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compétence distinguer les lettres des motifs graphiques


jessica1445

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Bonjour!!!

Dans les programmes, en PS, les élèves doivent être capable de différencier les lettres des autres motifs graphiques. Je ne comprends pas de trop cette compétence, ils doivent connaître quelques lettres?ou juste savoir que par exemple le S est une lettre et non un dessin, sans savoir le nommer? etc... et comment faire une progression autour de cette compétence? Quelles activités?

Si quelqu'un pouvait m'éclairer, ...Merci beaucoup

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Attention je bosse en segpa

Ben écoute moi je crois qu'il s'agit de distinguer les lettre des chiffres, ou les lettres des signes de ponctuatin, ou les lettres des signes divers (@,§ # &...) voire de d essins variés puisqu'il ne s'agit pas de "signes" donc forcément de sens

Je serais de toi j'irais là:

http://www.bienlire.education.fr/02-atelier/fiche.asp?theme=1131&id=1277

Mais l'auteur parle de la Grande section

Désolée je ne maitrise pas du tout les programmes de la maternelle

je ne les comprends plus

Je fais remonter :D

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Tu peux aussi aller voir (en principe, cet article devrait bientôt être complété par un autre )

et pour une vue d'ensemble plus vaste que le seul champ de ta question.

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Dans les programmes, en PS, les élèves doivent être capable de différencier les lettres des autres motifs graphiques. Je ne comprends pas de trop cette compétence, ils doivent connaître quelques lettres?ou juste savoir que par exemple le S est une lettre et non un dessin, sans savoir le nommer? etc... et comment faire une progression autour de cette compétence? Quelles activités?

Il s'agit raisonnablement de leur montrer que parmi tous les signes graphiques qu'ils rencontrent ( le dessin d'un soleil, un truc comme ça : :smile:, un chiffre, les boucles sur la tête du bonhomme, tout signe ayant une signification symbolique ou figurative), le signe alphabétique (une lettre capitale, scripte ou cursive) a une signification particulière, c'est ce signe (et pas les autres) qui lui permettra d'écrire son prénom (dans notre langue) et plus encore...

Ce signe là a une importance particulière. A défaut de la nommer parmi les lettres de l'alphabet, il est important que l'élève de PS commence à le distinguer des autres signes... Il n'est pas trop tôt en PS, à mon avis, de bien distinguer le répertoire des signes graphiques à caractère décoratif des lettres (capitales a priori) qui peuvent servir à reconnaître et dire le prénom...

Activité parmi d'autres : pour compléter le tableau de présence, le maître propose des modèles de PRENOM bien écrits et quelques fantaisies ( PREN :sleep: M par exemple)... Je ne pense pas qu'une progression soit nécessaire, il faut par contre saisir chaque occasion de montrer qu'à défaut d'utiliser les bons signes, les copains n'accèdent pas à la reconnaissance du prénom en question (ça s'appelle la fonction sémantique de l'écrit je crois).

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D'où le peu d'intérêt à faire colorier les lettres qui composent le prénom ( majuscules "creuses").

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Dans les programmes, en PS, les élèves doivent être capable de différencier les lettres des autres motifs graphiques. Je ne comprends pas de trop cette compétence, ils doivent connaître quelques lettres?ou juste savoir que par exemple le S est une lettre et non un dessin, sans savoir le nommer? etc... et comment faire une progression autour de cette compétence? Quelles activités?

Il s'agit raisonnablement de leur montrer que parmi tous les signes graphiques qu'ils rencontrent ( le dessin d'un soleil, un truc comme ça : :smile:, un chiffre, les boucles sur la tête du bonhomme, tout signe ayant une signification symbolique ou figurative), le signe alphabétique (une lettre capitale, scripte ou cursive) a une signification particulière, c'est ce signe (et pas les autres) qui lui permettra d'écrire son prénom (dans notre langue) et plus encore...

Ce signe là a une importance particulière. A défaut de la nommer parmi les lettres de l'alphabet, il est important que l'élève de PS commence à le distinguer des autres signes... Il n'est pas trop tôt en PS, à mon avis, de bien distinguer le répertoire des signes graphiques à caractère décoratif des lettres (capitales a priori) qui peuvent servir à reconnaître et dire le prénom...

Activité parmi d'autres : pour compléter le tableau de présence, le maître propose des modèles de PRENOM bien écrits et quelques fantaisies ( PREN :sleep: M par exemple)... Je ne pense pas qu'une progression soit nécessaire, il faut par contre saisir chaque occasion de montrer qu'à défaut d'utiliser les bons signes, les copains n'accèdent pas à la reconnaissance du prénom en question (ça s'appelle la fonction sémantique de l'écrit je crois).

Oui, oui, mais tout cela me laisse perplexe.

Il me semble qu'on devrait se poser la question suivante : Quelles sont les limites de ce contact avec les lettres à ce stade-là ?

En procédant de la sorte n'y a-t-il pas un risque de commencer par installer dans l'esprit de l'enfant une confusion sur la nature de l'écriture ?

