses de son enfant en cas de crise, vienne nous accuser d'attoucheemtns quand on mettra ce dit valium... vu qu'ils ont signé le PAI pour nous autoriser à y toucher aux fesses de leur enfant justement....

Mon problème n'est pas d'oser, ça je ne pense pas que ça me pose problème. Le problème selon le médecin scolaire est d'y arriver. Elle avait l'air convaincue que c'est très difficile.

J'ai eu à intervenir vite sur mon fils qui a fait un arrêt respiratoire tout bébé. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai eu de la chance, il s'en est bien sorti. Mais j'ai toujours douté et je doute toujours du fait d'y arriver systématiquement... On m'a affirmé à l'hôpital ensuite que des tapes dans le dos suffisent, mais je ne suis toujours pas convaincue.

Je tenterai toujours de faire ce que je peux de toute manière, c'est une évidence... Dans tous les cas.

Posté(e)
Certaines réponses me sidérent... En effet, je ne me suis jamais posé la question de savoir si je me sentais capable ou pas... et je n'ai pas demandé de stage de 6 mois pour apprendre à mettre une canule dans un rectum... Vous justifiez les critiques concernant l'Education Nationnale et lesenseignants en général que vous dénoncez.

La loi on s'en moque complètement quand il s'agit de préserver un autre être humain!!!

Je veux simplement continuer à croire que la vie ou l'avenir d'un gamin vaut plus que quelques angoises existencielles... Et les risques évoqués ne sont que prétextes...

:cry:

Celà résume assez ce que je pense.

J'aimerais pas qu'un jour un memebre de ma famille décède devant des personnes "qui ne se sont pas sentis capables" de faire quelque chose.... On essaie au moins quand il s'agit de sauver une vie....

et je ne pense pas qu'un parent d'élève épileptique qui a demandé un PAI pour qu'on mette du valium dans les fesses de son enfant en cas de crise, vienne nous accuser d'attoucheemtns quand on mettra ce dit valium... vu qu'ils ont signé le PAI pour nous autoriser à y toucher aux fesses de leur enfant justement....

Mon problème n'est pas d'oser, ça je ne pense pas que ça me pose problème. Le problème selon le médecin scolaire est d'y arriver. Elle avait l'air convaincue que c'est très difficile.

J'ai eu à intervenir vite sur mon fils qui a fait un arrêt respiratoire tout bébé. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai eu de la chance, il s'en est bien sorti. Mais j'ai toujours douté et je doute toujours du fait d'y arriver systématiquement... On m'a affirmé à l'hôpital ensuite que des tapes dans le dos suffisent, mais je ne suis toujours pas convaincue.

Je tenterai toujours de faire ce que je peux de toute manière, c'est une évidence... Dans tous les cas.

Oui mais est ce qu'il ne vaut mieux pas essayer, et si on n'y arrive pas ben on a essayé, plutot que de ne rien faire et de se dire... ben qu'on n'a rien fait....

Oui ça peut être difficile à mettre et on peut ne pas y arriver... mais de là à dire qu'on ne le fera jamais quoi qu'il arrive et qu'on refuse de le faire....

Je préfère mettre un suppo que faire une piqure moi perso.... et je ferai l'un ou l'autre si il le faut si ça sauve quelqu'un....

Posté(e)

Personnellement, si j'ai écrit que je me vois mal le faire, c'est que j'ai déjà la trouille de le faire à mon propre gamin qui a lui-même convulsé il y a 2 mois ... je me promène depuis avec le valium dans mon sac ...Mais d'avoir vu concrètement ce que sont des convulsions, je n'aimerais pas avoir à y faire face à l'école !C'est très impressionnant ! Maintenant, je ne dis pas que je n'essaierai pas !

Posté(e)

Merci à tous. Vos réponses montrent que le sujet est épineux et pose problème.

J'attends demain de voir la maîtresse pour savoir quels sont les motifs de la demande de l'IEN.

En attendant, c'est du stress!

C'est une situation très difficile à vivre. Nous avons eu la chance d'avoir une équipe enseignante qui a fait ce qu'elle a pu pour que les crises se passent le mieux possible pour mon fils et pour ses camarades. Maintenant, j'angoisse de devoir laisser mon enfant à l'école. Un comble pour une enseignante!

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la suite des événements.

Posté(e)

Citation (chantal220 @ 06/01/2010, 21:17)

Mon problème n'est pas d'oser, ça je ne pense pas que ça me pose problème. Le problème selon le médecin scolaire est d'y arriver. Elle avait l'air convaincue que c'est très difficile.

J'ai eu à intervenir vite sur mon fils qui a fait un arrêt respiratoire tout bébé. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai eu de la chance, il s'en est bien sorti. Mais j'ai toujours douté et je doute toujours du fait d'y arriver systématiquement... On m'a affirmé à l'hôpital ensuite que des tapes dans le dos suffisent, mais je ne suis toujours pas convaincue.

Je tenterai toujours de faire ce que je peux de toute manière, c'est une évidence... Dans tous les cas.

Oui mais est ce qu'il ne vaut mieux pas essayer, et si on n'y arrive pas ben on a essayé, plutot que de ne rien faire et de se dire... ben qu'on n'a rien fait....

Oui ça peut être difficile à mettre et on peut ne pas y arriver... mais de là à dire qu'on ne le fera jamais quoi qu'il arrive et qu'on refuse de le faire....

