stefyyq Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 Pour répondre à Mra, je vois pas trop le rapport... J'ai jamais dis que vous aviez des moyens je te dis simplement qu'on n'en a pas plus. Les subventions c'est au bon vouloir de la municipalité, certaines font 50/50 avec le public d'autre non. Alors dire que les problèmes de sous du public viennent des subventions données au privé ça je trouve ça fort!! On a le même concours, je vois pas pourquoi on n'aurait pas le même salaire.
mra Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 Pour répondre à Mra, je vois pas trop le rapport... J'ai jamais dis que vous aviez des moyens je te dis simplement qu'on n'en a pas plus. Les subventions c'est au bon vouloir de la municipalité, certaines font 50/50 avec le public d'autre non. Alors dire que les problèmes de sous du public viennent des subventions données au privé ça je trouve ça fort!! On a le même concours, je vois pas pourquoi on n'aurait pas le même salaire. je parlais pas du salaire, ça c'est certain D'ailleurs quand j'étais en PE1 j'ai été une des premières à vouloir qu'on augmente le salaire des instits par rapport à ceux des PE, ce à quoi certains de mes collègues avaient répondu qu'on allait quand même pas donner le même salaire à des gens qui n'ont même pas le bac (très drôle: les gens recrutés au brevet supérieur étaient déjà rares même à cette époque) pour moi il est évident que sans même parler de concours, nous ayons les mêmes salaires, c'est la moindre des choses...A priori. Par contre je suis désolée je reste très réservée sur le fait que l'on subventionne les écoles du privé, et quand je vois que Luc Chatel souhaiterait donner un chèque aux parents qui le donneraient à l'école de mon choix, je bondis, par exemple L'école ne doit pas devenir un produit consimmable, l'école doit rester laïque avant tout, prendre les gamins tels qu'ils sont et leur assurer au moins dans le projet l'égalité dans toute le France, ce qui bien évidemment avec les différences ACCRUES de formation induites par la suppression des centres de formation, ne sera plus le cas, chaque université ayant son propre cahier des charges je ne sais même pas si on conserve les CFP par contre Si j'ai pu te faire croire que je pensais que tu n'avais pas droit au même salaire que moi c'est bien dommage et je te demande de m'en excuser, encore qu'à la limite en passant un concours on fait un choix, et je ne sais pas quelles sont vos grilles salariales, tu sais on est recrutés au même niveau en tant que PC ou PE et cependant on n'a pas les mêmes droits je suis en segpa, je ne suis pas payée pour être PP, pour aller aux réunions parents profs, pour les conseils de classe....Et même pire: un prof d'EPS doit plus d'heures qu'un prof de Lettres par exemple En plus je fais 21 heures, et encore j'en faisais 23 y'a pas si longtemps que cela, un PLC en fait 18 qu'on me dise pas que j'ai ma prime, je l'ai gagnée en faisant le CAPSAIS Cependant je peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre: je n'ai pas de note administrative du Principal, je n'ai pas eu après mon concours à trembler pour aller en région parisienne...Bref "conscience signifie mémoire et enticipation et donc conscience signifie choix" selon Bergson (de mémoire justement donc pas erronné j'espère), je ne suis pas tjs certaine d'avoir fait le bon, mais en attendant c'est celui que j'ai fait; et l'école devient très éloignée de ce choix que j'avais fait, d'une manière générale. Et les différences que l'on est en train de continuer à creuser me choquent énormément
mra Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 que je vois que les parents doivent acheter, je comprends plus; à mon époque, on payait pas tout ça, c'était dans l'école, Ça dépend des choix faits par la municipalité essentiellement, voire également comment l'équipe enseignante décide d'employer les sommes qui lui sont allouées. Merci je plane un peu à ce que je vois. Faut dire que je viens de la ZEP profonde, ça doit être pour ça qu'on nous aidait tant (enfin, qu'on nous assistait dirons certains) Au moins maintenant je saurai et dirai moins de bêtises En SEGPAça marche pas come cela, et pis avant j'étais remplaçante, et jamais eu de remplacement long où tu est amené à te poser ces questions
mra Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 bon j'ai relu mon message apparemment j'ai pas parlé des salaires ou autres mais bien du matériel nan mais je gatouille des fois alors ça pourrait arriver Je vais me faire une semaine sans edp, tout ça me rend malade
