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Des économies, pas pour tout le monde...


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On s'éloigne, et je lui demande : "Alors ?". Réponse immédiate : "T'as vu, Maman ? Il était quasiment prêt à me prendre sans concours avec mes 12 de moyenne, rien que sur le fric des parents, je ne mettrai jamais les pieds dans une école comme ça, où on sélectionne sur le fric de la famille, pas sur les résultats. Moi, si je réussis, je veux réussir dans une école publique, avec un concours anonyme !"

Oui, je suis fière de mon gamin, qui n'a pas cédé aux sirènes, mais qui a passé un concours public, et qui a finalement intégré une école publique. Qui m'a coûté 127 euros pour l'année, association sportive comprise. Et où il côtoie des gens d'origine sociale, culturelle et ethnique très, très, très diverses, qui réussissent en bossant.

:applause: :applause: :applause::wub:

Aaaaaaah, ça c'est une belle histoire ! Du genre qui me file la pêche pour plusieurs jours, allez savoir pourquoi...

Merci Rikki !

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Je vais vous raconter une anecdote où mon cœur de mère a bondi très, très haut, et dont je suis très fière.

Il y a deux ans, on était au Salon de l'Education, avec mon fils, élève moyen de Terminale S dans un lycée public parisien. On faisait les stands d'écoles d'ingénieurs, sans trop savoir où l'inscrire. A un moment, on s'arrête à un beau stand, et un gars nous présente son établissement : tout près de Paris, dans une belle banlieue bien accessible en transports, un établissement privé de prestige, où les élèves ont à leur disposition du matériel informatique dernier cri, des demi-groupes, et ceci, et cela... un truc à 7 000 euros par an.

Moi, je commence à calculer dans ma tête les économies faites en gardant Loulou à la maison au lieu de lui payer une piaule, l'investissement à long terme que représente une école d'ingénieur, je spécule sur les éventuels échelons que je finirais bien par passer à l'ancienneté, et je me dis in petto "Pourquoi pas ? Mes enfants ont toujours été dans le public, je peux bien faire un effort financier après le bac, après tout". Et mon gamin qui écoute, bien sagement, le monsieur lui présenter tout ça. Je le crois séduit.

On s'éloigne, et je lui demande : "Alors ?". Réponse immédiate : "T'as vu, Maman ? Il était quasiment prêt à me prendre sans concours avec mes 12 de moyenne, rien que sur le fric des parents, je ne mettrai jamais les pieds dans une école comme ça, où on sélectionne sur le fric de la famille, pas sur les résultats. Moi, si je réussis, je veux réussir dans une école publique, avec un concours anonyme !"

Oui, je suis fière de mon gamin, qui n'a pas cédé aux sirènes, mais qui a passé un concours public, et qui a finalement intégré une école publique. Qui m'a coûté 127 euros pour l'année, association sportive comprise. Et où il côtoie des gens d'origine sociale, culturelle et ethnique très, très, très diverses, qui réussissent en bossant.

....C'est drôle j'ai exactement eu la même reflexion ,il y a quelques jours " Mes enfants ont toujours été dans le public, je peux bien faire un effort financier après le bac,.." et ceci en lisant dans la presse des articles faisant l'éloge des facs et écoles privés et pointant du doigt tout le négatif du public ...et dans la même situation que toi j'aurais ressenti la même chose que toi :smile: ...C'est sûr ,il existe des écoles publiques de bonne réputation .De même ce n'est pas la question des gens qui sont dans ces écoles puisque mes enfants côtoient déjà des enfants de tous horizons ( pour eux c'est comme ça , c'est normal quoi)..Mais je me pose des questions : au final, sur le marché du travail "qui" va-t-on prendre ? "qui" va-t-on choisir ? Bref à l'avenir est-ce que vous pensez que les diplômes du public vont avoir les mêmes valeurs ? ...D'autant plus que les diplômes du privé vont encore voir leur côte montée avec les accords entre vatican et état français ( j'ai pas tous les détails..)D'un autre côté, 7000 euros par an ..ça serait trop pour moi puisque je vais en avoir 3 si tout va bien quasi en même temps dans l'enseignement supérieur :cry: Font peut-être des tarifs de groupe :smile:

  • 3 semaines plus tard...
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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois. Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide.