Je préfère mettre un suppo que faire une piqure moi perso.... et je ferai l'un ou l'autre si il le faut si ça sauve quelqu'un....

Justement, c'est bien ce que je dis, que j'essaierai toujours, mais que parfois, on a aussi peur de ne pas y arriver. Faire des piqûres ne me fait pas peur, je m'en suis fait en pagaille quand nous essayions d'avoir un titou, donc, ça ne mpe stresse pas. Mais je déteste le fait de ne pas savoir si ça va être possible...blush.gif

Citation (chantal220 @ 06/01/2010, 21:17) Mon problème n'est pas d'oser, ça je ne pense pas que ça me pose problème. Le problème selon le médecin scolaire est d'y arriver. Elle avait l'air convaincue que c'est très difficile.

J'ai eu à intervenir vite sur mon fils qui a fait un arrêt respiratoire tout bébé. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai eu de la chance, il s'en est bien sorti. Mais j'ai toujours douté et je doute toujours du fait d'y arriver systématiquement... On m'a affirmé à l'hôpital ensuite que des tapes dans le dos suffisent, mais je ne suis toujours pas convaincue.

Je tenterai toujours de faire ce que je peux de toute manière, c'est une évidence... Dans tous les cas.

Et si tu n'essaie pas, tu n'as aucune chance d'y arriver...

Et ton fils, si tu n'avais pas essayé, il serait encore là pour te faire un bisou?

Ce qui me choque dans les réponses c'est le fait qu'on s'interdise d'au moins essayer... de penser d'abord aux risques judiciaires encourrus personnellement alors qu'un enfant peut y laisser la vie...

Personnellement, je ne pourrais plus me regarder dans la glace et encore moins regarder et embrasser mes enfants si je ne tentais pas tout pour aider, préserver, sauver un gamin...

Mais tout ça, tu me connais assez pour le savoir... wink.gif

Décidément... wink.gif Je venais juste de dire que j'essaierai toujours. Les risques judiciaires, à mon avis, quand tu es face à un problème comme ça... Ca ne t'effleure même pas... L'urgence est telle...

Et oui, je te connais assez bien pour savoir.wub.gif

Posté(e)

Bonjour,

je fais remonter le poste pour savoir dans quelles académies vous n'avez eu aucun problème avec la médecine scolaire en ce qui concerne le valium: le médecin est ok si un enseignant est d'accord, l'injection est considérée comme les injections en cas d'allergie ou la vantoline pour les asthmatiques.

Ici, c'est un non catégorique. Une famille a du déménager pour se rapprocher de la ville et que les secours mettent moins de 30 mn pour venir à l'école de leur enfant.

Pour ma part j'ai commencé l'année dans une école à plus de 20mn de celle de ma fille, et les pompiers ne font pas toujours l'injection. C'était une grande source d'angoisse, d'autant plus qu'elle a tendance à faire des crises en salves (pendant plus d'une heure). Maintenant je suis en congé mater, donc à la maison, mais si une crise arrive alors que je suis en consultation ou "dans le feu de l'action"...

Je vous remercie pour vos réponses.

Posté(e)

Bonjour,

je fais remonter le poste pour savoir dans quelles académies vous n'avez eu aucun problème avec la médecine scolaire en ce qui concerne le valium: le médecin est ok si un enseignant est d'accord, l'injection est considérée comme les injections en cas d'allergie ou la vantoline pour les asthmatiques.

Ici, c'est un non catégorique. Une famille a du déménager pour se rapprocher de la ville et que les secours mettent moins de 30 mn pour venir à l'école de leur enfant.

Pour ma part j'ai commencé l'année dans une école à plus de 20mn de celle de ma fille, et les pompiers ne font pas toujours l'injection. C'était une grande source d'angoisse, d'autant plus qu'elle a tendance à faire des crises en salves (pendant plus d'une heure). Maintenant je suis en congé mater, donc à la maison, mais si une crise arrive alors que je suis en consultation ou "dans le feu de l'action"...

Je vous remercie pour vos réponses.

Je trouve ça hallucinant.... :blink:

Posté(e)

Bonsoir,

Voici la suite des péripéties avec mon p'tit bout: le PAI a été invalidé par l'IEN. Elle ne nous a même pas reçu! tout a été dit par téléphone.Je dois me rendre libre (ce qui signifie arrêter de travailler) ou bien descolariser mon fils (4 ans = pas de scolarité obligatoire).

D'après le médecin scolaire (qui ne peut s'occuper du PAI puisqu'il est en MS), il y a une circulaire parue en 2009 interdisant aux enseignants et aux atsems de pratiquer l'injection (qui se fait sans aiguille, je précise!). Je n'ai pas trouvé trace de cette circulaire.

Elle m'a proposé de lui donner dau Valium en buccal, ce qui me fait doucement rire (jaune): lorsque mon fils convulse, il est impossible de lui ouvrir la bouche (même après la fin de la crise, d'ailleurs) et le réflexe de déglutition disparaît. De plus, en buccal, le valium met 20 à 30 minutes à agir (contre 1 à 2 en intrarectal).

Les enseignantes volontaires risquent des sanctions!!! C'est hallucinant!

C'est à moi de trouver une personne susceptible d'être disponible en permanence (et d'arriver dans les 10 minutes).

Bref, vous avez un enfant malade, débrouillez-vous!

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