natou59 Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 Bien évidemment que les problèmes du public viennent de ce que les fonds publics sont attribués à des établissements privés qui n'ont en retour aucune obligation de service public ! Et c'est hallucinant que ça soit "au bon vouloir de la municipalité" de donner le fric aux curés plutôt qu'à l'école de la République ! Et non, ça n'est pas le même concours, bien sûr que non ! Que les personnels se battent pour obtenir des salaires équivalents à ceux du public, c'est tout à fait normal et je ferais pareil à leur place. Mais je ne vois pas pourquoi les impôts devraient financer plus de postes aux concours privés qu'aux concours publics ! Alors, si, je vois bien, en fait : - les personnels du privé sont plus précaires, donc, plus dociles. - les chefs d'établissement du privé ont plus de pouvoir sur leur personnel que dans le public. - le privé peut se permettre de refuser les "sales gosses", surtout si ce sont des gosses d'immigrés. - idéologiquement, l'enseignement catholique est plus proche de notre gouvernement actuel que l'enseignement public De toute manière, rien ne sert de ranimer la guerre scolaire : les établissements publics n'ont pas les moyens d'accueillir tous les élèves actuellement scolarisés dans le privé, et il est toujours bon qu'un système ne soit pas 100 % monolithique, pour éviter les effets d'enfermement. Mais pourquoi déséquilibrer à ce point les comptes en défaveur de l'école publique ? Voilà qui, justement, ranime la guerre scolaire... ...C'est ça...Le public a très mauvaise réputation ...C'est surtout l'image qui est donné du public qui est à déplorer : les journaux pointent du doigt "les incidents" dès qu'ils touchent une école ou un collège public (que ça touche les éleves ou les enseignants),...Pour le privé , aucun incident relaté à ma connaissance donc pour les gens cela les rassure d'autant plus que l'état donne son aval en matière finance notamment,la presse alimente aussi :La voix du nord a recemment montré lors d'une enquête de 5 volets sur les universités, que la Catho (qui fonctionne aussi avec quelques sous de l'état on peut le dire au passage..) c'était le must (bon faut débourser)...Cela revient à dire que pour les jeunes qui sont sur les bancs des facs publiques..Et ben ça craint tant pis pour eux. Tout ça renforce encore l'idée, dans l'esprit de beaucoup que le privé c'est beaucoup mieux ..L'état ne défend plus l'enseignement public..Et nous du coup on est tout morose Mais les écoles privées doivent quand même avoir plus de sous ( dans la ville à côté 40 euros par mois pour un enf scolarisé en maternelle)..sinon où part l'argent ?! Pour le concours ,il fut un temps (certes lointain ...lorsque j'ai passé le premier concours PE )les épreuves des 2 concours étaient différentes ..Cela a du changer.. Bref cela fait que je trouve normal d'être un peu (voire parfois beaucoup mais c'est pas bon pour ma tension parait-il!) en colère ..pas contre le personnel enseignant des écoles ou établissements privés mais contre l'état ...Et les médias en général
FannyW Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 Bien évidemment que les problèmes du public viennent de ce que les fonds publics sont attribués à des établissements privés qui n'ont en retour aucune obligation de service public ! Et c'est hallucinant que ça soit "au bon vouloir de la municipalité" de donner le fric aux curés plutôt qu'à l'école de la République ! Et non, ça n'est pas le même concours, bien sûr que non ! Que les personnels se battent pour obtenir des salaires équivalents à ceux du public, c'est tout à fait normal et je ferais pareil à leur place. Mais je ne vois pas pourquoi les impôts devraient financer plus de postes aux concours privés qu'aux concours publics ! Alors, si, je vois bien, en fait : - les personnels du privé sont plus précaires, donc, plus dociles. - les chefs d'établissement du privé ont plus de pouvoir sur leur personnel que dans le public. - le privé peut se permettre de refuser les "sales gosses", surtout si ce sont des gosses d'immigrés. - idéologiquement, l'enseignement catholique est plus proche de notre gouvernement actuel que l'enseignement public De toute manière, rien ne sert de ranimer la guerre scolaire : les établissements publics n'ont pas les moyens d'accueillir tous les élèves actuellement scolarisés dans le privé, et il est toujours bon qu'un système ne soit pas 100 % monolithique, pour éviter les effets d'enfermement. Mais pourquoi déséquilibrer à ce point les comptes en défaveur de l'école publique ? Voilà qui, justement, ranime la guerre scolaire... ...C'est ça...Le public a très mauvaise réputation ...C'est surtout l'image qui est donné du public qui est à déplorer : les journaux pointent du doigt "les incidents" dès qu'ils touchent une école ou un collège public (que ça touche les élèves ou les enseignants),...Pour le privé , aucun incident relaté à ma connaissance donc pour les gens cela les rassure d'autant plus que l'état donne son aval en matière finance notamment,la presse alimente aussi :La voix du nord a récemment montré lors d'une enquête de 5 volets sur les universités, que la Catho (qui fonctionne aussi avec quelques sous de l'état on peut le dire au passage..) c'était le must (bon faut débourser)...Cela revient à dire que pour les jeunes qui sont sur les bancs des facs publiques..Et ben ça craint tant pis pour eux. Tout ça renforce encore l'idée, dans l'esprit de beaucoup que le privé c'est