D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants, d'où la légitimité de ces écoles.

Après, effectivement, je souhaite que l'argent public finançant ces structures privées sous contrat ne soit exclusivement affecté qu'à des activités d'enseignement et les frais de scolarité, au choix et à la charge des parents, réservés à la dimension religieuse.

Posté(e)

Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois. Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide.

D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants, d'où la légitimité de ces écoles.

Après, effectivement, je souhaite que l'argent public finançant ces structures privées sous contrat ne soit exclusivement affecté qu'à des activités d'enseignement et les frais de scolarité, au choix et à la charge des parents, réservés à la dimension religieuse.

En effet, peu importe la part de l'indigent (qui a toujours existé)...

La remarque posée était la différence de traitement entre le public et le privé actuellement.

On voit le public déshabillé, déstabilisé (loi Carle), méprisé alors que l'on sent que le privé (sous les prétextes fallacieux d'égalité (alors qu'il est avantagé par tous les droits et peu de devoirs)) semble préservé, voire même protégé.

En effet, on s'en fiche de savoir si c'est un peu ou beaucoup une école pour riches (quand bien même, ce n'est pas notre problème si les gens assument leur choix). Cela va bien au delà de cette considération financière (sans être une truffe quand même et oublier que les gestionnaires de ce même privé cherchent par tous les moyens à faire payer l'état (et les collectivité) à leur place). D'où une vigilance et une lutte permanente.

L'école privée (et bien évidemment celle dogmatique (la catholique étant dominante)) travaille une vision idéologique d'une école. Modeler les jeunes âmes pour en faire des potentiels clients (ou répondre à la clientèle) est assurément plus important pour ces autorités. Certes, le contrat les a liées à suivre les programmes officiels (combien de temps vu qu'ils peuvent désormais faire leur propre diplômes?) et séparer ce dernier du dogme (oups, "éveil à la foi" dans le politiquement correct ambiant), mais derrière, il y a une volonté de maintenir cette pression dogmatique. Mes expériences m'ont fait assister à de nombreuses fêtes scolaires du privé et cela dans plusieurs régions différentes. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où je croyais revivre "la vie est un long fleuve tranquille"... La méthode empirique démontre bien que ce n'est pas anodin ni restreint.

Que penser également de ces jardins d'éveil qui sont du pain béni pour les officines privées catholiques qui voient là une occasion de capter de la future clientèle au détriment du public où on détruit ce qui fonctionnait très bien. Et après, on nous la joue, "excusez moi, mais j'ai pêché, etc, blah, blah"... :blink: Quand à la "...sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves.", on croirait lire les propos de ceux(en général les pro-privé) qui, justement, aimeraient le faire croire puisque la situation leur va si bien. Pour ce qui est barré, je ne vois pas ce que cela vient faire dans l'analyse.

Le petit "détail" qui a initié ce fil de discussion démontre bien que les défenseurs du public ne font que se défendre et n'attaquent pas. Alors rendons à césar, ce qui lui appartient.

Bien sur que les gens peuvent choisir mais qu'ils assument à fond!

Ceux qui prennent l'autoroute le font et le reste de la population qui les regarde passer ne paient pas à leur place (droit constitutionnel de se déplacer).

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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois. Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide.

D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants, d'où la légitimité de ces écoles.

Après, effectivement, je souhaite que l'argent public finançant ces structures privées sous contrat ne soit exclusivement affecté qu'à des activités d'enseignement et les frais de scolarité, au choix et à la charge des parents, réservés à la dimension religieuse.

En effet, peu importe la part de l'indigent (qui a toujours existé)...

La remarque posée était la différence de traitement entre le public et le privé actuellement.

On voit le public déshabillé, déstabilisé (loi Carle), méprisé alors que l'on sent que le privé (sous les prétextes fallacieux d'égalité (alors qu'il est avantagé par tous les droits et peu de devoirs)) semble préservé, voire même protégé.

En effet, on s'en fiche de savoir si c'est un peu ou beaucoup une école pour riches (quand bien même, ce n'est pas notre problème si les gens assument leur choix). Cela va bien au delà de cette considération financière (sans être une truffe quand même et oublier que les gestionnaires de ce même privé cherchent par tous les moyens à faire payer l'état (et les collectivité) à leur place). D'où une vigilance et une lutte permanente.

