dhaiphi Posté(e) 1 février 2010 Partager Posté(e) 1 février 2010 Et pour la quasi-totalité de ces élèves, le claviare se poursuit au collège, Et plus de "filière" spécialisée... ni de 6ème de niveau, rajouterais-je. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 1 février 2010 Partager Posté(e) 1 février 2010 Je reviens sur mon idée : Ce qui me stupéfie le plus et devant lequel je me trouve finalement le plus désarmée, c'est que les difficultés qu'on trouvait aux élèves "défavorisés" du début de ma carrière, on les retrouve maintenant dans des écoles de bon quartier ou de bon village, avec des élèves de bons milieux, sans raison particulière. Il ne s'agit pas que d'un problème d'attention ou de discipline. Je rencontre de plus en plus souvent des élèves de CP (voir plus vieux) avec un vocabulaire extrêmement pauvre, qui ne comprennent pas des phrases simples et sont, de fait, en échec scolaire. Ils sont pourtant bien français, et vivent dans des familles socialement et culturellement favorisées ou du moins "normales". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
JBB Posté(e) 1 février 2010 Partager Posté(e) 1 février 2010 Et pour la quasi-totalité de ces élèves, le calvaire se poursuit au collège, où ils sont envoyés en rangs serrés, façons pantalons rouges en août 1914. Sans une "tête" qui ne doive dépasser... Mais qui sauvera... ? JBB Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Catagnes Posté(e) 16 février 2010 Partager Posté(e) 16 février 2010 Bonjour, Je pense que certains élèves en grande difficulté sont démunis en classe et ils doivent être vus pas un maître G (ils n'ont pas appris à être "élèves"). Pour eux, l'enseignant de la classe ne peut pas faire plus qu'être à l'écoute, le faire savoir, et proposer des activités motivantes dans un premier temps, même si elles sont pédagogiquement décalées. Parce qu'un enfant qui ne veut pas apprendre est un enfant qui n'apprend pas. Donc, ça ne sert à rien de s'énerver avec des situations d'apprentissage décalées par rapport à la situation individuelle des enfants. Fais appel au rased et précise les caractéristiques des enfants. Il ne faut pas que ces élèves te mobilisent davantage que les autres qui ont autant besoin de toi (en difficulté ou pas). Différencier, oui, mais en prenant en compte l'enfant dans sa situation globale, et pas seulement pédagogique (pour l'élève en grande difficulté). Voilà quelques conseils que je te donne sans vouloir me mettre en avant (je ne suis que T3), mais prendre en charge ces enfants me touche et m'attire beaucoup (c'est à la fois de l'empathie pour eux et l'envie de relever le défi, sans parler des recherches passionnantes que ça fait faire!). Je te souhaite de réussir et d'y trouver du bonheur, mais n'oublie pas que pour les cas difficiles, ça ne peut marcher que grâce à un travail d'équipe très organisé (PPRE communs, réunions pour faire le point, répartition des tâches, etc...). Bon courage! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Invité Posté(e) 16 février 2010 Partager Posté(e) 16 février 2010 Et plus de "filière" spécialisée... ni de 6ème de niveau, rajouterais-je. L'an dernier j'ai demandé qu'une de mes cm2 aille en 6ème "allégée". Ce sont des gamins en difficultés mais sympas (ils sont 20). Les apprentissages sont plus personnalisés. En janvier j'ai reçu les bulletins du 1er trimestre, quelle joie, N. a 13.70 de moyennes avec de bons résultats en français (elle est dys mais pas suivit...). Il est noté qu'elle participe activement. Cela m'a beaucoup émue... Donc il ne fait pas baisser les bras, jeme suis beaucoup battue pour elle l'an dernier, j'avais l'impression d'avoir a moitié échoué et cette année elle s'épanouit... Rien n'est jamais perdu! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
tartinette Posté(e) 16 février 2010 Partager Posté(e) 16 février 2010 Bonjour, Je pense que certains élèves en grande difficulté sont démunis en classe et ils doivent être vus pas un maître G (ils n'ont pas appris à être "élèves"). Pour eux, l'enseignant de la classe ne peut pas faire plus qu'être à l'écoute, le faire savoir, et proposer des activités motivantes dans un premier temps, même si elles sont pédagogiquement décalées. Parce qu'un enfant qui ne veut pas apprendre est un enfant qui n'apprend pas. Donc, ça ne sert à rien de s'énerver avec des situations d'apprentissage décalées par rapport à la situation individuelle des enfants. Fais appel au rased et précise les caractéristiques des enfants. Il ne faut pas que ces élèves te mobilisent davantage que les autres qui ont autant besoin de toi (en difficulté ou pas). Différencier, oui, mais en prenant en compte l'enfant dans sa situation globale, et pas seulement pédagogique (pour l'élève en grande difficulté). Voilà quelques conseils que je te donne sans vouloir me mettre en avant (je ne suis que T3), mais prendre en charge ces enfants me touche et m'attire beaucoup (c'est à la fois de l'empathie pour eux et l'envie de relever le défi, sans parler des recherches passionnantes que ça fait faire!). Je te souhaite de réussir et d'y trouver du bonheur, mais n'oublie pas que pour les cas difficiles, ça ne peut marcher que grâce à un travail d'équipe très organisé (PPRE communs, réunions pour faire le point, répartition des tâches, etc...). Bon courage! Maître G et RASED sont virtuels dans notre école. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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