beaucoup mieux ..L'état ne défend plus l'enseignement public..Et nous du coup on est tout morose Mais les écoles privées doivent quand même avoir plus de sous ( dans la ville à côté 40 euros par mois pour un enf scolarisé en maternelle)..sinon où part l'argent ?! Pour le concours ,il fut un temps (certes lointain ...lorsque j'ai passé le premier concours PE )les épreuves des 2 concours étaient différentes ..Cela a du changer.. Bref cela fait que je trouve normal d'être un peu (voire parfois beaucoup mais c'est pas bon pour ma tension parait-il!) en colère ..pas contre le personnel enseignant des écoles ou établissements privés mais contre l'état ...Et les médias en général Bonsoir, Je viens m'intercaler dans vos discussions sur un thème que certains savent ici très cher à mes petits yeux Dans le message ci-avant, on parle de ranimer la guerre scolaire... Enfin quoi, cette guerre n'est pas terminée... Une forme de trêve s’est installée, bien entretenue, bien utile pour miner le système de l’intérieur. Cette « guerre » (je dirai la défense de l’idéal républicain) a, certes, changé de formes pour s'accommoder durant les dernières décennies d'une forme de statu-quo. Cette apparente stabilité n’est en fait que la partie émergée de l'iceberg qui cache des failles sans cesse renouvelées au principe même du service public d'éducation laïque et républicain. La loi Debré fut une étape qui aboutit à faire croire que l'école privée était un "service" nécessaire pour garantir le principe constitutionnel de la liberté d'enseignement (qui ne stipule pas que l'état doit payer pour faire valoir ce droit). Bon, le contrat d'association garantit le contenu des programmes, on paie les maitres du privé pour cela. Depuis, l'école privée, qui sait qu'elle perd un peu de son "âme" devient, avec le temps et l'évolution de la société, un "palliatif" ( de moins en moins idéologique, souvent psychologique, de plus en plus consumériste) aux maux de la société n'a eu de cesse de grignoter les financements (au nom d'une parité douteuse)... L'article du sénateur Carle en remplacement de l'article 89 en est le dernier avatar qui est la cerise sur le gâteau en ce domaine. Ce sont souvent les chantres du privé qui crie à l'indigne "réouverture" de la guerre scolaire (alors qu'ils sont les artisans dans l'ombre de cette levée de boucliers (de façon politique, le plus souvent)). Il est facile de brandir des listes d'attentes dont les noms peuvent être redondants et crier à "l'injustice" de ne pouvoir ouvrir de nouveaux établissements. Le prochain verrou est donc ce point (et il se trame (une nouvelle fois dans l'ombre), une faille sur ce point avec le financement éventuel d'établissements privés en banlieue...Comme le messie venant sauver ses brebis...). La technique est là, pour mieux justifier l'autre école, il faut laisser l'école publique en déliquescence lente, feutrée, avec ce qu'il faut de complicité médiatique pour faire en sorte que seule l’école publique semble victime des maux de cette société (ce qui est faux quand les dés ne sont pas pipés par une mixité amoindrie). Pourtant, les deux écoles se ressemblent (avec toutefois l’éveil à la foi et la main mise diocésaine ( à 95%) qui font la différence de gestion et de moins en moins la différence de choix des parents(je vous laisse deviner pour laquelle)). Sur ce point, il suffisait d’attendre pour que les deux écoles finissent par se rejoindre. Mais voilà, le lobby est très virulent et ne se laissera pas faire. Il a même réussi à endormir l’idéal républicain jusqu’au sein même de l’école publique où nombre de jeunes professeur(e)s du public finissent même par dire que ce sont deux partenaires… D’un autre côté, il en va de même avec un aspect théologique moindre d’une masse de plus en plus nombreuse de jeunes professeur(e)s du privé qui font souvent le choix de l’apparente « tranquillité » d’un public/client. Concernant les postes au concours, il y a là un problème qui doit trouver une explication. Comment peut-on recruter plus dans le privé astreint à un ratio ? S’agissant d’emplois publics, le non renouvellement d’un retraité sur deux ne s’applique-t-il pas au privé ? Y a-t-il plus de départs en retraite dans le privé ? Il y a là un véritable malaise qui gène surtout l’école publique et, qu’on le veuille ou non, favorise l’école privée ! Je vous engage à découvrir point par point le dossier suivant, certes vu d’un œil de défenseur de l’école laïque et républicaine (mais je ne vois pas en quoi cela ôte toute qualité ?). http://agir.unblog.fr/2010/01/09/capes-2010-bingo-pour-le-prive/
stefyyq Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Des clichés se véhiculent sur l'enseignement catho. Ecole élitiste qui ne scolarise que les enfants qui les intéressent... Vous êtes bien loin du compte... Libre à vous de penser ce que vous voulez, mais êtes-vous déjà allé dans une école privée y rencontrer une équipe enseignante? Je vous rassure on fait bien le même boulot. Et puis je confirme, nous avons bien le même concours!!
