Zazinoue Posté(e) 12 janvier 2010 Posté(e) 12 janvier 2010 C'est ma première année en maternelle, avant je suis restée très longtemps en primaire. Je commence comme mes autres collègues de GS l'apprentissage de l'écriture cursive. J'ai vu que dans ce forum vous conseillez de commencer par le l et le e mais mes collègues commencent par m et n. J'ai commencé le n et sur 25 élèves, 10 le réussissent parfaitement mais pour les 15 autres c'est plus ou moins catastrophique. Que me conseillez-vous de faire pour ces 15 élèves car vraiment je suis perdue...
enviedespoir Posté(e) 12 janvier 2010 Posté(e) 12 janvier 2010 C'est ma première année en maternelle, avant je suis restée très longtemps en primaire. Je commence comme mes autres collègues de GS l'apprentissage de l'écriture cursive. J'ai vu que dans ce forum vous conseillez de commencer par le l et le e mais mes collègues commencent par m et n. J'ai commencé le n et sur 25 élèves, 10 le réussissent parfaitement mais pour les 15 autres c'est plus ou moins catastrophique. Que me conseillez-vous de faire pour ces 15 élèves car vraiment je suis perdue... Si tu regardes les lettres cursives manuscrites, tu t'aperçois que toutes comportent un tracé qui va de la gauche vers la droite en passant par en bas (tracé qui forme une boucle si tu le poursuis)que ce soit au début (comme j) , à la fin (comme n) ou dans le corps de la lettre (comme h). Cette forme est donc essentielle puisqu'elle entre même dans l'écriture de m et n alors que le pont est beaucoup moins présent (des quantités de lettres s'écrivent sans lui). Si tu commences par m et n tu ne peux rien écrire en cursive. Si tu commences par e et l (écris tout d'abord en suites : eee / eellee )tu peux écrire "le" et "elle" et les placer en situation. Dès que tu as vu et et l , tu fais étrécir le tracé (eeeuuu) et tu as u, i et t. Du coup tu peux faire écrire "le", "elle", "il", "lui", "tu", "elle lit", "il lit", "le lit", "elle luit", "il lui", "elle et lui", "elle lutte", "il lutte", "le tilleul"... à placer toujours en situation. Cette progression t'évite d'avoir ensuite des problèmes de sns de rotation des lettres rondes o, a etc. Cependant, à mon avis, tu ne peux pas les faire commencer tout de go par leur faire écrire des lettres. Il faut leur apprendre à bouger les doigts en montant et en descendant sur place, puis en rond et enfin en avançant pour faire des suites de boucles. Et puis, pense à privilégier le sens (la signification). Bon courage.
enviedespoir Posté(e) 13 janvier 2010 Posté(e) 13 janvier 2010 Je ne vais pas commenter tout le détail de ce melting-pot qui nous a déjà été servi sur le forum. Je voudrais juste savoir, Sapotille, si c'est bien là (ci-dessous) le message que tu veux faire passer à Zazinoue pour lui dire comment elle doit s'y prendre pour enseigner l'écriture cursive. Trouvé sur le forum "enseignants-du-primaire.info" en réponse à une question d'une maman-prof pour sa fille. Réponse d'une instit "qui a de la bouteille"... """Donc, deux ou trois petites choses pour bien démarrer l'apprentissage de l'écriture liée. (...) Actuellement, la mode est plutôt à la dissociation des activités décriture et de lecture (ces dernières étant elles aussi complètement dissociées les unes des autres en petites tranches de saucisson très finement découpées et placées chacune dans un conteneur hermétiquement clos ; mais ça, cest une autre histoire, très édifiante dailleurs et qui démonte complètement les théories sur la méthode globale et la méthode syllabique, je vous la raconterai un jour, si vous voulez). A la maison, on peut rétablir facilement le nécessaire