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mes élèves en difficulté me sortent par les yeux


graziellla

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mais la petite est née en France.

mais peut-être n'a-t-elle pas fréquenté l'école pré-élémentaire régulièrement ?

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mais la petite est née en France.

mais peut-être n'a-t-elle pas fréquenté l'école pré-élémentaire régulièrement ?

C'est vrai. Et encore maintenant, elle est assez souvent absente ....(un petit coup de fatigue, un petit rhume et Maman garde sa petite fille à la maison...)

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Vous parlez là d'enfants d'origine étrangère.

Mais ne trouvez-vous pas curieux, de nos jours, que de parfaits "petits français", nés dans des familles qui ne sont pas culturellement et socialement défavorisées, aient des difficultés importantes à suivre, DES LA MATERNELLE, y compris ... en Français ?

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Pas d'accord. ça ne suffit pas à tout expliquer. La mère parle très mal le frnaçais mais la petite est née en France.

L'année dernière dans ma classe, j'ai eu une primo-arrivante d'origine marocaine dont seul le père parlait français.

J'ai aussi dans ma classe un petit garçon avec d'immenses difficultés dont les deux parents sont français "de souche" (autant qu'on puissse l'être).

Je crois que tu ne m'as pas bien comprise :

- que des enfants qui ne parlent pas français (ou qui ne l'entendent qu'à l'école et jamais dans le cercle familial) aient des difficultés scolaires, cela me semble logique.

Mais la difficulté scolaire n'est évidemment pas l'apanage des enfants non francophones.

- le père de ta petite marocaine parlait français donc il était à même de l'aider (malgré ses activités professionnelles) et chose très importante, la langue française avait un écho à l'intérieur même de la famille de cette enfant, elle n'était pas obscure et lointaine, comme elle peut l'être lorsqu'aucun membre de la famille ne la parle (et que l'enfant soit né ou pas en France ne change pas grand chose dans ce dernier cas).

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Vous parlez là d'enfants d'origine étrangère.

Mais ne trouvez-vous pas curieux, de nos jours, que de parfaits "petits français", nés dans des familles qui ne sont pas culturellement et socialement défavorisées, aient des difficultés importantes à suivre, DES LA MATERNELLE, y compris ... en Français ?

Tu as tout à fait raison et personnellement, je ne trouve pas cela curieux, je trouve cela inquiétant !

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Mais ne trouvez-vous pas curieux, de nos jours, que de parfaits "petits français", nés dans des familles qui ne sont pas culturellement et socialement défavorisées, aient des difficultés importantes à suivre, DES LA MATERNELLE, y compris ... en Français ?

Tiens, je vais faire comme Papillon : NON (sauf exceptions naturellement comme dans toute généralité :wink: )

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Mais ne trouvez-vous pas curieux, de nos jours, que de parfaits "petits français", nés dans des familles qui ne sont pas culturellement et socialement défavorisées, aient des difficultés importantes à suivre, DES LA MATERNELLE, y compris ... en Français ?

Tiens, je vais faire comme Papillon : NON (sauf exceptions naturellement comme dans toute généralité :wink: )

Et je te réponds comme je l'ai fait pour Papillon : quels sont tes arguments ? :wink:

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Et je te réponds comme je l'ai fait pour Papillon : quels sont tes arguments ? :wink:

Je me ferais un plaisir d'argumenter mais la question est : (de manière générale) "ne trouvez-vous pas que de parfaits "petits français", nés dans des familles qui ne sont pas culturellement et socialement défavorisées, ont des difficultés importantes à suivre, DES LA MATERNELLE, y compris ... en Français ?" et pour l'expérience que j'en ai, ma réponse est NON. :smile:

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Vos messages font peurs...................la différenciation pour ceux qui la "mérite". Pour les autres, tant pis cry.gif

Être enseignant c'est être patient. Si on a envie de secouer un gamin ou si on laisse les enfants en grosses difficultés de côté parce qu'on en a marre, c'est qu'on est pas fait pour ce métier. Ou on demande que des écoles avec des premiers de la classe. Des enfants tout beaux tout propres et qui ne posent surtout aucun problèmes !!!!!

J'ai déjà eu envie à maintes reprises de "secouer" un gamin en difficultés, mais pour autant je suis toujours convaincue être faite pour ce métier...

Je comprends bien ce sentiment d'impuissance et de frustration que ça dégage, on fait en sa bonne conscience ce que l'on pense être le mieux pour ces élèves en difficultés, afin de les garder intégrés au groupe classe malgré leurs soucis.... mais quand parfois, et bien trop régulièrement certains se laissent pousser un poil dans la main.... cela devient très énervant..... Cette impression d'être pris pour un pigeon alors qu'on se démène pour cet élève....

J'ai un élève de CM1 assez poilu de la main, en plus de ses difficultés, qui domine assez sa mère, mais est pourtant un agneau, très gentil, vraiment.... c'est le petit bébé quoi.... Seulement, à force de s'entendre dire qu'il est en difficultés, il ne cherche plus à aller plus loin, alors oui, je le remue, car au rythme où il va, je ne pourrai pas faire grand chose pour lui.... Si lui ne se donne pas un minimum la peine... Je n'aime pas ça, il a en plus la larme facile, mais il reste un élève qu'on veut amener au plus haut de ses capacités... J'ai donc reconvoqué le sparents, de manière à ce qu'il comprenne (on verra...) ce que j'attends de lui, encore et toujours... cela s'est fait de manière plus officielle pour lui, il était dans ses petits souliers, forcément, mais là j'ai pu réaliser comment il gérait ça de son côté, ce côté je-m'en-foutiste....

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Oui, tu as raison, il doit se "bouger" un peu!

J'ai une élève dans le même cas, suivie par un orthophoniste car ENORMES problèmes d'écriture (je me suis demandé comment elle avait pu passer en CE2). J'ai établi pour elle un PPRE il y a 3 semaines.

Seulement, la demoiselle ne veut plus rien faire en classe, passe son temps à se lever, se retourner, embêter ses voisins... Si bien que je n'ai pu la prendre qu'une fois seule, alors que j'ai prévu 2 créneaux de 30 min par semaine pour travailler seule avec elle, le reste de la classe étant en autonomie. Je différencie énormément pour elle, pour qu'elle soit en situation de réussite et reprenne confiance. Elle me le rend en étant odieuse et en empêchant les autres de travailler.

J'attends le début de la période 4, et si elle ne s'assagit pas, je reconvoquerai les parents. Aider, différencier, OK, mais il faut que l'élève en difficulté y mette un peu du sien! J'ai l'impression de me rajouter du travail pour rien! :mad:

Cela me chagrine beaucoup car d'après les parents c'est la première fois qu'on lui propose une telle aide à l'école. Et je voudrais tellement pouvoir l'aider à progresser! :sad:

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Je différencie énormément pour elle, pour qu'elle soit en situation de réussite et reprenne confiance. Elle me le rend en étant odieuse et en empêchant les autres de travailler.

Et je voudrais tellement pouvoir l'aider à progresser! :sad:

C'est une définition possible du masochisme. :wink:

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