L'école privée (et bien évidemment celle dogmatique (la catholique étant dominante)) travaille une vision idéologique d'une école. Modeler les jeunes âmes pour en faire des potentiels clients (ou répondre à la clientèle) est assurément plus important pour ces autorités. Certes, le contrat les a liées à suivre les programmes officiels (combien de temps vu qu'ils peuvent désormais faire leur propre diplômes?) et séparer ce dernier du dogme (oups, "éveil à la foi" dans le politiquement correct ambiant), mais derrière, il y a une volonté de maintenir cette pression dogmatique. Mes expériences m'ont fait assister à de nombreuses fêtes scolaires du privé et cela dans plusieurs régions différentes. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où je croyais revivre "la vie est un long fleuve tranquille"... La méthode empirique démontre bien que ce n'est pas anodin ni restreint.

Que penser également de ces jardins d'éveil qui sont du pain béni pour les officines privées catholiques qui voient là une occasion de capter de la future clientèle au détriment du public où on détruit ce qui fonctionnait très bien. Et après, on nous la joue, "excusez moi, mais j'ai pêché, etc, blah, blah"... :blink: Quand à la "...sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves.", on croirait lire les propos de ceux(en général les pro-privé) qui, justement, aimeraient le faire croire puisque la situation leur va si bien. Pour ce qui est barré, je ne vois pas ce que cela vient faire dans l'analyse.

Le petit "détail" qui a initié ce fil de discussion démontre bien que les défenseurs du public ne font que se défendre et n'attaquent pas. Alors rendons à césar, ce qui lui appartient.

Bien sur que les gens peuvent choisir mais qu'ils assument à fond!

Ceux qui prennent l'autoroute le font et le reste de la population qui les regarde passer ne paient pas à leur place (droit constitutionnel de se déplacer).

Evidemment, on peut voir le mal partout, ou d'ailleurs ne rien voir du tout, mais personnellement je préfère consacrer mon énergie aux élèves, même si ce qui est barré n'a, soi-disant, "rien à faire dans l'analyse" ; je ne suis pas payé avec l'argent public pour entretenir d'éternelles polémiques. A chacun son combat.

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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois. Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide.

D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants, d'où la légitimité de ces écoles.

Après, effectivement, je souhaite que l'argent public finançant ces structures privées sous contrat ne soit exclusivement affecté qu'à des activités d'enseignement et les frais de scolarité, au choix et à la charge des parents, réservés à la dimension religieuse.

En effet, peu importe la part de l'indigent (qui a toujours existé)...

La remarque posée était la différence de traitement entre le public et le privé actuellement.

On voit le public déshabillé, déstabilisé (loi Carle), méprisé alors que l'on sent que le privé (sous les prétextes fallacieux d'égalité (alors qu'il est avantagé par tous les droits et peu de devoirs)) semble préservé, voire même protégé.

En effet, on s'en fiche de savoir si c'est un peu ou beaucoup une école pour riches (quand bien même, ce n'est pas notre problème si les gens assument leur choix). Cela va bien au delà de cette considération financière (sans être une truffe quand même et oublier que les gestionnaires de ce même privé cherchent par tous les moyens à faire payer l'état (et les collectivité) à leur place). D'où une vigilance et une lutte permanente.

L'école privée (et bien évidemment celle dogmatique (la catholique étant dominante)) travaille une vision idéologique d'une école. Modeler les jeunes âmes pour en faire des potentiels clients (ou répondre à la clientèle) est assurément plus important pour ces autorités. Certes, le contrat les a liées à suivre les programmes officiels (combien de temps vu qu'ils peuvent désormais faire leur propre diplômes?) et séparer ce dernier du dogme (oups, "éveil à la foi" dans le politiquement correct ambiant), mais derrière, il y a une volonté de maintenir cette pression dogmatique. Mes expériences m'ont fait assister à de nombreuses fêtes scolaires du privé et cela dans plusieurs régions différentes. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où je croyais revivre "la vie est un long fleuve tranquille"... La méthode empirique démontre bien que ce n'est pas anodin ni restreint.