soutien apporté par la lecture aux activités décriture. Cest en effet très simple et cela peut être mené en une quinzaine de minutes lors des jours de congé. (...) Si papa et maman, contrairement à la maîtresse, veulent réellement « donner du sens » à lactivité produite et sortir du « tournage à vide » dune toute petite partie du cerveau consacrée au tracé orienté, ils apprendront à leur enfant quen disant lun après lautre les « bruits » des lettres, il peut lire ce quil est en train décrire, lui apprenant ainsi à globaliser son effort en mobilisant plusieurs parties de son cerveau en même temps : « MMMmmmiiiiiiiimmmmmmmiiiiiiiii ! Tu sais qui on appelle Mmmiiiimmmiii ? Un petit chat, par exemple, ou ta tante Michelle, ou le cousin Jérémie, ou ta petite sur Noémie. » Ces parents auront ainsi réussi à lier dans un seul effort la maîtrise du geste, le déchiffrage de mot inconnu et la compréhension de texte sous son aspect explicite et implicite ! Un véritable miracle que lécole primaire actuelle met 8 ans à obtenir (3 ans de maternelle et 5 ans délémentaire, avec les tous les ratés que lon connaît !) A laide de ces cinq malheureuses lettres, leur enfant pourra ainsi lire et écrire ou écrire et lire sans aucune difficulté : mimi, mi, nu (et ça, à cinq ans, ça fait beaucoup, beaucoup rire), nuit, titi, tu, uni et tous les nini, nunu, tutu, mumu que lon trouva ringard et que lon évacua de lécole maternelle alors quils réjouissaient tant les enfants en leur rappelant leur petite enfance lorsquils ne savaient pas encore bien parlé et quils appelaient ainsi le cousin Nicolas, lours en peluche adoré, la sucette quils traînaient partout ou la tatie Muriel. Voilà, jespère avoir été à peu près claire, je vous présente mes excuses pour la longueur du propos et reste à votre disposition pour toute question supplémentaire.""" Ceci était signé d'un pseudo ... Pour être clair, le message est clair : virez-nous tous ces incompétents et apprenons nous-mêmes à nos enfants en quinze jours ce qu'ils n'arrivent même pas, eux, à leur apprendre en 8 ans ! C'est vrai que " mimi, mi, nu (...), nuit, titi, tu, uni et tous les nini, nunu, tutu, mumu" c'est vraiment l'idéal pour "lier dans un seul effort la maîtrise du geste, le déchiffrage de mot inconnu et la compréhension de texte sous son aspect explicite et implicite !", surtout l'aspect explicite et implicite du texte. "nini, nunu, titi, tutu, mumu"... c'est trèèèèèès profond. Ah, oui, j'oubliais, ça tient du miracle ! Ben oui... c'est pour ça que je ne peux pas comprendre que cet assemblage de lambeaux pédagogiques puisse être proposé ici. OK on enlèvera le bébé avant de jeter l'eau du bain. Mais avec tout ça le bébé me semble bien malade.
enviedespoir Posté(e) 14 janvier 2010 Posté(e) 14 janvier 2010 Pardon de incruster dans ce post, mais j'ai une petite question . Comment faire quand la maîtresse de son enfant persiste à faire reproduire les lettres sans cohérence dans le geste et en faisant toujours lever le crayon. Par exemple, pour le m et le n, elle fait lever le crayon à chaque jambage, pour le a et le d, elle fait faire un arc de cercle, puis une canne en descendant, ce qui donne un "a" ou un "d" tout aplati ; elle fait attaquer les "i" et les "t" en haut, ... J'ai acheté l'ensemble des cahiers de Danièle Dumont, pour entraîner ma fille pendant les vacances d'été, afin qu'elle apprenne les bons gestes. Mais comment faire quand à l'école on exige d'elle tout le contraire de ce qui est préconisé dans la méthode ? Ma fille, qui est maintenant en CP, en est réduite à avoir deux méthodes d'écriture: celle de sa maîtresse qu'elle applique en