Les enfants de PS reconnaissent l'écriture du prénom par la forme soit de l'ensemble, soit de telle ou telle lettre, soit d'un détail mais pas par une relation entre écrit et oral. Cette pratique ne risque-t-elle pas d'ancrer dans l'idée que le signe graphique a une signification. D'ailleurs tu dis toi-même, Calinours, "ce signe a une signification particulière" et de la façon dont est introduit l'accès à la reconnaissance de la lettre dans ce cas là, le lapsus me semble difficile à éviter.

Après leur avoir laissé entendre que la lettre était signifiante (et susceptible de renvoyer à l'objet) on devra alors déconstruire cette idée pour montrer la relation graphophonologique.

Ne devrait-on pas alors suivre une progression qui pourrait être :

1) on lit plusieurs fois la même histoire ; on montre qu'on suit un texte des yeux/du doigt, que ce texte est composé de mots eux-mêmes constitués de lettres.

2) On choisit une lettre, on la nomme, on la cherche dans le texte, on cherche si on la voit ailleurs que dans le texte.

et seulement en 3) On introduit dans des mots ( prénoms, pourquoi pas ? ) des signes qui ne sont pas des lettres et on demande aux enfants de les trouver.

Cela dit, c'est facile avec les dessins, mais encore faut-il que les enfants connaissent les lettres pour savoir que < ou & ou § ne sont pas des lettres. Ils le sauront si ces signes sont présents dans leur répertoire graphique ; mais s'ils ne le sont pas ?

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Moi je n'ai pas particulièrement d'activités spécifiques.

Sauf mon imagier.

Après que les enfants ont appris le nom correspondant à de nombreuses pages (en janvier, la plupart des images correspondantes à la PS sont déjà présentes dans le classeur), j'attire leur attention sur le mot écrit (là c'est dessiné des chaussures, là c'est écrit "chaussures"). Les enfants s'intéressent alors enfin à ces signes dont ils ne se préoccupaient pas jusqu'à présent. Et je rectifie au besoin (non, c'est pas écrit "des chaussures" c'est écrit "chaussures"; parce que j'ai fait le choix de ne pas mettre d'articles (histoire que les mots ne commencent pas tous par la même lettre (Le, La, Les, ou Un, Une)).

Pour moi cela me paraît suffisant (j'suis en ZEP). Bien sûr, on ne voit pas les signes de ponctuations... Mais pour moi, même si cela n'apparaît pas dans le tableau de progressivité, c'est un apprentissage qui doit se poursuivre au delà de la PS, en même temps que les enfants grandissent (vous vous voyez vraiment expliquer à un enfant de 3 ans et quelques mois, la signification d'une virgule ou d'une parenthèse ???).

Mais je suis prête à changer ma façon de faire...

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Moi je n'ai pas particulièrement d'activités spécifiques.

Sauf mon imagier.

Après que les enfants ont appris le nom correspondant à de nombreuses pages (en janvier, la plupart des images correspondantes à la PS sont déjà présentes dans le classeur), j'attire leur attention sur le mot écrit (là c'est dessiné des chaussures, là c'est écrit "chaussures"). Les enfants s'intéressent alors enfin à ces signes dont ils ne se préoccupaient pas jusqu'à présent. Et je rectifie au besoin (non, c'est pas écrit "des chaussures" c'est écrit "chaussures"; parce que j'ai fait le choix de ne pas mettre d'articles (histoire que les mots ne commencent pas tous par la même lettre (Le, La, Les, ou Un, Une)).

Pour moi cela me paraît suffisant (j'suis en ZEP). Bien sûr, on ne voit pas les signes de ponctuations... Mais pour moi, même si cela n'apparaît pas dans le tableau de progressivité, c'est un apprentissage qui doit se poursuivre au delà de la PS, en même temps que les enfants grandissent (vous vous voyez vraiment expliquer à un enfant de 3 ans et quelques mois, la signification d'une virgule ou d'une parenthèse ???).

Mais je suis prête à changer ma façon de faire...

Selon moi, tu n'as rien à changer. (...)

D'accord avec Akwabon. Ceci dit, ça ne t'empêche pas d'essayer un jour de remplacer une lettre d'un mot de l'imagier par un dessin dans l'esprit de ce que propose Calinours et de susciter la réaction des enfants (mais à mon avis il vaut mieux rester sur la substitution par un dessin identifiable et non par un graphisme quelconque).

Je pense que tu suis aussi parfois du doigts (ou éventuellement toujours) la lecture du mot pour que les enfants assimilent bien que ce qui est écrit correspond au mot prononcé.

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D'accord avec Akwabon. Ceci dit, ça ne t'empêche pas d'essayer un jour de remplacer une lettre d'un mot de l'imagier par un dessin dans l'esprit de ce que propose Calinours et de susciter la réaction des enfants (mais à mon avis il vaut mieux rester sur la substitution par un dessin identifiable et non par un graphisme quelconque).