Que penser également de ces jardins d'éveil qui sont du pain béni pour les officines privées catholiques qui voient là une occasion de capter de la future clientèle au détriment du public où on détruit ce qui fonctionnait très bien. Et après, on nous la joue, "excusez moi, mais j'ai pêché, etc, blah, blah"... :blink: Quand à la "...sempiternelle guéguerre public-privé, totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves.", on croirait lire les propos de ceux(en général les pro-privé) qui, justement, aimeraient le faire croire puisque la situation leur va si bien. Pour ce qui est barré, je ne vois pas ce que cela vient faire dans l'analyse.

Le petit "détail" qui a initié ce fil de discussion démontre bien que les défenseurs du public ne font que se défendre et n'attaquent pas. Alors rendons à césar, ce qui lui appartient.

Bien sur que les gens peuvent choisir mais qu'ils assument à fond!

Ceux qui prennent l'autoroute le font et le reste de la population qui les regarde passer ne paient pas à leur place (droit constitutionnel de se déplacer).

"Bien sur que les gens peuvent choisir mais qu'ils assument à fond!" si tu as bien lu, c'est bien ce que j'ai dit : "je souhaite que l'argent public finançant ces structures privées sous contrat ne soit exclusivement affecté qu'à des activités d'enseignement et les frais de scolarité, au choix et à la charge des parents, réservés à la dimension religieuse".

"Ceux qui prennent l'autoroute le font et le reste de la population qui les regarde passer ne paient pas à leur place" parce que tu penses que l'école privée est la seule profiteuse du système ? Pauvre Etat Providence... En suivant cette logique, il faudrait plus qu'une vie pour répertorier et lutter contre tous les profiteurs.

Evidemment, on peut voir le mal partout, ou d'ailleurs ne rien voir du tout. Personnellement je préfère consacrer mon énergie aux élèves même si ce qui est barré, l'intérêt des élèves, n'a, soi-disant, "rien à faire dans l'analyse" ; je ne suis pas payé avec l'argent public pour entretenir d'éternelles polémiques, ce qui ne veut pas dire pour autant que je suis en accord avec la politique éducative menée. A chacun son combat.

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Moi je préfères qu l'état donne des sous aux écoles (soient-elles privées) qu'aux banques ...

:bleh:

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Evidemment, on peut voir le mal partout, ou d'ailleurs ne rien voir du tout, mais personnellement je préfère consacrer mon énergie aux élèves, même si ce qui est barré n'a, soi-disant, "rien à faire dans l'analyse" ; je ne suis pas payé avec l'argent public pour entretenir d'éternelles polémiques. A chacun son combat.

Consacrer son énergie aux élèves relève du travail (ou du sacerdoce). C'est louable mais je ne vois pas en quoi cela doit altérer une opinion (quant on en a une...).

L'attitude qui consiste à faire l'autruche, c'est bien commode mais ...Ici, dans la sphère publique, il est question de défendre l'école républicaine et ses valeurs (bien galvaudées). Peu importe le métier que l'on fait, le lieu où l'on vit...

Quand à cette phrase "je ne suis pas payé avec l'argent public pour entretenir d'éternelles polémiques. A chacun son combat.", elle est plus que douteuse!

J'aimerai bien une explication sur ce point.

Quand à la remarque suivante (que je devine issue d'une personne du privé), elle est tout aussi hors de propos...

Moi je préfères qu l'état donne des sous aux écoles (soient-elles privées) qu'aux banques ...

:bleh:

L'état doit payer ses propres services avant tout.

Mais attention, l'état a bon dos, il s'agit plus ici d'une histoire de collectivités qui, trop souvent, trouvent des subterfuges pour subventionner toujours plus l'école privée au détriment de l'école publique. Il faut dire que le privé disposent de "spécialistes" dans l'art de faire payer plus que ne le devraient les collectivités. Je pense notamment aux garderies périscolaires, cantine et autres...

La seule école qui peut se targuer d'être l'école de la république est l'école publique, neutre à tout points de vue. Ensuite, libre à chacun de choisir la forme d'enseignement qu'il juge adéquat mais comme je l'ai notifié avec l'exemple des autoroutes (et que l'on peut généraliser à d'autres droits constitutionnels comme le droit à l'information), personne ne doit payer pour le choix très personnel fait par ces personnes.