classe et celle que je lui ai apprise qu'elle applique à la maison. J'ai essayé d'en parler avec son enseignante qui est aussi ma collègue (ce qui ne simplifie pas les choses, il faut le reconnaître). Mais elle ne veut rien entendre. Pour elle l'écriture est comme la calligraphie, elle doit être belle. Le reste ce sont de mauvaises habitudes prises par les adultes pour écrire plus vite. J'ai eu le même problème avec une collègue qui défendait exactement les mêmes arguments. Je n'ai pas réussi à la convaincre du tout. Si un jour tu trouves la solution, tiens nous au courant, s'il te plaît. Ce problème-là, je le connais depuis des années. J'ai toujours eu dans ma clientèle des enfants d'enseignants de primaire. Depuis la création du soutien scolaire ils sont devenus la très grosse majorité de ma clientèle. Le discours est très souvent le même : "je suis confrontée à une(e) collègue qui ... (fait écrire les lettres rondes en deux morceaux - trois avec le trait d'attaque-, fait écrire les m et n en plusiuers morceaux, fait changer de couleur pour écrire les différentes partis d'une même lettre - eh oui, ça existe, c'est rare, mais ça existe - oblige les enfants à garder le coude collé au corps pour écrire etc. ). Que faire ? " Que faire ? Je ne sais pas. Faire comme moi, peut-être (?), montrer, expliquer, réexplique pour la nième fois pour esssayer de faire comprendre la raison d'être de ces propositions pédagogique et les problèmes posés par l'option inverse, persévérer, illustrer... On ne convaincra pas tous les enseignants, sans doute, très certainement même. Lorsque je vois certaines "leçons modèles" qui sont de pures catastrophes, lorsque je lis de milieux censés être autorisés qu'il faut apprendre à bien tenir le crayon "entre le pouce et l'index", qu'il faut apprendre à "faire des vagues" en "déliant bien le poignet" etc. et que je sais, par expérience professionnelle quelles difficultés cela induit, je me dis qu'il ne faut pas baisser les bras. Alors, à mon niveau, j'explique, je réexplique, je montre, je publie,je prends mon clavier comme cette nuit, je fais des conférences pédagogiques, j'anime des ateliers. Lorsqu'en face de moi on ne comprend pas, je me dis que je n'ai pas été suffisamment claire, suffisamment précise... je réajuste si nécessaire... Lorsque je pense à ces enfants perturbés par une mauvaise écriture due uniquement à un mauvais enseignement, je ne pense pas que c'est en proclamant ce qui se dit en filigrane dans le discours qui vient de nous être tenu (et dont Moustache à pointé les sources)qu'on résoudra le problème. Je pense que c'est par une action de tous ceux qui ont pris conscience de la profondeur du problème pour les enfants concernés qu'on arrivera à faire que peu ou prou, chacun pourra un jour s'interroger sur ses pratiques en se demandant ce qu'elles impliquent. Il ne s'agit pas de sauver le monde, juste de faire son travail correctement. Il ne s'agit pas non plus de cracher dans la soupe. L'école a une vocation à honorer et je trouve malsain le discours tenu par l'article en question. C'est mon point de vue. Je confirme ce que j'en ai dit. Y compris au sujet de son contenu pédagogique. J'ai bien vu que certains détails avaient tout l'air d'être empruntés à ma méthode, mais l'ensemble forme un tout bien loin de ce que je propose. Je le trouve mauvais parce que non pertinent pour une très grande part, on pourrait le commenter donc le démonter quasiment d'un bout à l'autre. Mais ça je ne le ferai pas : ni le temps, ni l'envie. Je pense que chacun y a aperçu sur le fond au moins quelques travers fâcheux. Que faire ? Agir et garder espoir.