J'aime tout particulièrement les interventions de Calinours (malheureusement peu fréquentes) sur le forum. Cependant, pour cette proposition d'activité, je ne suis pas sûre que cela apporte quelque chose à un enfant de PS :

- soit parce que, les connaissances sur les lettres des enfants de cet âge ne sont pas suffisantes pour qu'il y ait une quelconque réaction de leur part (à la limite, dans le cas contraire, je me demande même si cela ne va pas créer une confusion dans leur esprit)

- parce que je pense qu'il n'est pas nécessaire "d'évaluer" cette compétence à ce stade de la construction de ce concept. Car si l'on fait cette activité on cherche un peu à savoir ce qu'ils savent ou non des lettres. S'ils font la distinction, ils n'ont donc plus rien à apprendre. Et s'ils ne la font pas, je ne crois pas que cette activité va leur permettre de progresser (mais je reste ouverte, car parfois on ne voit pas le sens d'une activité tout de suite... Et pourtant, un jour, on y vient).

S'il est judicieux lorsqu'on s'adresse aux enfants de bien distinguer ce qui est "dessiné" et ce qui est "écrit" dans des situations authentiques, s'il est judicieux d'être un exemple pour les enfants en leur montrant que ces petits signes (les lettres) non figuratifs de la "chose" qu'ils représentent peuvent se lire et donc aussi se dire (car c'est du langage), faut-il nécessairement aller plus loin ? Plus j'avance dans ma réflexion et moins j'en suis sûre.

Est-ce que cette compétence (savoir distinguer les lettres des autres motifs graphiques) est un préalable (ou prérequis) absolument nécessaire à l'apprentissage de la lecture (sachant que dans le programme on demande à ce que cela soit acquis en PS !) ou alors cette compétence est complétement aboutie pour tous lorsque les enfants savent lire ?

Je crois que je penche définitivement pour la deuxième solution. Sachant que cela n'exclue en aucun cas, pour moi, le fait de commencer cet apprentissage dès la PS.

Maintenant, il existe peut être d'autres situations authentiques qui permettent de travailler cette compétence. Je n'ai certainement pas fait le tour de la question.

C'est bien pour cela que je suis ce sujet.

Je pense que tu suis aussi parfois du doigts (ou éventuellement toujours) la lecture du mot pour que les enfants assimilent bien que ce qui est écrit correspond au mot prononcé.

Toujours.

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Finalement, ma question n'était pas si idiote que cela visiblement. Je suis d'accord avec Natachala cette compétence peut être travaillée à partir de la Ps mais en aucun cas, elle ne peut être acquise en Ps comme le demande le programme!

Merci pour votre aide.

Je vais réfléchir sur des activités possibles et je vous tiens au courant

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  • 2 semaines plus tard...

Moi je n'ai pas particulièrement d'activités spécifiques.

Sauf mon imagier.

Après que les enfants ont appris le nom correspondant à de nombreuses pages (en janvier, la plupart des images correspondantes à la PS sont déjà présentes dans le classeur), j'attire leur attention sur le mot écrit (là c'est dessiné des chaussures, là c'est écrit "chaussures"). Les enfants s'intéressent alors enfin à ces signes dont ils ne se préoccupaient pas jusqu'à présent. Et je rectifie au besoin (non, c'est pas écrit "des chaussures" c'est écrit "chaussures"; parce que j'ai fait le choix de ne pas mettre d'articles (histoire que les mots ne commencent pas tous par la même lettre (Le, La, Les, ou Un, Une)).

Pour moi cela me paraît suffisant (j'suis en ZEP). Bien sûr, on ne voit pas les signes de ponctuations... Mais pour moi, même si cela n'apparaît pas dans le tableau de progressivité, c'est un apprentissage qui doit se poursuivre au delà de la PS, en même temps que les enfants grandissent (vous vous voyez vraiment expliquer à un enfant de 3 ans et quelques mois, la signification d'une virgule ou d'une parenthèse ???).

Mais je suis prête à changer ma façon de faire...

Natachalala

peux-tu en dire un peu plus sur ton imagier?

Est-ce un livre du commerce ou un outil que tu as mis en place et conçu. Si oui,as-tu un exemple de présentation mot/image?

Je débute en PS et je suis à la recherche de nouveaux outils efficaces.

Merci...

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C'est l'imagier de l'école réalisé de mes petites mains, principalement avec les images de "l'imagier de la classe".

Pour chaque section, nous avons définis un capital-mots (les mots se "cumulent" au fil des ans), mais, bien sûr, il est possible d'en ajouter selon les besoins. Je ne sais plus trop combien j'en mets au total: trop peu à mon goût et déjà trop pour certains.

J'ai choisi de le présenter sous la forme de 1 mot = 1 page (c'est essentiel quand on a des non-francophones, à mon avis). Cette année, je suis passée au classeur petit format plus adapté aux mains des petits. Les mots sont ajoutés au fur et à mesure de l'année (il y a un gros paquet dès la première période).

Je n'ai pas de modèle de page sur cette ordinateur... Il faudra patienter un peu que j'allume l'autre

J'en profiterai pour t'ajouter la liste des mots sélectionnés pour la PS ainsi que les situations dans lesquelles ces mots vont pouvoir être employés.

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