Dans les autres secteurs on ne le fait pas, alors pourquoi pour une éducation qui ne respecte pas un des principes fondateurs de la république : La laïcité (et plus prosaïquement, la neutralité dans ce domaine)?

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Fanny, vas voir dans une école privée si les moyens alloués sont vraiment au détriment des écoles publiques, tu me diras si les fenêtres en bois, les murs décrépis et mal isolés, les préfabriqués où il fait 3 degré l'hiver , les toilettes aux tuyaux rouillés et le personnel non enseignant en total sous effectif sont symboles de prospérité ... Les communes aident bien plus les écoles publiques (ce qui est normal) et L'OGEC qui finance le privé n'a pas ses comptes au beau fixe.

Juste un petit exemple: une commune près de Brest, l'école privée compte deux classes et demi et elle ferme à la rentrée, c'est l'école publique qui va récupérer les élèves, tout ça sans ouverture de poste. Alors après tu peux me dire au détriment de qui tout cela se fait ? Moi je dirai plutôt au détriment de la qualité de l'enseignement que l'on pourra délivrer aux élèves. Donc l'état est obligé de subventionner les écoles privée car sans école privée il n'y aurait pas d'endroit pour caser tout le monde ... c'est fait c'est ainsi et on ne peut pas revenir en arrière.

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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois.

c'est pour une maternelle..Non et tu ne penses pas que ça fait déjà beaucoup ? c'est plutôt un vrai problème!

Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. ... :wacko:

Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; Pour moi l'école privée c'est de la maternelle à l'université..point barre! Ne crois -tu pas qu'il y a un fossé entre 7000 euros en fac privée et 400 euros en fac publique rien que pour les frais d'inscription ..

l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide. C'est pour se donner bonne conscience !Et pour ceux qui sont entre deux ? Ceux qui gagnent trop pour être aidés et qui terminent le mois sur la corde raide ? c'est-à-dire une grosse grosse partie de la population de ce pays ? Ces gens -là peuvent -ils se payer la fac privée ? ça m'étonnerait ! J'y crois pas du tout. D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé C'est sûrement ce que tu cherchais où alors je ne vois pas :idontno:

.....totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants

Tout à fait d'accord mais qu'ils assument financièrement ..Que l'école privée s'assume entièrement avec plus aucun denier public..Voilà c'est ce que je pense..Nous n'avons pas du tout les mêmes valeurs !

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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois.

c'est pour une maternelle..Non et tu ne penses pas que ça fait déjà beaucoup ? c'est plutôt un vrai problème!

Une autre dans laquelle j'avais été scolarisé avait accepté un élève dont les parents n'avaient pas les moyens de payer l'internat ; de nombreuses années plus tard, bien intégré au niveau professionnel, il y est retourné de sa propre initiative pour régler la facture. ... :wacko:

Alors dire que ce type d'école est une école pour riches comme celles de l'enseignement supérieur, non ! Il ne faut pas tout mélanger ; Pour moi l'école privée c'est de la maternelle à l'université..point barre! Ne crois -tu pas qu'il y a un fossé entre 7000 euros en fac privée et 400 euros en fac publique rien que pour les frais d'inscription ..

l'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide. C'est pour se donner bonne conscience !Et pour ceux qui sont entre deux ? Ceux qui gagnent trop pour être aidés et qui terminent le mois sur la corde raide ? c'est-à-dire une grosse grosse partie de la population de ce pays ? Ces gens -là peuvent -ils se payer la fac privée ? ça m'étonnerait ! J'y crois pas du tout. D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé C'est sûrement ce que tu cherchais où alors je ne vois pas :idontno:

.....totalement stérile et qui n'apporte rien aux élèves. Je voulais seulement évoquer une question d'équité. J'ai des amis enseignants dans le privé, j'y ai moi-même été élève et j'estime qu'il faut laisser le choix aux parents du lieu de scolarisation de leurs enfants

Tout à fait d'accord mais qu'ils assument financièrement ..Que l'école privée s'assume entièrement avec plus aucun denier public..Voilà c'est ce que je pense..Nous n'avons pas du tout les mêmes valeurs !