FannyW Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Des clichés se véhiculent sur l'enseignement catho.Ecole élitiste qui ne scolarise que les enfants qui les intéressent... Vous êtes bien loin du compte... Libre à vous de penser ce que vous voulez, mais êtes-vous déjà allé dans une école privée y rencontrer une équipe enseignante? Je vous rassure on fait bien le même boulot. Et puis je confirme, nous avons bien le même concours!! Il y a forcément des clichés (comme je connais des exemples contraires où certains enseignants du privé véhiculent des idées saugrenues sur le public (sans compter la jaunisse récurrente en cas de grève (en criant à l'injustice sur l'inéquité de traitement, un comble!)). Mais cela change... Concernant la connaissance de l'école privée et des équipes, il se trouve que j'ai cette chance (et pas dans une unique école, ni dans une unique région) d'en visiter (pour d'autres raisons que professionnellement). Le constat est le même : Les programmes sont identiques, les équipes ressemblent au public, le public dépend des endroits (et des besoins). Il est des endroits où on peut se permettre de sélectionner et d'autres (sont ils aussi nombreux?) où on prend tout ce qui vient pour permettre de garder une école ouverte (là même où on a ou aurait fermé une école publique pour manque d'effectifs). Des exemples, j'en ai à la pelle. Seulement voilà, même si cela à la couleur de l'école publique, mais ce n'est pas l'école publique et toute la différence est là. Certes, le contexte historique a changé (mais doit on pour cela déconsidérer l'origine de cette différence intrinsèque entre ces deux écoles?), toutefois il reste une différence fondamentale : La seule école qui peut se prévaloir du label républicain est l'école publique, Laïque et républicaine. C'est ne pas être intégriste que de défendre cette idée constitutionnelle qui devrait, pour éviter bien des problèmes, ne pas continuer à être galvaudée à tout va. Exemple, l'histoire du voile intégral que certains condamnent au nom de la laïcité et qui, par ailleurs, soutiennent (financièrement, entres autres) l'école privée catholique contractuelle). contradiction? Un exemple qui exprime toute cette hypocrisie latente sur un fait indéniable. On déshabille l'une pour favoriser l'autre. Tout en préservant quelques officines dogmatiques, au passage... Un républicain ne peut accepter cela. En galvaudant la laïcité, on galvaude également une idée fondamentale de la république! Au travers de l'exemple de l'école, c'est un véritable combat pour la défense de l'idéal républicain qui se joue. Et si ce dernier fonctionne mal, n'est ce pas justement à cause des incessants coups de butoirs des anti-républicains qui (même s'ils semblent s'être depuis accommodés de la république) continuent insidieusement de remettre en cause ces valeurs dans l'ombre. Une faille ouvre forcément d'autres failles jusque l'effondrement. Ce n'est pas une question d'opposition entre tolérance face à l'intolérance, mais bien une question fondamentale comme peuvent l'être les murs porteurs d'un bâtiment.
natou59 Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Des clichés se véhiculent sur l'enseignement catho. Ecole élitiste qui ne scolarise que les enfants qui les intéressent... Vous êtes bien loin du compte... Libre à vous de penser ce que vous voulez, mais êtes-vous déjà allé dans une école privée y rencontrer une équipe enseignante? Je vous rassure on fait bien le même boulot. Et puis je confirme, nous avons bien le même concours!! ....Très certainement ..on fait le même boulot..Ce n'est pas le bas de l'echelle dont il est question, ce n'est pas au niveau du personnel enseignant ,tout au moins en général, bien que pour la plupart des gens être enseignant dans le privé est plus valorisant, car l'enseignant du privé est plus qualifié et donc plus capable ( on oublie le sort peu enviable des suppléants du privé). Le "rapport de force" privé/public on le subit même, je pense, en tant qu'enseignant ,c'est très sournois car "ça" vient de très haut, des hautes sphères, on subit un véritable bourrage de crane et cela a forcément des répercutions sur la manière de faire et de penser de chacun. Exemple une chaine du cable (grand public ) passait un doc sur le bien-fondé des pensionnats (privés biensur) afin de redresser nos ados..Cela revient à dire aux gens, voilà faites votre choix dans ce que l'on vous montre : un collège bien taggé avec des gamins chahuteurs devant la caméra ou bien les classes studieuses , les rangs silencieux et des éleves disciplinés de collèges payants..Pour beaucoup le choix est fait . C'est là qu'il faut se poser des questions..
