cleo17fr Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Je ne sais pas quoi te dire....mais ca me désole de lire une fois de plus un message comme le tien ! pour toi pcq malheureusement on ne peut pas grand chose de plus....
Lutin Bazar Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 As-tu pu dialoguer avec les parents ? Est-il suivi en dehors de l'école ? Il y a un moment où malheureusement on ne peut rien faire, y mettre tout notre coeur ok mais y laisser notre peau non ! Peut-être as-tu possibilité de l'isoler dans la classe d'un collègue avec du travail ? Et encore... Si rien ne l'atteint... Je comprends ton angoisse, en tant que débutantes en plus on a autre chose à gérer la première année ! Essaye de ne pas te laisser démoraliser, dis-toi que tu n'es pas la seule dans ce cas. Ton remplaçant avait peut-être plus de poigne car c'est un homme, qui sait ce qui passe dans la tête des enfants ! Préserve-toi, il y a un moment où le mieux est de l'ignorer, il finira bien par se lasser ! Et au besoin, vois avec ton directeur s'il n'est pas possible de lui mettre des avertissements... Désolée mais il n'y a pas de recette miracle pour ce genre de maux...COURAGE, ne lâche pas !!
hamster Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Note tout, absolument tout par le détail, puis copie aux parents, à l'IA, sous couvert de l'IEN, sous couvert de la directrice en écrivant que tu t'inquiètes de la sécurité des autres enfants. Et fais toi arrêter si besoin...
namande Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Je compatis à 200%. J'avais un élève ingérable l'an dernier, violent avec ses camarades, instable et difficile à mettre au travail. J'ai rencontré les parents x fois pour que le gamin soit suivi à l'extérieur, mais ils ne voulaient rien entendre. J'avais heureusement le soutien de ma directrice, de mes collègues, et de tous les parents d'élèves de ma classe. Cette année, il a changé d'établissement. J'ai appris récemment qu'il était sous Ritaline, et qu'il bénéficiait de l'aide d'un AVS à raison de douze heures par semaine. Les parents ont ouvert les yeux pendant l'été; mais en attendant moi, j'en ai sacrément bavé. Courage!
mistigri Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 J'ai connu ça aussi, ne te laisse surtout pas faire et ne te remets pas en question. Le système n'est pas adapté pour des élèves comme le tien. Tiens bon surtout et demande de l'aide par écrit :wub:
mooglicola Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Il y a 2 ans j'avais aussi un élève hyper violent (envers lui même). Régulièrement, j'allais demander de l'aide à mon collègue de CE1 car je n'y arrivait plus. A chaque fois, dèq qu'il arrivait, le gamin se calmait aussitôt. J'étais découragée, et soulagée à la fois. L'année suivante, il s'est très bien tenu avec mon collègue. Il n'a pas fait un seul écart. Cette année, il est de nouveau avec une femme et il pête les plombs de plus belle. Tu n'y es pour rien, tu n'es pas incompétente, tu fais de ton mieux et parfois ce n'est pas possible. Maintenant, il faut effectivement que tu en parles à ton inspection. Ce n'est pas du tout un échec de ta part. Au contraire, c'est une marque de courage car ce n'est pas facile de dire que l'on y arrive pas mais ça prouve que tu es consciente et que tu veux y arriver pour toi, pour les autres enfants, pour ce garçon. Ca prouve qu'il a besoin d'une aide que tu ne peux pas lui apporter. ce qui serait par contre grave, c'est que tu ne dises rien. Ca va te ronger encore plus de l'intérieur, et si quelque chose se passait et que tu ne l'ai jamais dit ? Il faut absolument te protéger. Peut-être que tu pourrais en parler à ton conseiller péda. Souvent ils sont sympas et ouvert. Dis lui que tu veux vider ton sac avec qu'il craque, que tu ne veux pas de "conseils péda" car tu n'es pas en mesure actuellement de les appliquer.
lagrenouille Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Alerte le psy de l'école, fais un dossier... J'en ai eu un qui depuis la ps était dit "non compatible avec l'école et la vie en groupe". Il a fallu que je craque devant le psy scolaire à la fin d'une énième réunion, lui rétorquant que pour lui il n'était qu'un dossier et que moi ce dossier nous pourrissait bien la vie pour que ça change (le gamin était en ce1 et j'avais gs/cp/ce1). L'inspectrice avait alors accepté de le déscolariser à mi-temps jusqu'à obtenir une place en institut. En février je ne l'avais plus. Quel soulagement!!! Cette année, rebelote, deux gamins nous retournent la cour. Ils sont suivis au cgi, on a un cahier de comportement à faire viser chaque soir par les parents et pour l'instant aucune amélioration. Je commence moi aussi à craquer. Enfin qd c'est trop fort, trop pénible, on s'échange nos monstres entre collègues. Bon courage en tout cas, je suis de tout coeur avec toi!
catalinachic Posté(e) 25 janvier 2010 Posté(e) 25 janvier 2010 Tu étais dans ma classe aujourd'hui ? Je compatis, j'ai le même, la même directrice... Courage, moi je ne l'ai qu'un jour par semaine mais j'imagine pas vivre ça à temps plein.
amel33 Posté(e) 26 janvier 2010 Posté(e) 26 janvier 2010 J'ai une collègue qui a un élève épouvantable. Pour soulager la classe et pour que le reste des élèves ne subissent pas les conséquences des actes de cet élève, on lui a fait un emploi du temps où l'élève peut aller dans une autre classe. On se le passe de collègue en collègue car dans les autres classes, il arrive à se tenir. Ce n'est pas LA solution mais ça permet au reste de ta classe de travailler, et ça te permet de souffler. Courage!
catalinachic Posté(e) 26 janvier 2010 Posté(e) 26 janvier 2010 Quelle journée ! Au moins, il te vouvoie ! Trève de plaisanterie, j'espère que la solution arrivera rapidement.
dhaiphi Posté(e) 26 janvier 2010 Posté(e) 26 janvier 2010 Ses premiers mots avant même de rentrer en classe, sont : "bordel", "put*in" "f*ck you" et j'en passe... Lors de l'appel il répond "mon c*l". Il rote ostensiblement en classe, se déplace sans cesse, fait des bras d'honneur à quiconque lui fait une remarque, frappe une de ses camarade, jette violemment trousses, cahiers, stylos... et (le clou du spectacle), me dit "Dégagez!" et "Vous me cassez les c*****"". Je ne voudrais pas connaître les parents. Bon courage en attendant des jours plus cléments.
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