aménagement du temps scolaire

[petitelaura]

Bonjour,

Je viens vers vous pour que vous m'apportiez vos connaissances.

J'ai un élève qui actuellement enchaîne les crise (quasi tous les jours) avec coups envers les autres (et une fois j'ai esquivé le coup envers moi); bloquage pendant 3 à 5 heures suivant la crise.

Dans ces moments là rien ne le raisonne .... il se bloque et refuse de parler, regarder, travailler

Au mieux il ne fais rien au pire il insulte et donne des coups de poing

C'est un enfant très corpulent et très grand, que je ne peux pas maitrisé physiquement (enocre moins en étant enceinte)

Il est suivi par le sessad mais son éducatrice ne sais plus comment faire.

nous allons avoir l'équipe de suivi avec l'inspecteur pour tenter de trouver une solution

Les crises intervenant souvent en milieu de journée je me dis que la journée ets peut etre trop longue ...

je penserais donc à un aménagement du temps scolaire

mais qu'est il possible de faire

si on réduit son temps d'école qui le suivra les heures qui restent?

Il ne peut pas resté chez lui car la famille ne représente pas un milieu sécurisé

Il a crée un climat d'insécurité dans ma classe. iL s'attaque aux plus faibles qui commencent à manifester des signes de peur (refus de s'alimenter, de venir à l'école, pleurs ...)

je vais être remplacée pour la fin de l'année et j'ai peur de laissé cette bombe à retardement à un remplacant qui n'aura pas forcément fait le choix de venir en clis.

merci pour vos pistes car j'en ai vraiment besoin

[JBB]

si on réduit son temps d'école qui le suivra les heures qui restent?

je vais être remplacée pour la fin de l'année et j'ai peur de laissé cette bombe à retardement à un remplacant qui n'aura pas forcément fait le choix de venir en clis.

A mon avis, ta question n'a pas d'objet... Ce client ne relève pas d'une structure comme une CLIS qui n'a pas les moyens de le "contenir"... Enseignants et élèves déjà en grande difficulté ne gagneront pas grand-chose à la perennité d'une telle "inclusion", dans les conditions actuelles...

JBB

[petitelaura]

que proposer alors? quelle structure? quel délai? quelles démarches? j'avoue que je suis perdu et l'enseigant référent, aussi bien soit il, n'a pas non plus de réponse car débutant sans formation ....

[Mouette29]

renseigne-toi auprès des CMP et hopitaux de jour : j'ai 4 élèves suivis là-bas et donc à temps partiel à l'école dont une seulement 2 demi-journées par semaine.

[rascasse]

C'est l'ERH qui doit contacter l'hôpital de jour le plus proche, et avec l'accord des parents, demander son admission...

Tu peux aussi, pour faire accélérer les choses, faire ce que j'avais fait l'an dernier: une lettre à l'inspecteur de circo expliquant que cet élève est un véritable danger pour les autres. Le mot "danger" les fait réagir, l'écrit aussi(un jour on pourrait leur reprocher de n'avoir rien fait!). Et tu te protèges aussi d'éventuels reproches futurs...

Il m'est arrivé aussi, en cas de crise sévère, de téléphoner aux parents pour qu'ils viennent chercher leur enfant. Cela leur montre la réalité des problèmes...

Une instit que je connais est même allée jusqu'à faire évacuer un de ses élèves en crise (il renversait les tables, se jetait sur les autres) par les pompiers. Moi je n'oserai pas, de peur d'aggraver son cas. Mais tout vaut mieux qu'un blessé ou un mort...

[petitelaura]

l'inspecteur est prévenu mais l'idée de la lettre n'est pas bête.

il sera présent lors de l'équipe ....

Le renvoyer chez lui me pose problème car nous ne savons pas ce qu'il vit à la maison .... j'ai peur de le mettre encore plus en danger en le faisant rentrer

je vais me renseigner pour l'hôpital de jour .

[momi]

tu n'es qu'instit, pas médecin psychiatre!....

Les crises qu'il te fait correspondent à des manifestations dues à une maladie certainement relevant de la psychiatrie.

S'il te faisait une crise d'appendicite, dirais-tu je ne vais pas faire appel à un médecin, ni demander à la famille de lui apporter des soins,

je vais essayer de l'opérer moi-même...

sil se blesse, saute par la fenêtre, blesse un autre élève tu seras coupable de non assistance à personne en danger (pour lui ou un autre élève).

Ce n'est pas à toi de trouver la solution, ton rôle c'est uniquement de le faire rentrer dans les apprentissages puisqu'il est en CLIS et de lui porter secours s'il se met en danger.

Actuellement, il souffre d'une maladie qui est incompatible avec une scolarisation en CLIS, tu n'as pas sur place les structures pour lui venir en aide (éducatrice, infirmière psy, psychiatre, ...)

comme c'est le cas en IME ou en HJ.