Invité vudici Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Ne vous laissez pas prendre au piège: deux réseaux concurents c'est dangereux même s'ils sont égaux en droits et en devoirs. Gardez votre école publique et laïque. C'est le cas chez nous: les établissements scolaires sont subsidiés en fonction du nombre d'inscrits (l'état ou ce qui en reste paye les salaires de tous), les règles et diplômes étant les mêmes pour les réseaux (impensable qu'une école libre, qu'elle soit catholique comme dans 90 % des cas, ou pas, refuse une inscription: de quel droit, elle est payée par tous, elle accepte tout le monde). On n'a pas de concours (ce qui nous pénalise: je connais une instit chevronnée qui depuis son déménagement en France est obligée de travailler comme AVS parce que passer son concours après des années de carrière ..., alors que les Français qui viennent travailler chez nous doivent juste remplir une formalité administrative, bien qu'ils puissent être amené à enseigner en 6e primaire, équivalent d'un niveau collège). Bref, on a le cas poussé à l'extrême de l'égalité des réseaux public et libre, avec une liberté totale de choix de l'établissement d'enseignement (si ça vous chante, même dans une école communale à 100 km de chez vous), garantie pour des raisons historiques par la constitution. Au départ,dans l'esprit du législateur, ce choix devait se faire entre un enseignement confessionnel ou neutre (pas laïque: on a le choix entre 2 h de morale laïque, religion catholique, protestante, judaïque, musulmane et bientôt ... bouddhisme)puisque les gens étaient limités dans leurs déplacements. Aujourd'hui, ce choix a des effets pervers de marchandisation de l'éducation (puisque les subsides dépendant du nombre d'inscrits, il faut "attirer le client" au dépend des autres écoles, entre et à l'intérieur des réseaux (Venez chez nous, on offre le cartable... oui, mais nous, on offre un mois de cantine... Nous on va en classes vertes ... et nous on va skier...) et les parents "tiennent" les écoles au chantage (Comment ça? il est encore puni... ah, mais si c'est comme ça, je le change d'école!). Bref, le libre choix associé à l'égalité des réseau, c'est le chaos organisé...
JBB Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Cela revient à dire aux gens, voilà faites votre choix dans ce que l'on vous montre : un collège bien taggé avec des gamins chahuteurs devant la caméra ou bien les classes studieuses , les rangs silencieux et des éleves disciplinés de collèges payants..Pour beaucoup le choix est fait . Dans certains endroits, ce ne doit même plus être un choix mais une obligation... Et ça risque de plus en plus d'être la régle... Les établissements privés auront de plus en plus le "choix", eux, de leur "clientèle", les parents se bousculant... JBB
natou59 Posté(e) 16 février 2010 Posté(e) 16 février 2010 Je connais plusieurs instits qui travaillent dans le privé – des filles très chouettes, d'ailleurs, la question n'est pas là. Mais Elles sont dans le privé parce qu'elles ont raté, souvent à plusieurs reprises, le concours du public. Je ne sais pas où vous avez été pêcher que le concours est le même : si c'était vrai, pourquoi des gens iraient-ils passer le concours du privé, s'ils sont payés pareil, font le même boulot, avec les mêmes gosses, et ont moins d'avantages ? Soyons sérieux ! ....C'est vrai...Je suis MAT depuis quelques années et chaque année j'ai des stagiaires qui après avoir raté le concours du public (pour certaines plusieurs fois)se retrouvent suppléantes ou au cfp mais je ne sais pas si le concours est différent pour autant actuellement, beaucoup m'ont dit qu'il était semblable ..Je n'ai pas demandé..Mais au commencement de l'ère des PE (c'est-à-dire aux alentours de l'an 1990)les concours étaient différents ,des épreuves sportives (ex:le poids)existaient dans le concours privé mais pas dans celui du public (disque)..Ma copine et moi avons passé les épreuves le même jour et nous avons comparé ensuite..ça doit quand même être super facile à vérifier de nos jours!
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant