EDIT

[OCCITANE]

bonjour

je viens de prendre le sujet et j ai l impression d revivre ma situation de l'an dernier...

La seule chose qui a permis de faire avancer : avertir tout le monde (psy, inspection, parents...) que l enfant était devenu un DANGER pour lui même et pour ses camarades, tout cela preuves à l appui (d ou l utilité du cahier d incidents)

Et encore, les appels téléphoniques étant sans succés, je suis passée aux écrits : donc lettre à tout le monde, et ça, crois moi, ça a dérangé beaucoup de personne (et cela prend aussi du temps...)

Bref, le résultat : l enfant n est scolarisé chez moi que 3 demi journées dans la semaine cette année, le reste du temps il est à l'ITEP avec des personnes plus compétentes que moi pour gérer ses troubles du comportement.

Mieux, depuis décembre, il est interne dans cet établissemnet, et je commence à pouvoir travailler avec lui. Il est plus calme, respecte beaucoup mieux les règles de vie en collectif, presque le jour et la nuit. Lui comme moi commençons à trouver un équilibre que je n'aurais jamais cru possible il y a encore quelques mois !!!

Le seul hic : les parents qui me reprochent tout et rien... Rien n'est parfait

Courage

[marjorie]

Pour ma part, je le laisserai à l'école. Il y a 2 ans j'avais un élève très difficile (et encore moins que le tien), nous ne l'emmenions en sortie que si un de ses parents était là pour le gérer, sinon il ne venait pas.

Quand je lis ton témoignage, je me dis que j'ai bien de la chance avec mon inspecteur cette année... Un de mes élèves était très difficile (depuis de nombreuses années) mais là encore, moins que le tien. Je tenais un cahier où je notais tous les incidents avec lui, il a été particulièrement difficile avec mon remplaçant PE2 quand je suis partie en stage avant les vacances de février. La liste des incidents a été envoyée à l'IEN qui a convoqué l'élève et ses parents en mars en lui disant que c'était exceptionnel qu'un élève rencontre l'IEN dans son bureau et que s'il y avait un nouvel écart, des sanctions seraient prises, le changement d'école étant possible. Des petits incidents ont eu lieu, que je consignais sans en référer à l'IEN, puis juste avant les vacances d'avril, il a mordu une élève jusqu'au sang sans raison. Une semaine après la rentrée, il changeait d'école...

Je dois reconnaître que la vie de la classe est beaucoup plus sereine...

[lagrenouille]

J'ai également une terreur en classe.

Une sortie est prévue demain, j'ai d'ores et déjà prévenu que je ne l'emmenais pas. Pas question pour moi de le tenir par la main toute la matinée et risquer l'accident. Il restera à l'école. Idem pour la sortie chorale de fin d'année. Là en plus j'ai une bonne excuse, il n'a jamais participé aux moments de chorale.

De toute façon, je n'ai aucun scrupule, aucun remords à agir ainsi, il nous a suffisamment gâché la vie depuis septembre!!

Si ta collègue l'accepte, laisse le lui et file profiter de cette journée avec tes autres élèves!

[dhaiphi]

Une semaine après la rentrée, il changeait d'école...

Je dois reconnaître que la vie de la classe est beaucoup plus sereine...

Et elle ne l'est plus dans sa nouvelle école...

[marjorie]

A priori pour l'instant, ça fonctionne. Mon ex-élève manque manifestement d'un cadre strict à la maison, il est habitué à faire ce qu'il veut, quand il le veut. Le recours à une autorité supérieure (l'IEN) qui sanctionne sans tergiverser, peut aider à le remettre dans le droit chemin. Enfin, ça, c'est un raccourci rapide de ce que j'ai lu dans le livre de Claude Halmos "l'autorité expliquée aux parents".