Je suis tout à fait d'accord avec toi. D'ailleurs peu de gens savent que les professeurs du privé à 95% sont payés par l'Etat. J'en parlais la semaine dernière avec un ami chef d'entreprise (qui est plutôt UMP), ce dernier n'était pas du tout au courant, et il trouvait ça tout à fait anormal...Je le répète si quelqu'un connaît les chiffres exact qui correspondent au financement des professeurs du privé par les deniers public je suis preneur!

Puisqu'on parle "économie" je rappelle à tout le monde qu'il me paraît scandaleux que toutes les sociétés de pseudo soutien scolaire (acadomoia and cie) bénéficient encore du soutien de l'Etat au travers des déductions d'impôt!! Combien cela représente?

Une idéologie qui conduit notre école républicaine dans le mur!

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Parmi les diverses remarques faites ici et là, il faut reconnaître que les frais de scolarité des écoles privées catholiques sous contrat sont un faux problème : celle qui est à côté de chez moi les facture en fonction du niveau des revenus, soit de 22 à 85 € par mois.

c'est pour une maternelle..Non et tu ne penses pas que ça fait déjà beaucoup ? c'est plutôt un vrai problème! Pour moi l'école privée c'est de la maternelle à l'université..point barre! Ne crois -tu pas qu'il y a un fossé entre 7000 euros en fac privée et 400 euros en fac publique rien que pour les frais d'inscription ..

Le sujet initial soulevait une interrogation concernant le second degré et pas au-delà ; par conséquent je n'ai pas considéré le supérieur privé où, justement, comme les enseignants ne sont pas rémunérés par l'Etat, les tarifs sont élevés ; il y a aussi sûrement d'autres raisons que j'ignore. Dans ce cas, c'est peut-être cher mais comme tu l'as dit ainsi que d'autres personnes, les parents assument complètement donc c'est leur problème.

Concernant les frais évoqués précédemment, ils concernent le primaire et reposent sur le choix des parents de financer un enseignement complémentaire, la religion (si tu as bien lu, je l'ai déjà dit) ; ici aussi c'est leur problème.

L'Eglise ne cherche pas à faire de l'argent sur le dos des gens et je reste convaincu qu'elle est proche des plus faibles et de ceux qui ont besoin d'aide.

C'est pour se donner bonne conscience !Et pour ceux qui sont entre deux ? Ceux qui gagnent trop pour être aidés et qui terminent le mois sur la corde raide ? c'est-à-dire une grosse grosse partie de la population de ce pays ? Ces gens -là peuvent -ils se payer la fac privée ? ça m'étonnerait ! J'y crois pas du tout.

On s'éloigne de plus en plus du sujet initial. Mais pour répondre, pourquoi aller en fac privé à 7000 € alors qu'il y a du pulic à 400 € (comme tu dis) ? Là aussi, c'est le choix de chacun...

D'ailleurs, je commence à regretter d'avoir évoqué le sujet initial qui, finalement, ne fait qu'opposer les gens les uns contre les autres à travers cette sempiternelle guéguerre public-privé

C'est sûrement ce que tu cherchais où alors je ne vois pas :idontno:

Tu vois les choses ainsi mais justement pas moi, surtout pas ! Je ne suis pas comme certains enseignants que j'ai pu rencontrer et qui pleurnichaient à longueur de journée à qui mieux mieux, se retrouvant pendant la récréation près de ce que j'avais appelé le mur des lamentations, en cherchant perpétuellement des sujets à polémiques ; à croire qu'ils y prenaient plaisir, à leur place j'aurais fui le métier depuis longtemps...

Je te réponds donc qu'il est évidemment possible d'apporter des éléments au sujet initial sans systématiquement tomber dans la polémique, en se limitant aux faits. Par exemple, peut-être que l'Etat augmente le nombre de postes dans le privé sous contrat à cause d'une augmentation des effectifs dans ces écoles. Il est intéressant d'avoir des avis objectifs sans toujours employer les grands mots quand il s'agit du privé.

Après, effectivement, mon titre est peut-être un peu agressif, j'aurais dû demander "Pourquoi le nombre de postes dans le privé augmente-il ?"

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