enviedespoir Posté(e) 14 janvier 2010 Posté(e) 14 janvier 2010 Le problème c'est que tout ce que tu préconises, Enviedespoir, n'est pas encore arrivé jusque chez-nous. En 15 ans de carrière je n'ai jamais eu une seule conférence pédagogique sur le sujet. Je n'ai découvert ta méthode que récemment, justement parce que je m'interrogeais sur la façon de former les lettres par ma fille. Et c'est grâce à ce forum que j'ai découvert tes ouvrages. Moi, je ne suis pas formatrice. Ma parole, mes convictions, même si elles s'appuient sur tes recherches, ne font pas le poids face à quelqu'un qui est sûr d'avoir raison et qui ne peut pas accepter qu'il en soit autrement. J'ai interrogé quelques jeunes T1 sur ma circonscription, aucun n'a eu une vraie formation sur le sujet. Pour autant, ma collègue n'est pas une mauvaise enseignante. Elle fait son travail en conscience, persuadée de faire au mieux pour ses élèves. J'ai montré ton livre à mon inspectrice lors d'une conférence pédagogique sur l'écrit en cycle 2, lui demandant si on pouvait le présenter aux collègues et aborder ce sujet de l'écriture. Mais ce n'était pas à l'ordre du jour, et elle n'avait pas le temps. En attendant, ma fille ne comprend pas bien pourquoi on exige d'elle deux façons d'écrire. Tout comme mes CE1, ne comprennent pas pourquoi ils ne doivent plus lever tout le temps le stylo et pourquoi on fait tous ses exercices pour faire bouger les doigts et corriger autant que possible leur mauvaise tenue du crayon. Akwabon, j'aimerai bien avoir la solution ! Pour mes CE1, je leur dis qu'au CP ils ont appris à faire du dessin de lettres et que maintenant ils sont assez grands pour apprendre à écrire comme les adultes. Je leur fais faire des petits exercices pour améliorer la tenue du crayon et les décrisper. Mais je ne suis pas ré éducatrice, et je me sens démunie pour corriger des habitudes prises depuis de longues années.Pour la fille, je lui explique aussi qu'elle fait du dessin de lettres en classe, mais qu'à la maison elle est assez grande pour apprendre à écrire comme moi. ET je croise les doigts pour qu'elle oublie vite ce qu'elle à appris au CP et que sa future maîtresse de CE1 soit mieux formée que celle de CP, qui a pourtant dix ans de CP derrière elle. Il y a effectivement très peu de formation en pédagogie de l'écriture. Celles que j'assure sont parfois relayées en les déformant. Certains ont du mal à oublier leurs pratiques et, de ce fait, altèrent par exemple le lien entre apprentissage de l'écriture et entrée dans l'écrit, si porteur pourtant. Personnellement, je fais des conférences pédagogiques là où on me demande mais je ne démarche pas. Comme tu le soulignes, celles et ceux qui créent des dommages par des erreurs denseignement de lécriture ne sont pas pour autant de mauvais enseignants. Ils font leur travail en conscience, persuadés de faire au mieux pour leurs élèves (cest pourquoi, entre autres, je nai pas aimé le long plaidoyer anti-école). Pour ton inspectrice, peut-être peux-tu lui faire un tirage de la synthèse de la dernière formation que j'ai faite pour les inspecteurs et CP, avec en tête l'intitulé du stage et la liste des intervenants, cela pourrait peut-être la motiver pour jeter un coup d'il (voir liens sur mon site en dernière page). Tu peux y joindre cette page de référencementde mon article sur le métalangage. Pour tes CE1, je donne de temps à autres des idées sur ce qui peut se faire en classe pour remédier à certaines anomalies. J'ai mis aussi en ligne une Grille dévaluation et possibilités de remédiation dans le cadre de la classe ici
calinours Posté(e) 14 janvier 2010 Posté(e) 14 janvier 2010 Le problème c'est que tout ce que tu préconises, Enviedespoir, n'est pas encore arrivé jusque chez-nous. En 15 ans de carrière je n'ai jamais eu une seule conférence pédagogique sur le sujet. Je n'ai découvert ta méthode que récemment, justement parce que je m'interrogeais sur la façon de former les lettres par ma fille. Et c'est grâce à ce forum que j'ai découvert tes ouvrages. Moi, je ne suis pas formatrice. Ma parole, mes convictions, même si elles s'appuient sur tes recherches, ne font pas le poids face à quelqu'un qui est sûr d'avoir raison et qui ne peut pas accepter qu'il en soit autrement. J'ai interrogé quelques jeunes T1 sur ma circonscription, aucun n'a eu une vraie formation sur le sujet. (...) Il y a encore du pain sur la planche hein Danièle ? Pour ma part je passe un cap en abordant la problématique en formation de formateurs, à ce niveau là aussi on s'étonne de solliciter le mouvement avant de reproduire la forme... Dans notre approche et surtout devant un public hésitant dans sa définition de l'écriture et encore convaincu d'éduquer le geste par des activités de graphisme à caractère décoratif, on sera pour quelques temps encore comme Galilée à soupirer : " Et pourtant elle tourne... " (je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle tourne et avance). Pas d'autre solution à mes yeux aussi que d'expliquer patiemment (travaux d'élèves à l'appui) et d'étayer pour (re)orienter la démarche...