Si tu ne fais rien personne ne réagira et prendra ses responsabilités. Dans l'ordre, pour une clis, c'est le directeur de l'école qui est garant du projet d'intégration,

c'est à lui à signaler le cas à l'IEN (il joint ta lettre qui décrit la situation), c'est ensuite à l'ien de prendre la décision non pas de déscolariser mais de suspendre la scolarité jusqu'à amélioration de son comportement,

c'est aussi au psy scolaire et au médecin scolaire de venir voir immédiatement dans la classe ce qui se passe. Si le médecin le juge nécessaire, il demande au psy de l'intersecteur

de le déscolariser et de lui trouver un autre mode de scolarisation en ime ou HJ. Il n'y a qu'un juge pour défaut de soins ou un psy qui peuvent déscolariser un élève (pas l'ien ou l'IA).

Avec ton directeur, écrivez une lettre (trace écrite)au médecin scolaire(+téléphone). Dites lui que cet élève est en danger à l'école (mais peut-être aussi dans sa famille!)...

Tu peux aussi contacter l'inspecteur ASH qui pourras te donner des pistes et des conseils et peut être faire remuer les choses plus vite.

[Didou75]

Le renvoyer chez lui me pose problème car nous ne savons pas ce qu'il vit à la maison .... j'ai peur de le mettre encore plus en danger en le faisant rentrer

Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il serait en danger ?

[aukama]

Alors dans notre académie, il n'y a que l'inspecteur d'académie qui peut prendre la décision de déscolariser un élève. Un pédo psy peut la demander avec argument à l'appui, l'équipe éducative aussi, l'équipe de suivi pareil. Mais c'est l'IEN qui fait remonter à l'IA (normal, puisqu'il s'agit de la dé-scolarisation d'un élève).

Par contre, pour ce qui est d'une orientation en établissement (ITEP ou IME) ou une prise en charge par l'hôpital de jour en cours d'année, toujours dans notre académie, c'est totalement illusoire. Elle se fera au mieux au début de l'année scolaire suivante, faute de places.

Donc malheureusement et ça nous montre les limites de l'institution, la seule manière de protéger un élève, une classe et une école, à court terme, revient à le déscolariser.

Et effectivement, si on écrit que l'élève se met en danger et qu'il met en danger ses camarades, les inspecteurs prennent rarement le risque d'attendre qu'un accident se produise. Car si le risque a été signalé noir sur blanc et si quelque chose devait arriver par la suite, ce serait eux qui en assumeraient la responsabilité.

Voilà.

Bonne fin de journée.

[petitelaura]

tu n'es qu'instit, pas médecin psychiatre!....

Les crises qu'il te fait correspondent à des manifestations dues à une maladie certainement relevant de la psychiatrie.

S'il te faisait une crise d'appendicite, dirais-tu je ne vais pas faire appel à un médecin, ni demander à la famille de lui apporter des soins,

je vais essayer de l'opérer moi-même...

sil se blesse, saute par la fenêtre, blesse un autre élève tu seras coupable de non assistance à personne en danger (pour lui ou un autre élève).

Ce n'est pas à toi de trouver la solution, ton rôle c'est uniquement de le faire rentrer dans les apprentissages puisqu'il est en CLIS et de lui porter secours s'il se met en danger.

Si tu ne fais rien personne ne réagira et prendra ses responsabilités. Dans l'ordre, pour une clis, c'est le directeur de l'école qui est garant du projet d'intégration,

c'est à lui à signaler le cas à l'IEN (il joint ta lettre qui décrit la situation), c'est ensuite à l'ien de prendre la décision non pas de déscolariser mais de suspendre la scolarité jusqu'à amélioration de son comportement,

c'est aussi au psy scolaire et au médecin scolaire de venir voir immédiatement dans la classe ce qui se passe. Si le médecin le juge nécessaire, il demande au psy de l'intersecteur

de le déscolariser et de lui trouver un autre mode de scolarisation en ime ou HJ. Il n'y a qu'un juge pour défaut de soins ou un psy qui peuvent déscolariser un élève (pas l'ien ou l'IA).

Avec ton directeur, écrivez une lettre (trace écrite)au médecin scolaire(+téléphone). Dites lui que cet élève est en danger à l'école (mais peut-être aussi dans sa famille!)...

Tu peux aussi contacter l'inspecteur ASH qui pourras te donner des pistes et des conseils et peut être faire remuer les choses plus vite.

Je sais que mon rôle est limité mais je souhaite juste le faire jusqu'au bout pour rien ne me reprocher enseuite, pour protéger les autres ....

nous avons fait un signalement au procureur qui étoffera la multitude de signalement fait par les différentes structures (sessad, aemo, travailleuse familliales...)

dans ce signalement je mets avant tout en avance sa violence soudaine mais aussi la mise en danger de la classe et l'école par son comportement, une copie a été faite à l'inspecteur

maitenant je sais que j'ai fait mon maximum .... je serais présente à l'ess (juste avant mon conger mater) et j'appuierai sur le pb du danger qu'il représente pour lui et les autres

Le renvoyer chez lui me pose problème car nous ne savons pas ce qu'il vit à la maison .... j'ai peur de le mettre encore plus en danger en le faisant rentrer

Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il serait en danger ?

certaines révélations qu'il a fait à au sessad ... mais comme ces révélations n'ont pas été faite à moi je ne peux en tenir compte ... mais du coup humainement c'est plus compliqué

la machine est en route ..... mais bon on sait tous que cette machine est malheureusement extrèmement lente!