enviedespoir Posté(e) 14 janvier 2010 Posté(e) 14 janvier 2010 Le problème c'est que tout ce que tu préconises, Enviedespoir, n'est pas encore arrivé jusque chez-nous. En 15 ans de carrière je n'ai jamais eu une seule conférence pédagogique sur le sujet. Je n'ai découvert ta méthode que récemment, justement parce que je m'interrogeais sur la façon de former les lettres par ma fille. Et c'est grâce à ce forum que j'ai découvert tes ouvrages. Moi, je ne suis pas formatrice. Ma parole, mes convictions, même si elles s'appuient sur tes recherches, ne font pas le poids face à quelqu'un qui est sûr d'avoir raison et qui ne peut pas accepter qu'il en soit autrement. J'ai interrogé quelques jeunes T1 sur ma circonscription, aucun n'a eu une vraie formation sur le sujet. (...) Il y a encore du pain sur la planche hein Danièle ? Pour ma part je passe un cap en abordant la problématique en formation de formateurs, à ce niveau là aussi on s'étonne de solliciter le mouvement avant de reproduire la forme... Dans notre approche et surtout devant un public hésitant dans sa définition de l'écriture et encore convaincu d'éduquer le geste par des activités de graphisme à caractère décoratif, on sera pour quelques temps encore comme Galilée à soupirer : " Et pourtant elle tourne... " (je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle tourne et avance). Pas d'autre solution à mes yeux aussi que d'expliquer patiemment (travaux d'élèves à l'appui) et d'étayer pour (re)orienter la démarche... Bonjour Calinours. E pur, si muove ! Je pense qu'arrivera un jour où ceux qui sont encore dubitatifs se diront : bien sûr, c'est évident ! pour qu'il y ait une forme, il faut bien qu'il y ait, d'abord, un mouvement ! Sans mouvement il n'y a rien. Rien du tout. En matière de cramponnement aux idées reçues, personnellement en formation de formateurs je fais regarder sa propre écriture pour que, y compris les plus récalcitrants, constatent que le "dos bien droit" des l n'existe pas de façon systématique dans l'écriture courante, c'est à dire tracée à un rythme naturel ; il y a toujours des l au moins très légèrement courbes dans les écritures courantes (sauf si tous les l sont bâtonnés bien sûr) (sauf aussi dans les cas pathologiques). Bien entendu je parle de l'écriture personnelle, je ne parle pas de "l'écriture des modèles" ni de "l'écriture de maître ou de maîtresse" sur les cahiers des enfants) Quand on a ébranlé ça, on peut espérer avancer. Ce qui me met du baume au coeur c'est de savoir de plusieurs inspecteurs qui me font intervenir m'ont connue en constatant des résulats d'instit (j'ai encore et toujours du mal avec l'expression "professeur des écoles") qui utilisent ma méthode. (ça rejoint ce que tu dis Calinours : on convainc "travaux d'élèves à l'appui").
etoile13 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Lorsque je vois certaines "leçons modèles" qui sont de pures catastrophes, lorsque je lis de milieux censés être autorisés qu'il faut apprendre à bien tenir le crayon "entre le pouce et l'index", qu'il faut apprendre à "faire des vagues" en "déliant bien le poignet" etc. et que je sais, par expérience professionnelle quelles difficultés cela induit, je me dis qu'il ne faut pas baisser les bras.Alors, à mon niveau, j'explique, je réexplique, je montre, je publie,je prends mon clavier comme cette nuit, je fais des conférences pédagogiques, j'anime des ateliers. Lorsqu'en face de moi on ne comprend pas, je me dis que je n'ai pas été suffisamment claire, suffisamment précise... je réajuste si nécessaire... Bonjour enviedespoir, Je ne comprends pas pourquoi le fait de faire des vagues en bougeant le poignet est une mauvaise habitude? Comment doit-être le poignet lorsqu'on écrit?
enviedespoir Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bonjour, (tu ressors là des messages (très) anciens). Bien délier le poignet pour faire des vagues signifie en principe faire des vagues en les formant d'un mouvement du poignet. Donc : essaie d'écrire en formant les lettres d'un mouvement du poignet, tu comprendras. Le poignet doit être souple.
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